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News jeu Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

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Profil de meakaya,  Jeuxvideo.com
meakaya - Rédaction jeuxvideo.com

En avril 2014, la réalisation d’un reportage sur l’histoire des jeux vidéo entraîne Fuel Industries dans une décharge du côté d’Almogordo (Nouveau-Mexique). Selon la légende, c’est là qu’Atari aurait enterré les vestiges de son échec : des milliers de cartouches du « pire jeu vidéo » de l’histoire. Retour sur une légende urbaine vieille de 40 ans, symbole de la chute d’Atari et de toute l’industrie vidéoludique qui semblait, à l’époque, proche de la fin.

Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

Atari : de héros à zéro

Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

Si aujourd’hui le jeu vidéo est la plus grosse industrie culturelle de France, mais également de nombreux pays, il revient pourtant de très loin. Pour comprendre cela, il faut faire un petit bon en arrière. En 1972 sort Pong, développé par la toute jeune entreprise américaine Atari. Le jeu connaît un succès commercial qui imposera la société comme un pilier de l’industrie. Une position qu’Atari affirmera un peu plus en 1979, en plein âge d’or du jeu d’arcade, avec Asteroids. Il est difficile aujourd’hui d’imaginer cette place qu’a pu tenir Atari, et pourtant, dans un monde où Philips, Magnavox et beaucoup d’autres font la course à la meilleure console, la société américaine se place loin devant avec son Atari 2600. Console la plus réussite de sa génération, elle s’écoulera à au moins 25 millions d’exemplaires. Ainsi, en 1982, la firme représente pas moins de 80 % du marché du jeu vidéo. Pour la petite anecdote, ce sont d’ailleurs des anciens de chez Atari, qui fondèrent en 1979 le premier développeur tiers (produisant des jeux sur diverses consoles et non sur les siennes uniquement) : Activision, un nom bien plus parlant aujourd’hui.

Quarante ans plus tard, et après de nombreux déboires, Atari est devenu un acteur mineur de l’industrie. Peinant à se renouveler, l’entreprise a du mal à se faire une place dans ce monde plus avancé, et a d’ailleurs cherché à revenir sur le devant de scène en se contentant de capitaliser sur sa gloire passée avec l’Atari VCS. Sorti le 14 décembre 2020 (soit près de 25 ans après la fin de production de la Jaguar, dernière console d’Atari), cette nouvelle console est visuellement basée sur l’Atari 2600, tout en se voulant une console de nouvelle génération. Mais elle fait pâle figure face aux PS5 et autres Xbox Series, et si on ne peut pas dire qu’elle a fait un flop, elle ne s’impose pas non plus comme un incontournable de cette génération.

Mais alors qu’a-t-il bien pu se passer pour qu’un tel acteur soit relayé à un rang aussi bas ? Et bien il faut savoir que si Atari a largement contribué au rayonnement du jeu vidéo, l’entreprise fut également l’une de ses sources de sa chute. Et pour cause, l’entreprise produisit en 1982 le « pire jeu vidéo de l’histoire » (dont nous parlions il y a peu dans un autre article) : E.T. l'Extra-Terrestre. Pour résumer, les ambitions d’Atari sont bien trop grandes pour un jeu bourré de défauts, qui se vend bien mais pas assez pour écouler les quatre millions d’unités produites. Par conséquent, la société, obligée de rembourser les revendeurs et souffrant d’une image ternie, subira des pertes colossales. En 1983, Atari enregistre ainsi des pertes s’élevant à 536 millions de dollars. L’entreprise n’arrivera jamais vraiment à s’en relever. Cette faillite progressive s’inscrit dans une tendance dramatique qui touchera toute l’industrie. Une tendance si marquée que beaucoup pensaient à l’époque que l'industrie du jeu vidéo touchait à sa fin, d’où l’appellation de krach du jeu vidéo de 1983, dont les vestiges reposaient dans une décharge d’Alamogordo.

Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

Se décharger d’un poids

Suite à l’échec d' E.T. (mais également Pac-Man pour Atari 2600 et quelques autres), Atari se retrouve ainsi avec pas moins de 10 millions de cartouches invendues et invendables. Si ces unités en trop ont déjà coûté beaucoup à l’entreprise, elles continuent à peser sur ses finances. En effet, qui dit stocks élevés, dit charges fiscales à débourser. Pour bénéficier d’allégements fiscaux et ainsi limiter la casse en perdant un peu moins d’argent, il n’y a qu’une solution : se débarrasser de ces stocks indésirables.

C’est pourquoi, en septembre 1983, une quinzaine de semi-remorques viennent se perdre dans une ville de près de 25 000 habitants, en plein cœur du Nouveau-Mexique : Alamogordo. Missionnées par Atari, elles viennent tour à tour déverser leur mystérieux contenu dans une décharge des plus banales. Mais alors pourquoi s’éloigner autant de sa Californie natale pour venir simplement jeter ses déchets ? C’est l’un des représentants de l’entreprise, questionné par le New York Times, qui apportera une partie de la réponse : l’usine Atari d’El Paso, située à 90 miles au sud d’ Alamogordo, va être transformée en centre de recyclage et doit ainsi se défaire de nombreux stocks. Mais, malgré les nombreux articles, impossible de savoir ce qu’Atari est parti enterrer sous les terres arides d’Alamogordo. Et pour cause, c’est une autre raison toute particulière qui a poussé Atari à se tourner plus précisément vers cette décharge : elle est bien pratique pour se débarrasser de choses dont personne ne doit connaître la nature. À la décharge d’Alamogordo, il est interdit de fouiller les déchets et, pour être sûr que cela n’arrive pas, ces derniers sont enterrés chaque nuit.

Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

Ce qu’Atari a enfoui là, alors personne ne le saura ? Et bien pas vraiment, car ce serait sous-estimer la curiosité et la perspicacité de certains. Le bruit court rapidement que ce qui se cacherait dans la décharge ne serait autre que les millions de cartouches invendues d’E.T. Les enfants du coin ne tardent pas à aller vérifier par eux-mêmes. Selon l’agence de presse Knight Ridder, ce sont bel et bien avec des cartouches de jeux (comprenant également Raiders of the Lost Ark ou encore Berzerk) qu’ils sont repartis. Le mot se passe et ils sont de plus en plus nombreux à se risquer à déterrer ce mystérieux trésor. Si bien qu’Atari demande à ce qu’une dalle de béton soit coulée pour recouvrir ses vestiges.

Le déferlement de déchets et toute l’agitation que ces derniers provoquèrent poussèrent les habitants à protester et demander à Atari de cesser ses enfouissements à répétition. L’entreprise n’eut d’autre choix que de céder à leur demande et la décharge d’ Alamogordo devint un lointain souvenir. Si lointain que peu à peu, les différents récits s’oublient ou sont remis en question. On commence à douter du fait qu’Atari ait pu délibérément détruire des jeux. Si on continue à parler de ce site d’enfouissement, c’est surtout comme une sorte de légende urbaine, montée de toute pièce pour servir d’allégorie, de symbole d’une industrie démesurée qui aura fini par se brûler les ailes. Ce n’est ainsi pas étonnant de le voir repris dans la culture populaire à plusieurs reprises. Le scénario du film Angry Video Game Nerd : The Movie (réalisé par le youtubeur du même nom) tourne par exemple autour de toute cette histoire d’enfouissement de cartouches, comme le clip de la chanson When I Wake Up, du peu connu groupe Wintergreen. Ainsi perdurera cette légende urbaine avant de devenir, trente ans plus tard, une réalité.

Game Over

Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

C’est le 26 avril 2014 que toute cette histoire revient sur le devant de la scène. Après Le Funambule pour l’un et 30 Days pour l’autre, Simon et Jonathan Chinn, directeurs de la société de production Lightbox, approchent Fuel Indutries avec une idée bien précise en tête : revenir sur cette histoire et en démêler le vrai du faux. Pour ce faire, ils comptent principalement sur une chose, qu’ils obtiennent assez facilement : l’autorisation de fouiller la fameuse décharge. C’est ainsi sous la coupole d’Xbox Entertainment Studios, que Zak Penn, réalisateur choisi pour produire ce qui deviendra un documentaire, se retrouve sur les terres d’Alamogordo, caméra en main, tandis que des ouvriers s’affairent à excaver la décharge. À ses côtés, Howard Scott Warshaw, créateur du jeu E.T., assiste à la scène, ainsi que James Heller, manager d’Atari chargé de l’enfouissement à l’époque. Au bout de quelques heures, le verdict tombe : les premiers restes de cartouches sortent du sol. L’histoire était donc vraie !

Néanmoins, les dires d’antan ont bien une part de légende. Ce ne sont pas des millions de cartouches qui gisent sous le sol de la décharge, mais seulement 728 000 selon Heller. Et pour ce qui des exemplaires d’E.T., il ne compte que pour 10 % du total des jeux déterrés. Entre deux Centipede, Pac-Man ou Ms. Pac-Man, le « pire jeu vidéo de l’histoire » s’avère au final n’être qu’un raté parmi tant d’autres. S’il symbolise bien cette période de crise passée, E.T. et son échec ne peuvent être la seule et unique cause de la chute d’Atari et de l’industrie. Il n’a été que le jeu de trop à s’implanter dans une industrie gangrenée par la sur-production et le manque de réflexion. Cette dégringolade progressive, c’est sur le service Xbox Video qu’elle se dévoilera aux spectateurs, à partir du 20 novembre 2014, date de sortie du documentaire ayant mis un point final à des années de légendes et de suppositions : Atari : Game Over.

Des milliers de cartouches enfouies dans le désert : entre légende urbaine et symbole historique

Ce documentaire porte tristement bien son nom, puisque la société américaine ne renaîtra jamais vraiment de ses cendres. Mais cette histoire a tout de même une fin heureuse. En mai 2014, le maire de la ville a l’idée de placer ces cartouches aux enchères.Un peu plus d’un an plus tard, ce sont 107 930,15 dollars qui seront ainsi récoltés. La majeure partie fut reversée à la ville d'Alamogordo, afin qu’elle puisse prospérer et développer le tourisme autour de cette grande étape de l’Histoire du jeu vidéo. Il est ainsi drôle de voir la valeur qu’ont gagnée ces cartouches, pourtant bradées à l’époque. Une valeur pécuniaire, certes, mais également symbolique, historique. C’est pourquoi la Smithsonian Institution (institution de recherche scientifique) a tenu à récupérer l’une des cartouches enterrées d’E.T., qui symbolise aussi bien « le défi permanent de faire une bonne adaptation de film en jeu vidéo, le déclin d'Atari, la fin d'une époque pour la fabrication de jeux vidéo, et le cycle de vie d'une cartouche de jeu vidéo. » Pas trop mal, pour celui que l’on nomme le « pire jeu vidéo de l’histoire ».

Commentaires
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Pseudo supprimé
Niveau 10
le 06 oct. 2022 à 09:42

Cela fait un moment que nous n'avons pas vu un nouveau jeu des développeurs de FromSoftware, mais cela ne veut pas dire qu'ils ne préparent pas quelque chose. Cette semaine, ils ont sorti un nouveau jeu appelé Bloodborne, et il est magnifique.

Le jeu se déroule dans le monde des Old Blood et ressemble à un jeu de type Souls avec de nombreux éléments de RPG. Cela fait longtemps que FromSoftware n'a pas sorti de nouveau jeu, mais ils savent vraiment comment faire un jeu.

Le jeu est conçu de manière à ce que vous puissiez y jouer plusieurs fois, et c'est un excellent moyen de faire circuler votre sang. Les graphismes sont étonnants, et il semble que les développeurs ont vraiment mis tout leur cœur dans ce jeu.

Si vous êtes à la recherche d'un nouveau jeu, je vous recommande vivement de découvrir Bloodborne. C'est un jeu incroyable et j'ai hâte de voir ce qu'ils vont inventer.

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