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News jeu De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public
Profil de Indee,  Jeuxvideo.com
Indee - Journaliste jeuxvideo.com

En dehors de Mario, Pokémon ou Grand Theft Auto, peu de jeux sont connus par-delà les frontières du médium et de son public. Call of Duty fait indéniablement partie de cette liste. Avec des épisodes incontournables comme le premier Modern Warfare, la série a posé les jalons du FPS moderne online grand public dans la seconde moitié des 2000's. Elle symbolise aujourd’hui une sérieuse alternative à Fortnite dans le monde des battle royale gratuits, avec Warzone. Tout en amassant des millions, par la suite devenus milliards, au passage. Mais comment COD est-il devenu roi du FPS grand public ?

De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public

Pour le comprendre, il faut revenir un petit peu en arrière. Fin des années 90 et début 2000, le FPS a le vent en poupe. Des titres comme Outlaws ou le cultissime GoldenEye sur Nintendo 64 transposent le genre dans l’ère moderne, et donnent au joueur la possibilité d’orienter leur arme dans n’importe quelle direction (et non plus sur un seul axe comme c’était le cas au début 1990). Et mise à part le Far West et les missions de 007, un autre cadre prend vie sous les doigts des développeurs : celui de la Seconde Guerre mondiale. Fin 1999, la PS1 voit ainsi arriver le tout premier Medal of Honor, suivi deux ans plus tard d’un second opus, Débarquement Allié. C’est là que tout commence pour Call of Duty. Depuis le camp ennemi.

Déserteur

De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public
Medal of Honor : Débarquement Allié

“A l'origine, quand nous avons fondé Infinity Ward, nous travaillions avec Electronic Arts (éditeur de Medal of Honor, ndlr)” expliquait en 2016 à nos confrères d’IGN Vince Zampella, co-créateur de la série Call of Duty et aujourd’hui à la tête de Respawn Entertainment (Titanfall, Apex Legends, Jedi Fallen Order). “Débarquement Allié était tellement bon qu'EA voulait le rapatrier chez lui, ils ont donc tenté de nous forcer à intégrer la boîte. Nous ne voulions pas le faire (...) Nous sommes finalement allés travailler pour Activision, et oui, COD était une sorte de réponse à cela”.

C’est ainsi qu’un beau jour d’octobre 2003, le tout premier Call of Duty fait son entrée sur PC Windows. Et même si le gameplay ressemble comme deux gouttes d’eau à Medal of Honor - normal vu son origin story - Vince Zampella et son équipe intègrent des petits twists qui aideront le titre à se faire remarquer. Entre autres : plusieurs personnages jouables et des compagnons de route qui aident à dissiper l’effet “loup solitaire” du jeu d’EA. Et le multijoueur en ligne, déjà inclus à l'époque, qui deviendra par la suite central voire plus important que le solo pour la série.

Call of Duty - Trailer de lancement

Chacun son tour

Avec la version originelle sur PC et son adaptation sur consoles de salon (baptisé Le Jour de Gloire), le premier Call of Duty aurait rapporté 29,6 millions de dollars en août 2006 pour le seul territoire des Etats-Unis. Un joli succès qui - on ne vous apprendra rien - a engendré pas mal de suites. Le tout à un rythme soutenu dès les années 2000. C’est bien simple, de 2003 à nos jours, il n’y a pas eu une année sans un COD.

Un chantier pharaonique qu'Infinity Ward n’a pas réalisé seul. Pour le portage du premier Call of Duty sur consoles, l’équipe avait déjà reçu l’aide de Spark Unlimited, studio californien qui a fermé ses portes en 2005. La même année sort le second opus de la série sur PC et 360 et il faut donc quelqu’un d’autre pour amener le titre sur PS2, Gamecube et Xbox. C’est Treyarch, aujourd’hui indissociable de la franchise, qui s’en chargera.

De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public
Call of Duty 2

Ainsi s’installe le fameux roulement synonyme d’un Call of Duty par an. Dès l’année suivante, en 2006, Treyarch prend les reines du troisième opus, sous-titré En Marche vers Paris dans l’Hexagone. Un épisode souvent jugé “bon mais sans plus” (l’équipe marquera les esprits avec Black Ops quatre ans plus tard). Par la suite, en 2011, Sledgehammer Games viendra compléter le roster des développeurs de la série. Mais n’allons pas trop vite en besogne. Car pendant que Treyarch s’affaire sur Call of Duty 3, Infinity Ward prépare quelque chose de gros. De très gros.

"C'est la guerre moderne !"

Vous l’aurez compris, en 2007, Modern Warfare casse tout sur son passage, au propre comme au figuré. Infinity Ward s’est libéré des chaînes de l’Histoire avec un grand “H” et livre un récit certes imaginé de toutes pièces, mais crédible, moderne et bien sûr explosif. Interrogé sur le sujet à l’occasion de la sortie du jeu, Grant Collier, co-fondateur du studio, explique les raisons de cette transition :

On a toujours été fan de la Seconde Guerre mondiale (...) Mais c’est juste qu’on avait constamment des idées pour un jeu plus moderne qui ne conviendraient pas à ce cadre historique. Donc on a mis ces idées de côté. A la base, après Call of Duty 1, on voulait partir sur Modern Warfare, mais on a eu l’opportunité d’être un jeu de lancement pour la Xbox 360 (sortie en novembre 2005, ndlr). Call of Duty 2 était un gros succès, et grâce à ce succès, toutes les portes étaient ouvertes, on pouvait faire ce qu’on voulait. On avait tellement d’idées pour Modern Warfare qu’il était simplement temps de le faire - Grant Collier, co-fondateur d’Infinity Ward, lors de la sortie de Modern Warfare

Call of Duty : Modern Warfare - Trailer de lancement

Effectivement, des idées, Modern Warfare n'en manque pas. Et pas seulement pour la campagne, très variée. Le multijoueur en ligne est aussi largement applaudi. Le système d’expérience fait alors son apparition, tout comme la possibilité de débloquer des armes et de personnaliser son personnage, notamment grâce aux “Perks”, ces atouts que l'on peut équiper dans un nombre limité et qui permettent, par exemple, d’avoir plus de vie, de faire davantage de dégâts ou encore de recharger plus rapidement.

La consécration

Infinity Ward venait de mettre tout le monde d’accord avec un shooter popcorn particulièrement solide. Et le public a répondu présent. On estime aujourd’hui les ventes totales de Call of Duty 4 à 19,8 millions d’exemplaires. Sa suite, Modern Warfare 2, fera encore mieux, avec des chiffres qui atteignent désormais les 25 millions d’unités écoulées. Fort de ce succès, un troisième opus est mis en chantier. Mais dans les coulisses, Treyarch est à l’oeuvre, et compte bien surpasser un World at War plus qu'honnête mais qui n’a pas explosé.

De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public
Call of Duty : Black Ops

Car si la marque Modern Warfare reste sans doute l'accomplissement le plus important d'Infinity Ward au sein de la série Call of Duty à ce jour, l'équivalent du côté de Treyarch, c'est indéniablement Black Ops, dont le premier épisode, sorti en 2010, figure aujourd'hui comme le plus gros succès de la licence, tous épisodes confondus (au coude-à-coude avec Modern Warfare 3 selon les données de Statista). Le studio est parvenu à s'extirper de l'ombre du papa des COD avec un mode zombie apparu un épisode plus tôt et perfectionné pour l'occasion, ainsi qu'une campagne crue et psychologique, le héros étant souvent assailli par des flash-backs de la guerre du Vitenam.

Call of Duty est alors au sommet. Les ventes de Black Ops et de Modern Warfare 3 (sorti en 2011) sont absolument folles et même l'imbroglio contractuel et relationnel qui a abouti au départ de Vince Zampella et de son bras-droit Jason West (ainsi que d'une bonne partie des employés d'Infinity Ward) n'aura pas gâché la fête, en tout cas pas sur le plan commercial. C'est d'ailleurs à cette occasion que Sledgehammer Games s'ajoute à l'équation, venu prêter main forte sur MW3 à un Infinity Ward embourbé dans ses déboires judiciaires.

De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public
Call of Duty : Ghosts

L'année suivante, Treyarch emboîtera le pas de la modernité et du succès fou avec Black Ops 2, dont les ventes totales sont aujourd'hui estimées à 30 millions d'exemplaires. Mais c'est aussi à ce moment-là que s'installe une certaine "Call of Duty fatigue" impulsée par l'arrivée de Ghosts, l'opus 2013 d'Infinity Ward qui porte lui aussi la marque "bon mais sans plus". En fait, c'est surtout la modernité excessive des épisodes suivants qui accentuera ce ras-le-bol. D'une manière assez ironique d'ailleurs, puisque c'est ce même bond dans le temps qui avait quelques années plus tôt propulsé la série vers de nouveaux horizons commerciaux et créatifs.

Call of Duty : Ghosts - Trailer de lancement

Futur, futur, futur

En 2014, Call of Duty : Advanced Warfare, premier épisode de la série signé Sledgehammer Games n'est pas une réussite commerciale monumentale (en tout cas comparé aux opus stars de la licence). L'année suivante, Black Ops 3 vient toutefois renflouer très confortablement les caisses, mais c'est surtout l'année 2016 et l'arrivée d'Infinite Warfare qui fait office de moment gênant pour la série.

Déjà que le gameplay beaucoup plus vif d'Advanced Warfare (à base de sauts / esquives en jetpack et d'appareils pour voir à travers les murs) n'avait pas réjouit les puristes, les batailles et les vaisseaux dans l'espace, c'était tout simplement trop. Si bien que sur 45 millions de vues, le trailer d'annonce du titre compte 4 millions de dislike. Un record pour un contenu gaming sur YouTube.

Avec Infinite Warfare, nous avons trouvé le garde-corps (de la créativité). À la fin du processus, cela ne ressemblait tout simplement pas à Call of Duty. S'il faut retenir une chose, c'est que le tout n'a fait qu'amplifier la demande d'un titre avec des combats au sol ("boots-on-the-ground" en VO, ndlr) - Eric Hirshberg, ex-PDG d'Activision, dans les colonnes de Newsweek

De 2003 à nos jours, l'ascension de Call of Duty en tant que roi du FPS grand public
Call of Duty : Infinite Warfare

Il y a quelque chose de rigolo avec Call of Duty. Même si la série s'attire les foudres des fans, elle est tellement grand public que ses ventes ont toujours été (et resteront sans doute) très confortables. Pour cause, il est communément admis que les ventes d'Infinite Warfare ont été deux fois mois importantes que celles de Black Ops 3 (aujourd'hui estimées à 25 millions d'exemplaires). Pas de quoi mettre la clé sous la porte donc.

En tout cas, pour reprendre la formule d'Eric Hirshberg citée plus tôt, Call of Duty va vite revenir aux combats au sol, et même à la boue et aux armes bien plus terre à terre. C'est le retour à la Seconde Guerre mondiale avec Call of Duty : WWII en 2017, et c'est un carton. Black Ops 4 fera bien polémique par la suite avec son absence de campagne solo, mais pas vraiment de quoi bousculer Activision. L'éditeur est bien le maître du FPS accessible et grand public. Et il va encore le prouver.

Retour en force

On en arrive finalement à nos jours. L'année dernière, c'est le reboot de Modern Warfare qui est arrivé sur nos machines, et c'est - sans surprise - un énorme succès. Infinity Ward a livré une copie très solide, fort d'un nouveau moteur graphique, d'une campagne soignée et d'un mode multijoueur qui fait toujours aussi bien le café. Mais la famille ne serait pas complète sans Warzone, le battle royale free-to-play à la Call of Duty arrivé plus tôt cette année. Récemment, il a atteint les 75 millions de joueurs.

Call of Duty : Warzone - Trailer de lancement

L'équation est parfaite. Warzone fait office de porte d'entrée dans l'écosystème et la philosophie Call of Duty, grâce à un genre qui a explosé ces dernières années. Toute l'ADN de COD y est : l'enrobage soigné, le gameplay simple, intuitif et réactif. En parallèle, le multijoueur de Modern Warfare continue de s'éttoffer et incarne une forme de suite logique pour les joueurs du battle royale.

Et les résultats sont là. Début août, Activision Blizzard a annoncé un trimestre record porté par Call of Duty. On y parle de 838 millions d'euros gagnés (soit plus de 270% sur un an) et de dépenses en jeu cinq fois plus élevées que sur Black Ops 4 l'an passé. Sans parler de l'argent de poche rapporté par Call of Duty : Mobile et les récents remasters de Modern Warfare 1 et 2.

Donc au final, comment COD est-il devenu le roi du FPS grand public ? La réponse est simple : en construisant une stratégie commerciale surpuissante sur la base de bons jeux.

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Commentaires
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HignirBald HignirBald
MP
Niveau 10
le 22 nov. 2022 à 15:34

Le temps passe si vite ..

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