Le papa du projet en parlait déjà en fin d'année dernière, évoquant "l'ascension et la chute" de son projet sur Twitter. C'est toujours sur cette plateforme que Tim Soret a décidé de nous donner quelques détails supplémentaires sur les coulisses du développement. Pour l'heure, il est avant tout question de lever des fonds. Car le succès rencontré lors de l'E3 se révèle finalement être à double tranchant avec d'un côté un engouement massif des fans et de l'autre, une envie de dépasser des attentes désormais élevées.

Mais pour atteindre ce but, l'équipe d'Odd Tales se doit désormais de lever des fonds. Malgré l'aspect indé' de The Last Night , l'objectif aujourd'hui fixé nécessite une aide importante des investisseurs, chose difficile à dénicher lorsque l'on ne possède pas le CV d'un Michel Ancel. En attendant, Soret estime que tout le processus créatif, ainsi que le développement, ont été freinés par ces considérations commerciales.

J'aimerais vraiment que ce soit si simple et que je puisse avoir cette liberté, mais ce n'est pas le cas. Ne soyez pas naïfs. Avoir la vision, financer, développer et faire la promo d'un jeu, ce n'est pas une ligne droite, particulièrement pour une nouvelle équipe qui passe d'un budget de 0 à plusieurs millions.

Et maintenant ? Le prochain défi de l'équipe de Tim Soret est de réussir à faire avancer The Last Night sans perdre l'amour des fans. Voilà désormais deux ans et demi que le trailer de l'E3 est paru et les nouvelles concernant le jeu en lui-même se font rares. Une communication assez discrète et parfois critiquée, problème que l'intéressé aimerait bien évidemment résoudre. Malheureusement, les contraintes inhérentes au développement d'un jeu vidéo impliquent cette retenue.

Vous savez, Cyberpunk a par exemple été annoncé en 2013, puis n'a pas donné de nouvelles durant cinq ans après ça. Je suis déjà bien plus transparent que ne l'était CD Projekt, mais je ne peux pas en faire plus.