Need for Speed Heat a été testé par Epyon, et ce dernier lui a attribué la note de 11/20. Si le jeu réussit à plaire sur quelques fonctionnalités, l'ensemble a bien déçu notre journaliste ... Il vient sur le plateau du Journal pour nous l'expliquer.
Epyon est un grand fan de personnalisation sur les jeux en général, et c'est évidemment d'autant plus le cas en ce qui concerne les jeux de voiture. Pour le coup, Need for Speed Heat réussit vraiment sur ce point, avec une customisation très poussée et des possibilités quasi-infinies. Côté scénario, le jeu fait le strict minimum, avec une histoire à la Fast and Furious, très classique, mais qui évite les longueurs comme dans certains des précédents épisodes. Le monde ouvert est plutôt chouette à parcourir selon Epyon, et très joli de nuit. En revanche, il est souvent très vide.
Mais le gros problème de ce titre, c'est que Ghost Games a oublié le plus important dans un jeu de course : la conduite ! Elle se résume a appuyer sur le champignon et tirer le frein à main, même à 250 km/h sur un virage à 90 °, on ne ressent aucun transfert de masse. Les course-poursuites avec la police, feature icônique de la franchise, se traduisent souvent par un véhicule ruiné en deux minutes par deux ou trois voitures de police, sans aucun moyen de se défendre, à part tenter s'échapper. On se rappelle des anciens épisodes avec des gadgets utiles contre la police, ou même simplement des éléments de décor qui tombent sur leurs voitures, rien de tout cela ici. Le moteur physique est aussi plutôt incohérent, avec des drifts qui semblent parfois aléatoires. Enfin, Epyon déplore de gros problèmes techniques sur le jeu, avec beaucoup de crashs sur console.
En bref : le tuning est cool, la ville est cool, mais le jeu a d'énormes défauts sur des points importants dans les jeux de course (la conduite et le moteur physique en premier lieu) et de gros problèmes techniques. Epyon termine par une revue de presse des autres tests français et étrangers de Need for Speed Heat, qui sont rarement très élogieux ...