C'est lors de la PAX Australia que Graeme Struthers, l'un des créateurs du label, s'est exprimé à ce sujet chez Gamespot, en indiquant que le débat n'a pas été pris par le bon bout. Il aborde notamment la répartition des gains, en reconnaissant qu'Epic a fait bouger les choses, mais que, contrairement à de nombreux magasins, Steam payait au centime près ce qui était dû, et ce tous les mois. Egalement, il indique qu'à l'époque, la répartition 70/30 était plus intéressante qu'ailleurs. Plus généralement, il déclare :

Epic s'est rendu compte que, pour eux, la bonne façon d'amener du contenu sur leur plateforme est un partage des revenus beaucoup plus généreux, et il est évident qu'ils aient opté pour des exclusivités. (...) Cela donne un choix aux développeurs et aux éditeurs, mais vous ne pouvez toutefois pas comparer les deux choses de la même manière. Steam a investi je ne sais pas combien de centaines de millions de dollars dans sa plateforme. Epic doit encore le faire. Je ne dis pas qu'ils ne le feront pas, parce que cela devrait arriver. Cependant, en termes de fonctionnalités et d'outils pour les développeurs, il y a encore du chemin. Mais la concurrence est bonne.

De plus, il rappelle que le principe d'exclusivité n'est pas nouveau, qu'il a permis le succès de nombreux jeux, mais que, dans le même temps, cela ne signifie pas qu'il faille manquer de respect à Steam :

Je joue à des jeux sur PlayStation, Xbox, Switch et Devolver, et nous avons utilisé (le principe des) exclusivités avec Sony et Microsoft. Je pense que c'est une bonne chose, mais je pense que nous devons également respecter Steam pour ce qu'ils ont fait. Sans eux, rien de tout cela n’aurait été possible.

Une position qui, à l'heure actuelle, n'avait que peu été entendue du côté de l'industrie. Est-ce le signe que les choses soient en train de se tasser ? Les mois à venir et les évolutions probables des différentes plateformes nous le diront.