On vous a déjà parlé de Mario Kart Tour et ses nombreux défauts. Carnbee vient sur le plateau du Journal pour revenir dessus et les expliquer en compagnie de Crono et Ken Bogard qui y ont aussi joué.
Mario Kart Tour est un Mario Kart qui change complètement de feuille de route. Pour la plupart des gens, Mario Kart c'est du multijoueur fun, des dérapages, et essayer de finir premier. Ici, on n'a gardé que les dérapages. Mario Kart Tour n'a pas (encore) de multijoueur, et finir premier n'est pas le but, puisqu'il faut faire des points (en faisant des figures, en utilisant des objets sur les adversaires, en se plaçant bien dans le classement). On peut obtenir les cinq étoiles (le maximum par course) en étant sixième au classement ! A propos du fait qu'on ne puisse y jouer qu'en solo, notons aussi que le jeu ne fonctionne pas hors-ligne, ce qui va à l'encontre de son idée d'être mobile.
La maniabilité est vraiment moyenne, notamment très embettante quand on recherche la précision. Nintendo le sait, puisqu'ils ont mis des murs invisibles partout pour éviter les sorties de piste. Quand on doit viser un élément, c'est très compliqué.
Le plus mauvais point est le business model, très très mis en avant dans le jeu : le jeu incite à payer. En effet, certains stages avantagent certains personnages ou certains éléments du kart. Par exemple, dans le Château de Bowser, en choisissant Bowser, vous obtiendrez trois bonus au lieu d'un en ramassant un cube. C'est donc beaucoup plus simple d'avoir un maximum de points. Les personnages, les châssis, les ailes sont disponibles à l'achat, même les étoiles peuvent être achetées ! On peut ainsi plus ou moins acheter la fin du jeu.
Carnbee termine avec un tour d'horizon des avis de la presse française et étrangère sur Mario Kart Tour, qui montre bien que tout le monde n'a pas été aussi déçu par le business model pay-to-win du jeu.