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News jeu Billet : Quand les médias traditionnels s'en prennent encore à Pokémon GO
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Et si on foutait un peu la paix à Pokémon GO ? Vendredi dernier, sur les ondes d’Europe 1, la chroniqueuse Fanny Agostini s’est fendue d’une courte diatribe à l’encontre du phénomène de l’été 2016. Estimant que le jeu est un « crime contre la jeunesse », l’ancienne présentatrice de Thalassa a eu des mots forts et forcément, ses propos ont fait réagir les gamers et les gameuses sur les réseaux. Et, une fois n’est pas coutume, difficile de leur donner tort.

Billet : Quand les médias traditionnels s'en prennent encore à Pokémon GO

Je vais être honnête avec vous : il n’y a rien qui m’agace plus que les gamers qui, à la moindre critique d’un média ou d’une personnalité quelconque, partent en croisade pour défendre leurs jeux vidéo chéris. Parce qu’on a connu bien pire dans les années 90, parce qu’aujourd’hui la plupart des grands médias ont des journalistes spécialisés dans le jeu vidéo qui font de l’excellent travail (la rubrique Pixels de Le Monde, Chloé Woitier chez le Figaro, Olivier Bénis chez France Inter, et j’en passe), et parce que le jeu vidéo s’est suffisamment démocratisé pour que ces petites piques n’aient pas à nous inquiéter outre mesure. En revanche, cette fois-ci, j’admets avoir été agacé, comme nombre d’entre vous, en écoutant la chronique de Fanny Agostini, diffusé vendredi 30 août, en début de matinée. L’ex-journaliste, désormais à la tête d’une ONG environnementaliste, a ainsi déclaré que le jeu de Niantic incarne « un crime contre la jeunesse et la culture de la nature que nous devrions tous avoir », que la jeunesse « ne sait pas distinguer une feuille d’érable d’une feuille de bouleau », avec des millions d’entre eux qui « vivent dans cette virtualité, et ça, ça fait inévitablement des dégâts ». Bref, on connaît la chanson. Depuis sa sortie, le titre de Niantic a connu de nombreuses critiques, comme tous les grands succès populaires du jeu vidéo. Mais celle-ci, on ne l'avait pas vu venir.

Un public pas si « jeune » que ça

Billet : Quand les médias traditionnels s'en prennent encore à Pokémon GO
Un hardcore gamer senior, fan de Pokémon GO. Ce Taïwanais a beaucoup fait parler de lui avec son incroyable set-up, lui permettant de capturer tous les jours des centaines de Pokémons.

Et pourtant, avec cette chronique, Mme Agostini se trompe lourdement, et ce à bien des égards. Si je n’ai jamais été fan de Pokémon GO (je n’y ai même jamais joué), le phénomène qu’il a créé en 2016 m’a passionné. Jamais je n’avais vu autant de gens, d’âges et de milieux différents se réunir autour d’un même jeu vidéo. Et ce, dans la rue. Un crime contre la jeunesse, Pokémon GO ? Que nenni. En 2016, les études démographiques démontraient que Pokémon GO était majoritairement (60%) joué par les 18-34 ans, avec un âge moyen porté à 29 ans. Les moins de 18 ans ne représentaient finalement que 32 % de cette audience. Et cela a changé au fil des mois puisque tandis que les joueurs les plus jeunes abandonnaient petit à petit le jeu, le public de Pokémon GO a vieilli : fin 2016, 30 % des joueurs avaient entre 30 et 49 ans. Aujourd’hui, il suffit de sortir dans la rue pour constater que de nombreux et nombreuses cinquantenaires jouent quotidiennement à Pokémon GO.

Des études scientifiques positives

Hélas, il n’y a pas que sur la question de l’âge que la chronique tape à côté. Il suffit de quelques recherches Google pour trouver pléthore de résultats d’études qui tendent à prouver que Pokémon GO n’a pas que des effets négatifs sur ses joueurs. Voire, pas d’effets négatifs du tout. On sait désormais que Pokémon GO a largement poussé les joueurs dans les rues, les faisant marcher 0,96 km supplémentaire, chaque jour. S’il est difficile de mesurer l’intensité de l’effort physique, le jeu aura permis à de nombreuses personnes, aux habitudes plus sédentaires, de sortir, de prendre l’air, et surtout de s’exposer aux rayons du soleil, pourvoyeur de Vitamine D. Une vitamine importante qui permet de limiter les risques de maladies cardiovasculaires ou de certains types de cancers.

Billet : Quand les médias traditionnels s'en prennent encore à Pokémon GO
En France, à Paris, le parc de la Vilette était devenu un endroit privilégié de capture, mais aussi de rencontres. (crédit photo : Twitter, @SmileyJay_)

Pokémon GO aurait également des effets bénéfiques pour la santé mentale, puisque selon une autre étude, il réduit les cas de détresse psychologique dans les milieux professionnels. Et puis, contrairement à ce que sous-entendait Mme Agostini, les joueurs ne sont pas le nez rivé sur leur écran : ils jouent ensemble et sociabilisent. Il n’y a pas que mes amis joueurs de Pokémon GO qui le disent, puisqu’au Japon, une étude a montré que le jeu avait permis un recul des cas d’isolements sociaux chez les jeunes. En fait, les amoureux de Pokémon GO seraient tout simplement plus heureux, et plus amicaux, expliquait une autre étude. Rien que ça !

Un message écologique

Les amateurs de Pokémon auront sans doute pouffé en entendant Mme Agostini soulever l’idée que Pokémon GO incitait les jeunes à « négliger la nature ». Rappelons que Satoshi Tajiri est un passionné d’entomologie et c’est précisément cela qui l’a amené à créer Pokémon. Au fil du temps, les différents épisodes de la série ont constamment délivré des messages écologistes, plaçant au cœur de leur discours la protection de la nature, et plus particulièrement celles des espèces en voie de disparition. Certains épisodes, comme Rubis et Saphir, sont allés plus loin puisqu’ils ont placé au centre de leur intrigue l’impact de l’Homme sur son environnement ; les Teams Aqua et Magma, qui remplacent l’habituelle Team Rocket, jouent ici un rôle plus ambiguë, puisqu’ils cherchent à régler ces problèmes, qu’importe les moyens.

Alors oui, on peut concéder que l’industrie du jeu vidéo, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, n’est pas très « écolo-compatible » et il y aurait effectivement beaucoup à dire et à critiquer à ce sujet. Mais en s’attaquant à Pokémon GO, Mme Agostini n’avait sans doute pas choisi la bonne cible.

Billet : Quand les médias traditionnels s'en prennent encore à Pokémon GO
Commentaires
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Gotreks80 Gotreks80
MP
Niveau 3
le 04 sept. 2019 à 14:08

Et sinon ça n'est jamais la faute des parents/écoles/télé si l'éducation est ratée ?

Lire la suite...
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