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1 
18/20
FouetBarak
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Niveau 9
Posté le 23 sept. 2015 à 09:44

Thomas Was Alone est une pépite, le genre de jeu qu'on n'oubliera plus jamais après y avoir joué.

Comme beaucoup de jeux majeurs, le principe de base est d'une simplicité enfantine : amener son petit carré/rectangle dans l'emplacement prévu pour lui à l'autre bout du niveau. Partir d'un point A pour arriver à un point B en sautant de plate-forme en plate-forme, n'est-ce pas là le truc le plus banal du monde ? Sur le papier, oui. Dans Thomas Was Alone, non... car chaque petit rectangle est unique, ce qui change complètement le gameplay comme la narration.

En termes de gameplay, le jeu oblige à jouer en coop avec soi-même. A la manière d'un Trine, on change de personnage à la volée pour que les capacités de chacun soient utilisées en complémentarité avec celles des autres. Chaque niveau devient donc une énigme en soi, une séquence d'actions à exécuter afin d'amener chacun de nos précieux quadrilatères à son but. Le processus mental est jouissif, et le sentiment de satisfaction quand on comprend le truc de chaque niveau est très grand. Mais ce n'est qu'une infime partie du plaisir du jeu.

Car le vrai tour de force de Thomas Was Alone, c'est sa narration. La voix off du génial Danny Wallace donne une personnalité à chaque petit quadrilatère de couleur, et il ne faut que quelques secondes pour que le joueur ne s'attache à eux comme à de véritables personnages... car c'est ce qu'ils sont. On ne contrôle pas "le rectangle rouge qui saute", on contrôle Thomas, l'observateur. On ne voit plus "une barre jaune qui saute plus haut que les autres" : on voit John le prétentieux. Claire, qui flotte dans l'eau et du coup se prend pour une super-héroïne. James, qui vit super mal le fait qu'il évolue en gravité inversée. Christopher, le petit carré qui saute moins haut que les autres et du coup se montre toujours ronchon. Les pensées exprimées par ces petits machins sont d'une telle justesse qu'on rit, qu'on est ému, qu'on a peur pour eux... avant de réaliser que ce jeu minimaliste est en train de raconter une réelle histoire. Et une qui ne manque pas d'ampleur.

Mon seul vrai reproche à Thomas Was Alone est un choix de game design : un très léger input lag rend les sauts moins instantanés qu'un Mario ou un Rayman, et les amateurs de plate-forme habitués à tenter de sauter dans la dernière frame disponible au bord d'une plate-forme tomberont souvent au début. TRES souvent. Mais on s'y fait, et on se laisse emporter dans ce monde si particulier aux mécaniques de gameplay lumineuses et aux personnages si marquants.

Incontournable.

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