Un solide 19 pour ma part, j'ai joué au jeu dans sa version japonaise et j'attends la version anglaise pour comprendre à 100% tous les tenants et aboutissants du scénario.

J'ai adoré le jeu, il est à mon sens l'un des meilleurs purs J-RPG de ces dernières années et le meilleur jeu de cette année jusqu'à présent (à voir ce que cette année 2017 nous réserve encore), vraiment rafraîchissant lorsque l'on voit le classicisme de certains autres studios ces derniers temps. Le jeu dans son intégralité est vraiment très bon, voire excellent, une perle qui, je pense, séduira la grande majorité des amateurs du genre. Si vous êtes amateur de J-RPG, et que vous appréciez la direction artistique et la bande-son style acid-jazz, à mon humble avis, vous pouvez foncer.

La série Persona étant très textuelle, parfois considérée par certains comme étant entre le J-RPG et la visual novel, et malheureusement uniquement traduite en anglais pour les occidentaux, il sera recommandé d'avoir un niveau correct (pas besoin d'être parfaitement bilingue, loin de là) dans la langue de Shakespeare pour l'apprécier pleinement. N'ayant pas encore joué à la version anglaise du 5 à l'heure où j'écris ces lignes, je me base seulement sur le niveau requis pour comprendre les précédents Persona, qui n'était pas bien élevé.

De plus, l'histoire et le contexte du jeu a lieu dans notre monde, et à notre époque, les personnages s'expriment donc à peu près comme vous et moi.

Je ne me prononcerai pas sur le test d'Anagund ni sur sa manière de noter les jeux (ça vaut pour tous les testeurs de JVC actuellement, d'ailleurs), ni sur les 0 des *** qui descendent le jeu car il n'est pas traduit. Je trouve évidemment aussi qu'il est (très) dommage qu'ils ne traduisent pas les Persona en Français, mais personnellement, je préfère une excellente traduction anglaise (les Persona ayant toujours bénéficié d'excellentes traductions, le 5 ne dérogera certainement pas à la règle) qu'une traduction française potable voire moyenne.

Vous incarnez un lycéen à Tokyo, qui se retrouve injustement puni parce qu'il a essayé de sauver une femme d'un homme riche et puissant qui menace tout le monde pour faire taire l'affaire. Ça donne le ton, pas très réaliste, du jeu à base de stéréotypes de méchants, de petits rebelles, de filles trop belle naturellement, de petite fille à papa et autres... Ok, le chat magique s'éloigne un peu des poncifs.

Une fois confronté à l'injustice du vilain monde des adultes, vos petits poulins vont se rebeller méchamment et voler des coeurs corrompus dans des labyrinthes à la Inception pour transformer les gros pas beaux en doux agneaux.

C'est beau. La technique n'est pas là, vous n'aurez pas des effets de particules ahurissants ou de textures photoréalistes, mais la DA est rafraichissante, cohérente et originale.

Les labyrinthes à la Inception sont créatifs (sauf le mémento qui est la version pour le peuple, pas trop méchant). Mais ils n'en demeurent pas moins redondants. Tout comme les journées de lycéen qui entrecoupent les palais/labyrinthes et durant lesquels on passe son temps à essayer de monter des stats sociales pour progresser dans les relations avec les autres, sans trop de logique.

Les combats sont très classiques au final : du pierre, feuille, ciseaux dans sa version pokémon. Vous récoltez en effet des bestioles si vous permettent de faire des attaques élémentaires en plus de vous attaques physiques normales. Ça complexifie la formule à peu près autant que rajouter un terme ou deux à une addition.

Par contre ces combats sont très injustes et un simple mob peut sortir un combo qui terrasse votre personnage principal. Game over. Vous venez de perdre une heure de votre vie et vous devez recommencer. Les points de sauvegarde sont placés de façon complètement idiote dans les donjons d'ailleurs. Mention spéciale pour la pyramide.

Si on ajoute des dialogues interminables qui devrait être divisés par trois on finit par saturer vraiment.

J'ai beau avoir investi 60/70h et avoir envie de connaître la suite de l'histoire : je n'en peux plus !

C'est le syndrome de beaucoup de jeux. On veut faire long. Alors on remplit. Avec des trucs pas intéressants. Avec de l'aléatoire. Avec une fausse difficulté pour vous faire recommencer. Moi ça me frustre. J'arrête !