Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter nous transporte dans le Londres du début du XIXème siècle et nous permet d’incarner le célèbre détective, ainsi que très ponctuellement ses acolytes le docteur Watson, le jeune Wiggins et même le chien Toby. Notre protagoniste prend part à 4 enquêtes successives, mettant à l’épreuve ses sens d’observation, d’analyse et de déduction, avant de se voir propulsé malgré lui vers un final plus personnel, prenant la forme d’une 5ème affaire lentement mais sûrement amenée par les scènes de transition entre les précédentes.

Les enquêtes s’avèrent intéressantes et originales, bien que parfois soumises à quelques longueurs. Le jeu nous laisse libres de nos mouvements et de choisir nos destinations parmi celles qui sont pertinentes dans l’affaire en cours. La plupart du temps, on inspecte ainsi une scène de crime, on interroge les témoins, on recueille des indices à analyser ou étudier plus en profondeur au domicile de Sherlock Holmes, nos pistes nous conduisent vers d’autres lieux qu’on passe également au peigne fin et, de fil en aiguille, on obtient des éléments qu’on peut associer deux à deux pour en tirer des déductions via un menu dédié. Au fur et à mesure que l’enquête avance et qu’on découvre des indices, nos conclusions se combinent, ou pas, et nous permettent de désigner un coupable, que l’on peut systématiquement condamner ou absoudre selon notre bon vouloir. Il est à noter que le dernier écran de chaque enquête nous permet de découvrir si notre conclusion a été la bonne ou non et de rejouer la scène finale en changeant notre fusil d’épaule et en choisissant d’épingler un autre suspect.

Les objectifs, les portraits des personnes croisées, les éléments importants, les lieux auxquels on a accès et le détail des conversations de Sherlock sont regroupés dans un carnet et accessibles à tout moment, même pendant les temps de chargement dus à un changement de lieu. En effet, ces derniers prennent la forme d’un trajet en fiacre permettant à notre détective de lire, fumer la pipe et faire le point sur les éléments à sa disposition. Une bonne idée pour l’immersion, tout comme l’est la liberté laissée au joueur de vivre l’histoire à la 1ère ou à la 3ème personne.

Une autre bonne idée est la présence, voire même l’abondance, de mini-jeux divers et variés au sein des enquêtes. Beaucoup de situations sont en effet prétextes à briser la routine que j’ai décrite plus haut. Pêle-mêle, le joueur est amené à crocheter des serrures, jouer au boulingrin, rétablir l’ordre chronologique de plusieurs événements concomitants, réaliser des QTEs, résoudre des puzzle-games de plusieurs types, garder son équilibre sur un fil en se servant des 2 sticks, reconstituer une lettre déchirée, traduire une inscription en pictogrammes, etc. Si on apprécie cette variété et la volonté des développeurs de toujours nous surprendre en donnant un aspect action-aventure au jeu, on loue également la possibilité d’appuyer sur une touche pour passer purement et simplement les mini-jeux et énigmes qui ne nous plaisent pas ou nous paraissent trop difficiles ou trop longs. Bien que la plupart des situations ne pose pas beaucoup de problèmes, certains mini-jeux peuvent toutefois s’avérer frustrants et retors, comme ceux rencontrés au sein de la pyramide maya ainsi que les derniers crochetages de serrure.

En ce qui concerne à présent l’habillage général du jeu, les environnements traversés sont détaillés et l’atmosphère du Londres de l’époque georgienne bien retranscrite. Malheureusement, cet opus ne brille jamais par sa technique, qui apparaît assez datée. On note en effet la présence d’aliasing ainsi que de certaines textures apparaissant comme par magie quelques instants après le début d’une scène. Les temps de chargement, bien qu’habilement camouflés par les trajets en fiacre et la possibilité de s’adonner à un peu de lecture ou quelques déductions, sont également assez longs. Enfin, les doublages en français, quant à eux, sont de bonne facture.

Il me reste à évoquer finalement la durée de vie du titre et ses succès. Il faut compter entre 12 et 15 heures pour démêler toutes les enquêtes, suivant son rythme de progression et le nombre de mini-jeux réellement effectués. Une grande partie des succès se débloque simplement en avançant dans les affaires et en les terminant, peu importe la conclusion obtenue. Les autres nécessitent par contre de réussir certains mini-jeux bien précis, alors attention à ne pas systématiquement les éviter !

En conclusion, ce Sherlock Holmes est une aventure plaisante et accessible qui vaut le détour. Elle donne peu de choix au joueur en termes de narration mais lui permet de varier et customiser son expérience via des mini-jeux et énigmes pouvant tous être passés à volonté. Reposant sur une technique un peu fragile, elle a également la bonne idée d’introduire une dimension personnelle et affective au détective éponyme via une dernière enquête qui sort des sentiers battus.

C'est pour moi la découverte du jeu Sherlock Holms, je le recommande c'est un bon jeu et la prise en main est bien faite, les énigmes prenantes et l'on passe un bon moment à la recherche de la vérité

Un bon jeu dans l'ensemble, avec surtout des intrigues plus profondes et des possibilites plus complexes et un resultat plus difficile a determiner contrairement au precedent opus qui etait extremement previsible et evident dans ses deductions.
Par contre les enigmes style cadenas sont trrop monotones, et je trouve la fin baclee. L'intrigue globale est prenante et interessante, surtout si on a joue aux 2 episodes precedents vu qu'on sait d'ou vient Kate, mais la fin laisse vraiment une impression de gachis.
Beaucoup de potentiel dans ce jeu, pas exploite a 100%, mais qui laisse la place a un futur jeu que j'acheterai volontiers si il sort.
Par contre je ne suis pas fan du nouveau physique de Watson.

BONJOUR A TOUS ,CE JEU ET TOUT SYMPLEMENT LE MEILLEUR DE TOUT LES SHERLOCK HOLMES CONFONDU,IL A LA VOIX VF,ET GRAPHIQUEMENT ON DIRAI UN FILM ET SERIE TV

Super jeu et bel hommage à l'univers créé par Conan Doyle. Le lore est respecté, l'ambiance est délectable et les enquêtes passionnantes.

Malgré un gameplay qui reste rigide, cette série évolue très positivement. J'ai d'ailleurs acheté Chapter One qu'il me tarde de découvrir après avoir fini celui ci.

Très bon jeu d'enquête encore en 2024 !

C'est pas mal. les énigmes sont intéressantes et certaines ne sont pas évidentes mais le jeu est vraiment trop court, quelques enquêtes en plus n'auraient pas été de trop je pense.

Un jeu moyen. Si la plupart des enquêtes sont vraiment intéressantes. Ce n'est clairement pas le cas de la dernière. Conclusion décevante donc et phase d'action bâclé et sans intérêt. Dommage.

Dans les bons points : les énigmes sont très bien pensé, artistiquement réussi, le scénario est pas mal mais souffre de quelques moments de faiblesse, certaines séquence peu utile et un peu maladroit par moment.

La déception, car elle est unique c'est la durée de vie pour un "Hunter" comme moi. Les 1000G facilement réalisable en une partie. Alors l'histoire, la relation tumultueuse entre Sherlock et sa fille adoptive qui virera aux règlements de comptes, aux pratiques démoniques. Les enquêtes sont très différentes jusque dans leur approche. Seul le mystère autour du calendrier Maya viendra contenter notre appétit investigateur car le fil rouge tiré le long des enquêtes n'apportera en dehors de la joie de la découverte et de sa résolution bien peu de challenge . Ceci dit la 20h de jeu sera fort attrayante mais ne nécessitera aucune rejouabilité alors à 40€ le quota n'est pas complètement remplit. Dommage car plus de Sherlock avec ce style et son nouveau graphisme aurait été accueillit plus vivement

Ce Sherlock Holmes : The Devil's Daughter est bon mais honnêtement il est difficile de dire s'il est meilleur que Crimes And Punishments. Au niveau des graphismes, c'est joli avec des modélisations de qualité, des décors variés mais il y a parfois quelques défauts quand on est à l'extérieur en particulier quand on est à Baker Street. Pour le gameplay, les phases d'enquêtes et d'indices sont comme dans le dernier épisode mais il y a plus d'action et de variété avec par exemple de la filature, du sport, des pièges ou encore de la traque, c'est une bonne chose mais pour ma part je préférais le côté uniquement enquête du dernier épisode, il y a également un coté plus ouvert quand on sort de l'appartement qui est le bienvenu ainsi que la possibilité de passer en vue à la première personne et de zapper les mini-jeux car certains sont frustrants. Pour la bande-son, les voix sont en français contrairement au dernier épisode, elles sont plutôt de qualité mais elles ne valent pas la VO, les musiques sont correctes. Les personnages sont bien pensés, certains sont attachants et d'autres énervants mais ils ne laissent pas insensibles. Pour la durée de vie, il y a 5 grandes enquêtes et une trame principale intéressante qui n'était pas présente dans le dernier épisode qui concerne la "fille" de Sherlock Holmes et sa nouvelle voisine ainsi qu'une très petite enquête, il est dommage qu'il n'y ai pas eu une grande enquête de plus voire deux, pour ma part il m'a fallu un peu plus de 14 heures pour boucler le jeu. En conclusion, je donne à Sherlock Holmes : The Devil's Daughter la bonne note de 16/20.