Avec le Logitech G Pro X 60 Lightspeed, la marque de périphériques sort, pour la première fois de son histoire, des sentiers battus. Eh oui, contrairement à ce que l'on pourrait penser - j’étais le premier à être surpris - Logitech G n’avait, jusqu'à aujourd'hui, jamais proposé un clavier compact, lui préférant les formats plus démocratisés : standard et TKL. Des dires Logitech, cette volonté de changement est imputée aux nombreux joueurs professionnels avec qui la marque travaille, qui réclamaient depuis quelque temps l’arrivée d'un clavier arborant ce format. Ainsi, 8 mois après la sortie du Logitech G Pro X TKL Lightspeed, me voici avec le petit frère entre les mains : le Logitech G Pro X 60 Lightspeed dans son kimono blanc.

Logitech G Pro X 60 Lightspeed : la fiche technique

Design et Ergonomie : un format compact réussi !

Ne tergiversons pas ! De mon point de vue, Logitech réussit une nouvelle fois son coup avec le design de ce Pro X 60. Ses touches blanches - le clavier existe aussi en noir et en rose - et sa conception globale suivent parfaitement la lignée des produits de la gamme Pro. Comme je le disais en introduction, pour la première fois, la marque suisse fait le pari du format compact en prenant même le luxe de se passer des 5% dédiés au pavé directionnel que l'on peut parfois retrouver sur certains « minis » claviers. Mais là où Logitech fait très fort de mon point de vue - on sent l’apport des joueurs professionnels - c’est avec tous les détails situés sur les côtés du clavier. On peut ainsi retrouver, et c’est assez rare sur ce format pour le souligner : une molette pour le volume ainsi qu’un interrupteur pour activer ou désactiver le mode jeu. En revanche, pour ce qui est des autres raccourcis multimédias et du pavé directionnel, il faudra passer par la touche Fonction (Fn) du clavier.

En termes de finition, Logitech propose un design assez classique avec un cadre en plastique, renforcé par une plaque supérieure en aluminium. Cette plaque contribue d’ailleurs à donner une impression de qualité à l’ensemble du produit. À l’arrière du Pro X 60 Lightspeed, on trouve 4 patins en caoutchouc qui assurent une bonne stabilité sur le bureau (ou sur le tapis de souris). Le dernier modèle de la marque suisse est également doté de deux pieds réglables sur chaque côté, offrant, comme beaucoup d’autres claviers de ce format, un seul angle d’inclinaison (8°). Enfin, et comme il s’agit d’un clavier sans fil, Logitech a également prévu un petit compartiment pour ranger le dongle USB.

Toutefois, et comme vous pouvez vous y attendre, la plaque en aluminium, qui donne au tout un bon maintien, alourdit aussi un peu le produit. Cependant, et c’est bien là toute l’utilité du format compact, le Pro X 60 Lightspeed prend un espace vraiment restreint sur le bureau. Ses dimensions sont de 290 mm de long, 103 mm de large et 39 mm de haut, ce qui est assez typique pour un clavier de ce type.

Logitech G Pro X 60 Lightspeed : pas de mécanique, mais de l'optique

Comme je le stipulais dans le tableau de présentation du produit, ce clavier propose uniquement des switches optiques. Toutefois, et contrairement aux interrupteurs optiques analogiques du Razer Huntsman V3 Pro, il s'agit d'interrupteurs numériques classiques à activation instantanée. La technologie optique leur confère un temps de réponse légèrement plus rapide que les interrupteurs mécaniques traditionnels, et garantit également une longue durée de vie, bien que Logitech n'en précise pas la limite. L'absence de détection analogique signifie que vous ne pourrez pas profiter des fonctions de point d'activation ajustable, de frappe rapide et de double activation présentes sur les claviers optiques analogiques ou magnétiques - comme sur le Huntsman.

Bien que le choix d'interrupteurs soit limité et qu'ils ne soient pas permutables, vous avez tout de même le choix entre du linéaire et du tactile. Dans mon cas, j’ai reçu un Pro X 60 équipé des switches GX Optical (tactile), qui, comme pour le modèle TKL, m’ont offert pleine satisfaction, tant au niveau du confort que de la réactivité. Je regrette néanmoins l’absence d’un travail plus poussé sur les mécanismes d’atténuation du bruit - même si ma frappe n’a pas dérangé mes collègues pendant la réalisation de ce test. Comme chez son aîné, le rétroéclairage RGB est présent, avec un éclairage programmable via G Hub pour chaque touche. Les touches, parlons-en d’ailleurs, puisqu'elles sont fabriquées en PBT (et non en ABS) et utilisent un procédé de moulage double injection pour une meilleure résistance à l'usure et à l’abrasion.

Une personnalisation millimétrée grâce à la suite logicielle G Hub

Comme à chaque fois avec Logitech G, tout ce qui touche à la personnalisation de l’expérience est géré par la suite logicielle G Hub. Et pour le compte de ce clavier 60%, trois onglets sont proposés : Lightsync, Affectations et Mode Jeu. En les prenant dans l’ordre, il est donc possible de régler l’éclairage à sa convenance, parmi des animations prédéfinies, des couleurs génériques ou même des animations personnalisées avec l'éditeur Freestyle - cela demande du travail, mais permet des effets complexes. En outre, l'éclairage dynamique Windows permet de synchroniser son clavier avec d'autres effets lumineux de son système.

Comme un clavier 60% a un nombre limité de touches, G Hub permet également de créer plusieurs couches de raccourcis. Il y a une couche de base, une couche qui s’active via la touche Fn et une troisième couche personnalisable, que l'on peut gérer via l’onglet Affectations. Cela permet, entre autres, d'attribuer des centaines de fonctions à différentes touches, ou même de programmer des macros multi-touches. Enfin, le mode Jeu, comme à son habitude, vous permet de désactiver des touches spécifiques pour éviter les pressions accidentelles pendant les sessions de jeu intenses. Par défaut, les touches Windows et Menu sont désactivées, mais il est possible d’en ajouter beaucoup plus à cette liste.

Conclusion