Le cerveau humain est androgyne, il serait temps d'arrêter avec le neurosexime.

C'est quoi le « neurosexisme » pour toi ?

Le 24 juillet 2016 à 10:55:19 badgerdontcare a écrit :
Le modo c'est un sportif, il lit dictionnaire pour transpirer du cerveau. C'est vraiment une caricature.

meilleur argument merci beau gosse

Le 23 juillet 2016 à 03:07:
sika[34] a écrit :
C'est quoi cette connerie sur la prédisposition des femmes à la dépression? Le cerveau humain est androgyne, il serait temps d'arrêter avec le neurosexime.

Fantastique ! C'est la découverte du siècle ! 'Faut alerter tous les neuroendocrinologistes, 'puis 'faut réunir une conférence de presse !

désolé. Je suis fatigué, insomnie encore une fois, et je cède à l'envie de me moquer...
Cela dit, c'est vrai que c'était très ma exprimé, j'avais envie moi aussi de dire qu'est-ce que c'est cette connerie ?! quand j'ai lu pour la première fois ; j'ai cru que c'était un troll sexiste.

En relisant, force est d'admettre qu'il ne disait pas que les femmes étaient les seules à déprimer, que les hommes ne déprimaient pas... Mais bon, c'était très bizarrement dit, j'avais envie de répondre : quel rapport entre le sexe et la déprime ?

Même si plus de femmes dépriment que d'hommes, statistiquement, ça ne veut pas dire qu'elles sont incapables de s'en remettre, ni que les hommes souffrent moins quand ils dépriment (ou vice-versa, que les femmes souffrent plus quand elles dépriment).

J'ai l'impression aussi que les femmes sont ''socialement" prédisposées à être davantage à l'écoute de leurs ressentis, et de les communiquer, les hommes ont, ont une exigence de paraître forts, et donc, sont moins enclins à être à l'écoute de leurs émotions ou à les reconnaître publiquement, çà pourrait aussi fausser les statistiques (mais là, je dis peut-être une connerie, enfin, ce n'est qu'une supposition).

Maintenant, pour répondre au message initial :

Plop à toi, Alestia !

Bon, j'ai connu une période dépressive, alors je peux témoigner qu'on peut s'en sortir.
Après, la manière dont tu présentes les choses me fait davantage penser à du pessimisme qu'à une dépression, donc peut-être qu'on est un peu à côté de la plaque quand on parle déprime ?

En tout cas, je connais encore parfois des épisodes d'angoisse (c'est pas des vrais dépression, c'est juste une bonne vieille mélancolie des familles), et ce que je me dis, dans ces cas-là, c'est que je sais que j'éprouve cela, soit à cause de la fatigue, soit à cause de d'un contexte particulier.
Dans les deux cas de figure, je sais, et j'ai conscience, que c'est temporaire. Le fait de savoir cela, de savoir que dans quelques heures, voire le lendemain, je ne serais plus mélancolique, ni angoissé, ça aide à supporter. Disons que ça reste désagréable, mais l'espoir (la certitude, en fait) que ce n'est qu'une mauvaise passe, suffit à rendre cela moins pénible.

Pour ce qui est du pessimisme, peut-être s'agit-il aussi d'une attitude que tu peux en partie corriger, je te propose de lire ces deux topics (peut-être ne résoudront-ils rien, mais il se peut aussi qu'ils t'aident à prendre conscience qu'être heureux est un choix qui ne dépend pas de circonstances contingentes, parce que ce choix permet au contraire d'épouser n'importe quelle contingence, selon mon expérience en tout cas) :

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-68-47593069-1-0-1-0-le-bonheur-a-t-il-besoin-de-se-justifier.htm

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-68-47342796-1-0-1-0-la-recherche-du-bonneur-rend-elle-malheureux.htm#post_791408308

J'espère ne pas avoir répondu trop à côté de la plaque...

Mais, si je devais résumer mon message en un seul mot, ce serait celui-ci :

Courage !
(dans tous les sens qu'implique cette exigence )