Le 03 avril 2019 à 17:30:53 Velo-Bleu a écrit :
Merci pour ton boulot c'est toujours aussi appréciable de te lire (surtout que je connais bien le milieu des profs)
Sweeeeet
J'y travail
Le 03 avril 2019 à 17:32:34 Ronin-Moderne a écrit :
Bordel j'avais pas compris que signer c'était parler en langage des signesJe m'imaginais que les gens faisaient des petites signatures je comprenais rien
Sinon super risitas je sens que ça va être une belle histoire
J'ai explosé au stickers naruto enfoiré
C'est vrais que certains signes ont un petit côté super attaque de manga
Bonjour l'op Alors deja tres bonne naration. Mais j'attend de toi un effort concernant "la verité". Ta copine lis peut etre le topic mais nous avons besoins de tes ressentit reel et pas arrangé pour plaire a ta copine.
Nous te demanderons aussi d'aborder le cotée sexuel de votre relation, car ca interesse tout le monde, ca rajoute de la.profondeur a ton recit et ca donne envie de lire. Tu devras braver le 410 , nous racontez si elle a eu d'autre partenaire avant , comment elle reagis au plaisir ect.
J'attend ta reponse
fav + sweet + ddb
Fav direct !!
Gloire aux KHEYS !
Jerry
Cool de voir des établissement ayant ce genre d'idée, il devrait y en avoir plus car ça nous faciliterait pas mal la vie si plus de gens étaient sensibilisés à la surdité, et ça permettrait à bon nombre d'entre nous d'éviter de finir desco surement
Le 03 avril 2019 à 18:19:53 BENJAPREJENT12 a écrit :
Bonjour l'op Alors deja tres bonne naration. Mais j'attend de toi un effort concernant "la verité". Ta copine lis peut etre le topic mais nous avons besoins de tes ressentit reel et pas arrangé pour plaire a ta copine.
Nous te demanderons aussi d'aborder le cotée sexuel de votre relation, car ca interesse tout le monde, ca rajoute de la.profondeur a ton recit et ca donne envie de lire. Tu devras braver le 410 , nous racontez si elle a eu d'autre partenaire avant , comment elle reagis au plaisir ect.
J'attend ta reponse
Le 03 avril 2019 à 18:19:53 BENJAPREJENT12 a écrit :
Bonjour l'op Alors deja tres bonne naration. Mais j'attend de toi un effort concernant "la verité". Ta copine lis peut etre le topic mais nous avons besoins de tes ressentit reel et pas arrangé pour plaire a ta copine.
Nous te demanderons aussi d'aborder le cotée sexuel de votre relation, car ca interesse tout le monde, ca rajoute de la.profondeur a ton recit et ca donne envie de lire. Tu devras braver le 410 , nous racontez si elle a eu d'autre partenaire avant , comment elle reagis au plaisir ect.
J'attend ta reponse
Non ça intéresse pas tout le monde tes details de psychopate khey
Recoucou Kelemorph.
Le 03 avril 2019 à 18:40:43 Dr_Tamalou a écrit :
Recoucou Kelemorph.
Salut o/
Le 03 avril 2019 à 18:19:53 BENJAPREJENT12 a écrit :
Bonjour l'op Alors deja tres bonne naration. Mais j'attend de toi un effort concernant "la verité". Ta copine lis peut etre le topic mais nous avons besoins de tes ressentit reel et pas arrangé pour plaire a ta copine.
Nous te demanderons aussi d'aborder le cotée sexuel de votre relation, car ca interesse tout le monde, ca rajoute de la.profondeur a ton recit et ca donne envie de lire. Tu devras braver le 410 , nous racontez si elle a eu d'autre partenaire avant , comment elle reagis au plaisir ect.
J'attend ta reponse
Nan mais les mecs ... Si vous aviez suivi le précédent post, il a montré le forum a sa copine, lui expliquant les délires Risitas et les kheys
Et vous vous êtes dit, elle va kiffer quand elle va lire comment son mec raconte ses petits gémissements et les p'tits cris qu'elle fait quand il lui met des fessées ...
C'est une storyboard, pas un documentaire sur la reproduction des couples mixtes ... Rangez votre libido les gars !
Je viens de réaliser que ça ne serait pas très pratique d’appeler ma copine « la professeure » ou « la femme » tout le long de l’histoire alors qu’on se rapproche progressivement, du coup à partir de maintenant elle s’appelle Lise.
C’est pas son vrai prénom évidemment, à moins que ce ne soit son vrai prénom et que je vous dise ça pour brouiller les pistes ?
Chapitre 3 : Voyage au centre de la tess
Le week-end arrivé, je suis en train de me demander dans quelle classe je devrais inviter Lise en sirotant un verre de thé glacé sur mon balcon tout en passant en revue les listes d’élèves de chaque classe.
Certains diront que je m’inquiétais trop, mais les Célestins du 18-25 confirmeront que les ados sont rarement très accueillants des gens différents, et la difficulté du lycée n’arrangeait rien.
D’autant que je choisissais pas seulement pour la prof mais aussi ses élèves puisqu’on est sensé monter à truc commun à une de nos classes respectives.
Finalement je tranche pour une classe de première, pas qu’elle soit plus gentille que les autres mais vu que je suis son prof principal je pourrais utiliser les heures de vie de classe pour travailler le projet plutôt que perdre des heures de cours.
Bon il vont surement pas aimer d’avoir à venir à ces heures plus souvent alors que d’habitude on les utilise juste en fin de trimestre, mais bon moi aussi ça me fait des heures supp’ hein. Toujours pas payées en plus.
J’espère que le proviseur glissera au moins un mot pour moi à l’inspecteur la prochaine fois qu’il passe, les échelons ça se gravis pas tout seul.
Donc je lui envoi les heures où j’ai cours avec cette classe, elle me répond tout de suite en disant qu’elle viendra le jeudi en fin d’après-midi. Ça tombe bien parce que j’ai deux heures avec cette classe à cet horaire et elle vient pour la deuxième heure du coup j’aurais le temps de briefer les troupes.
Vraiment tout comme quand l’inspecteur passe.
Le jeudi fatidique arrive et j’accueil ma classe en cours, lorsqu’ils ont fini de s’installer je me poste devant le tableau avec un air plus sérieux que d’habitude.
« Aujourd’hui une invitée vient assister au cours pendant la deuxième heure, il s’agit d’une professeure de langue des signes. Elle vient parce que nous allons monter un projet commun à votre classe et l’une des siennes, je vous ferai passer les informations complémentaires dans les jours à venir. »
Bon je leur dit pas qu’ils vont avoir des heures supp’, chaque chose en son temps, déjà on va manœuvrer l’accueil de notre visiteur.
« Elle est elle-même sourde et muette, et vu que je connais les penchants plaisantins de certains d’entre vous sachez que j’adopte une politique de tolérance zéro pendant sa présence. Le premier qui fait le malin sera collé jusqu’à ce qu’il soit capable de lui présenter ses excuses en langue des signes. »
Pour que vous compreniez bien la situation il faut que je vous explique quel genre de prof je suis et mon rapport aux élèves.
Même si je suis nouveau j’ai pas de problèmes à faire la police, contrairement à certains de mes colauréats du CAPES qui se sont barrés avant la fin de leur année de stage.
D’ailleurs une astuce pour les kheys futur profs, le coup du prof pote évités, vous serrez pas en face des intellos du Cercle des Poètes Disparus mais une classe de REP ZEP ou va savoir quel acronyme ce sera alors.
Donc au début on est pas sympa, on laisse rien passer, bref on fait comprendre aux élèves qu’on est pas un de ces profs dont le cours est une extension de la récréation.
Alors c’est pas facile, il faut pas avoir peur d’aller au contact, mais ça à jamais été un problème pour votre serviteur la grande asperge.
Du coup vous vous demandez surement pourquoi j’étais aussi inquiet si je sais tenir mes classes.
C’est parce que faire de la discipline c’est un dernier recours, durant une heure idéale j’ai pas à le faire parce que j’ai réussi à maintenir l’attention et l’énergie de la classe sur le cours.
Mais c’est tout un jeu de funambule pour maintenir cet équilibre, et s’il se casse la gueule le cours pars avec. Après je me retrouve à faire le service d’ordre, ce qui nous fait perdre un temps précieux et me fais perdre de l’énergie que j’aimerai employer ailleurs.
Et puis merde déjà que je suis passé pour idiot chez eux j’ai pas envi de passer pour un incapable chez moi.
Pour ne rien arranger c’est un équilibre très fragile, il suffit qu’il se mette à pleuvoir un peu fort dehors pour perdre les élèves, alors vous imaginez avec une sourde qui viens assister au cours.
« Donc pour commencer je vais vous apprendre à dire bonjour en langue des signes et vous la saluerez de cette façon. »
Bah oui j’ai prévu mon coup un minimum, je me dis que s’ils vont devoir travailler sur la surdité autant commencer par quelque chose de ludique.
Mais visiblement la plupart ont pas l’air emballés, auraient-ils flairé la quenelle des heures supp’ ?
Heureusement j’ai toujours un coup d’avance.
« Evidemment ce projet n’est pas que du travail, c’est aussi une opportunité d’avoir une très bonne note assez facilement, et vous aurez une sortie de plus que les autres classes. »
Bon la promesse de sortie je l’ai improvisé sur le coup, mais ça a marché et je les sens tout de suite plus attentifs.
Il y a plus qu’à préparer une sortie maintenant, et toute la paperasse d’autorisations et compagnies, bon bah ça fera encore des heures supp’ non payées pour moi.
Donc je leur montre comme faire le signe que les élèves sourds avaient utilisés pour me saluer, je suis quand même allé vérifier sur internet que ç’était bien ça au cas où.
Partie 2 :
Souvenez-vous ; main à plat avec le pouce replié, on la pose sous la bouche et on l’envoi en avant dans un geste ample. Ensuite je leur montre le au revoir, main levée et on abaisse et relève les doigts.
Ça en fait ricaner certains mais ils s’exécutent, j’imagine que j’aurai pas mieux et je démarre le cours en surveillant ma montre un peu en sueur.
L’heure se passe sans incident notable si ce n’est un élève qui éclate son stylo dans la bouche à force de le mâchouiller, je le laisse aller se débarbouiller en me retenant d’éclater de rire.
On toque à la porte, je vais ouvrir en me disant que j’aurai dû dire aux élèves de se lever lorsqu’elle arriverait vu qu’ils sont sensés le faire mais ne le font jamais, toutefois c’est trop tard ; elle est là. Et je remarque un détail qui risque bien de foutre en l’air toute ma petite préparation.
Je n’y avais pas prêté attention lorsque j’étais allé à son cours tant j’étais concentré sur ne pas me ridiculiser une fois de plus, puis mon analyse de la langue des signes.
Mais alors qu’elle rentre dans ma salle cela me frappe comme une balle, Lise, la professeure de langue des signes françaises, est super bonne…
« Sur un mort » comme disait le poète.
Les traits fins de son visage sont couronnés de cheveux lisse d’un noir profonds descendant un peu en dessous de ses oreilles. Ses yeux verts brillent d’un regard acéré derrière des lunettes fines et élégantes comme si elle compensait sa surdité par une attention totale. Elle marche d’un pas rapide mais calme faisait légèrement voleter sa jupe.
Et bien sûr sa poitrine a dû être bénie par je ne sais quel dieu de la fécondité, ce qui créé un contraste des plus esthétique avec sa petite taille.
Bref je me dis que c’est pas si mal que les élèves restent assis, seulement j’ai pas ce luxe et je lutte de mon mieux pour ne pas hisser la grand-voile.
Mais en plus de sa surdité ça fait un deuxième facteur de déstabilisation du cours, enfin pas le temps de paniquer « ne passe pas pour un con » me dis-je pour recentrer ma concentration.
Puisqu’elle m’a laissé sa place durant son cours je fais de même et je l’invite à s’asseoir à mon bureau en lui tirant la chaise comme un gentleman.
Ou un canard c’est selon.
Les élèves lui disent bonjour en langue des signes ce qui ne manque pas de la faire sourire et je débute le cours.
Durant mes cours j’utilise beaucoup de projections d’images pour rendre le tout plus attractif à une époque où l’attention des élèves est une ressource plus précieuse que le thé glacé à la pomme, et pour ce cours en particulier je le fais encore plus avec de longues légendes explicatives afin que Lise puisse suivre un minimum.
Elle n’a pas l’air particulièrement perdue, elle me suit du regard lorsque je parle et se tourne vers les élèves lorsque je les interroge, difficile de deviner qu’elle est sourde sans le savoir juste en l’observant.
Tout se passe bien pour l’instant, enfin les garçons manquent pas de la reluquer, ils font ça dès qu’une prof à moins de quarante ans alors d’habitude quand je bosse avec des collègues femmes je n’y prêtes pas attention mais pour une raison mystérieuse là ça m’agace.
Du coup je monte le ton de ma voix d’un coup de temps en temps comme pour faire une emphase histoire de recentrer l’attention, et oui les jeunes c’est là que ça se passe.
En tous cas la situation est sous contrôle, j’ai juste eu à prendre deux carnets depuis le début du cours et ça n’avait pas de lien avec Lise. Rien de bien grave du coup j’ai dit aux élèves que je leur rendrais sans mots si je ne les entendais plus du cours.
Mais là l’alarme incendie s’enclenche et les élèves, même les hormoneux entrain de reluquer Lise, se tournent tous d’un coup vers moi.
Faut savoir qu’on a eu une période dans le lycée où des petits malins s’amusaient à déclencher l’alarme, du coup notre alarme incendie à un peu la street cred de Nekfeu.
On ne m’a pas parlé d’un exercice, donc soit c’est encore une blague soit il y vraiment un truc, ou alors j’ai encore loupé un mail.
Perso je pense pour la première option. Je dis aux élèves de pas bouger pendant que je vais vérifier.
Dans le couloir je croise d’autres profs qui ont eu la même réaction, ou bien des délégués envoyés aux nouvelles, faut dire que c’est un peu la routine dans notre beau lycée, et tout ce beau monde se dirige vers la vie scolaire.
Dans l’escalier on croise un pion qui nous confirme que c’est bien une blague et le coupable a été attrapé, ce con est resté planté à côté de la sonnerie en se bidonnant après l’avoir déclenché.
Je retourne vers ma classe en me demandant si j’aurai pas dû dire à Lise de m’accompagner, mais ça aurait pris trop de temps de lui faire passer le message, et puis je peux bien laisser ma classe seule une minute ?
Faux !
Laissez jamais votre classe seule les kheys profs.
Alors que j’approche de la porte j’entends des voix sortir de ma salle :
« T’as vu comme elle a pas réagi quand l’alarme a sonné ? »
« Bah oui elle entends rien. »
« Elle a pas besoin d’entendre pour ce que je lui ferai à cette salope. »
Mon sang ne fait qu’un tour et je rentre d’un coup en me disant que je vais me le faire ce petit con mais Lise à une réaction imprévue qui plante un long silence sur la classe.
Impatient de lire la sweet
d'ailleurs sweet
Le 03 avril 2019 à 19:25:38 Edennamo a écrit :
Impatient de lire la sweet
d'ailleurs sweet
La sweet est là
Ce risitas de génie.
Un REGAL.
rip douillie
Le 03 avril 2019 à 19:27:46 Dr_Tamalou a écrit :
Ce risitas de génie.Un REGAL.
Le 03 avril 2019 à 19:27:31 Kelemorph a écrit :
Le 03 avril 2019 à 19:25:38 Edennamo a écrit :
Impatient de lire la sweet
d'ailleurs sweetLa sweet est là
Je parlais de celle la
Je lis vite
Le 03 avril 2019 à 19:22:33 Kelemorph a écrit :
Partie 2 :
Souvenez-vous ; main à plat avec le pouce replié, on la pose sous la bouche et on l’envoi en avant dans un geste ample. Ensuite je leur montre le au revoir, main levée et on abaisse et relève les doigts.
Ça en fait ricaner certains mais ils s’exécutent, j’imagine que j’aurai pas mieux et je démarre le cours en surveillant ma montre un peu en sueur.
L’heure se passe sans incident notable si ce n’est un élève qui éclate son stylo dans la bouche à force de le mâchouiller, je le laisse aller se débarbouiller en me retenant d’éclater de rire.
On toque à la porte, je vais ouvrir en me disant que j’aurai dû dire aux élèves de se lever lorsqu’elle arriverait vu qu’ils sont sensés le faire mais ne le font jamais, toutefois c’est trop tard ; elle est là. Et je remarque un détail qui risque bien de foutre en l’air toute ma petite préparation.
Je n’y avais pas prêté attention lorsque j’étais allé à son cours tant j’étais concentré sur ne pas me ridiculiser une fois de plus, puis mon analyse de la langue des signes.
Mais alors qu’elle rentre dans ma salle cela me frappe comme une balle, Lise, la professeure de langue des signes françaises, est super bonne…
« Sur un mort » comme disait le poète.
Les traits fins de son visage sont couronnés de cheveux lisse d’un noir profonds descendant un peu en dessous de ses oreilles. Ses yeux verts brillent d’un regard acéré derrière des lunettes fines et élégantes comme si elle compensait sa surdité par une attention totale. Elle marche d’un pas rapide mais calme faisait légèrement voleter sa jupe.
Et bien sûr sa poitrine a dû être bénie par je ne sais quel dieu de la fécondité, ce qui créé un contraste des plus esthétique avec sa petite taille.
Bref je me dis que c’est pas si mal que les élèves restent assis, seulement j’ai pas ce luxe et je lutte de mon mieux pour ne pas hisser la grand-voile.
Mais en plus de sa surdité ça fait un deuxième facteur de déstabilisation du cours, enfin pas le temps de paniquer « ne passe pas pour un con » me dis-je pour recentrer ma concentration.
Puisqu’elle m’a laissé sa place durant son cours je fais de même et je l’invite à s’asseoir à mon bureau en lui tirant la chaise comme un gentleman.
Ou un canard c’est selon.
Les élèves lui disent bonjour en langue des signes ce qui ne manque pas de la faire sourire et je débute le cours.
Durant mes cours j’utilise beaucoup de projections d’images pour rendre le tout plus attractif à une époque où l’attention des élèves est une ressource plus précieuse que le thé glacé à la pomme, et pour ce cours en particulier je le fais encore plus avec de longues légendes explicatives afin que Lise puisse suivre un minimum.
Elle n’a pas l’air particulièrement perdue, elle me suit du regard lorsque je parle et se tourne vers les élèves lorsque je les interroge, difficile de deviner qu’elle est sourde sans le savoir juste en l’observant.
Tout se passe bien pour l’instant, enfin les garçons manquent pas de la reluquer, ils font ça dès qu’une prof à moins de quarante ans alors d’habitude quand je bosse avec des collègues femmes je n’y prêtes pas attention mais pour une raison mystérieuse là ça m’agace.
Du coup je monte le ton de ma voix d’un coup de temps en temps comme pour faire une emphase histoire de recentrer l’attention, et oui les jeunes c’est là que ça se passe.
En tous cas la situation est sous contrôle, j’ai juste eu à prendre deux carnets depuis le début du cours et ça n’avait pas de lien avec Lise. Rien de bien grave du coup j’ai dit aux élèves que je leur rendrais sans mots si je ne les entendais plus du cours.
Mais là l’alarme incendie s’enclenche et les élèves, même les hormoneux entrain de reluquer Lise, se tournent tous d’un coup vers moi.
Faut savoir qu’on a eu une période dans le lycée où des petits malins s’amusaient à déclencher l’alarme, du coup notre alarme incendie à un peu la street cred de Nekfeu.
On ne m’a pas parlé d’un exercice, donc soit c’est encore une blague soit il y vraiment un truc, ou alors j’ai encore loupé un mail.
Perso je pense pour la première option. Je dis aux élèves de pas bouger pendant que je vais vérifier.
Dans le couloir je croise d’autres profs qui ont eu la même réaction, ou bien des délégués envoyés aux nouvelles, faut dire que c’est un peu la routine dans notre beau lycée, et tout ce beau monde se dirige vers la vie scolaire.
Dans l’escalier on croise un pion qui nous confirme que c’est bien une blague et le coupable a été attrapé, ce con est resté planté à côté de la sonnerie en se bidonnant après l’avoir déclenché.
Je retourne vers ma classe en me demandant si j’aurai pas dû dire à Lise de m’accompagner, mais ça aurait pris trop de temps de lui faire passer le message, et puis je peux bien laisser ma classe seule une minute ?
Faux !
Laissez jamais votre classe seule les kheys profs.
Alors que j’approche de la porte j’entends des voix sortir de ma salle :
« T’as vu comme elle a pas réagi quand l’alarme a sonné ? »
« Bah oui elle entends rien. »
« Elle a pas besoin d’entendre pour ce que je lui ferai à cette salope. »
Mon sang ne fait qu’un tour et je rentre d’un coup en me disant que je vais me le faire ce petit con mais Lise à une réaction imprévue qui plante un long silence sur la classe.
Ce cliffhanger horrible digne de la fin d'un Resident Evil
La sweet et vite