Le 13 juin 2017 à 16:46:13 zafikhey a écrit :
Intéressant khey, tu conclues sur une relation que tu vois comme réussie alors que tu as manipulé ta meuf platonique déjà mariée pour qu'elle se casse sans un mot

Manipulée le terme est peut être un peu fort.
Non pour être un peu plus précis, elle n'était pas mariée, juste un couple depuis même pas un mois, et en plus son copain de l'époque venait de partir pour un moment à l'étranger, elle n'y était pas vraiment attaché.

Le truc c'est qu'elle était très honnête et ne l'aurait pas trompé, donc elle ne pouvait rien faire.
On a d'ailleurs eu pas mal de discussions sur la "décadence" actuelle, on connaissait une fille qui couchait un peu avec n'importe qui, elle n'arrêtait pas d'insulter cette fille et son comportement, elle aurait eu sa place sur le forum. (Enfin pas totalement).

Moi je suis plutôt clean, depuis le début je lui ai dit que je ne voulais rien, que je l'appréciais mais que je n'allais rien tenter. Après effectivement elle a peut être cru que je disais ça juste pour le début, juste pour l'approcher, et elle a pensé que j'allais changer, mais ce n'était pas le cas, j'étais vraiment sérieux.

Pour le coup les meufs c'est vraiment ton aspect que je trouve le plus chelou depuis le début

Pourquoi te limiter à des relations avec des meufs si de toutes façons le sexe ne t'intéresse pas ?
Le sexe ne t'intéresse vraiment plus d'ailleurs ?

Ouais, je précise que théoriquement avec des hommes ça peut passer aussi, mais je sais pas, ça m’intéresse pas. Peut être que subconsciemment l'idée de rapport sexuel et de perpétuation de l’espèce est présente en moi lorsque je me rapproche d'une femme, c'est possible.

Et non le sexe ne m’intéresse plus. De toute façon lors de mes dernières relations cela me dégoutait déjà, donc mécaniquement ça refusait de fonctionner.
Bon, après j'ai d'autres talents.

Après c'est difficile à dire sérieusement, car avec des femmes randoms, des relations d'un soir, ou même des relations courtes, c'est impossible.
Mais sur une vraie relation de plusieurs mois, peut être que cela pourrait m’intéresser, mais c'est impossible de rester avec quelqu'un aussi longtemps.

Au final je pense que le gain ne vaut pas le temps utilisé pour ça, donc je préfère laisser tomber et me concentrer sur autre chose pour le moment.

Vite la suite ! Ca me fait des petites pauses sympa dans mes révisions (pas le bac je précise )

T'as quel âge aujourd'hui sinon ? (Mea culpa si t'y as deja répondu)

Vachement sympa comme histoire je le redis, on en apprend beaucoup sur toi, et c'est intéressant d'avoir un œil différent sur les codes de la société. Je pense que beaucoup (dont moi) devraient s'inspirer de ton expérience

Le 13 juin 2017 à 17:09:52 AndreVillasBoas a écrit :
Vite la suite ! Ca me fait des petites pauses sympa dans mes révisions (pas le bac je précise )

T'as quel âge aujourd'hui sinon ? (Mea culpa si t'y as deja répondu)

Vachement sympa comme histoire je le redis, on en apprend beaucoup sur toi, et c'est intéressant d'avoir un œil différent sur les codes de la société. Je pense que beaucoup (dont moi) devraient s'inspirer de ton expérience

Merci

J'ai 27 ans (go 25-35), diagnostiqué à 25 ans.

Ah et j'avais une petite question concernant ton diagnostic d'autisme. Tu dis à un moment que t'es "allé chercher" ce diagnostic parce que tu en étais persuadé (et que ça allait te faciliter la vie).
Je concois que la situation vis à vis de l'autisme en France ne soit pas des plus adaptée ni évoluée mais tu penses pas qu'il y a un certain biais concernant le diagnostic ?
Par biais j'entend que ta propre volonté s'est peut être immiscée dans le processus diagnostic/étiologique, ca a un peu "façonné", arrondis les angles pour mieux coller aux symptômes, donc que ça ne soit pas totalement objectif

T'as pas peur de t'être auto-collé une étiquette ? Enfin l'important c'est si ca t'a aidé à trouver une place au sein de la société et que ca t'aides.

(Tout en sachant qu'il me semble que le passage sur le diagnostic n'est pas encore venu dans le risitas, j'anticipe peut être trop )

Le 13 juin 2017 à 17:30:13 AndreVillasBoas a écrit :
Ah et j'avais une petite question concernant ton diagnostic d'autisme. Tu dis à un moment que t'es "allé chercher" ce diagnostic parce que tu en étais persuadé (et que ça allait te faciliter la vie).
Je concois que la situation vis à vis de l'autisme en France ne soit pas des plus adaptée ni évoluée mais tu penses pas qu'il y a un certain biais concernant le diagnostic ?
Par biais j'entend que ta propre volonté s'est peut être immiscée dans le processus diagnostic/étiologique, ca a un peu "façonné", arrondis les angles pour mieux coller aux symptômes, donc que ça ne soit pas totalement objectif

T'as pas peur de t'être auto-collé une étiquette ? Enfin l'important c'est si ca t'a aidé à trouver une place au sein de la société et que ca t'aides.

(Tout en sachant qu'il me semble que le passage sur le diagnostic n'est pas encore venu dans le risitas, j'anticipe peut être trop )

Hummmm.

Je ne pense pas, surtout qu'au début, lorsqu'on m'a parlé pour la première fois de l'autisme, j'ai rejeté cette théorie (j'avais en tête les cas les plus avancés d'autismes).

J'ai toujours relativisé et dédramatisé au maximum (ce qui est souvent dangereux), d'ailleurs j'ai mis du temps à admettre que quelque chose n'allait pas.
Pour mes symptômes, j'arrivais à trouver une explication, une cause, pour quasiment tous, du genre j'étais juste un peu timide, maladroit, pas forcément doué, un peu con.
Je dis quasiment tous, car rien n’expliquait mes problèmes avec la nourriture, surtout qu'ils sont assez sévères, c'est pour ça que ces problèmes sont importants, ce sont eux qui m'ont fait prendre conscience du diagnostique.

Après, la majorité de mes problèmes sont apparus très jeune, donc je ne pense pas les avoir façonné déjà à cet âge. En grandissant ils se sont au contraire atténué, enfin je me suis adapté. De toute façon plus vieux c'est surtout la bipolarité qui m'a emmerdé.

Je n'aime pas trop les étiquettes et j'ai longtemps essayé de vivre sans, en fait je prenais mes symptômes individuellement plutôt que de tous les regrouper sous une étiquette, ensuite je menais ma vie en fonction de ces symptômes plutôt qu'en fonction d'une grosse étiquette précise.

Le passage du diagnostique vient juste après, et il y a une chose intéressante par rapport à ça, ce que je ne devais pas venir tout seul, il devait y avoir une personne extérieur afin de donner son avis sur moi, sa vision, au cas où effectivement je ne serais pas objectif, ou si je ne posséderais pas assez de reculs.

Marrant ce risitas

Le plus drôle c'est quand tu te rend compte au fil des chapitres que tu fonctionne beaucoup comme l'auteur

Sweet

J'aime beaucoup l'auteur, t'as beaucoup démystifié l'autisme pour moi

Ta manière de raconter est top, jamais de victimisation, jamais de gros bullshit ou d'exagération, merci khey

Personnellement je suis tout le contraire de toi, je capte les émotions des gens comme un récepteur au point où ça pollue mon espace de mental, du coup, j'aspire souvent à la solitude aussi. L'avantage c'est que je suis hyper sociable / dans les petites affaires de tout le monde et en 22ans je me suis déjà constitué un bon réseau. Le désavantage c'est que j'ai parfois du mal à focaliser mon attention sur une tâche, mon esprit m'appel sans cesse ailleur / si je tombe dans une routine c'est dépression direct

J'aim beaucoup ta prose l'auteur. Tu écris un peu pour toi? Ta façon d'écrire me fait penser à du Romain Gary.

Le 13 juin 2017 à 18:20:40 piekipu a écrit :
J'aim beaucoup ta prose l'auteur. Tu écris un peu pour toi? Ta façon d'écrire me fait penser à du Romain Gary.

Merci

Mais je considère quand même que c'est écrit à l'arrache, enfin c'est surtout au niveau des conjugaisons, je fais souvent n'importe quoi dans ce risitas.

Sinon oui j'écris de mon côté, je suis sur un projet personnel là, sur un roman.
A titre de comparaison, j'ai écrit les 8000 premiers mots de ce risitas en une journée, sur mon projet perso je mets plusieurs heures pour en faire 500.
C'est beaucoup plus propre, beaucoup plus recherché, je peux passer des heures sur une seule phrase, à trouver les bons mots, le vocabulaire le plus adapté, ce qui colle le mieux. C'est une question de précision.

Par contre je n'ai pas encore lu de Romain Gary (j'évite pour l'instant les auteurs trop contemporain, surtout de langue française), mais j'y viendrais surement.

Le 12 juin 2017 à 21:47:09 [Thegamerpro] a écrit :
Nous prenions nos repas tous ensemble dans un grand mélange de tocs, de spasmes, de baves et de cris. j'ai imaginé la scène

+ j'adore ton histoire, tu en parles avec un tel recul, on dirait que tu ne parles pas de toi tellement ça semble désintéressée, et de toute façon si j'ai bien compris tu t'en fous pas mal de ce qu'on peut te raconter

Merci.

D'ailleurs ce passage, surtout pour le terme bave, c'est une petite référence à Rigodon de Céline.

Chapitre 21 - La fin.
.

Je reprends le cours de l’histoire.

J’ai finalement eu le droit au chômage sans trop de soucis, 900€ pour rester chez moi durant environs un an, la belle vie.

Les mois s’enchaînaient dans le calme, sans trop de soucis, mon quotidien était parsemé de quelques rendez vous au pôle emploi par ci, quelques tuto cv par là.
Bien sûr comme tout bon demandeur d’emploi qui se respecte, je ne cherchais pas de travail.
Je voulais faire une pause avant de m’y remettre, je n’étais pas vraiment pressé.

Néanmoins, au bout de mon sixième mois de chômage il y eu un évènement important qui modifia radicalement le cours de ma vie, le pôle emploi m’avait donné un rendez vous téléphonique, c’était lors du mois de décembre.

Je ne l’ai pas précisé dans ce risitas car ce détail n’avait pas d’importance jusqu’à maintenant, mais je possède une phobie importante du téléphone, du moins de la communication vocale à distance, c’est à dire téléphone, interphone, internet, j’ai énormément de mal à parler de cette façon. Oui, c’est assez conceptuel.
Vous imaginez donc que le rendez vous téléphonique, ce n’était pas possible.

Je loupai donc ce fameux entretien et fus radier du pôle emploi pour trois mois.

Bon, je ne m’inquiétais pas trop, j’avais probablement assez d’argent pour les trois mois, puis si je venais à manquer de fonds je pouvais toujours me suicider.
Le concept du suicide est un peu particulier chez nous, ce n’est pas forcément lié à la dépression, je pense que nous pouvons nous suicider pour tout et n’importe quoi.
Se cogner le pied dans une porte ? Hop, suicide. Se faire piquer par un moustique ? Hop, suicide. Se réveiller de mauvaise humeur ? Hop, suicide.

Pour expliquer, c’est comme si vous jouiez à un jeu vidéo, que subitement vous en ayez marre et que vous décider d’arrêter de jouer. Ici c’est pareil, quand nous en avons marre, nous arrêtons tout.

Paradoxalement je ne me considère pas du tout suicidaire, et je n’ai pas envie de mourir, de plus ma vie est excellente actuellement (je précise pour Gilbert, au cas où).

D’ailleurs, ce qu’il faut aussi savoir, c’est que environs 66% des personnes autistes seraient plus ou moins suicidaires, car oui, j’ai lu des études moi monsieur.

Néanmoins, je me suis tout de même dit que ce serait un peu bête, un peu dommage de se suicider juste parce que j’étais incapable de répondre au téléphone.
J’ai donc fait le bilan de ma vie, et je suis arrivé à la conclusion que effectivement, les choses ne fonctionnaient pas très bien, et qu’il me fallait un diagnostique si je voulais éviter les aléas de la vie, et si je voulais rester en vie sur du long terme.

J’ai donc envoyé deux dossiers, un au CRA (centre ressource autisme), et un dans un centre privé à Paris. C’est à dire dans des endroits adaptés pour être diagnostiqué.

Bon, pour ce qui est du CRA (le centre géré par la fonction publique quoi) je pouvais oublier à tout jamais, un an et demi d’attente avant une réponse, plus de deux ans pour le diagnostique, je n’avais pas vraiment le temps actuellement.
Par contre le centre privé me rappela plus rapidement, j’avais même un premier rendez vous dans les 5 mois.

Au début, je m’inquiétais un peu, je me demandais si ce centre privé allait être sérieux, si ce n’était pas juste payer pour avoir le diagnostique. Avec l’effet de mode, on ne sait jamais, y’a un business à ce faire.

Au final je m’étais inquiété pour rien, tout a été très propre.
J’ai du me rendre au rendez vous avec une personne qui me connaissait très bien (famille, ami), afin qu’il donne son avis, sa vision, qu’il offre un point de vue extérieur.
Pour ma part je suis venu avec un ami qui me connaissait depuis dix ans, le même qui m’avait orienté à l’époque vers l’autisme.
J’ai passé toute une matinée à faire de nombreux tests (pas de test de QI par contre, trop long et inutile), à parler de moi, de mon enfance, de ma vie, puis j’ai reçu un rapport détaillé plutôt propre d’une vingtaine de page par mail deux mois plus tard.

Le rapport était accablant, il y avait écrit autiste à toutes les lignes.
Bon, il fallait tout de même le faire valider par un psychiatre.
Je pris donc rendez vous avec le psychiatre affilié au centre, puis allai le voir.
Il n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour valider le rapport, j’ai du mal à me rendre compte mais j’ai de plus en plus l’impression que c’est extrêmement visible.
Bref, quoiqu’il en soit, j’avais finalement mon diagnostique.

Parallèlement j’arrivais en fin de droit du chômage (j’avais réussi à le récupérer après mes trois mois de radiation, d’ailleurs il faut savoir qu’en cas de radiation vous ne perdez pas vos droits, ils sont juste décalés dans le temps).
J’avais 25 ans donc je pouvais passer au stade supérieur de la déchetittude, au niveau deux, demander le sacro saint RSA.

J’ai mis un peu de temps à obtenir le RSA, plusieurs mois (ils m’ont un peu emmerdé comme quoi j’avais gagné trop d’argent lors des trois derniers mois), mais j’ai finalement réussi à le toucher et à rejoindre les rangs de l’élite, le rêve de toute une vie.

740€ par mois (RSA+APL), bien plus qu’il ne m’en fallait pour mener une vie de luxes et de plaisirs.

Bien sûr pour toucher ce pactole mensuelle je devais me soumettre à quelques menus obligations.
J’avais régulièrement des rendez vous avec une assistante sociale, avec laquelle je planifiais mes projets pour l’avenir. Sans résolutions pour le futur, pas de RSA.

Dans un premier temps nous nous occupions de la partie administrative et tout ce qui concernait mes droits, c’est à dire la mutuelle gratuite, les réductions sur l’électricité, le gaz ou le téléphone, les avantages sur les transports, tout ce genre de choses. Cela a duré plus de six mois.

Ensuite nous sommes passés sur mon cas, d’un point de vue médical, et sur mon futur professionnel, il y eut quelques moments de malaise à ce moment là.

— Quelles sont vos attentes et vos projets sur le plan professionnel monsieur Celestin ?
— Et bien, je pense qu’obtenir la RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) pourrait m’aider afin de retrouver un travail et surtout de le garder.
— Hum… d’accus… je vois… bon par contre comment vous dire…
— …
— Un dossier MDPH ça prend du temps, je pense que dans votre cas… il faut aussi demander l’allocation pour adulte handicapé… vous voyez… au cas où vous ne seriez pas capable de retravailler…
— …
— …
— Oki.

Je crois qu’elle me prend pour un attardé totalement incapable.
Je crois aussi que beaucoup de personnes pensent cela lorsqu’ils me croisent dans la rue.

Bref, passé niveau 3 dans la branche déchetterie, pourquoi pas, c’était la spé que j’avais toujours rêvé de monter.

Nous avons donc commencé à monter mon dossier, mais il y avait un problème, pour compléter le dossier il fallait un certificat médical récent d’un médecin ou d’un psychiatre, pas celui que j’avais, un spécial juste pour le dossier MDPH.

Trouver un médecin compétent afin de remplir cette feuille, cela n’allait pas être de tout repos, mais j’étais motivé.

Finalement j’ai passé presque un an à tenter diverses techniques.
J’ai recontacté le centre qui m’avait diagnostiqué, ils m’ont donné un rendez vous, mais je l’ai loupé à cause d’un problème avec les RER.
J’ai contacté des associations proche de chez moi, mais elles ne m’ont jamais répondu.
Puis je suis allé au CMP afin d’être orienté, j’ai eu un premier entretien, puis… et bien j’en suis à ce stade là, j’attends mon second rendez vous, cette fois ci avec un psychiatre, à voir si les choses vont avancer.

Cette fin totalement molle.

Bon, en réalité j’ai quand même quelques chapitres de conclusion/bilan à écrire, ce sont limite les chapitres les plus importants, donc ce n’est pas totalement fini.

Déçu par la fin

Le 13 juin 2017 à 20:20:10 tintinpossedey a écrit :
Déçu par la fin

C'était calculé depuis le début.

C'est un peu comme une morale.

Bref, passé niveau 3 dans la branche déchetterie, pourquoi pas, c’était la spé que j’avais toujours rêvé de monter.

J'ai hurlé ce sticker, putain tu es excellent

sweeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeete bordel suiiiiiiiiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

L'auteur, j'aime beaucoup, c'est super sympa à lire, ça se sent que tu es intelligent et que t'as un grand sens de l'humour !

Ayant vécu plusieurs années avec un jeune autiste Asperger, c'est marrant vous étiez vraiment différent sur des tonnes de points, comme quoi même dans la même "branche" de l'autisme y a 10000 variations

Ah et merci pour m'avoir fait découvrir Nujabes, je connaissais pas c'est vraiment top

Cette fin putin

ça c'est un bon topic putain

quelle est ta relation à l'alcool / aux drogues actuellement ? tu pourrais faire une liste de tes lectures préférées ? est ce que tu serais d'accord de nous donner un aperçu de ce que contient ton frigo ?