Le 20 février 2018 à 18:04:56 Tchotchole a écrit :
Il va falloir se montrer patiente mon amie Antonia

Oui ...

Je dis ça car j'adore le redesign des personnages.

Puis Alix a aussi sa chaîne à faire

Chapitre 11 en préparation

La chapitre 11? Aller aller aller!!! Vite vite vite vite!! *sautille sur place, impatient comme un enfant*

Je sais j'exagère mais j'avais envie de le mettre et...
Alix et Sunny ne ressortaient plus jamais cette réplique que j'avais l'habitude de dire dans le premier Summum!! Rien que d'y penser, j'en rougis de .^^

Le chapitre 11 sera disponible demain ou jeudi.

SUMMUM: TEMPUS FUGIT.

Chapitre.11 : Elle venait de loin. (1/2)

Quelque part dans une forêt entre le Saint Empire Romain Germanique et l'Empire Français, XVIème siècle.

Kamen n'était plus seul. Il pouvait remercier la personne qui l'avait, entre autres, "sauvé" de l'assaillant qui avait failli le tuer. Même si il n'aimait guère voir des inconnus dans sa forêt, il savait être reconnaissant. Mais quelle fut sa surprise en voyant cette... jeune, petite fille devant lui ! Elle se tenait timidement. Tête baissée. Elle ne venait pas d'ici. Ca se voyait. Kamen n'avait aucune connaissance des cultures, hormis la sienne. Mais elle ne devait pas venir d'Europe, comme on pouvait le constater de par la couleur de sa peau, plus foncée que la moyenne. Elle était vraiment jeune, vraiment petite. Ca faisait sourire Kamen : une adolescente de quinze ans, à peine. Elle avait une allure exotique. Elle était brune, coiffée de couettes. Elle avait une large coiffe blanche avec une bande verte dessus, similaire, étrangement, aux chapeaux perses. Elle était vêtue de manière très vaporeuse. Un petit haut blanc muni d'un veston vert, et d'un pantalon bouffant transparent. Mais hormis l'apparence "tropicale" qu'elle pouvait donner, Kamen faisait davantage attention aux armes qu'elle portait avec elle. Cela ressemblait à des tonfas. Il sentait son aura. Cette fille était puissante malgré son innocente apparence. Il s'approcha d'elle, très intrigué.
- Merci à vous. J'aurais pu y laisser ma vie.
Elle le regarda, et sourit.
- Je viens de loin. Le Vent m'a conduit ici. Il est tourmenté de voir autant d'injustices et de violences sur votre continent. Il pleure et se sent trahi. La lame maléfique fait parler d'elle, à nouveau. L'épée du salut ne pourra mener ce combat toute seule. Non... Il y a une autre force qui existe. L'union sacré du Summum.
- Qui es-tu ? D'ou viens-tu ? Qu'est ce que le... Summum ?
- Je suis Talim. La Dernière Prêtresse du Vent. Je viens d'un lointain pays d'Asie. L'union sacré du Summum... doit se faire dans un temple. Le temple du Summum, situé non loin de vos contrées. Mais il est inaccessible. Seul un homme, le créateur, y a accès. Je le retrouverai. Le Vent m'a dit que cinq braves guerrriers formaient, dans un temps alternatif, les soldats du créateur de Summum, et que l'Union de Soul Calibur et de Summum permettraient la destruction totale des deux Epées... pour ainsi mieux vivre.

Kamen la dévisageait. Elle semblait vraiment convaincue. Il sentait cette limpidité, cette vérité contenues en ce petit bout de jeune fille.
- Je crois ton histoire. Je peux lire cette authenticité en toi.
- Et si le vent m'a mené jusqu'à vous.. c'est qu'il vous sent prêt à passer à l'attaque.
- Comment ça ?
- Je sais qui vous êtes, Kamen Laars. Le Vent m'a tout dit. Il m'a dit qu'en vous recèlait une force incroyable. Compatibles avec mes pouvoirs. L'union du Vent et de La Terre. Si le Monde reste comme il l'est actuellement, la Terre sera embrasée par la fureur, et le vent, les eaux, ne seront plus.

Kamen vint à émettre des doutes. Non pas sur les dires de Talim, mais sur sa propre force. Serait-il prêt à quitter sa forêt pour aider Talim, la dernière des prêtresses, à chercher le créateur du Summum et ses soldats ? Serait-il assez coriace pour supporter cette quête ? Il posa son index sur le menton, et réfléchit.
- Je vais partir. Libre à vous de me suivre, Kamen. Si vous le désirez vraiment, le Vent nous réunira pour accomplir cette mission.
- Talim...
- Kamen ?
- Votre proposition me semble importante. Si le monde connaît en ces temps ci une période compliquée, je peux bien vous aider. Je crois aux forces de l'environnement. Et si cette destruction des deux lames doit se faire par le biais du Summum, soit, j'accepte la mission. Ma forêt est ce qu'il y a de plus important pour moi. Si je dois commencer par là pour éviter qu'elle ne se meurt, je passerai par là.
- Il n'y a plus qu'à me suivre, à présent..

Les deux "nouveaux" coéquipiers préparaient leur chemin vers une contrée inconnue, là où le Vent les portera.

***

Chalon, Duché de Bourgogne, Empire Français, XVIème siècle.

Siegfried et Primus continuaient leur quête dans le but d'aider le porteur de la Soul Calibur à recouvrer sa mémoire. Si certains détails personnels comme reconnaître le visage de ses feux parents, leurs prénoms et son appartenance aristocratique, Siegfried n'avait, en revanche, aucune mémoire de son passé torturé. La potion que leur avait fourni Alice n'était donc pas une bêtise... Alice, qui d'autant plus, avait rejoint rapidement le duo. Son introduction s'est faites juste après un combat opposant Siegfried et Primus face à un groupe de bandits. Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre les sombres forêts pour rentrer chez elle, elle ne pouvait laisser les deux hommes se battre seuls. Elle s'interposa donc et montra ses prouesses, sous le regard époustouflé de Primus. Celui-ci l'accueillit.. d'autant plus qu'une présence féminine lui faisait plaisir. Ca faisait donc deux mois et demi qu'ils sillonnaient à trois la France à la recherche d'apothicaires capables de trouver un remède pour soigner totalement Siegfried. Ils avaient parcouru l'Est du Pays, mais ils étaient tombés sur des charlatans. Arrivés à Chalon, ils longeaient des rues marchandes, et s'arrêtaient toutes les cinq minutes pour demander un apothicaire :
- Tu parles, à part nous guider vers des tavernes, ils savent rien faire d'autres, les gens de Chalon, se lamenta Primus.
- Il ne faut pas perdre espoir. J'ai bien réussi à lui faire remonter ses souvenirs d'enfance..
- Ouais Alice. Mais il y a encore du boulot.
- Quel pessimisme. C'est un processus de longue haleine. On ne retrouve pas tous les morceaux de sa mémoire comme on retrouverait son fichu ou son couteau.
- Regardez, ce jeune homme ! lanca Siegfried.
- Hé, faudrait peut-être lui venir en aide non ? Je les sens pas, les types qui tournent autour de lui.
- Deux secondes, Primus. Ils ressemblent à des hommes que j'ai combattu dans le passé... murmura Siegfried.
- Et penses-tu que cela pourrait t'aider à faire travailler ta mémoire ? s'intéressa Alice.
- Je l'ignore.. allons voir. L'apothicaire attendra.

Le trio se dirigea vers les possibles assaillants d'un jeune homme, qui n'était autre que : Bruce Parker. Celui-ci, encerclé, demandait ce que ses bonhommes lui voulaient, mais ils ne répondaient pas. Ils avaient l'air de cadavres vivants. Ils étaient neuf.
- Je vous le répète, que voulez-vous ?
- Notre Maître... s'intéresse à toi.
- Votre Maître ? Qui est-ce ? Moi je cherche le mien !
- Patience, patience !
- Hé, vous ! Laissez ce gamin tranquille ! dégaina l'ancien soldat de l'Est.
- Qui est ce maudit individu ? demanda un des étranges combattants.
- Son âme est forte, elle intéressait le Maître... fit un autre.
- On dirait des squelettes... chuchota Alice. Tu es sûr que c'est eux, Siegfried ?
- Je ressens comme quelque chose, oui, mais je ne sais pas quoi !
- Ne bouge pas, mon garçon ! Ils ne savent pas à qui ils ont à faire.

Primus se mit en garde. L'épée sortie du fourreau, il les regardait tous les neuf. Un à un.
- C'est vrai que vous êtes moches, les gars. C'est pas là que tu trouvera ton bonheur, Alice.
- Très drôle, Primus, fit l'intéressée en levant les yeux au ciel.
- Qui êtes vous ? demanda Bruce.
- On te répondra après, pour le moment, on va t'aider à les finir.

Primus, Siegfried, Alice et Bruce, étaient situés face aux neuf drôles personnages. Tous étaient en garde. Sous le regard éberlué des passants.
(Thème du combat contre les serviteurs du Maître : https://www.youtube.com/watch?v=EW8fI6N6szs )

- A l'attaque ! cria Primus.

Aussitôt dit, tous se ruèrent les uns sur les autres. Primus fit un puissant enchaînement qui terrassa l'un des squelettes. Un autre vint vers lui, mais il se baissa quand celui-ci voulut le couper en deux. Il le balanca contre une barque de fruits. Alice exécuta plusieurs roulades arrières. Aussi souple qu'un chat, elle se contorsionnait aux moindres frappes de l'adversaire. Elle bondit sur son adversaire et le saisit par la gorge, à l'aide de ses cuisses, elle lui craqua la nuque et lui planta la dague dans l'abdomen. Mais un autre serviteur la prit par la tresse et la plaqua contre une paroi. Siegfried le décapita aussitôt. Et un autre voulut pourfendre le porteur de la Soulcalibur, Alice sauta au-dessus de Siegfried, prit un fil coupant caché dans sa sacoche, et le serra fort contre la nuque du squelette, qui tomba net au sol. Bruce se faisait frapper sèchement par deux serviteurs. Il tomba raide à terre, et se prenait plein de coups de pieds dans l'estomac et en pleine figure. Primus, témoin de la scène, coupa les membres du squelette et le jeta au dessus d'un pont. Mais l'autre squelette lui envoya un coup de poing accompagné d'une attaque lui blessant la tempe gauche. Ce n'était pas ça qui allait arrêter Primus. Il bloqua pendant vingt bonnes secondes la lame de son adversaire. Mais sa tâche fut de courte durée.. Bruce se rattrapa en faisant bouger son nunchaku dans tous les sens. Il saisit le bras du serviteur, lui donna un coup de pied plus un enchaînement rapide de son arme sur la créature, se faisant bousculer par dessus le pont. Primus leva le pouce en guise de reconnaissance.
- Je crois qu'il y en a d'autres, les prévint Alice.
- Et pas mal, d'ailleurs... renchérit Bruce.

Oui. Dix squelettes supplémentaires faisaient leur apparition. Trois se jetèrent sur Alice. Celle-ci tourna sur elle-même, malgré une égratignure au visage. Elle envoya un coup de pied sauté sur l'un deux, et frappa de sa dague l'oeil creux d'un autre. Primus prit le dernier par le cou et lui fracassa le crâne contre un mur. Siegfried et Bruce confrontaient les sept autres. Bruce en avait trois face à lui. Siegfried, quatre. L'élu du Summum faisait grincer son arme sur celle d'un des adversaires. Il le fit passer par dessus le pont, un autre arriva, et poussa le jeune homme... celui-ci se retenait au bord du pont. Il allait tomber dans le ravin, rejoignant les quelques dépouilles squelettiques. Heureusement grâce à Alice, c'était son assaillant qui fut propulsé.
- Je vous remercie, lui dit Bruce.

Siegfried parait les attaques de trois adversaires contre lui. Pas facile. Il se baissait, roulait sur le côté, croiser le fer. Il en balançait un contre une barque de légumes,un autre, il l'empala et lui brisa les os. Le troisième lui donnait un peu de fil à retordre. Ils avaient deux armes. On aurait dit le chef de cette "armée". Des lames sanglantes, piquantes. Il frappa le dos de Siegfried, qui émit un petit cri de douleur. Primus, débarassé de ces adversaires, le regarda, et lui dit:
- Ah, tu dois être le chef de ces drôles de gueules, hein ? C'est pas en portant un costume et un chapeau à plume qui te rendra plus humain, abruti.

Le squelette se retourna, et chargea contre Primus. Tel un éclair, il bondit sur le soldat hongrois, qui tomba en arrière. Il cogna sa tête contre une barre en fer. Il eut mal. Il bloquait les deux lames à l'aide de son épée. Il pouvait voir le visage de son adversaire. Et quel visage... Primus eu envie de vomir rien qu'en le voyant. Une odeur âcre, comme de putréfaction, sortait de l'haleine du chef des serviteurs. Insoutenable. Il le frappa d'un coup de pied dans la tête, et le jeta contre un rempart. Mais il était coriace, ce "chef". Ses armes étaient en rotation autour de lui, et furent chargées en direction de Primus. Il faillit être empalé. Bruce courut jusqu'à l'ennemi, et, pendant son saut, l'offensa d'un coup de genou en pleine tête. Il lui fit perdre son chapeau. Il le roua de coups. Le nunchaku endommageait les os du chef. Il fit volte-face et, assène le coup fatal sur la boîte cranienne.
- Merci, p'tit gars. Il a donné du fil à retordre celui-là. Qui es-tu ? se renseigna Primus.
- Je m'appelle Bruce Parker. Je suis un des élus du Summum.
- Le Summum ? Qu'est ce ? lui demanda Alice.
- Summum est un temple magique situé vers une montagne sacrée. Seul mon maître peut y accéder.
- Qui est ton maître ?
- Justement, je ne sais plus son nom.
- Intéressant, ça. Il y a des choses dont tu te rappelles plus ? lui demanda Siegfried.
- Oui... mon passé est flou. Je ne sais plus d'où je viens.
- Pas de trace de la moindre vie passée ?
- Absolument.
- Je vis exactement la même chose que toi. Je pense qu'il faut du temps. Il y a peu, j'ai réussi à me souvenir de ma famille.
- Comment tu as fait ?
- Disons que... cette jeune femme, Alice, m'a donné une potion efficace. Cela a libéré un peu ce que je pouvais peut-être enfouillir au fond de moi.
- Alice ? De la potion ! fit Primus, amusé.
- Je n'en ai plus. Mais je suppose que l'on trouvera des apothicaires fiables ici. Pouvant donner quelque chose de similaire à ce que j'ai pu avoir.

Bruce prit Siegfried à part, et lui demanda :
- Est-ce que tu faisais, ou fais encore, des rêves récurrents ?
- Pas que je sache. C'est ton cas ?
- Oui. Toutes les nuits, je rêve d'une femme angélique. Elle est là, devant moi, dans un décor magnifique, près d'une église. Elle a cet instinct maternel, là... c'est rassurant. Puis elle s'en va, elle me laisse seul. Tout change, elle se métamorphose en un chevalier sanguinaire, avec une drôle d'épée, qui ressemble à..
- Soul Edge..
- Ca doit être ça. Une épée qui m'est familière.
- Nous sommes deux. Je n'ai pas voulu t'inquiéter, mais ton visage me rappelle quelque chose. J'ignore où nous nous sommes vus, mais je ne sais pas... ta façon de te battre ne m'est pas inconnue.
- Bonjour...
- Qui êtes vous ? lui lanca Primus, peu rassuré en voyant l'arme funèbre de l'homme mystérieux.
- Cela n'a pas d'importance. J'ai une lettre pour Bruce Parker.
- Une lettre pour moi ?

Quand le mystérieux individu lui tendit la lettre, Bruce eut une étrange sensation d'apaisement entre les mains. Il l'ouvrit, et la lit :

<< Mon cher Bruce.

Cela fait bien des lustres que je ne t'ai pas vu. Saches que tu me manques considérablement. Je sais que tu es loin. Souhaites-tu me retrouver, toi aussi ? Si tu le désires, il faudra que tu traverses l'empire français pour me voir. Mon esprit te guidera alors vers un couvent de carmélites, dans les montagnes de Savoie. Regarde, je t'ai laissé un plan pour te faciliter la tâche.
A bientôt, mon tendre petit. >>
Primus, curieux, jeta un coup d'oeil. Il fit un constat : cette lettre avait laissé Bruce ébranlé.

-Ecoute, mon gars, on va t'accompagner, dans ce couvent de Savoie. Carmélites hein ? Même si il n'y a que des bonnes soeurs qui n'en ont rien à foutre, on ira quand même. Puis, quand on y pense, on doit soigner notre ami Sieg. Peut-être que là-bas elles auront une idée de comment vous rendre
- C'est peut-être un signe ? lui dit Siegfried tout bas.

Il ne savait pas qui avait envoyé cette lettre. Signe ou pas signe, cette lettre avait-elle un lien avec son rêve ? Bruce ne s'en doutait-il pas ?

SUMMUM: TEMPUS FUGIT.

Chapitre.11 : Elle venait de loin. (2/2)

Un port du sud de l'empire français, XVIème siècle.

Un homme attendait qu'un bateau arrive. Son apprentie était du voyage. Accoudé à un mur, il avait un regard hautain, mais pas méchant. Il avait un physique d'asiatique, sauf pour la taille, car il était assez grand. Il portait une combinaison en cuir blanc, et des chassures pointues noires. Les bras croisés, il fit aller sa mèche dans le vent. Impeccablement coiffé, c'était un propriétaire de bateau. Son nom ? Maxi.
Maxi, le pirate de Ryukyu, laissait le vent décider de son destin en mer. Passionné d'exploration, il mit un jour le cap vers l'Ouest. Maxi arriva dans un port en Inde et, à son retour de promenade il vit son navire et son équipage attaqué par une horde de monstres.
Ils avaient été attirés par le mal qui rongeait Kilik, qui cherchait un navire pour aller vers l'Ouest. Kilik et Maxi affrontèrent les monstres côte à côte mais l'équipage fut massacré. Astaroth, le leader du groupe de monstres priva Kilik de Dvapara-yuga pour créer une diversion et le couvrir dans sa fuite. Maxi dût affronter Kilik devenu fou et lui remettre la pierre autour du coup, mais une fois Kilik libéré des ténèbres, Astaroth était loin. Kyam, le frère spirituel de Maxi, mourut dans ses bras. Avant de rendre son dernier souffle, il demanda à Maxi d'accompagner Kilik et de voir le monde pour lui. Maxi jura alors de venger son frère et ses compagnons et se mit en route aux côtés de Kilik. Ils furent rapidement rejoints par Xianghua et partirent tous ensemble vers l'Europe. Le trio finit par atteindre la forteresse de Nightmare. Là, une nouvelle armée de monstres les attendait.
Quand il pensait à cette scène, il ressentit des frissons. Le bateau arriva à bon port. Il entendit une voix féminine :
- Maxiiiiiiiii !!!!

C'était son apprentie. Ayumi Kazama. Elle courut jusqu'à lui et tomba dans ses bras.
- Maxi ! Vous m'avez manqué !
- De même, Ayumi. Le voyage s'est bien passé ?
- Oui, j'ai rencontré des filles vraiment géniales. Ah bah les voilà ! Les filles, je vous présente Maxi, mon patron !
- Enchantée de faire votre connaissance, lui dit Cassandra.
- Cette mademoiselle ne me salue pas ? demanda l'homme.
- Alix ! Réveille-toi ! lui dit Cassandra en lui tapant l'épaule.
- Hein ? Ah que quoi ? Ouais, bonjour.
- Le voyage n'a pas été trop long ? Où allez vous ?
- Cassandra et moi avons à faire... à Ostrheinburg.
- Ayumi et moi aussi.
- Oui oui, on le sait.. dit Alix, trouvant cet homme bien ennuyeux à son goût.
- Qu'est ce que vous dites d'un petit pot dans cette auberge en face ?
- Ben, euh...
- Si, Alix, on a le temps.

Une fois les quatre réunis autour d'un verre, Maxi demanda aux deux jeunes filles en face de lui.
- Et si ce n'est trop indiscret, qu'est ce qui vous amène à Ostrheinburg ?
- Disons que... de mon côté.. je cherche ma soeur.
- Votre soeur ?
- Oui, elle s'appelle Sophitia. Ses enfants ont disparu, et...
- Votre soeur... Sophitia... Ce nom ne m'est pas inconnu. Est-elle connue sous le nom de guerrière sacrée ?
- Vous la connaissez ?
- Pas officiellement. Mais on entend ce nom assez souvent, même par delà les mers.
- Oui, c'est sûr qu'on ne va pas entendre le mien par delà les mers : Alix Amell.

Cette phrase fit rire Ayumi, qui, en buvant son lait chaud, cracha son lait sur la ci-nommée, et éclata de rire.
- Hahahaha. Tu es trop drôle, Alix ! Vraiment !
- Merci, ça fait plaisir... m'envoyer du lait en pleine tronche n'était pas vraiment nécessaire, en revanche.
- Désolée, tu me faisai trop rire.
- Et donc, vous pensez que votre soeur est forcément à Ostrheinburg ? reprit Maxi.
- Bien, en fait... elle est déjà partie pour cette ville une fois, à l'époque où elle avait combattu un pirate espagnol. Alors, je me fie à mon instinct. Puis, nous en avions déjà parlé avant son départ.
- Vous savez, quand on fait une quête, et même si l'on part dans la direction voulue, il y a toujours quelques bifurcations que l'on serait tenté de prendre, non pas car c'est plus facile, mais parce qu'existent les imprévus.
- Je vois ce que vous voulez dire.
- Justement, j'ai peur des imprévus, moi, lui dit Alix. Quand je me donne une tâche, qui est d'autant plus très importante à mes yeux.. même si elle l'est pour tout le monde, naturellement, je souhaite terminer mon parcours dans l'ordre.
- Je comprends, mademoiselle. Mais c'est parce que vous êtes encore très jeune. Vous avez peur de l'imprévisible. J'étais pareil à votre âge. Mais dites vous que cela vous sera plus bénéfique.
- Je me doute. Mais cette peur du lendemain incertain me... terrifie un peu.
- Il ne faut surtout pas.
- Ah, et, vous dites que je suis jeune, ok, mais vous n'avez pas l'air très vieux non plus.
- Non, poursuit-il en riant, mais j'ai quand même quelques années de plus que vous, et de l'expérience. Ce que je peux vous proposer, mesdemoiselles. Nous allons tous les quatre dans la même direction, et nous avons du temps avat d'arriver là où nous voulons aller. Faire ce parcours ne pourrait que vous être bénéfique, d'autant plus que je connais le chemin. Et vous devez être novices en la matière. Qu'en pensez vous ?
- Ca... me semble être une possibilité, dit Cassandra. Tu dis quoi toi Alix ?
- Ben je me dis que ce serait mieux. J'ai pas vraiment envie de me retrouver au Portugal avec mon sens de l'orientation un peu pourri.
- Marché conclu, se réjouit Maxi.
- On a quand même le temps de finir notre laid chaud, hein ? demanda une Cassandra un peu anxieuse, sous le sourire charmeur de Maxi.

***

Château des Sorel, Reims, Empire Français, XVIème siècle.

Deux mois et demi s'étaient écoulés depuis la réception des Sorel. Un bal qui finit, malheureusement, de manière tragique. Un étrange individu y avait mis le feu et volé le pendentif familial de Raphael. Les époux Sorel avaient dû emménager dans un autre de leur château le temps que celui de Rouen soit à nouveau habitable. Celui-ci n'en revenait toujours d'ailleurs pas. Le coude sur la fenêtre de la bibliothèque, il crispait son poing de colère, fixant le vide par l'une des fenêtres de la salle. Il n'avait pas de bons rapports avec son père, mais ce collier, aussi maudit soit-il, était l'un des seuls héritages de celui-ci.
- Je n'en reviens toujours pas. Comment ai-je pu me laisser dérouter par un simple bandit ?
- Êtes-vous sûr que ce n'était qu'un simple bandit ? demanda Madeleine, assise sur un fauteuil, livre à la main.
- Il s'est enfui avec un bien. Très important à mes yeux, et comme vous avez pu le constater, ce collier détient un pouvoir qu'il faut savoir contrôler.
- Indubitablement, mon chéri. Mais sachez maîtriser votre colère. Il est très important de garder son sang-froid. Vous l'avez quelque peu perdu, depuis quelques temps.
- Il y a de quoi, non ?
- Voilà une réplique qui montre que vous êtes tendu. Votre voix appelle à l'irritabilité. J'ai mes raisons d'être en colère, qui sait... mais regardez à quel point le calme m'habite.
- Vous êtes en colère ?
- J'ai dit, qui sait ?

En effet, Madeleine avait ses raisons d'être possiblement en colère. La visite inopinée de cette jeune fille des mois en arrière l'avait considérablement choqué, surtout lorsque celle-ci avait le ventre arrondi... susceptible de contenir une forme de vie ? Elle n'avait dit mot à son mari. Peut-être parce que Madeleine détient un secret dur à porter, presque inavouable ?

- Vous êtes tellement forte, ma belle épouse.. La reine du maintien ! dit-il en s'approchant de Madeleine et en lui baisant la main. Votre livre m'intrigue. Qu'est ce ?
- La Défense et illustration de la langue française. C'est un livre rédigé par un des membres de La Pléiade, Joachim du Bellay. Ca me plait de voir à quel point notre langue est dorénavant reconnue comme celle de la beauté et de la dignité. Elle ne l'était guère il n'y a même pas cinquante ans. J'aime cette évolution linguistique.
- Ne regrettez vous pas le latin et le grec ?
- Je les ai suffisamment étudié lors de ma jeunesse... si, si lointaine...
- Oh, Madeleine. Arrêtez avec ça je vous prie.
- Je teste votre réaction, très cher, lui dit-elle en haussant un sourcil, de nature un brin enjouée.
- Vous, alors... Embrassez-moi ma belle. Ce baiser vous plaît-il, Comtesse ?
- Oui. Langoureux à souhait. Oh, et à quelle heure viens notre invitée, une certaine Lady Debrienne, est-ce cela ?
- Ce soir aux alentours des vingt-heures. Vous aviez connu ses parents, n'est-ce-pas ?
- Oui... Quel destin tragique.. mais je ne vais pas vous en dire davantage. Ce serait vous gâcher ce qu'il y aura de croustillant.
- Madeleine... dit-il en sentant l'excitation monter en tout ses membres... aussi vitaux soient-ils.
- Je crois bien que la chambre nous appelle. Ai-je raison ?
- Comme toujours, mon amour.

NOTES DE L'AUTEUR :

- Introduction de Talim et de Maxi.
- La partie du combat Primus/Siegfried/Alice/Bruce a été très intéressante à écrire. J'y ai pris du plaisir.
- Un quatuor s'est formé. Tiendra t-il la route ?
- Que vont faire Madeleine et Raphael ? Ca alors...

Bonne lecture !

Encore un chapitre riche en rebondissement.

La fameuse tornade qui a sauvé Kameen était donc lancer par la petite Talim, qui malgré son jeune âge fait preuve de sagesse. Bruce qui croise Siegfried, Alice et l'enflure Primus et se tape un fight avec des squelettes et petit easter egg de Revenant de SC3, qui plus est, Andrea qui envoi la lettre de Bruce... Mmm, une petit lueur d'espoir pour notre cher Bruce. Les 3 filles qui croisent le séduisant Maxi et qui vont partir pour un long voyage, je sens que Maxi va en baver avec trois potiches sur le dos. Et Raphael et Madeleine, toujours aussi sombre et mystérieux et... et qu'ils vont... *siffle de manière innocente en rougissant un peu*
Et surtout l'arrivé d'une des nouvelles de la série, Lady Debrienne.

Franchement, hâte de voir la suite!

Comme toujours j'ai adoré ce chapitre !

Doux Jésus, je sais ce que vont faire Madeleine et Raphaël ... Hoùlala
Je me demande quel est le lourd secret de la comtesse et j'ai hâte de voir la Lady Debrienne ^^

Bruce a enfin trouvé quelqu'un de confiance et Primus me fait tout le temps rire Joli combat d'ailleurs, on a là une jolie bande et j'espère que Primus finira par trouver une chère et tendre haha

Maxi est là aussi ! J'ai ris d'Ayumi toute joyeuse pendant qu'Alix râle dans son coin le pauvre pirate qui va se retrouver en colonie de vacances avec les 3 filles et là scène d'Ayumi qui crache son lait pour rire ça me fait penser à un souvenir de ma vie au lycée haha excellent !

Je suis contente de voir la petite Talim son alliance avec Kamen est très intriguante, j'ai hâte de voir plus en détails leurs interactions ^^

Je vous avais montré Alice Spada en fan art, mais la voici version 3D.

Alice Spada

• • • *

Voici les quatre derniers personnages introduits (propres à Summum) avec un redesign tout nouveau, tout beau, dans SUMMUM: TEMPUS FUGIT.

Kamen Laars

Ayumi Kazama

Andrea

Phileas

Sunny qui sait pas qu'on peut faire des screens sans le nom des menus pour ne pas gêner la visibilité

Le 21 février 2018 à 16:14:38 Leviator-shiney a écrit :
Sunny qui sait pas qu'on peut faire des screens sans le nom des menus pour ne pas gêner la visibilité

Lol ! En tout cas, j'adore ses redesigns.

Mes préférences? Ayumi, Alice et Andrea!
Cette dernière est vraiment magnifique dans son redesign!

Le 21 février 2018 à 16:14:38 Leviator-shiney a écrit :
Sunny qui sait pas qu'on peut faire des screens sans le nom des menus pour ne pas gêner la visibilité

https://www.youtube.com/watch?v=pM2qjHTZdeI

Je viens de lire les chapitres.

Talim arrive et Kamen remplace Yunseong

Le combat contre les squelettes a été très bien écris et le thème choisi impeccable. Etrangnement, lorsque le boss arriva, l'ost était à 2:19, pile au moment où les choeurs arrivent et ajoutent encore plus d'epic

J'ai vraiment hâte de savoir qu'elle est le lien qui unie Andrea et Bruce. Pourquoi se montre t-elle aussi maternelle avec lui et pas autant avec les autres de summum ? Serait-elle sa mère légitime/illégitime ou même un ancêtre lointain comme arrière-arrière[...] grand-mère ?

Maxi qui joue encore les pedobear avec 3 filles maintenant. Mais OSEF, on sait tous qu'il craquait pour Kyam
Alix reste fidèle à elle même IRL = une grognon
Ayumi la kikoo
Ca risque d'être le quatuor Kikoo-humoristique

J'espère que le secret de Madeline avec la jeune femme enceinte va bientôt être élucidé, je ne tiens plus
Raphael est vraiment romantique quand il veut se vider les c....

Perso, je préfère que ce soit violent

Aller go la suite Antonia !

Alix va faire la chaine des âme et toi tu vas écrire la suite.

La grognon elle va pas venir samedi si tu continues ... J'irai voir tu-sais-qui à la place

Hiiiin hiiiiin

SUMMUM: TEMPUS FUGIT.

Chapitre.12 : Refus d'obtempérer. (1/2)

Maison abandonnée, Royaume de Venise, XVIème siècle.

C'était une douleur intense. Il se frottait le crâne. Quelqu'un lui en voulait. Visiblement. Dans la pénombre de la petite maison, Airis ne voyait guère son agresseur. Etrange ? Avait-il rêvé ? Il se leva, et vérifia dans chaque recoin de la demeure. Personne. Il était seul. Peut-être que les derniers événements l'avaient perturbé. Il prit place sur une chaise, et pensa à tout ce qu'il avait fait : il avait sauvé la vie de Patroklos et de Pyrrha, rassuré Sophitia, leur avait trouvé un chariot pour les emmener à Athènes. Mais sa vie était en danger.. il avait "trahi" Nightmare. Et il était certain que tôt ou tard, Tira, Voldo ou même Lucius seraient de la partie pour le lui rappeler. Il entendit un bruit. Un bruit lourd. Comme si la porte allait être fracassée. Au lieu de ça, une entité se jeta sur lui ! Et le frappa à plusieurs visages. Airis eut à peine le temps de voir le visage de l'homme l'ayant attaqué... c'était un vieux pirate à l'apparence cadavérique.
- Donne moi ton âme ! Elle est puissante !
Paralysé par les deux épées de Cervantes, Airis peinait à se débattre. Sa gorge était nouée, et à cause des lames, du sang perlait sur son cou. Il eut le temps de prendre une petite pierre et de la jeter sur le visage de son adversaire. Il sortit son sabre du fourreau et se mit en garde.
- Qui êtes vous ? Que me voulez vous ?
- J'ai suivi cette guerrière grecque jusqu'ici.. je voulais lui ôter la vie, c'est de sa faute si je suis ainsi aujourd'hui... puis, j'ai vu que c'était toi qui l'avait conduit ici. De loin, j'ai pu sentir ton âme... elle est tellement puissante, plus forte que celle de cette combattante. Tu es ma nouvelle proie, jeune homme !
- Ah je vois qui vous êtes... ma mémoire n'est peut être plus aussi efficace pour le moment, mais vous êtes partisan de cette horrible Soul Edge. Je vous maudis, monstre ! Préparez-vous à crever !

(Thème du combat Airis contre Cervantes : https://www.youtube.com/watch?v=CvUmL8uaE48 )

Airis maniait le sabre comme pas deux. Il l'agitait à l'encontre du pirate, et le propulsa contre le mur. Il le frappa de trois coups dans les épaules. Cervantes se défendit, para l'attaque verticale du jeune homme, et l'envoya contre une table. Celle-ci se brisa sous la chute d'Airis. Cervantes se mit au dessus de lui, prêt à l'empaler. Airis eut le temps de faire une roulade sur le côté. Il fit glisser son arme contre celles du vieil homme. Ils échangèrent un regard. Cervantes voulait son âme, indéniablement. Airis résistait. Jusqu'au coup de poing du pirate. Il se fit prendre la gorge. Cervantes allait glisser son arme dans le flanc de l'italien. Mais Airis, quitte à se faire mal, serrait son poing contre l'arme qui allait le tuer. Il serra des dents. Et, dans un hurlement effrayant, se débarassa de Cervantes en le rouant de coups. Un choc entre les deux hommes se fit ressentir. Suite à la violente altercation, quelques fragments dispersés dans le corps de Cervantes s'extraient pour aller se plonger dans l'abdomen de Airis, qui tomba à la renverse en sentant la puissance de ces particules. Cervantes prit la fuite, enragé de ne pas avoir eu le dessus et complètement blessé par le combat. Airis suffoquait, il n'arrivait plus à respirer. Ses fragments le rendaient incontrôlable. Ses yeux devinrent pourpres. Il balançait tout les objets de la maisonnée contre le mur. Il se sentait mal en point. L'élu du Summum posa ses mains sur sa tête, des bruits étranges parcouraient son cerveau :
- Arrêtez ça !!!!
Mais ça continuait de plus belle. Il n'eut pas d'autres choix que de partir. Et c'était comme ça depuis deux jours suite à sa rencontre d'avec Cervantes. Son état était variable, entre l'apaisement et la douleur. Airis ne savait plus où donner de la tête. Il était arrivé au pied d'une montagne, vers un village esseulé, où la vie n'y était plus. Il buvait les quelques gouttes qui restait dans sa gourde, et s'écroula au sol. Mais il se releva. Il voyait une petite église au loin, il allait s'y reposer . C'était tout ce qu'il souhaitait. Pourtant, il ne se sentait pas autant confiant. Quelqu'un d'autre l'observait. Etrangement, il sentait de loin cette aura... elle n'avait rien de malsain, bien au contraire... Il la reconnaissait.
- Enfin ! Ce n'est pas possible ? C'est lui ?!

Il s'appuya, contre un mur. Epuisé, il voyait un homme sillonner les alentours. Il était muni d'un bâton de berger., et de l'autre main, d'une arme, une sorte de faux. Il avait l'allure d'un homme modeste. D'un saint voyageur. A sa vue, tout lui revenait ! Tout ! Et ce défilé de souvenirs s'infiltrait dans ses pensées ! Il savait d'où il venait ! Et quel choc ! Pourquoi était-il ici ? A nouveau ? Il ne le savait guère... les fragments de Soul Edge se mirent à vibrer dans son corps quand le vieil homme s'approchait de lui !
- Tu es de retour, Airis ?
- Ah, Phileas ! N'approchez pas !
- Airis, ne me dit pas que...
- Je ne le savais pas !

Phileas sentait tout l'impact négatif d'Airis suite aux fragments de Soul Edge implantés dans son corps.
- Qu'as tu fait pour en arriver là ?
- Ce serait honteux de vous l'expliquer. Je ne savais plus qui j'étais.
- Maintenant, ton corps et ton âme sont incompatibles avec le pouvoir de Summum.
- Il y a moyen de se racheter..
- Raconte-moi ce qui s'est passé, Airis... Je ne vais pas le répéter !
- Mais ferme là, espèce de vieux fou ! Je ne te dirais rien !

Ce changement d'humeur était lié à l'influence de Soul Edge. Phileas n'espérait pas des retrouvailles de la sorte avec le tout premier élu du Summum rencontré sur sa route. Il se demandait surtout pourquoi Airis avait subi ça ? Il n'avait pas eu de réponses.
- Approche, allez, approche, vieux fou ! Vieil imbécile !
- Tu te mets en garde ? Contre ton maître ? Très bien, je ne m'attendais pas à ça, allons-y.

***

Bavière, XVIème siècle.

Daniel, Sunny et Kilik avaient franchi une forêt de la Bavière. Sunny avait su récupérer des forces grâce aux infusions de Daniel. Tout le monde avait su reprendre du galon. Le climat était déjà moins froid, maintenant. Plus supportable. Ils marchaient sans avoir pris de pause depuis une bonne demi-journée. Sunny leur fit signe qu'une petite chapelle abandonnée était tout prêt.
- On va pouvoir se poser dedans ! fit-elle, rassurée.

La jeune fille dégusta une pomme, et regardait avec curiosité l'architecture de cette chapelle. Elle était très, très ancienne. Elle n'était absolument pas experte en la matière, mais cette bâtisse avait au moins entre mille-deux et mille-quatre années. Elle faisait partie des premiers lieux de culte chrétien. Les pierres commençaient à tomber. Les quelques rares statues de bois, représentant des saints martyrs, s'effritaient. Ce n'était plus un lieu très sûr.
- Sunny, on ne va pas rester longtemps à l'intérieur.
- Tu n'aimes pas cet endroit, Kilik ?
- Ce n'est pas ça. Mais cette chapelle est peu sûre. Et... mais Dvapara-Yuga vibre. Il s'éclaire ! Il doit y avoir une énergie ici.
- C'est une énergie positive ou négative ? C'est bizarre que ton pendentif ne vibre que maintenant !
- Non, plutôt positive. Il n'y a pas à s'inquiéter. Mais ça m'intrigue, car je ne vois rien ici qui pourrait faire réagir Dvapara-Yuga.
- Approche-toi des statues de bois, pour voir.
- Hmmm.... Non rien, regarde. Pas la moindre vibration. C'est quand je reste au milieu. Il vibre.
- Place-toi vers l'autel.
- Non plus.

Sunny guida Kilik un peu partout dans la chapelle, mais Dvapara-Yuga ne réagissait qu'au milieu de l'antre.
- C'est étrange, dit la fille. Pourtant, il n'y a rien quand nous y sommes.

Kilik regardait le sol. Les nombreuses pierres tombées du toit semblaient dissimuler quelque chose.
- Sunny, on a peut-être pas tout vu, fit-il, un brin amusé par la situation.
- Qu'est ce que tu veux dire par là ?
- On va vérifier ici bas.

Pendant ce temps, Daniel prenait l'air frais. Assis dans l'herbe, il sifflait et balançait des pierres dans les buissons. Il ne voulait pas rentrer à l'intérieur. Il était dans ses pensées, distrait. Même si ce trait de caractère lui était plus ou moins naturel. Mais quelque chose finit par retenir son attention. Le jeune homme distrait placa son attention sur quelque chose de mystérieux. Une étrange lueur bleue dansait à travers les feuillages.
- Qu'est ce que c'est que ça ?

(Thème de la lueur mystérieuse : https://www.youtube.com/watch?v=UAsvgsPgmrM )
Plus il s'approchait, plus la lumière était intense. Elle prenait la forme d'un regard. Il recula un instant, alerte. Il se mit en garde.
- Hey ! Qu'est ce que c'est que ça vraiment ?!

La lueur prit la forme d'un visage, laissant échapper un petit rire charmeur, très féminin. Daniel était comme appelé par cette entité étrange, il la suivait pendant qu'elle glissait à travers les nombreuses branches. Pendant sa course, Daniel se rendit compte qu'il s'éloignait un peu de la chapelle où Sunny et Kilik se reposaient. Il finit par arriver au beau milieu d'un étang. Ses pieds étaient trempés, les yeux phosphorecents l'épiaient toujours, à environ trente mètres.
- Qui êtes vous ?
Il resta sans réponse.
- Ca ne m'amuse pas, moi. Je n'ai pas le temps de jouer à cache-cache.

Il allait reprendre le chemin de la chapelle, quand l'entité se matérialisa en une jeune fille magnifique. Ses yeux étaient toujours aussi surprenants. D'un bleu azur. Sa peau était très blanche, tout comme ses longs cheveux. Elle portait une tenue moulante blanche, avec de la fourrure répartie sur le bas de son habit. Elle laissa tomber son masque de bois. Daniel était subjugué par ce visage juvénile, d'une beauté presque irréelle.
- Nous ne jouons pas à cache-cache. Le but était... de te retrouver.
- On se connaît ?
- Peut-être, peut-être pas. Ton aura ne m'est pas inconnue. Et elle me plaît.
- Si tu fais parti de ces prétendus suivants de Soul Edge, tu peux déjà dire adieu à ta vie.
- Inutile de te mettre en garde. Je ne veux pas de Soul Edge. Je ne suis là que pour toi.
- Encore une farce faites par Sunny pour me trouver une copine, très amusant.
- J'ignore ce que tu dis, mais ton visage est parfait.
- Ne le touche pas ! Comment t'appelles-tu ?
- Tu veux vraiment le savoir ?

Elle fit plusieurs roulades en arrière pour revenir dans le buisson.Elle fit un sourire trop inquiétant pour être beau, lui susurra un délicieux << A très vite >>. Puis disparut aussi vite qu'elle n'apparut.
- Dans quel pétrin je me suis foutu, moi.

Au pied du buisson, se trouvait une petite boîte en bois, où était gravé le nom "Kindred".
- Alors elle s'appelle comme ça, mais c'est qui alors ?!

Tout en fourrant cette boîte dans sa sacoche, il retourna auprès de Sunny et Kilik. Ces derniers avaient trouvé, après s'être déchargé des pierres, une espèce de trappe secrète. Y étaient gravés dessus des dessins d'ordre religieux, que l'on ne pouvait pas facilement reconnaître suite à l'ancienneté du lieu. Dvapara-Yuga vibrait de plus en plus quand Kilik se penchait au-dessus de la trappe.
- Ton pendentif vibre de plus en plus, Kilik.
- C'est là qu'on découvrira la vérité, Sunny.
- Je pense qu'elle est bien scellée.
- Rien n'est jamais bien scellé dans un endroit si vétuste.
- Je vais t'aider.

Les deux jeunes gens tournaient les manivelles de la trappe. Mais Sunny avait raison. Ca n'allait pas être simple. Avec le temps, elles avaient fini par rouiller.
- Il y a bien une solution pour dérouiller tout ça, dit-elle.
- Regarde dans ma sacoche si il n'y a pas de l'huile.
- Si ! Je vais en verser ! Je ne sais pas si ce sera suffisant.
- C'est déjà mieux, mais ce ne sera toujours pas évident. Continuons !

Avec de l'effort, ils finirent par ôter le socle de la trappe. Des tissus cachaient ce qui pouvait ressembler à des fétiches. Mais en fouillant davantage, quelle ne fut par leur surprise en voyant que ce n'était pas de simples fétiches, mais deux reliques transparentes au reflet bleu-vert, incrustées l'une sur l'autre.
- Incroyable !

Kilik les prit dans sa main. Dvapara-Yuga remuait à l'approche des deux reliques.
- Elles ne font qu'une quand on les voit, dit Sunny.
- Tu veux les porter ?

Sunny les prit dans ses mains, et une vapeur y sortait quand elle les touchait. Une image lui vint soudainement en tête : elle se revoyait bébé, couchée dans son berceau, ses parents veillant au-dessus d'elle. Elle émit un petit cri, et préféra reculer.
- Prends les, Kilik ! Je... je ne sais pas ce qu'elles m'ont fait ! Mais je.. je... fit-elle submergée par l'émotion.
- Sunny ?! Qu'est ce qui se passe ?
- Je crois qu'en touchant ces reliques, des bribes de souvenir me sont... me sont revenus. J'ai eu peur, fit-elle, très touchée, en versant ses larmes sur l'épaule de Kilik.
- Je peux savoir ce qui se passe ? s'interposa Daniel.
- Sunny et moi avons trouvé... quelque chose d'intéressant.
- C'est une relique.
- Ce sont deux reliques. Elles ont été construites pour ne former qu'un.
- Etrange, je peux la toucher ?
- Tu ressens quelque chose ?
- Rien, pourquoi ?

Sunny leva la tête, et commença à avoir des doutes. Pourquoi cela n'arrivait qu'à elle ? Si elle avait récupéré un souvenir, elle était à présent, et une fois de plus, dans l'inconnu, avec cette histoire de reliques réagissant à son toucher.
- Je devrais ressentir quelque chose, demanda Daniel.
- Laisse, Daniel, ce n'est rien.
- J'avais quelque chose à vous dire, mais ça attendra.
- Il faut repartir, ne restons plus ici. La pause est terminée, ordonna Kilik.

SUMMUM: TEMPUS FUGIT.

Chapitre.12 : Refus d'obtempérer. (2/2)

Royaume de Wolfkrone, Saint Empire Romain Germanique, XVIème siècle.

Après l'incident au Bal des Sorel, Hilde et Gatien avaient décidé de rester discrets. Hilde n'avait toujours pas digéré la trahison de Raphael et de Madeleine. Elle se posait même la question suivante : Est-ce que le pendentif de Raphael était la raison de la folie soudaine de son père ? C'était la question qu'elle se posait alors qu'elle s'entraînait au combat avec Gatien. Qui, au passage, devint le confident et conseiller de la princesse.
- Je vous trouve encore songeuse, Princesse. Vous pensez encore au pendentif ?
- Oui ? Pour moi, c'est un signe incontournable. Mon père était un ami des Sorel. Il aurait pu être lié à cette histoire de collier maudit.
- Et si il ne l'était pas, et que c'était quelque chose de plus... naturel ?
- Dans la famille Wolfkrone, nul ne sombre dans la folie.
- Apparemment...
- Quoi apparemment ?
- C'est déjà fou de dire que personne ne sombre dans la folie, ça prouve que vous l'êtes, inconsciemment.

Hilde se mordit la lèvre inférieure, ça l'amusait. Son regard pétillait.
- Allez, Gatien, c'est mou, tout ça !
- Pas d'arguments, bien naturellement, renchérit Gatien, qui aimait taquiner la princesse.

Hilde faisait aller son épée et sa lance en direction de Gatien, celui-ci parait l'attaque. Il riposta, puis elle en fit de même. Un des serviteurs pénétra dans la salle d'entraînement, et informa que le nouveau capitaine de l'armée de Hilde était arrivé.
- Entendu ! Il faut bien s'occuper des affaires du père ! fit-elle.

Ils se dirigèrent dans leur propre salle des affaires, et Hilde reçut le futur capitaine, Gatien à ses côtés. Le jeune capitaine fit une révérence, et se présenta :

- C'est un honneur de vous rencontrer, Princesse Hildegard Von Krone.
- Il en va de même pour moi.. Capitaine Duel, c'est ça ?
- Tout à fait, princesse.
- D'après les informations que j'ai reçu, vous avez été promu capitaine de l'armée de l'Empereur Ôgimachi au Japon, il y a trois ans de cela. Vous semblez jeune.
- J'ai vingt-huit ans, Princesse.
- Et vous avez décidé de quitter cette armée suite à une dispute avec l'empereur, c'est correct ?
- Oui, princesse.
- Et cet empereur, ayant un profond respect pour mon père, vous a recommandé auprès de lui. Je me trompe ?
- Non, princesse.
- Bien. Je dois dire que je n'ai pas l'habitude de travailler avec des gens venant de la contrée nippone, mais, d'après votre profil, si élogieux, je ne peux qu'accepter la proposition. Je vous donne un essai de trois jours. Dépassé ce délai, et si vous me convenez, je vous garde. Si pas, je vous renvoie là-bas. Tout est bon ?
- Oui, Princesse.
- Un de mes serviteurs va vous guider vers votre chambre. Demain lever à six-heures trente tapantes.
- Merci, ma Princesse.
- Qu'en penses-tu, Gatien?
- Oui, je pense qu'il fera l'affaire. Il a l'air fiable.
- Moi aussi je le sens. Bon, on reprend cet entraînement ?
- A vos ordres !

De son côté, Duel arriva dans sa chambre. Ca ne ressemblait pas à une chambre de soldat japonaise Il fallait s'y faire. Il était vraiment très beau. Ce n'était pas un japonais ordinaire. Son père était un homme de l'armée, originaire du pays. Sa mère, en revanche, était une ancienne servante espagnole, qui avait croisé le père de Duel lorsque celui-ci débarqua à Tolède. Ils s'aimèrent et elle le suivit jusqu'au Japon. Grand, bien bâti et portant les muscles bien apparents. Il s'étira, pour mieux montrer ses biceps. Il n'était pas très bavard, plutôt froid et distant, car on l'avait éduqué comme ça. Son éducation militaire le rendait stoïque, mais au fond, il était quelqu'un qui aimait rire, et faire l'idiot. Il se posa sur le lit, et sortit le sabre de son fourreau. Il regardait la lame où dessus était inscrit "Sois fort" en kanji.
- Et ben, ça va pas être facile, tout ça.

***

Couvent des Carmélites, Duché de Savoie, XVIème siècle.

La Mère Supérieure Andrea se trouvait dans la salle des prières. Quand elle arriva, elle fit le signe de croix et récita les paroles suivantes : <<Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen. >> Elle était une femme pieuse. Mais qui d'autant plus avait atteint un âge avancé, elle profita de ce calme pour penser à son passé de jeune femme. Dans ses lointains souvenirs, elle ramassait des fleurs sur la colline d'un village quand son regard croisa celui d'un bel homme blond aux yeux bleus. Plus l'homme s'avancait vers elle, plus son coeur battait la chamade, mais elle restait toujours aussi calme, et attendait à ce qu'il se présente.
<<Je m'appelle Phileas>> lui dit-il.
- Je me nomme Andrea, lui répondit-elle.
Les deux individus avaient appris à mieux se connaître, à s'apprécier, à s'aimer... Grâce à son époux, elle apprit l'art de combattre, et elle était plutôt douée. Phileas et Andrea s'étaient mariés dans la plus grande discrétion, soit dans l'église où la femme avait l'habitude de prier. Bien des années plus tard, son ventre s'était joliment arrondi... Phileas et Andrea attendaient un heureux événément. Après l'accouchement, Andrea et Phileas découvrirent avec effroi leur fils, qu'ils avaient prénommé Aeneas, mort. Ils l'enterrèrent dans le jardin familial. Bien que protégée par son mari, le moral d'Andrea sombrait de jour en jour, et des pensées suicidaires planaient dans son esprit. Inconsolable, elle ne pouvait en plus de cela plus avoir d'enfants. La puissance de Soul Edge s'accentuait inexorablement. Phileas réunit Andrea et les autres anciens membres de la secte du Summum, Broylnamej, Sosolea et Atzo. Après avoir obtenu la bénédiction nécessaire pour protéger le temple, le temps était venu pour la secte sacrée de combattre. Après avoir combattu d'inombrables infectés, Andrea succomba à ses profondes blessures. Avant de partir, Phileas vint à elle, et la regarda profondément dans les yeux.
Une larme coula le long de sa joue, elle souriait.
- Je vois celui qui réussira à détruire le fléau de l'épée maléfique...
Phileas ne comprenait pas. Elle lui fit comprendre dans un doux sourire qu'il fallait attendre, qu'il le découvrirait tôt ou tard.
- Il est temps pour moi de partir... Le moment tant attendu est arrivé. Je vais rejoindre notre fils.
Ses mots dits, le coeur de la femme en blanc s'arrêta de battre. Mais suite à l'affrontement de Phileas et du Maître à l'arme mortuaire, et à la création d'une spirale menant à un passé alternatif, Andrea revint à la vie. Comme si un signe pouvait guider notre existence, Andrea se retrouva à son réveil au pied d'un couvent. Puis, suite à sa foi, elle accéda aux portes du couvent et fut à la tête de l'ordre des Carmélites. Elle était une Mère bienveillante, maternelle et patiente. Mais elle aimait aussi le travail, la rigueur et la prière. Elle était respectée et respectait les autres. C'était bientôt l'heure des Vêpres. Les nonnes du couvent allaient assister à la récitation. Mais une présence allait empêcher ce moment de communion.
- Bonsoir, chère Mère Maria Andrea Franziska de Savoie. C'est bien ton nom d'emprunt ici, n'est-il pas vrai ?
- Toi... Pourquoi es-tu là ?
- Je suis venu ici pour te dire bonjour.
- Je te salue. Malgré mes réticences certaines à ton égard.
- Andrea. Tu as choisi une profession qui sied à merveille à ton comportement de femme belle, pure et intelligente.
- J'ai été appelée.
- Oui, appelée, oui.
- Il faut dire que ton petit tour de passe-passe m'a arraché à Phileas.
- Tu es en vie, plus rayonnante que jamais.
- Je ne cherche aucunement à rayonner. Juste à rester ici. A donner tout mon amour à Dieu.
- Tu sais, tu pourrais donner ton amour à quelqu'un d'autre.
- Hormis le donner à Notre Père ou bien à mon époux Phileas, je ne le donnerai à personne d'autre.
- Et pourtant.
- Et pourtant j'ai toujours su refuser ta proposition. Et je ne pourrais dire ton nom en ces lieux tellement ta présence est gênante ici. Et ne t'approche pas de moi.
- Ce si beau visage... tu es toujours aussi belle, et tes cinquante printemps le montrent encore plus.
- Va t'-en.
- Mais saches que je ne suis pas venu pour demander à nouveau ta main.
- Que veux-tu ?
- J'ai entendu dire que le couvent avait des problèmes d'ordre financier.
- Nous y arrivons, les soeurs et moi-même. Nous soignons les gens du village, et nous percevons une dot...
- Très faible dot, d'après ce que j'ai entendu.
- Je refuse ton aide, Zas.....
- Chut, il ne faut pas en dire plus. Il ne faut pas prononcer l'imprononcable ici, apparemment.
- Sûrement, même.
- Tu sais ce qu'on dit sur l'Ordre du Carmel, ces temps ci ?
- Je le sais, inutile de me le répéter.
- Bien... je vois que c'est bientôt l'heure des vèpres. Je vais te laisser à ta prière, Andrea. Et te dis à bientôt, peut-être.

Elle ne répondit pas. Elle le laissa partir. Andrea se sentait mal à l'aise. Elle respira profondément, et, était prête à accueillir les nonnes du couvent pour la prière :
- Mes filles, il est l'heure des vêpres... Prions, dit-elle, un sourire doux et inspirant aux lèvres.

NOTES DE L'AUTEUR :
- Introduction de Kindred et de Duel.
- L'empereur Ôgimachi a réellement existé. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%8Cgimachi

Bonne lecture

Phileas retrouve un Airis en assez mauvais état après son affrontement contre Cervantes. Sunny qui continu à faire du charme à Kilik et fait des recherches dans une chapelle qui se fini par la découverte d'un artefact qui lui a envoyé come des flash de son passé. Duel, qui se porte volontaire dans l'armée d'Hilde? Etrange. Le Maître qui ose se montrer devant Andrea et va même un peu dans la provocation. Et surtout... Daniel qui croisent la route de ma petite Kindred!! Depuis le temps que j'attendais cette rencontre, j'en suis tout ému!! Mais qui est cette Kindred? Ca, vous le saurez dans les prochains chapitre mes cocos!

Continu! Je ne me languirais jamais de ta fanfic tellement je l'adore Antonia!

Merci pour le chapitre !

Pauvre Airis qui n'aura jamais une minute pour souffler ... j'espère que Phileas va réussir à le calmer !
La nouvelle venue Kindred est très mystérieuse ... mais quelle est donc sa relation avec Daniel ? Mystère mhhh
Sunny qui profite toujours de Kilik petite michto va mais les artefacts sont mystérieux aussi ...
Hilde qui recrute Duel qui en a eut marre de sauter comme un débile avec son pote au japon
Hilde et Gatien qui deviennent de plus en plus proche tiens donc ...
Et pour finir Andrea qui rencontre Zas... oups mais ce vil coquinou pourrait finir dans #balancetonporc après ce qu'il a fait

Merci encore !

J'ai fait une nouvelle chaîne des âmes en cadeau, la voici:

Bon j'ai glissé un petit troll, je la refais demain en y ajoutant les skins des nouveaux persos annoncés

Tu nous gâtes décidément mais c'est tant mieux.
Ce sont encore deux magnifiques chapitres.

Le combat d'Airis et Cervantes est épique et le thème de bloodborne très bien choisi. Il est collant ce cervantes à vouloir les âmes de tout le monde

Enfin Phileas et un membre du summum se réunissent. Airis a enfin retrouvé la mémoire. J'ai hâte de voir ce qu'il va se passer.

Je me demande ce que sont ces reliques que Kilik et Sunny ont trouvé.. des morceaux de soul Calibur ?

Kindred me rappelle les nymphe du lac Une admiratrice de Daniel
Quelle coquine celle là

Hilde qui flirte avec Gatien, je trouve ça très mignon
L'arrivée de Duel en tant que chef de l'armée
Tu l'as très bien dépeint, merci Antonia

Le flash-back d'Andrea est très intéressant. On y apprend un peu plus sur son passé.
et j'ai très rit à : Broylnamej, Sosolea et Atzo Encore Atzo ça fait peut-être italien mais les deux autres noms...

Genre Zasalamel est amoureux d'Andrea... A t-il remonté le temps pour justement pouvoir la pécho ?

Andrea va peut-être goûter à de la bonne saucisse africaine

Je dévore la fic, j'ai hâte d'avoir la suite Antonia. Mais penses aussi à te reposer et profiter de ton temps libre avec ton compagnon