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Sujet : [Fic] Slavetale

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assetom assetom
MP
Niveau 35
25 mars 2019 à 01:31:41

Et voila je vient de tout lire.
Franchement exellante fic. GG l'auteur pour avoir su nous proposer un truc d'une tel qualité :ok:

assetom assetom
MP
Niveau 35
25 mars 2019 à 01:32:37

Je rajoute un 3e post pour laisser penser que c'est un nouveau chapitre :hap:

assetom assetom
MP
Niveau 35
25 mars 2019 à 01:33:44

Et de 4 :hap:

fandemeliodas fandemeliodas
MP
Niveau 9
25 mars 2019 à 14:54:33

Vous pensiez que c'était un nouveau chapitre ? Mais en fait c'était moi, Dio https://www.noelshack.com/2019-13-1-1553522064-images-33.jpeg

fandemeliodas fandemeliodas
MP
Niveau 9
25 mars 2019 à 16:21:45

Sérieusement, aucune réaction ?

Blazethem Blazethem
MP
Niveau 8
25 mars 2019 à 18:54:03

Le 25 mars 2019 à 16:21:45 FanDeMeliodas a écrit :
Sérieusement, aucune réaction ?

non ¯\_(ツ)_/¯

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
25 mars 2019 à 20:22:08

[14:54:33] <FanDeMeliodas>
Vous pensiez que c'était un nouveau chapitre ? Mais en fait c'était moi, Dio https://www.noelshack.com/2019-13-1-1553522064-images-33.jpeg

MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA

assetom assetom
MP
Niveau 35
25 mars 2019 à 23:37:14

Le 25 mars 2019 à 14:54:33 FanDeMeliodas a écrit :
Vous pensiez que c'était un nouveau chapitre ? Mais en fait c'était moi, Dio https://www.noelshack.com/2019-13-1-1553522064-images-33.jpeg

Déjà faut un peu plus haut :hap:
Maus du coup un mec il voit 5 nouveaux posts il se dit que c'est un nouveau chapitre :hap:

assetom assetom
MP
Niveau 35
25 mars 2019 à 23:46:40

sinon on en parle de ça https://www.google.com/amp/s/aminoapps.com/c/undertale-aus/amp/item/slavetale/gYB8_NgSKIGoKgP77J5jmKdkgEbKEYlqM8 :(

fandemeliodas fandemeliodas
MP
Niveau 9
26 mars 2019 à 02:54:27

Le 25 mars 2019 à 23:46:40 assetom a écrit :
sinon on en parle de ça https://www.google.com/amp/s/aminoapps.com/c/undertale-aus/amp/item/slavetale/gYB8_NgSKIGoKgP77J5jmKdkgEbKEYlqM8 :(

Comme l'auteur l'a dit il y a beaucoup de fanfic mettant en contexte un esclavage des monstres.

TheErosouaf27 TheErosouaf27
MP
Niveau 2
26 mars 2019 à 23:04:10

Ptn j'ai cru que c'était un nouveau chapitre.

Oh wait...

( ͡° ͜ʖ ͡°) Plus sérieusement, merci @assetom ça me fait plaisir que tu aies aimé.
Pour l'amino, c'est en effet un AU qui existe dans plusieurs fics. Mais comme tu as pu le voir, la mienne est cool :hap:

vwala voila. Le prochain chapitre arrive bientôt. Sisi juré la famille

fandemeliodas fandemeliodas
MP
Niveau 9
28 mars 2019 à 19:14:51

Le chapitre sortira le- ZA WARUDO https://www.noelshack.com/2019-13-4-1553796802-images-33.jpeg

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
28 mars 2019 à 23:18:27

ROAD ROLLER DA

fandemeliodas fandemeliodas
MP
Niveau 9
29 mars 2019 à 14:42:47

Sérieusement quant est ce que un nouveau chapitre
sortira ?

assetom assetom
MP
Niveau 35
29 mars 2019 à 16:22:17

Le 29 mars 2019 à 14:42:47 FanDeMeliodas a écrit :
Sérieusement quant est ce que un nouveau chapitre
sortira ?

Il y en a en moyenne 1 par mois donc le prochain devrait sortir en avril

assetom assetom
MP
Niveau 35
01 avril 2019 à 19:59:11

Tu croyait à un nouveau chapitre

POUASON D'AVRIL

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
01 avril 2019 à 20:12:19
  • Undyne d'avril
fandemeliodas fandemeliodas
MP
Niveau 9
04 avril 2019 à 21:27:07

Dio Brando https://www.noelshack.com/2019-14-4-1554406022-images-33.jpeg

TheErosouaf27 TheErosouaf27
MP
Niveau 2
04 avril 2019 à 21:42:09

-Avertissement de contenu potentiellement choquant ; résumé détaillé à la fin-

C'est l'heure d'un nouveau chapitre ! :D
Il était censé arriver la semaine dernière, cependant j'ai eu pas mal de contretemps et je m'en excuse.

Il faut que je vous annonce quelque chose :
Ce chapitre est l'avant dernier de Slavetale
Ça fait bizarre, non ? Pour moi en tout cas ça l'est. Je préfère vous prévenir à l'avance pour que vous ne soyez pas surpris. Je travaille très dur sur le final, et j'espère que vous l'apprécierez. Toutefois, il ne va pas sortir tout de suite. J'essayais de garder un maximum de réserve, mais ce chapitre ci est le dernier que j'avais en stock. Alors, vous allez devoir patienter.
À à la prochaine fois, profitez bien :)

Chapitre 39 :

L’annonce de la résistance eut lieu une semaine après le retour de Victor. En la voyant, Oscar fut pris d’une colère d’autant plus grande. Décidément, s’était-il dit, ces monstres n’étaient bons qu’à l’ennuyer. Les menaces de la fois précédente n’avaient été que des paroles en l’air. Tout laissait à croire que cela se passerait pareil cette fois ci. Oscar avait tout de même réédité ses consignes par mesure de précaution. De plus, il avait profité de l’erreur commise par ces stupides monstres : le camp dans lequel ils s’étaient infiltrés serait très simple à retrouver. Et à partir de là, il serait tout aussi aisé de remonter jusqu’à eux. L’homme d’affaires avait immédiatement mit du monde sur cette piste, et en attendait les résultats.
Oscar laissa une autre semaine s’écouler avant de s’occuper du problème de son fils. L’homme était dans son appartement privé. L’idée lui était venue assez soudainement quelque part durant ces deux semaines, et l’avait immédiatement séduit : élégante de simplicité. Bien qu’il lui restât encore à définir les détails – qu’il improviserait probablement – le plus gros était déjà décidé. Il allait faire venir Vaillance d’une minute à l’autre. Ensuite, Oscar aurait tout son temps pour s’occuper du monstre.

Vaillance était encore à moitié en voyage. Il avait tant apprécié les moments privilégiés passés à la montagne qu’il avait du mal à se ramener à la réalité malgré le temps écoulé. Tout en jouant distraitement avec Reitex, il se remémorait les instants d'idylle partagés. D’aucuns auraient considéré déplacé de penser à cela en présence du petit, mais personne ne pouvait lire les pensées de Vaillance.
L’enfant s’amusait, et cela aussi lui faisait plaisir. Tout allait si bien en ce moment qu’il était difficile de ne pas oublier la réalité des choses. Chaque jour il lui était plus dur de se remémorer sa vie dans la rue, de se souvenir de sa rage envers les humains. Protégé ici, dompté par l’amour de Victor, il avait la détestable impression d’accepter ce système, sans pour autant avoir la force de s’en empêcher. Après tout, il s’en sortait bien ; pourquoi ne pas juste accepter sa chance ? Se cacher lui semblait de plus en plus normal. Comme on s’habitue à tout, il s’était habitué à cela. C’était sa vie, sa réalité, et il était difficile d'imaginer que les choses puissent être autrement alors même qu’on le savait pertinemment.
Il fut interrompu par une sensation de tiraillement autour de son cou. La routine reprenait son cours. Il était inhabituel qu’il fut ainsi appelé, cependant pas au point qu’il ne s’en inquiète. Il embrassa Reitex en lui rappelant d’être bien sage avant de céder à la demande du collier ; sachant d’expérience que la machine manquait de patience. Après avoir quitté les dortoirs il n’échangea qu’un signe de tête rapide en croisant les autres monstres sur son chemin. Vaillance était en service : pas le temps de bavarder.
Le collier le guida jusqu’à l’étage d’Oscar. Vaillance n’avait pas vraiment l’habitude de se rendre ici, et l’endroit le mettait toujours mal à l’aise. D’autant plus que cela le forçait à interagir avec lui. Une crainte fugace lui traversa l’esprit – la même qu’à chaque fois qu’Oscar prononçait son nom – mais le monstre la réprima. Il trouva d’autres raisons toutes naturelles à cet appel.
En entrant dans la pièce, Vaillance resta bien droit ; assumant la position de servant. Oscar lui tournait le dos, alors il resta dans l’entrée en attendant les ordres. Les secondes passèrent lentement dans un silence rapidement gênant. Ne l’avait-il pas entendu entrer ? Le faisait-il attendre volontairement ? L’esprit de Vaillance se précipita sur des hypothèses terrifiantes qu’il tenta d’étouffer. Comme toute personne portant un secret, il peinait à rester stoïque face à la menace de le voir révélé au grand jour. Sa raison avait beau lui affirmer que le secret était encore bien gardé, Vaillance ne pouvait faire taire cette petite et pourtant si bruyante part d’inquiétude irrationnelle.
Finalement, Oscar se retourna et le regarda longuement.
—As-tu apprécié le voyage avec mon fils ? Demanda-t-il innocemment.
Vaillance fut assez surpris. Il ne s’attendait pas à ce que l’homme se souvienne du monstre en particulier qui avait accompagné Victor.
—Oui monsieur, répondit-il. Je suis honoré d’avoir pu servir votre fils.
—Humm… Acquiesça pensivement Oscar.
Il fit quelques pas en avant ;
—Mon fils t’a-t-il bien traité ?
—Il a suivi votre exemple au mieux monsieur, répondit adroitement le monstre.
À nouveau, Oscar hocha la tête. Il s’assit à moitié contre un dossier pour mieux examiner Vaillance toujours statique. Celui-ci n’aimait pas le regard inquisiteur qu’il devinait sous l’expression soucieuse.
—Et toi, ajouta-t-il, l’as-tu bien traité ?
La question prit Vaillance par surprise. Se ressaisissant, il parvint à trouver une réponse ;
—Tel qu’il m’en incombe.
—Je vois…
Oscar se leva soudainement ;
—Pour être honnête, je me fais du souci pour mon fils. Est-ce que tu n’aurais pas remarqué un comportement étrange ?
Vaillance se figea, priant pour que son visage ne le trahisse pas. Il déglutit. Le monstre fit semblant de réfléchir – ou du moins essaya-t-il.
—Non, je ne crois pas, répondit-il lentement, tentant de donner l’impression qu’il fouillait ses méninges.
Pourtant, Vaillance savait parfaitement ce dont Oscar parlait, et devait faire preuve d’une grande maîtrise de soi pour ne rien révéler. Le monstre sentait les fils du collier se resserrer autour de lui. Il eut soudain très chaud. Il espérait que sa décontenance ne soit pas trop visible. Vaillance tentait de contrôler ses moindres mouvements pour paraître détaché, allant par là même à l’encontre de l’impression de naturel décontracté qu’il aurait aimé renvoyer.
—En es-tu certain ? Insista Oscar en continuant son numéro de parent inquiet. Allons, dis-moi la vérité.
—O-Oui, souffla-t-il malgré la poigne du collier.
—Bien. Après tout, peut-être qu’il s’est confié à quelqu’un d’autre.
La pression retomba immédiatement, et Vaillance remercia tous les dieux qu’il connaissait.
—Dis-moi, continua Oscar comme pour changer de sujet. Est-ce qu’un monstre peut aimer un humain ?
—Oui, se vit répondre Vaillance, pris au dépourvu par le collier.
Oscar sembla soudainement très intéressé alors que le monstre jura intérieurement. Il avait baissé sa garde une seconde et l’homme n’avait pas hésité à s’infiltrer dans la brèche.
—Ah, comme c’est intéressant… Toi par exemple, est-ce que tu aimes quelqu’un ?
Vaillance ne répondit pas.
—Allons, répond moi. On est entre amis ici : tu peux me faire confiance.
Le silence se prolongea. Mais tous deux savaient. Personne n’était dupe dans la pièce – personne n’était aveugle. Il aurait fallu l’être pour manquer le clignotement du collier. Le clignotement qui dénonçait le mensonge, qui accusait le non-dit. Le clignotement qui s'époumonait à hurler “regardez ! regardez ! il ne dit pas la vérité ! ”
—Est-ce que tu aimes mon fils ? Insista Oscar.
Vaillance avait abandonné tout espoir de gagner le jeu des apparences. Il en était réduit à se mordre l’intérieur des lèvres jusqu’au sang pour ne pas parler. Ses yeux devenaient humides. Quel pervers pouvoir était celui d’enlever à un être jusqu’à l’intimité de ses propres pensées. Le monstre tentait de réfléchir. De trouver une solution. Mais le martèlement du collier dans son crâne et dans son âme était tout simplement trop fort. Il noyait tout. Il n’existait que le collier, et la voix d’Oscar, amplifiée mille fois par la machine. Le monde était vide et désolé à l’exception de cette voix. De ces ordres contre lesquels il ne pouvait rien.
—Je te le redemande : est-ce que tu aimes mon fils ?
Le monstre s’effondra ; un geste qui parlait plus que tout ce qu’il aurait pu dire. La pression du collier se relâcha soudain, le laissant misérable à apprécier l’étendue de sa défaite.

TheErosouaf27 TheErosouaf27
MP
Niveau 2
04 avril 2019 à 21:43:12

2

—Là, là… Fit Oscar en s’agenouillant près de lui. Ça va aller, ajouta-t-il en posant la main sur son épaule.
N’osant lever la tête – ne voulant pas lever la tête – ce fut Oscar qui lui attrapa le menton pour la lui redresser de force et le regarder droit dans les yeux. Mais dans ces yeux ce ne fut pas de la compassion que le monstre lut. Ni même de la déception. Non, il y vit de la joie. La joie d’avoir brisé. La joie d’avoir rendu réalité le pire cauchemar d’un être.
—Ça va aller, répéta-t-il. Avant d’ajouter : pour Victor. Il reviendra sur le droit chemin, j’en suis certain. Il t’oubliera, il passera à autre chose.
Un ange passa.
—Pour toi en revanche... fit-il alors que sa poigne se raffermissait. Ce genre de choses n’est pas permise. C’est ça le problème avec vous, les monstres. Vous ne comprenez pas. Il faut toujours vous inculquer les leçons. Vous les rentrer dans le crâne.
Oscar se releva en laissant le monstre tremblant.
—Je me demande bien ce qu’il te trouve… pensa-t-il à voix haute.
Il fit quelques pas calculés.
—Peut-être devrais-je voir par moi-même, dit-il en dominant Vaillance de toute sa hauteur. Lève-toi, lui intima-t-il.
Lentement, par mouvements mécaniques, le monstre se releva. Il gardait toujours la tête baissée, incapable d’affronter le regard de celui qui l’avait vaincu. Vaillance s’imaginait tout ce qui allait arriver. S’inquiétait pour le sort de Victor et pour le sien. C’était ce qu’ils avaient tant redouté. Ce qu’ils s’étaient démenés à éviter. En vain.
—Enlève tes vêtements, ordonna Oscar.
Le collier était trop fort. Vaillance s’efforça de lui résister, sans que cela ne change l’issue. Il revint à la réalité. Saisi d’une inquiétude d’autant plus forte. Une inquiétude soudain beaucoup plus pressante, beaucoup plus immédiate. Il savait ce dont était capable le maître ; Vaillance avait entendu ce qu’on disait. Il avait vu les monstres qu’il usait pour son service. Tremblant, il ne parvenait à retenir les mouvements brusques que lui forçait le collier, détournant ses propres nerfs contre lui. Finalement, il se retrouva nu dans la pièce froide. Le décor qui se voulait chaleureux le perturbait encore plus ; ce n’était pas lui que la décoration cherchait à mettre à l’aise.
Oscar s’approcha du monstre figé. Lui tourna autour tel un prédateur, le regardant sous toutes les coutures comme s’il s’agissait d’une pièce de viande. Il restait silencieux et on n’entendait que les respirations – saccadée pour l’une et d’un grand calme pour l’autre – à peine couvertes par les bruits de la ville. Au bout d’un moment il s’immobilisa face à lui et le força à le regarder dans les yeux. Oscar était légèrement plus grand que Vaillance, mais la différence semblait disproportionnée dans cette situation.
L’homme attrapa brusquement le sexe du monstre qui se contracta comme pour échapper au toucher étranger. Sans brutalité, il le palpa durant un certain temps qui sembla durer des heures. Vaillance, horrifié mais incapable d’agir, ne comprenait pas. Pourquoi ça, pourquoi ne pas juste le tuer ou quoi que ce soit d’autre. Il craignait le pire. Allait-il le mutiler ? Serait-ce cela sa punition ?
Oscar arrêta son mouvement et resserra sa main juste assez pour ne pas blesser, mais être inconfortable. Juste assez pour montrer qu’il le tenait. Qu’il était son jouet ; que d’un simple mouvement, il pouvait en faire ce qu’il voulait.
—Tu m’appartiens, dit-il d’un ton menaçant. N’oublie jamais ça.
Vaillance resta muet. Il voulut faire un pas en arrière, cependant ses jambes étaient comme figées dans du béton. Tout son corps ne répondait plus ; incapable d’autre chose que frémir. Il ne pouvait rien faire d’autre qu’observer. Qu’être spectateur ; victime de la volonté d’Oscar.
—À terre maintenant. À quatre pattes comme l’animal que tu es.
Et Vaillance s'exécuta. Que faire d’autre ? Valait-il mieux résister ou en finir ? Il nourrissait encore l’espoir de revoir Victor après ça. Alors il devait vivre. Il devait essayer. Coûte que coûte. Vaillance s’agenouilla, s'abaissa devant Oscar. Comme un animal, comme un chien, moins que ça ; moins que rien. Prosterné, humilié, il priait pour que la punition ne se limite qu’à ça. Son intimité dérobée, il espérait qu’Oscar serait contenté.
Il entendit le bruit d’une fermeture que l’on ouvrait, d’un vêtement que l’on enlevait. Avant même d’avoir le temps d’être choqué il comprit que l’homme ne s'arrêterait pas là. Il ne lui suffisait pas de lui avoir pris sa liberté, ses espoirs et sa dignité ; il voulait aussi prendre son corps. Laisser sa marque. Une marque indélébile que Vaillance ne pourrait jamais oublier.
Vaillance tâcha de retenir ses larmes. Il entendit du mouvement autour de lui, sentit une présence derrière lui. Une main rustre attrapa son bassin et le releva brutalement, le laissant dans une position qui s’offrait complètement ; la tête contre le sol et l’entrejambe bien en vue.
La douleur était insoutenable. Sans prévenir, Oscar s’était introduit en lui d’un coup sec, forçant sans ménagement toute résistance du corps de Vaillance. Pas prêt, celui-ci avait l’impression d’être poignardé brutalement. Il poussa un glapissement de surprise. Affolé, il tenta en vain de se débattre. Ses muscles étaient totalement tétanisés. Le visage écrasé contre le sol dur, il voyait du coin de l’œil l’homme dressé derrière lui. Vaillance réalisa avec horreur ce qui était en train de se produire. C’était horrible. Terrifiant. Le pire de toutes les situations où être réduit à l’impuissance.
Oscar le pénétra de nouveau. Avec la même violence. La souffrance était obsédante. Il n’aurait pu imaginer. Cela n’avait rien à voir avec la douceur de Victor. L’opposé total. Il tenta de trouver un peu de force en pensant à son amant mais un nouvel assaut le brisa. Il n’y avait rien à faire, rien à penser. Juste subir. Il n’était qu’un objet : sa poupée ; sa chose. La volonté du monstre était inexistante, son mot insignifiant. Oscar s’acharnait et Vaillance sombrait peu à peu. Chaque coup le détruisait davantage – comme la hache contre un arbre. Incapable de lutter, incapable de changer son sort décidé par un autre. Par pure cruauté.
Les larmes se mirent à couler sur ses joues, entraînant dans leurs sillons le peu de dignité qu’il restait à Vaillance. Oscar se délectait du spectacle. C’était une expérience si plaisante ; il ne s’en doutait pas. Jamais les monstres qu’il abusait n’avaient cette réaction. Jamais ils n’avaient un tel bagage mental. Jamais ne prenait-il autant plaisir à détruire un être. Les larmes de Vaillance lui apparaissaient comme de sublimes gouttes de rosée. Sa douleur comme un chant agréable.
Le monstre comprenait maintenant ce qu’était la vraie peur. Il avait échappé à de tels traitements jusqu’à aujourd’hui, et c’était impossible à exprimer. Pire que la peur pour sa vie – que l’adrénaline ou l’angoisse. Pire que la torture ou le deuil. Il avait si souvent imaginé ce moment. Craint ce qu’il adviendrait alors de lui. Mais jamais comme ça. C’était un crime qui touchait aussi profondément qu’il était intime. Qui bravait tout. Qui en plus de blesser et de terrifier arrachait à la victime sa dignité, son estime. Qui la faisait se sentir vulnérable et sans valeur.
Oscar prenait son temps, chaque coup résonnant comme un glas funeste. Vaillance sentait son âme se tordre. Il perdit le compte du temps, le contact avec la réalité. N’existait plus que le cauchemar. L’atrocité du viol.
Enfin l’homme se relâcha, répandant sa semence infâme en Vaillance. L’étreinte du collier prit fin et le monstre s’effondra, plié de douleur et de honte ; masse pathétique gisant au sol. Oscar regarda avec dédain la forme désarticulée. L’homme se rhabilla, abandonnant le monstre là comme le vulgaire déchet qu’il était. Usé. Inutile.
Vaillance, tremblant, peinait à reprendre le contrôle de lui-même. La douleur rayonnait dans tout son corps. Sa fourrure poisseuse, mêlée de sang et de semence, le dégoûtait. Il aurait voulu ne plus sentir ça ; ne plus rien sentir. Disparaître. Mourir.
Que faire désormais ? Il n’était rien d’autre qu’une victime. Cet évènement surpassait tout ce qu’il avait bien pu connaître dans sa vie. On pouvait résumer son existence en un mot. Le décrire en une phrase. Il n’était rien de plus que cela. Qui voudrait encore de lui ? Est-ce que Victor voudrait même le revoir ? Comment prendrait-il la découverte de leur secret ? Le renierait-il ? Après tout, Vaillance ne valait pas mieux que ça désormais.
Oscar s’approcha ;
—J’espère que tu as retenu la leçon, dit-il. Voici ce qui arrive quand ceux comme toi oublient leur place.
Puis il s’accroupit et souleva la tête de Vaillance par la crinière, le regardant droit dans les yeux, le visage déformé du monstre à quelques centimètres du sien.
—J’espère que tu as apprécié. Et que tu aimeras ce que je te réserve pour le futur.
Il laissa retomber le monstre, dont la tête heurta le sol en cœur avec le clignotement du collier. Oscar se releva, ajusta sa tenue, et s’en alla. Laissant derrière lui le corps nu dans sa position sordide.

Plusieurs heures s’écoulèrent avant que Vaillance ne retrouve la force de bouger. Le monstre se releva en titubant. Le monde lui apparaissait au travers d’un filtre, d’une brume. À la façon d’un être saoul, ses sensations étaient étouffées, sa perception noyée. Sa peau picotait, ses muscles tiraillaient. Sa nudité ne lui paraissait même plus gênante tant il était profondément plongé dans un état second.
Vaillance se traîna jusqu’à la sortie, retraçant instinctivement ses pas jusqu’à l’étage des monstres. Son esprit restait désespérément vide, son corps contrôlé par pur réflexe. Sa conscience était submergée, incapable de se libérer des milliards de souvenirs, de sensations, de sentiments, de paroles ou encore de jugements qui l’assaillaient sans cesse, parlaient de plus en plus fort comme s’ils tentaient de se surpasser les uns les autres.
Le sang avait coagulé mais sa fourrure était encore trempée de sueur. Il aurait eu peur en se voyant dans un miroir, aurait dû craindre qu’on le voie comme cela, mais la pensée ne lui arrivait simplement pas. Heureusement, il ne croisa personne durant cette transe. Vaillance traversa les appartements déserts, marchant d’un pas saccadé jusqu’à sa chambre. La pièce était vide. Il s’effondra sur le lit dur.
Et il craqua. Ses yeux se gonflèrent de larmes, son cœur éclata de détresse, son corps fut secoué de spasmes. L’âme battait faiblement dans sa poitrine, zébrée de cicatrices. Des sillons qui menaçaient de s’ouvrir en fatales fractures.

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