EMENNIL: OF FURY AND STEALTH ARMY:
Printemps 384:
Les jours se passaient paisiblement. À la surface, les soldats s'entraînaient, tandis que sous la terre les maçons et mineurs s'activaient à produire les matériaux nécessaires à la construction du prochain bâtiment. La vie était calme à Emennil. Quelques voleurs Kobolds avaient montré le bout de leur nez, mais n'avaient malheureusement pas survécu à la séparation de leur tête du reste de leur corps, et à part ça, aucun événement n'était venu troubler la tranquillité des Emennilois.
Obok était dans son bureau, griffonnant sur un parchemin les schémas d'une nouvelle tactiques de combat.
Tout allait bien, jusqu'à ce que...
«ALEEEEERTE !»
Le commandant sortit en trombe et déboula sur le chemin de ronde.
«Des animaux géants, Commandant, expliqua la vigie, toute une escouade.
-Ça d'accord mais est-ce qu'il y a des Elfes dessus ? demanda-t-il.
-Euh alors, attendez...»
«Oui, on dirait bien.
-Très bien, fermez les portes ! ordonna Obok.
-Alors chef on va avoir un soucis, alerta un arbalétrier.
-Qui est ?
-Ben on peut pas fermer les portes... y'a un bras qui bloque la fermeture. »
«Eh bien virez-le, qu'est ce que vous attendez ?
-Ben nous on peut pas et les civils ont trop peur....
-Grbrbrbrrl. Bon, aux armes, citoyens, avec moi à la porte !»
La milice tarda à arriver, les premiers elfes avaient déjà franchi l'enceinte de la cité. Les quelques pièges à l'entrée suffirent cependant à les retarder suffisamment longtemps pour qu'ils ne se dispersèrent pas dans toute la ville avant l'arrivée des renforts.
Obok repéra rapidement le leader de l'escouade, et lui écrasa proprement la tête de son bouclier.
Le combat pour l'entrée fut intense, et à peine remporté, des renforts ennemis arrivaient déjà.
«Obok ! hurla Litast, un des lanciers, ils sont trop nombreux ! Une armée d'éléphants nous charge ! Nous ne pouvons l'emporter, il faut sonner la retraite !
-Pas de retraite ! tonna le commandant.»
Il songea soudain à sa nouvelle tactique.
«FORMEZ LE ROTOR NAIN !» ordonna-t-il.
Les nains se regroupèrent en une masse compact. Lanciers devant, des arbalètes sur leur épaules, S’intercalaient dans les espaces les haches, les épées, les fouets. Le tout formait un bloc inébranlable, avançant inexorablement, piétinant, déchiquetant, broyant un à un les rangs Elfes. A chaque fois qu'un nain tombait, terrassé par la douleur, le bloc avançait, le protégeant.
Le moral des Eldars finit par chavirer, ils prirent la fuite, et le Rotor se dispersa alors, poursuivant et massacrant sans pitié les lâches cannibales.
Au loin, la Princesse, menant l'attaque, regardait ses confrères se faire étriper du haut de sa chouette géante. Elle croisa un instant le regard d'Obok. Et elle sut alors qu'il était temps de partir.
«Soldat, avec moi ! cria Obok en levant sa hache. Taillons du nobliau !»
Ils chargèrent avec fureur, mais l'escorte de la Princesse les retint suffisamment longtemps pour que cette dernière puisse prendre la fuite.
La victoire était alors totale. Les soldats rentrèrent, en ayant laissé dans leur sillage qu'un amas de corps et de sang...
(notez comme on peut parfaitement connaitre le chemin emprunté par la milice)
Les pertes militaires avait été minimes. La tactique du Rotor avait sauvé les rares nains à s'être évanouis. Seuls avaient péri un arbalétrier, et le Capitaine Kogan, la colonne broyée par un éléphant lors de la phase de poursuite.
Une dizaine de civils avaient cependant perdu la vie, des gens restés dehors pour la plupart.
Toutefois, près d'une centaine de cannibales avait été laissés sur le carreau, et malgré les morts, les Nains d'Emennil organisèrent un énorme banquet pour fêter la grande victoire du jour.
---
Sur le corps d'un Elfe, on trouva un petit journal. Sur la dernière page de ce dernier était marqué, en lettre de sang: "Dwarves OP, nerf pliz "...