Et il s'est fait chier à faire tout les calculs et à compter les pages
J'ai réussi à me contenir jusqu'au coup du "je l'avais prévenu."
C'est reparti pour le fou-rire. Merci, tu m'as achevé. C'est décidément une bonne soiré.
Tu m'as tué. Bravo. Combien de temps ça t'a pris ?
Bon, je m'ennuie, alors une autre question.
Selon vous, Emennil devrait prendre comme symbole:
Soit un marteau, soit la Courone de Grès. Voir un mélange des deux.
Laisse tomber la couronne, tu te fais du mal.
Hey tu es quand même parti de ça:
Pour arriver à ça:
Je pense que tu peux être fier de toi Kait, tu as transformé une ruine un symbole de la résistance naine (ou l'inverse)
Oui je dis ça parce que je suis en train de tout relire.
À partir du moment où j'ai fini les murailles, mes nains ont arrêtés de mourir plus vites que je n'en recevais, alors ça a commencé à aller mieux
C'est triste à dire, les persos de la première ère (Mistem, Rakust et Udib) ont été en vrai des bons gros dirigeants de merde, aussi sympathique soient ils, alors que Ilral a fait faire un bond de géant à la ville.
«Y'a vraiment rien à faire la nuit, par ici, hein Libash ?»
La journée avait été courte. Les recrues, fatiguées, avaient arrêté l'entraînement tôt. Obok avait dîné en compagnie de ses hommes dans la salle à manger, puis avait rejoint ses quartiers tous neufs, au dessus des salles d'entraînements. Sauf qu'une fois là, dans la grande pièce vide, il n'avait pas su quoi faire. Alors il s'était affalé sur son lit et avait commencé à parler à sa hache.
«A ton avis, tu ferais quoi si tu étais tout seul dans une pièce vide ? Hein ? Un journal, pour que j'arrête de te parler, et que je lui parle à lui plutôt ? Ma foi, pourquoi pas.»
Il sortit aussitôt de sa chambre, et remonta rapidement avec une plume, de l'encre et un livre vierge, le tout emprunté à Uzol la maire.
Il s'assit sur son siège de pierre et commença à écrire.
Journal d'Obok Plaie-à-Vif, commandant de la milice d'Emennil:
Alors, par où commencer ? C'est la première fois que je fais ça. Hum, je suppose qu'il faudrait que je résume un peu ce qu'il s'est passé.
Automne 383:
Alors, que dire d'important. Ah, oui. On avait nommé un capitaine de la garde, du nom de Kogan Joyeusarches. On l'a installé dans une des tours du bâtiment d'habitation.
Au début de l'automne, un certain Meng a fini son œuvre, un porte-armure en érable, qu'il a appelé la Courtoisie Bleue.
C'est sans doute super chouette. Aussi, on est retourné dans les cavernes. Fallait qu'on tue le gros monstre. J'étais en tête, je suis descendu par les escaliers. Puis tout à coup, j'ai vu la tête du gros monstre juste en dessous de moi. Du coup je l'ai tué, et maintenant les cavernes sont libérées. Les gens font la fête et me considèrent comme un héros. C'est plutôt agréable.
Les cavernes sont enfin paisibles. Pour éviter que ce genre d'accident se reproduise, Uzol a fait construire un mur, qui bouche les accès aux restes des grottes.
Une œuvre de notre graveur réputé Urvad a fait polémique. Elle s'appelle "Les Marais de Bois" et elle représente la destruction d'Emennil en 378. Les gens s'offusquaient de voir une telle représentation, surtout dans notre cimetière. Moi je trouve que c'est plutôt joli. Et surtout ça a complètement sa place dans le cimetière, ça nous sert à nous remémorer nos morts. En tout cas, pour bouder, Urvad a décoré le reste du mausolée avec des images de chats et de champignons.
Aussi, j'ai parlé un peu avec Kib. C'était le compagnon de Ducim, à une époque. Sauf qu'il a perdu l'usage de ses deux mains et il est à la retraite, maintenant. Depuis, il a sympathisé avec les docteurs, et les enfants. Il a l'air heureux, même si ses mains lui manque.
Puisqu'on parle de Ducim, Urvad avait aussi fait une image d'elle. Pas de la meilleure des façons, mais ça reste joli.
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PAUSE STONESENSE:
Voici Obok:
Sur cette image, on peut voir Zaneg, l'apprentie d'Obok, ainsi que quelques lanciers.
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Nous avons fait quelques remaniements dans les escouades.
Notre milice comporte désormais:
Cela nous amène à seize combattants, qui suffisent pour le moment à défendre une centaine d'habitants. Je suis plutôt fier de ma milice.
On a fini de construite une prison, à la demande d'Uzol. Une certaine Kadol a été nommée geôlière. En espérant qu'elle ne croule pas sous le boulot.
On a eu des attaques de Kéas. Doren, qui dirige les arbalétriers, a perdu l'usage de son bras droit.
Le combat a été âpre, mais finalement le dernier oiseau a été abattu en plein vol d'un carreau dans le crâne. Hormis Doren, les dégâts ont été limités.
Et nous voilà à aujourd'hui. J'essaie d'apprendre à Tosid à se servir d'une hache, mais j'ai peur que ce soit perdu d'avance.
Elle n'a pas réussi à me toucher ne serait-ce qu'une seul fois. Et pourtant, ce n'était pas comme si je faisait beaucoup d'effort pour l'éviter. Je suis accablé, devant tant d'incompétence. Il y a encore du boulot à faire ici.
Et voilà. Et moi je m'ennuie, alors je parle à un livre. Ça va toi ? C'est pas trop fatiguant d'être un livre ?
...
C'est ça, ignore moi...
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Les marchands venaient d'arriver. Obok les regardaient décharger, en compagnie d'Ilral et d'Uzol. C'était la fin de l'automne, il faisait de plus en plus froid à Emennil. Il ne se passait absolument rien, jusqu'à ce qu'un garde crie "Au voleur !".
Un pauvre gobelin se retrouva découvert, et s'enfuit, poursuivi par l'intégralité des gardes de la caravane.
Il courut, en hurlant:
«Eh, les copains, aidez-moi !
-Les copains ?» s'étonna un mercenaire.
Les soldats se retrouvèrent nez à nez avec une escouade de lancier gobelins, qui crachèrent tout les mots péjoratifs de leur vocabulaire à l'égard de leur coéquipier, qui était en train de se cacher derrière eux.
Le choc fut violent. Les peaux-vertes n'étaient pas préparées à un combat de front, et furent rapidement mit en déroute, sans réussir à blesser le moindre nain.
Le calme revint, quand soudain on cria:
«Une embuscade ! Maudits soient-ils !»
Obok dégaina sa hache et sprinta à toutes allures en direction de la forêt. Il vit au loin un chasseur qui tenait tête à une dizaine d'archers.
«Tiens bon, j'arrive !» s'écria le commandant.
Il allait peut-être arriver à temps. Le chasseur, du nom d'Uzol Aux-Beaux-Couteaux, tenait bon. Il était même en train de gagner. Il esquivait les flèches gobelines et contre-attaquait avec rage, parvenait à mettre à terre certains de ses ennemis, bien qu'équipé seulement de carreaux de bois.
Obok arriva à une vingtaine de mètres. C'était bon, la vie du chasseur n'était plus en danger, il allait le sauv...
Uzol se prit une flèche dans la cuisse et tomba au sol. Il tenta de se relever mais en reçu une autre dans le ventre. Il vomit, pendant qu'un gobelin se penchait au dessus de lui, visant le cœur.
«Non !» hurla Obok en tranchant le bras de l'archer, au dernier moment.
Au dernier moment ? Non. Le commandant constata avec effroi que le coup était quand même parti. Uzol avait une flèche plantée profondément dans le torse, et poussa son dernier soupir. Obok se retourna alors vers les peaux-vertes, et sa rage déferla sur eux.
Bientôt, il ne resta plus des archers qu'un amas de chair et de sang...
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Hiver 383:
J'en suis à trente-trois victime. C'est plutôt bien. Uzol est mort, j'aurais aimé pouvoir le sauver. Tant pis.
Je suis vraiment un grand admirateur du travail d'Urvad. Pour la prison, il a fait une superbe image de la fondation de la ville, il y a huit ans de cela. Je voulais lui demander de décorer ma chambre, mais il m'a dit qu'il ne travaillait que sur des pierres naturelles, car elles étaient plus appropriées pour "sublimer son art". J'ai jamais trop compris les artistes.
Tandis que Uzol parlemente avec la liaisons, un nain, Reg le Fouet Ultime (je ne sais pas trop pourquoi on l'appelle comme ça), a fabriqué un anneau d'argent, au nom tellement mal choisi que nous l'avons rebaptisé "l'Anneau d'Argent".
Il représente lui aussi la destruction de la ville. C'est un thème récurrents, chez les artistes en ce moment.
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Je suis atterré. J'ai fait libérer un voleur gobelin, pour entraîner les Fouets Incinérés. Je n'ai jamais vu autant d'incompétence. Alath s'est fait brisé la jambe et Rith s'est enfuit. Un Langur Géant fraîchement apprivoisé a salement amocher le gob avait de se faire blesser et de s'enfuir à son tour. Puis Doren, qui refuse d'admettre qu'elle ne peut plus se servir d'une arbalète, et venu pour tenter d'abattre le voleur au poing et a bien failli y passer elle aussi. Finalement, j'ai dû envoyer toute l'armée pour intervenir et tuer le peau-verte. Tous des incompétents, je te le dis.
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Ilral resta dubitatif quand à Obok qui dormait par terre entre deux lits, en marmonnant des inepties. Il finit par lever les yeux aux ciels, et continua son chemin en sifflotant. La vie était douce, ces temps-ci. Le commandant et ses hommes les protégeaient de tout. Les travaux se faisait tranquillement.
Il descendit du chemin de ronde, et sortit de la ville, pour accéder aux dépôts des marchands. Il avait été détruit lors d'un accident, et il lui revenait de le réparer. Cela ne le dérangeait pas, c'était son métier. Il continuait de siffler "La Balade de l'Elfe qui Meurt" tout en posant les débris et les cartons de marchandises hors de la zone, pour pouvoir accéder aux parties abîmées. Il était heureux, dans cette ville, et fier aussi. Hormis l'hôpital, il avait superviser la construction de tout le reste, et se sentait gonflé d'orgueil à chaque fois qu'il admirait la cité. Il poussait le dernier carton, et attrapa son maillet. Il plaça une planche de bois au sol, et commença à planter des clous pour la fixé au reste tout en...
Des énormes mains poilus l'attrapèrent pas la nuque et le soulevèrent du sol. Il voulut hurler, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il sentit une morsure à la cuisse. Il réussit à se dégager en frappant son agresseur de son coude, et se retournait pour l'affronter quand de gigantesque mâchoire se refermèrent sur sa main. Ce coup-ci il hurla.
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Une attaque de langurs gris géants, sortie de nul part. Personne n'avait rien vu venir. La défense s'organisa rapidement. Les arbalétriers se placèrent aux murailles et firent feu. La milice fit une sortie, et bientôt il ne restait plus aucun primate en vie. Sauf un seul, celui qui avait tué Ilral, et que les nains surnommèrent par la suite "Vent-de-Présage" (car les attaques d'animaux annonçaient souvent un assaut elfique). Celui-là s'était prit une flèche dans la jambe en voulant s'enfuir, et tentait de s'éloigner en rampant. Les nains ne lui firent aucun cadeau. Obok arriva le premier, et lui planta sa hache en plein dans le crâne.
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Ils n'eurent pas le temps de fêter leur victoires et de rendre hommage au mort. A peine une demi-journée plus tard, un dresseur se retrouva nez-à-nez avec une escouade de manieurs de hache gobelins.
Obok fut encore une fois le premier sur les lieux. Il percuta les guerriers galvanisés par leur petite victoire, et leur fit rapidement perdre le goût du pillage. Ce fut, comme d'habitude, un massacre odieux.
Je vous jure que c'est pas moi qui dit à Obok d'y aller tout seul. A chaque fois que j'ordonne à l'armée d'intervenir, il est toujours le premier sur les liens tellement il sprinte comme un taré. Y'a pas à dire, ce gars a vraiment envie de buter des gobelins.
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Et encore quelques jours plus tard, une autre attaque survint. Les gobelins réussirent pour la première fois à franchir les murs. Puis leur chef fut réduit en charpie par un disque de fer sortit du sol, et le reste prit la fuite sous les tirs des arbalétriers. Le calme retomba enfin.
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Dommage pour Ilral, je l'aimais bien et il représentait beaucoup pour la ville. C'est la vie. Au moins des gens l'aimaient. Pas comme la geôlière, qui a voulu organiser une fête dans les cachots. Personne n'est venu, c'est étonnant.
Urvad est très content de mon soutien. Pour me remercier, il a fait cette formidable gravure. Je ne pourrais pas la mettre dans ma chambre, mais j'en suis très content.
Printemps 384:
Une nouvelle année est là. Nous avons fini la caserne, en utilisant les plans laissé par Ilral. Le bougre nous manquera, il va être difficile de continuer les travaux. Mais nous nous accrocherons. Les vagues d'ennemis continueront de se briser sur nos remparts. Éternellement. Nous avons des armes, des armures, des murs et de la volonté. Je ne vois pas comment cette forteresse pourrait s’effondrer. Elle est l'espoir de toute une civilisation, et tant que je serais là, rien de pourra l'ébranler. Rien.
Car rien ne peut me tuer.
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Du coup, il me reste de la place pour encore un gros bâtiment (bon, après, je pourrais toujours agrandir, mais je veux déjà remplir l'espace).
Du coup à votre avis je fais quoi, sachant que j'ai déjà de petits quartiers d'habitations et salle à manger, un lieu de soin et de détente, un lieu de deuil et une caserne ?
Je pourrais faire d'autre endroit pour dormir, mais j'ai un peu la flemme. Ou alors juste une partie du bâtiment.
C'est quoi les skills de combat de Obok ? Il doit être vraiment fort pour faire autant de victime.
Oh, pas grand chose...
...
Legendary Axedwarf
Legendary Fighter + 2
Expert Shield User
Adept Armor User
Talented Dodger
Et quasiment tous les stats au max
Sympa un p'tit chapitre d'Emennil, je m'y attendais pas!
Dommage pour Ilral, il était cool. Mais apparemment tu préfères Obok le cheater.
Ta forteresse devient vraiment stylée! T'as pas encore atteint la baronie? Tu pourrais construire un palais!
Kogan Joyeusarches
Tout est lié! Tout est liééééé!!!
Tu peux toujours construire un monument classe architecturalement, juste pour la gloire. Ou une tour d'exécution.
...et Obok est toujours aussi cheaté, au fait. Je rirai à gorge déployée lorsqu'il y passera.
Dommage pour Ilral, il était cool. Mais apparemment tu préfères Obok le cheater.
Mais j'aimais les deux
Je regardais tranquillement Ilral construire son truc, et il a suffit que je quitte l'écran des yeux dix secondes et je me retrouve avec de la bouillie de nain
T'as pas encore atteint la baronie?
J'ai oublié d'exporter cette année, parce que je passe mon temps à revendre les merdes laissés par les gobs et les elfes, du coup je suis que à 1250 d'exported wealth
Je rirai à gorge déployée lorsqu'il y passera.
Ce qui risque fort d'arriver à cause de mon abus de confiance. Je passe mon temps à le laisser charger dans le tas tout seul en me disant "Ça passe crème"
D'ailleurs, au dernier combat... il a même prit un petit coup !
ANNEXE 3:
CIVILISATIONS DE L'ÂGE DES HÉROS
En 384, Numsil, la Contrée des Vents, comme l'appelait les Nains des Vaisseaux-Chants, avait compté 12 civilisations majeures. D'après l'étude des manuscrits et des gravures, il a été possible de reconstituer le monde, tel qu'il était à cette date.
Les Vaisseaux-Chants:
Capitale: Solonigath ou Morceaux de Drapeaux, Drapeaudéchiré †. Impossible de dire s'il s'agit du véritable nom, ou du nom donné par les ennemis de la civilisation en railleries après la chute de la cité. En effet, l'ancien gouvernement était appelé les Drapeaux Persuasifs.
Anciennement réputés pour leur richesse et leur force maritime, les habitants vénéraient les "Vaisseaux-Chants", d'immenses constructions de pierre trônant au centre de la ville, dont la légende disait que les Dieux les avaient utilisé pour arriver sur Terre, avec leurs fanfares célestes. Lors de leur destruction, ils n'étaient plus utilisé que pour jouer des concerts et célébrer diverses cérémonies, tout au long de l'année.
La civilisations était en 384 en déclin, et ne comptait plus qu'un millier de Nains, luttant pour leur survie. Cependant, la construction d'Emennil en 376, et sa reconquête en 379, semblait redonner un second souffle et un nouvel espoir à la civilisation qui ne comptait alors plus que deux villes, recluses dans les montagnes.
Les Armures Ardentes:
Capitale: La Creuse Je trouvais pas de traduction potable à Minedpractices, alors...
On ne sait pas vraiment d'où tiraient-ils ce nom. Certains extrapolent la possibilité d'une forte utilisation de bronze pour la fabrication d'équipement militaire (en effet, les montagnes environnant La Creuse sont riches en cuivre et en étain), donnant à leur puissante armée un aspect rouge-orangée.
Toujours est-il que cette civilisation habitant dans les chaudes contrées du Nord, bien qu'en guerre sur plusieurs fronts contre ses voisins elfes et gobelins, comptait une population de 8000 Nains. Cela nous semble peu aujourd'hui, mais notre monde n'était que peu peuplé en ces âges éloignés, et les Nains n'avaient jamais été réputé pour être particulièrement fertiles.
Les Lanciers-Faucons:
Capitale: Salveconte
Leur noms venaient à la fois de leur utilisation des lances et de ses dérivés et de leur localisation, le massif de l'Ardillon Pluvieux, le plus grand de notre planète.
Ils étaient sans conteste la civilisations naines la plus brillante de l'époque. Une seule et unique bataille avait suffit à dissuader les Elfes de s'approcher pour toujours, et sa population s'élevait à 15 000 citoyens.
Les Rares Unions:
Capitale: Cirentaille
Petite coalition habitant le Nord-Est de la grande péninsule des Contrées Torrides.
Alliée à ses voisins humains, elle connut presque toujours la paix, et ne fut attaquée que quelques fois par les Elfes des Lins Ardents. Sa population comptait seulement 3500 humains.
L'Empire des Grognements:
Capitale: Miracloître
Ce monstre, né sur le Pont du Nord, s'est par la suite étendu sur tout le nord de notre continent. Une centaines de villes et d'avant-postes majeurs différents, reliés entre eux par un imposant réseau routier, une population de 25 000 personnes. Les archives de l'époque raconte que leur dirigeant n'y était pas pour rien. Un dieu en personne, du nom d'Imi, Seigneur des Voleurs. Il prit le contrôle de la civilisation en l'an 7, et cette dernière connut alors cette expansion prodigieuse.
Difficile de discerner le vrai du faux, mais cela n'enlève en rien au fait que l'Empire des Grognements était sans conteste une des plus grandes puissance de son époque.
La Confédération de Fortune:
Capitale: Ferryprinces
La première puissance mondiale. Né au Sud, dans les contrées froide de Numsil, elle connut le même essor que l'Empire et accumula les possessions à peu près partout dans le monde.
Elle affronta à de multiples occasions Gobelins et Elfes, et ressortit presque à chaque fois vainqueur (sauf contre les Affres Indomptables, où toutes les campagnes furent un échec).
Sa population s'élevait à une trentaine de milliers.
La Cruauté Invisible:
Capitale: Donjonnourri †
Située pile entre les deux mastodontes humains, elle disparut définitivement en 335 après que sa capitale soit rasée une quatrième fois. Cette dernière sert aujourd'hui de cité-étape pour les caravanes prenant la route de Miracloître.
Les Dernières Araignées:
Capitale: Déchetdiffâme
Leur position géographique, isolés au bout du monde, perdus dans les toundras gelé, les a empêché de se mêler aux affaires du monde. Ils n'ont participé à aucune guerre, et il est fort probable qu'ils doutaient même de l'existence d'autre races que la leur. Parfaitement adaptés à leur climat, c'était 35 000 Gobelins qui composaient les Dernières Araignées.
Les Affres Indomptables:
Capitale: Haitrot
Jamais en trois siècles ne furent-ils en paix. Mais jamais en trois siècles ne perdirent-ils une seule cité. Leur politique d'ultra-centralisation permit de former un bloc compact et imprenable, comme une seule méga-cité. Ils affrontèrent de multiples fois la Confédération de Fortune, qui réussit tant bien que mal à brûler quelques avant-postes avant que leur armée ne soit écrasée. Leur position leur permettait de lancer fréquemment des raids sur les grandes routes commerciales, et l'or coulait à flots, pour les 17 000 gobelins des Affres Indomptables.
Les civilisations elfiques furent, et ceux à tous les âges, détestées et jalousées par leur voisins. Leur puissance et leurs positions stratégiques furent une horreur pour absolument toutes les autres races.
Les Lins Ardents:
Capitale: Dousourires
Onze milles cannibales, contrôlant l'accès sud de la péninsule des Contrées Torrides. La Confédération força plusieurs fois le passage avec des armées gigantesques, mais cela ne durait jamais longtemps, et les caravanes disparaissaient toutes mystérieusement. Une horreur absolue. Mais pas autant que la suivante...
Le Sanglier Mortifié:
Capitale: Plaputois
Seulement sept mille citoyens, mais cela suffisait pour contrôler l'accès au terres sud ou nord, selon le point de départ, et pour lancer des raids partout dans le monde. Ils furent en partie responsable du déclin des Vaisseaux-Chants, et causèrent des dizaines de milliers de mort parmi leur voisins. Alliés aux Lins Ardents, ils coupaient complètement le monde en deux par la terre, compliquant les échanges entre la Confédérations et l'Empire pendant des siècles.
L'idole de leur Dieu Sanglier rendit fous nombre de survivants des champs de batailles.
Les Nuages de Remèdes:
Capitale: Vaguilare
La troisième puissance mondiale. Près de trente et un mille cannibales. Elle ne participa qu'à peu de guerre, mais soutint ses confères dans leurs combats pour couper le monde en deux. C'est avec l'appui des Sangliers-Mortifiés qu'ils attaquèrent les Vaisseaux-Chants et rasèrent leur capitale.
Un monstre compact que rien ne semblait pouvoir atteindre...
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En espérant que ça ne soit pas trop redondant.
Ha super, j'attendais un post de ce genre pour mieux comprendre la géopolitique du monde d'Emennil!
Très intéressant comme monde. Tu as fais exprès de choisir la civilisation naine quasi disparue?
PS: Les civilisations peuvent vraiment s'allier?!
Nan, j'ai fais exprès de prendre la civilisation en guerre contre les Elfes, j'avais aucune idée du reste.
Et il n'y a pas de traité d'alliance à proprement parler mais quand deux civs ne s'attaque pas et sont en guerre contre le même ennemi en même temps, on peut considérer qu'elles sont alliés.
Ca, c'est le genre de monde que j'apprécie!
Alors tu risques d'aimer ce que je prépare pour la fin d'année #Mystère #Secret #SuspenseInutile
Avec la MàJ des tavernes, je me sens pousser une âme de poète, alors Usul, ça c'est pour toi
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Dans les mers de sang qui moissonnent nos vies,
Comme un navire hanté, des flots il a surgi;
Se mouvant sur les vagues, se riant des marées,
Oui, sa foi nos protège, comme une digue d'acier.
Car qu'importe le nombre de tes cicatrices,
Qu'importe l'uniforme qu'aujourd'hui tu affiches,
Tu peux être fort comme un auroch
Et savoir voler comme un roc,
Jamais tu n'égaleras
Le commandant Obok.
Ça fait du bien