Visions of Light

Documentaire réalisé par Arnold Glassman, Todd McCarthy et Stuart Samuels
Américano-japonnais
1h30
1992

Visions of Light retrace 100 ans de travail de directeur de la photographie, depuis les débuts du cinéma jusqu'à la fin du XXe siècle. Le documentaire contient des interviews de 27 directeurs de la photographie et des extraits de 125 films

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Documentaire assez peu connu en France, Visions of Light parle de l'évolution de la photographie du Cinéma Américain depuis ses débuts jusqu'à "aujourd'hui".
Passant des pionniers du cinéma, l'impact du son sur leur travail, à la difficulté du noir et blanc, du rapport très étroits entre certains acteurs et actrices avec un DP particulier, de ceux qui ont marqué cette univers, tel que Gregg Toland, John Alton ou Billy Bitzer, passe par son évolution lors des films noirs, de l'influence de l'étranger, notamment la nouvelle Française, du passage à la couleur et comment ceci bouleverse le milieu, ainsi qu'à la révolution durant le nouvel Hollywood, notamment l’utilisation "d'erreurs" (lensflare, ombres accentués, surexposition à la lumière) comme de nouvelles techniques artistiques.

Et qui de mieux pour parler de la photographie au Cinéma, que ceux dont c'est le métier ? Le film est narré par nombre d'entre eux. Comme Michael Chapman, Allen Daviau, Néstor Almendros, Gordon WIllis ou Vilmos Zsigmond. Et j'en passe.
Chacun raconte comment la Photographie s'est créé, a évolué, comment ils ont été influencés, et finissent par rattraper leur époque et parler de ce qu'ils ont fait, comment et pourquoi.

Bien-sûr tout ceci est vu à travers des extraits de films, la plupart du temps connu pour que le spectateur puisse faire correspondre ce qu'il voit avec son expérience cinématographique. On parle notamment de Naissance d'une nation, Napoleon, Citizen Kane, La Nuit du Chasseur, la Soif du Mal, Lawrence d'Arabie, Midnight Cowboy, Rosemary's Baby, Jaws, The Godfather, Taxy Driver, etc ...

Le film est assez court, et contrairement à ce que dit le synopsis, centré sur le Cinéma Américain, donc on ne verra que très rarement de films étrangers, et le plus souvent ils seront là comme pour spécifier leur influence sur le cinéma US. Ce qui est marrant là-dedans, c'est que le film est produit par les USA (par l'American FIlm Institue) mais aussi par la NHK (qui ont également fait un autre docu du genre, Hollywood Mavericks, sur le métier de réalisateur et que je compte ien voir).
Mais ça n'empêche pas le film d'être très intéressant. Peut-être pas d'en apprendre beaucoup, ou de découvrir beaucoup de film. Mais écouter des professionnels parler de leur métier, c'est toujours captivant.
Et ça permet de mettre en lumière des hommes qu'on laisse trop facilement dans l'ombre.

7.5/10

Un petit film épinglé, ça fait longtemps

Ce bide des enfers.

Mais non, ça a l'air bien

J'ai vraiment envie de voir ce film mais je le trouve nul part sur l'internet en vostfr donc c'est un peu problématique.

C'est trouvable en steng (ou en Russe, voir en Portugais )
Mais c'est de l'anglais assez simple. J'ai regardé ça sans sous-titres sans aucun problèmes.

Ca m'a intéressant tout ça.