Je viens de voir le film, j'ai vraiment bien aimer
Netflix fait vraiment de la qualité
Sinon j'en vois pas mal parler des Oscars mais je viens de voir ça : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-223407/secrets-tournage/
Beasts of No Nation pourrait donc en être privé via ce mode de diffusion. Les règles de l'Académie des Oscars est claire : un film doit sortir en salles pour pouvoir prétendre entrer dans la compétition.
Sauf que le film a bénéficié, aux USA, d'une sortie dans un certain nombre de cinémas.
La question est maintenant de savoir si l'Académie sera conne ou non jusqu'au bout... Ou au pire osef, on les a jamais attendu pour reconnaître les qualités d'une œuvre.
C'était vraiment bien mais je dois dire que je m'attendais quand même à mieux de la part de Fukunaga. Il y a de belles idées, esthétiquement ça tabasse, rien à redire sur la direction d'acteurs, mais comme l'ont dit certains le récit semble quand même un peu sage et balisé par rapport à ce qu'il se passe actuellement de comparable. Je ne veux pas passer pour un insensible mais ça ne m'a pas tellement pris aux tripes au delà du début en fait, ce qui est un peu dommage avec un tel sujet. J'attends quand même son prochain film avec impatience.
C'est marrant mais le fait que ce soit produit pour et par Netflix ça ne me donne pas envie de le voir, ça sonne 'direct-to-dvd' pour moi. Alors c'est sûrement idiot mais s'il avait eu une distribution plus classique, sortie en salle, sortie bluray, le film m'aurait paru plus crédible. Alors Buy dit plus haut qu'il est sorti dans quelques salles mais j'ai pas l'impression qu'y ait vraiment de distributeur réel pour les salles.
Du coup ça sonne vrai film malgré tout ?
C'est étonnant parce qu'en soit je suis sûr que ça diffère en rien d'un film classique, mais l'image qu'il dégage ne m'inspire pas du coup.
Euh oui ça sonne vrai film malgré tout, c'est purement psychologique ton problème là
C'est ce que je dis oui
Oui c'est de la qualité d'un vrai film de cinéma.
Il en faut pas se laisser influencer par le mode de diffusion pour le coup.
Article intéressant
http://www.journaldugeek.com/2015/10/28/beasts-of-no-nation-3-millions-de-vues-pour-le-premier-film-de-netflix/
Je up juste pour dire à ceux qui l'ont pas vue que vous ratez une bonne occasion.
Ps : bougez vous le cul au lieu de faire un topic sur camping hop hop
J'ai vu ce film aujourd'hui chez un pote, j'étais vraiment pas très chaud à l'idée de le regarder, ça avait pas l'air de correspondre à l'ambiance d'une aprem entre potes, pourtant j'ai rapidement fermer ma gueule, c'était intense .. Vraiment intense, la photographie est juste superbe tout comme l'histoire du film d'ailleurs et ses acteurs .. Rien à redire, Netflix me surprend de plus en plus, j'aurais tellement voulu voir un film comme ça au cinéma, j'en peux plus des films de super héros
Le 25 octobre 2015 à 14:33:01 EmileHirsch a écrit :
Ah ok. C'est possible.
Mais les différentes forces armées, etc. Le chef des "rebelles", ils sont fictifs ou pas ?
Le titre nous dit implicitement que cette guerre est apatride, ca pourrait se passer dans n'importe quel pays du tiers-monde. En regardant le film je me suis dit que finalement peu importe le pays où ca se passe le plus tragique c'est que ca a lieu de nos jours. Sinon la langue parlée par Agu au début est du twi, un dialecte ghanéen.
Oui c'est ce que je me disais aussi.
Donc, c'est pas basé sur un conflit en particulier, mais surement inspiré des nombreux conflits qu'il y a eu (et qu'il y a toujours) dans ces contrées
Vu hier pas mal
● 7/10
Netflix l'avait annoncé depuis un moment ; pour parachever la formidable expansion de la firme, ils allaient produire de véritables longs métrages originaux et les diffuser en VOD sur leur plateforme, et même au cinéma. Beasts of No Nation est l'un des trois films originaux de la boîte actuellement disponibles. Et pour l'un des premiers longs métrages du groupe, ils n'ont pas lésiné sur les moyens : Cary Fukunaga à la réalisation, Idris Elba à l'affiche. De quoi attirer les plus sceptiques.
Fukunaga, c'est un peu le nouveau surdoué à la mode aux USA. 38 ans, diplômé de l'université de Californie, de l'université de New York et de l'IEP de Grenoble, polyglote, homme à tout faire sur un film, il a déjà trois longs à son actif. Surtout, il a un peu hypnotisé la Terre entière de son talent en signant la réalisation de True Detective - S1, sublime de bout en bout. Autant dire qu'on en attend donc beaucoup en commençant le film...
Beasts of no Nation raconte l'histoire d'Agu, un jeune africain qui tente tant bien que mal de vivre son enfance dans un pays déchiré par la guerre civile, entre l'armée corrompue, les rebelles et autres factions autonomes. Mais alors qu'il vit sa vie d'enfant, au milieu de ses parents, de son frère et de sa sœur, Agu se retrouve bien malgré lui au milieu de l'horreur ; sa vie est bouleversée, et il se retrouve enrôlé malgré lui dans un groupe armé composé d'enfants. A la tête de ce groupe, un leader imposant et charismatique, sorte de gourou joué par Idris Elba, une nouvelle fois très inspiré dans la composition de son personnage.
Beasts of no Nation n'est pas un film sur Agu. C'est un film sur la guerre et, plus précisément, un film sur les enfants soldats. Il s'agit de dévoiler l'horreur de ces pratiques qui rongent présentement tant de pays africains... D'ailleurs, le pays dans lequel se déroule le film n'est jamais nommé. On pourrait être n'importe où en Afrique ; qu'importe, le drame est le même partout. Comment peut-on voler à tous ces enfants, à tous ces adolescents, la meilleure partie de leur vie ? Car que vaut la vie, quand l'enfance n'est pas vécue ? Que vaut la vie quand, à 15 ans, tu as déjà tué par centaines, perdu des proches par dizaines, commis l'horreur et l'abject jusqu'à t'y habituer ?
Faire d'un enfant un soldat, un égorgeur, un pourfendeur, un violeur, un tortionnaire, un tueur, c'est une abomination, et c'est cela que nous raconte Fukunaga. C'est saisir l'innocence et la candeur à la fois, et les balancer lâchement au milieu du vice, de la haine et de la terreur.
Fukunaga a scénarisé ce film, l'a réalisé et il s'est même permis le luxe d'être directeur photo. Difficile d'être plus " auteur " que cela de son œuvre. Sans surprise, la réalisation est d'une grande justesse, la mise en scène est soignée et surtout, la photo oscille entre le beau et très beau. Allez, soyons sympas, y'a quelques plans qui basculent même vers la splendeur visuelle. Après nous avoir gratifié d'un plan-séquence déjà culte dans la saison 1 de True Detective, Fukunaga n'a pas pu s'empêcher d'étaler à nouveau sa technique avec quelques plans-séquences qui jalonnent tout le film. Tous ne sont pas utiles et tout à fait justifiés, mais il y en a deux, tout particulièrement, qui sautent aux yeux et marquent l'esprit. Grosse tension dramatique, et Agu au centre de l'attention.
La maîtrise technique, Fukunaga l'a, mais il aurait sans doute dû se faire aider au scénario ; car c'est un peu ce qui empêche le film d'être absolument grandiose et remarquable en tous points. Comme si l'histoire n'était qu'un prétexte pour parler des enfants soldats. Agu est un bon personnage certes, mais le drame qui vient le secouer en début de film est un peu attendu. Puis son enrôlement est quelque peu prévisible, et justifié par un désir de vengeance illusoire qui ne convainc pas forcément à 100%. Le Commandant, joué par Idris Elba, est un personnage charismatique, mais il frôle parfois le cliché et la caricature dans son écriture. Surtout, les premières séquences et le dernier plan sont très prévisibles ; d'accord, ça fonctionne, c'est efficace, clair, explicite et attendu, mais sans doute aurait-il fallu écrire tout cela avec plus de subtilité. SPOIL : Agu est en pleine enfance, puis il quitte tout cela, devient un monstre capable de toutes les horreurs, puis il retrouve l'enfance et l'innocence du jeu et de l'amusement. Comment respecter ce schéma en étant plus subtil ? C'est tout l'enjeu.
J'attendais beaucoup de la BO ; pour un film de guerre qui se déroule dans l'Afrique noire profonde, c'est un élément essentiel, vecteur de drame indéniable. Pas de chance, sans être mauvaise, elle reste anecdotique et ne parvient pas à transcender les séquences les plus importantes.
Un mot tout de même pour Agu, interprété par un certain Abraham Attah. Une performance très convaincante, impressionnante pour l'âge de l'acteur, qui parvient presque à voler la vedette à Idris Elba, qui n'a pourtant plus rien à prouver.
Beasts of no Nation est un film assez puissant, qui contient des séquences tout à fait marquantes, dérangeantes ; le film soulève un problème actuel qui gangrène une grande partie du continent africain, et il le fait plutôt habilement. A partir de quand n'est-on plus un enfant ? Quand est-ce que l'innocence est définitivement perdue ? Peut-on retrouver la candeur du jeune âge après avoir commis l'impardonnable ? Autant de questions que Fukunaga traite avec une technique irréprochable, mais sans parvenir toutefois à l'alchimie parfaite entre esthétique et écriture scénaristique.
Le 26 octobre 2015 à 02:23:58 blazcowicz a écrit :
C'était vraiment bien mais je dois dire que je m'attendais quand même à mieux de la part de Fukunaga. Il y a de belles idées, esthétiquement ça tabasse, rien à redire sur la direction d'acteurs, mais comme l'ont dit certains le récit semble quand même un peu sage et balisé par rapport à ce qu'il se passe actuellement de comparable. Je ne veux pas passer pour un insensible mais ça ne m'a pas tellement pris aux tripes au delà du début en fait, ce qui est un peu dommage avec un tel sujet.
je viens de voir le film et c'est exactement ce que j'ai pensé.
J'attends quand même son prochain film avec impatience.
En espérant que les leaks soient faux, moi aussi,
le récit semble quand même un peu sage et balisé par rapport à ce qu'il se passe actuellement de comparable. Je ne veux pas passer pour un insensible mais ça ne m'a pas tellement pris aux tripes au delà du début en fait,
Ah quand même. Pourtant les parents qui se font tuer. La scène du viol plus tard.
Les gosses qui se font abuser sexuellement par le commandant.
C'est pas de l'eau de rose
Le 11 novembre 2019 à 13:42:31 EmileHirsch a écrit :
le récit semble quand même un peu sage et balisé par rapport à ce qu'il se passe actuellement de comparable. Je ne veux pas passer pour un insensible mais ça ne m'a pas tellement pris aux tripes au delà du début en fait,
Ah quand même. Pourtant les parents qui se font tuer. La scène du viol plus tard.
Les gosses qui se font abuser sexuellement par le commandant.
C'est pas de l'eau de rose
ces scènes là m'ont marqués et sont effectivement super violentes, mais d'autres comme le premier meurtre d'Agu j'étais limite osef (alors que c'est quand même un gosse qui tue pour la première fois b*rdel).
J’ai revu le film hier soir et j’ai vraiment apprécier mon visionnage, encore plus que lors de mon premier.
Le film est saisissant, les musiques, les plans, et le son sont vraiment magnifiques.
Alors juste pour comprendre : on est d’accord que Strika est un muet ? Détail sans importance mais je me demandais juste
Alors juste pour comprendre : on est d’accord que Strika est un muet ? Détail sans importance mais je me demandais juste
Je n'ai pas revu le film depuis sa sortie.
Mais il me semble que ça ne soit pas réellement dit.
Cela dit, j'ai l'impression que c'est plutôt un mutisme lié aux traumatismes de ce que lui fait subir le Commandant.