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Sujet : [FIC] Deuxième chance

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MP
Niveau 10
28 septembre 2016 à 19:08:58

Bonsoir :)
Après m'être récemment remis à Skyrim sur mon vieux PC, j'ai eu envie de me mettre à écrire une fiction dessus. Je tiens à prévenir que la première moitié de ce premier chapitre pourrait vous surprendre un peu à cause de son cadre (que je vais masquer derrière un SPOIL pour ceux qui désirent une surprise totale :hap: ) La fic raconte l'histoire d'une joueuse de skyrim qui pour des raisons inconnues, se retrouve plongée dans littéralement dans le monde des Elders Scrolls, à Bordeciel, plus précisément J'espère juste que ça ne vous découragera pas trop à ne pas lire même si ce genre d'histoire à déjà dû être écrite auparavant. Aussi, je ne compte pas écrire une fiction qui s'étalera sur un an avec beaucoup comme certains (talentueux) auteurs, je ne l'étalerai que sur quelques chapitres.
N'hésitez pas à me signaler des erreurs concernant le lore de Skyrim (je n'ai je dirais que 150h de jeu à vue de nez dessus et j'ai à peine touché aux opus précédents, ma culture sur l'univers des TES est assez limitée), ça me permettra d'en apprendre un peu plus sur le jeu et de rectifier le tir.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture :ok:
_______________________________________________________________________

Chapitre 1 : Sauvegarde 136 - Rorikbourg

L’averse s’engouffrait dans la ruelle alors que le jour s’assombrissait. Je m’avançai dans la ruelle, seule avant de me frayer un chemin entre les poubelles qui encombraient la rue. Je tapais du pied dans une canette qui traînait par terre. Une journée comme la mienne, pour la majorité d’entre vous, ça aurait été un enfer : j’avais raté mon train ce matin pour me rendre au lycée, on m’avait racketté mon argent devant le lycée et enfin, j’avais réussi à me faire renverser mon plateau par trois cons. Quand ils se sont fait prendre par le surveillant, j’étais contente. Jusqu’à ce que je me rappelle que l’un de ces trois cons me haïssait particulièrement, et que tôt ou tard, j’aurais le droit à sa vengeance. J’avais déjà vu des élèves revenir avec un coquard qui se faisaient discrets après s’être frottés à lui.
Je distinguai alors trois silhouettes au milieu des gouttes qui arrivaient au bout de la ruelle. Immédiatement, je compris. Je m’arrêtai net, avant de tourner les talons d’un pas pressé. Le vent et la pluie me fouettaient maintenant le visage. Bien que je ne voyais plus le danger qui me poursuivait, il restait toujours audible au travers des bruits de pas et des chuchotements dans mon dos qui se rapprochaient. J’ai réagi alors stupidement : je me suis mise à courir. Mes poursuivants se mirent à courir à leur tour :

« -Ca sers à rien de courir ! On t’aura ! lança l’un d’entre eux dans mon dos. »

La pluie et le vent me forcèrent à plisser les yeux tandis que les claquements incessants des pas derrières moi s’intensifiaient, se rapprochaient de leur écho menaçant. Mon embonpoint doublé par des difficultés respiratoires ne m’aida pas dans ma vaine tentative de fuite. Un coup dans les jambes balaya mon élan et mes espoirs de fuite. Je m’étalai le long du sol détrempé, manquant de me cogner la tête. Je n’eus pas le temps de me relever, ni de reprendre mon souffle car un pied me frappa violemment au ventre, coupant momentanément ma respiration. Je toussotais en me tordant au sol :

« -Tu nous auras bien fait courir, connasse ! fit mon agresseur. »

Je relevais la tête et le reconnu immédiatement malgré les larmes qui brouillaient la vue : Max, une des personnes qu’on pouvait qualifier de « brute » au lycée. Il m’arracha mon sac à dos sans ménagement avant d’envoyer valser toutes mes affaires de cours hors du sac, déclenchant le rire de ses deux acolytes, un autre adolescent plus petit que lui et d’une autre fille : Jonah, le meilleur ami de Max et Amy, sa petite amie. J’eut envie de pleurer quand je vis mes feuilles de dessin se coller au sol. Des heures à dessiner des Khajiits, des Orques ou encore des Dragons ruinées en quelques secondes. Les dessins se déformèrent bientôt, avalés goulûment par la couche d’eau qui imbibait maintenant le papier blanc de sa noirceur maussade.
A ce stade, inutile de vous dire que l’univers de The Elder Scrolls était l’un des univers de fiction que j’appréciais le plus, à travers les jeux que je possédais tous et les nombreux livres que j’avais lu à ce sujet. J’appréciais l’héroïc-fantasy, et avec mon acné et mon embonpoint, je passais pour la victime parfaite auprès des autres. J’étouffais un gémissement :

« -On lui fait quoi ? demanda Jonah avec un sourire carnassier.

-On va lui apprendre à ne pas balancer, répondit Steve. »

Toujours en retrait, Amy me toisait néanmoins d’un regard proche du dégout. J’étais déjà mal en point, mais cela ne semblait pas suffisant. Jonah me frappa une fois au ventre avant de faire signe à sa petite amie de venir se défouler :

« -Allez, elle le mérite après tout ! A cause d’elle on est collés pendant un mois.

-Vas-y, fais toi plaisir, j’ai la flemme, soupira Amy en faisant un pas en arrière. »

Je sentais alors qu’elle commençait à regretter de les avoir accompagnés. Peut-être qu’elle m’aiderait ? Steve ne lui laissa pas le loisir :

« -Bah alors ? T’as peur ?

-Lâche là, Steve ! soupira Jonah, et occupe-toi plutôt de la grosse ! »

J’eus envie d’hurler quand le plus grand de mes agresseurs se tourna vers moi. J’aperçus toute la haine dans son regard. Il m’asséna un puissant coup de pied au visage. Le coup fut rude et me fit voir trente-six chandelles. Ce salaud m’empoigna par le cou avant de me plaquer sans retenue contre les briques du mur. J’entendis un clic et la seconde d’après, sentis la pointe d’une lame toucher mon ventre :

« - Excuse-toi. Maintenant, vociféra-t-il.

-Arrête, Steve ! s’écria Amy.

-Elle à compris ! ajouta Jonah. »

L’autre ne les entendit pas et accentua sa pression avec sa lame. J’étais sûre que son couteau m’avait déjà blessée puisque je sentais la lame sur ma peau. Mes mains tremblaient de peur tandis que mon cœur tambourinait dans ma poitrine comme un animal apeuré enfermé dans une cage. J’entrouvris la bouche tenta d’articuler un mot, une syllabe… Sans succès à cause de sanglots que j’avais de plus en plus de mal à retenir :

« -Qu’est ce t’as dit ? fit Steve en approchant l’oreille.

-Pardon… murmurais-je d’une voix à peine audible. »

L’adolescent me fixa droit dans les yeux avant de sourire. Il éloigna son visage du mien alors que je baissais la tête. J’eus le temps de voir briller la lame du couteau. J’ai su ce qui allait se passer et je ne pourrais rien y faire. Si j’avais su, je lui aurais dit d’aller se faire mettre. Je fermai les yeux et attendit.
Une fraction de seconde plus tard, le couteau s’enfonça dans mon ventre, à trois reprises. Je n’ai pas crié. Je lâchai juste un râle étouffé avant de m’effondrer sur le côté. A partir de là, tout devint flou. Je crus entendre Jonah et Amy se mettre à crier vers Steve. J’entendis les mots « ambulance » et « on se tire ». C’est ce qu’ils firent. J'aperçus alors leurs silhouettes floutées disparaître au coin de la ruelle en courant.
Je sentais le sang tiède s’échapper de mon corps, imbiber mes vêtements et le vit se fondre dans des serpentins pourpres sur la couche d’eau du sol. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite et de plus en plus intensément afin de combler sans succès le manque de sang qui s’échappait de mon corps encore plus rapidement. Je rassemblai mes dernières forces pour me rouler sur le dos, face au ciel gris. Mon regard se porta vers le ciel alors que je laissais les gouttes de pluie arroser mon visage de leur caresse humide.
Étrangement, pendant un instant, je me suis senti bien, allongée ici. Puis j’ai repensé à ma mère que je n’ai jamais connue, à mon père qui me faisait comprendre tous les jours que je n’étais pas une enfant désirée et à mon chat, peut être bien le seul être sur cette terre pour qui j’avais un peu d’affection. J’ai su que je ne quitterais probablement pas cette ruelle vivante, mes bras trop engourdis par la perte de sang pour m’emparer de mon téléphone.
Vous savez, votre vie ne défile pas devant vos yeux quand vous allez mourir. Tout ça, c’est des conneries. Ce sont les regrets qui vous hantent dans vos derniers instants. Tout ce que vous n’avez pas réussi à devenir. Tous ceux que vous avez laissé tomber. Tout ce que vous aimeriez changer si vous aviez juste une dernière chance.
Un voile rougeâtre s’abattit sur mes yeux. Je me suis dit qu’au final, mourir n’était pas si terrible que ça. Tout s’éteint d’un coup et c’est terminé. Le pire devait être le fait que je savais que j’allais mourir. Cela aurait pu durer une fraction de seconde. Mais cette fraction de seconde aurait quand même été un enfer.
Le voile rouge laissa place à des tâches multicolores qui semblaient flotter devant mes yeux. Elles s’assombrirent rapidement et me plongèrent dans l’obscurité la plus totale. Je ne sentais plus la pluie sur ma peau, ni les battements de mon cœur, ni le sang tiède qui imbibait mes vêtements. Je ne ressentais rien d’autre qu’un vide absolu. A ce moment-là, j’ai su que tout était terminé.

Il y eu d’abord un point blanc, lointain, comme une étoile. Je ne sentais toujours pas mon corps. Le point se mit à grossir, à s’élargir lentement, envahissant l’obscurité par une clarté immaculée, bientôt éblouissante. Je me demandais alors ce qui se passait et me mit à parier sur l’endroit dans lequel j’allais atterrir : Chambre d’hôpital ? Le Paradis ? L’Enfer ?
Je parvins à lever le bras et à placer ma main devant les yeux pour me protéger de la lumière. Mes yeux s’adaptèrent rapidement à la luminosité. La vue d’une charpente en bois ne m’aida pas à me donner une idée claire quant à l’endroit où je me trouvais. Je compris néanmoins que j’étais allongée sur un lit, moins confortable que celui de ma chambre habituelle, mais ça allait.
Une voix masculine retentit :

« -Ah ! Elle se réveille ! Erik, apporte-moi de l’eau, vite !

-Tout de suite, père ! fit une voix qui me semblait étrangement familière. »

Je levai la tête et faillit étouffer un cri : en face de moi se trouvait un homme chauve au teint pâle et à la forme du visage arrondie. Ses yeux marron me dévisageaient d’un air bienveillant en même temps qu’il se passait la main dans sa moustache. Il me fallut plusieurs secondes que j’avais en face de moi Mralki, l’homme qui tenait l’auberge de Rorikbourg, dans Skyrim. La même voix, le même visage mais… En vrai. Un jeune homme entra à son tour dans la pièce. Je faillis faire un autre arrêt cardiaque : cette fois, il avait la vingtaine, le crâne recouvert d’une longue chevelure blonde, une musculature assez développée de paysan ainsi que des yeux bleus clairs, presque translucides. Je reconnu immédiatement Erik, celui qu’on surnommait « Erik Le Tueur » par la suite après une quête. Il apporta un plateau avec une cruche et une choppe en fer posés dessus qu’il tendit à son père :

« -Merci, Erik, tu peux disposer. »

Erik sembla me dévisager d’un air un peu rêveur avant de quitter la pièce. L’homme à ma gauche reprit :

« -Je m’appelle Mralki, c’est moi qui tient cette auberge. Je vous ai trouvé sur une route, non loin d’ici, il y a cinq jours. Vous étiez mal en point… Comment vous appelez-vous ? »

Je regardais de haut en bas, essayant de comprendre ce qu’il se passait : est-ce que j’hallucinais avant de mourir pour de bon ? Est-ce que j’étais dans le coma ? Je me rappelais de mon agression par Steve et ses potes, le coup de poignard, le sang et… Maintenant ici. L’aubergiste redemanda :

« -Alors ? »

Je secouais la tête avant de commencer :

« -Je m’appelle… »

Je m’interrompis immédiatement, portant ma voix à ma gorge. Ma voix, d’habitude portée vers les aiguës, sonnait grave, comme celle d’une adulte. Après un instant d’hésitation, je lui demandai :

« -Ecoutez, je... Je vous remercie, Mralki, mais… Pourriez-vous me laisser seule je dirais… Une heure ? Le temps que je reprenne parfaitement conscience ?

-Comme vous voudrez, soupira-t-il. Je vais vous faire à manger, en attendant. »

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
28 septembre 2016 à 19:09:17

Il se leva et quitta la pièce en fermant la porte. Immédiatement, je retirais la couverture de fourrure du lit. Encore une fois, je faillis faire un arrêt cardiaque (oui, cela en faisait beaucoup en quelques minutes, mais comprenez le choc) : j’étais une d’habitude une fille plutôt rondouillarde, pour ne pas dire grosse, mais là… J’avais des jambes de top model, des formes plantureuses et donc pour résumer un corps qui aurait rendu n’importe quelle pétasse du lycée jalouse. Je remarquais trois cicatrices sur mon ventre maintenant athlétique. Les trois coups que Steve m’avait portés plus tôt avec son couteau… Les blessures sanguinolentes n’étaient maintenant plus que de fins traits blancs. J’étais en sous-vêtements, ce qui était au moins une preuve qu’on avait fait en sorte que je garde ma dignité. Je jugeais à vue de nez que j’avais le corps d’une femme d’une vingtaine d’années. Plus la moindre trace d’acné sur le corps, ni sur le visage, apparemment. Même ma tâche de naissance sur ma main droite avait disparue :

« -Nom de Dieu, je me suis transformée en mon personnage dans le jeu, ou quoi ? pensais-je estomaquée. »

Je fouillai dans le tiroir de la commode pour en tirer un miroir, en mauvais état certes, mais assez clair pour que je distingue mon visage : ma peau du visage était impeccable, d’une blancheur immaculée, sans acné, comme je m’en doutais, mise à part des tâches de rousseurs à peine visibles sous mes yeux. Plus aucune trace de graisse n’était visible sur mon visage. Mes traits étaient plus fins et plus pointus. Je remarquai aussi que mes cheveux bruns étaient maintenant cendrés, attachés en arrière par un chignon avec quelques mèches qui tombaient négligemment sur mon front. Enfin, mes yeux marron étaient désormais verts émeraude. Plus de doutes, je m’étais bel et bien transformée en ma « Dovakhiin » dans Skyrim.
Je retombais assise sur le lit avant de remarquer un équipement posé sur la commode que je devinais être le mien : un pantalon en cuir marron foncé, des bottes en cuir assorties, un vêtement en tissu bleu foncé recouvert d’une fine cotte de maille qui descendaient jusqu’à mes genoux et des gants me remontant jusqu’à la moitié des avants bras. Une cape de lin bleu foncée à capuche comme mon vêtement recouvrait tout l’équipement, descendant probablement jusqu’à mes talons et enfin, une ceinture noire munie de plusieurs sacoches permettait de serrer mon attirail.
J’enfilais les vêtements promptement avant de quitter la chambre pour arriver dans la salle principale. Si vous auriez vu la tête que je faisais en me rendant compte que je marchais à l’endroit même où mon personnage s’était arrêté la dernière fois que je jouais à Skyrim :

« -Sauvegarde 136 – Rorikbourg, chuchotais-je. »

Après avoir contourné le foyer brûlant au centre de la pièce, j’empruntais la porte menant vers l’extérieur. Je devais en avoir le cœur net.
Je ne pus retenir un « woah », une fois dehors : j’étais dans le village de Rorikbourg, littéralement. Je pouvais voir la population locale. Il ne s’agissait plus de PNJ, mais de vrais êtres humains, en chair et en os. Je me frottais les yeux avant de faire quelques pas dans cet endroit à la fois inconnu et familier pour moi. J’emplis mes narines d’air frais, alors que le Soleil se couchait, baignant le village d’un éclairage rosâtre.
La voix de Mralki me tira de mes pensées :

« -Je vous ai préparé du poulet avec des pommes de terre. Vous venez ? »

J’étais morte de faim. Aussi, j’entrais avec lui dans la bâtisse avant de m’asseoir au comptoir en face de lui :

« -Vous êtes arrivée il y a longtemps, ici ? »

J’haussais les épaules. Si je commençais à lui raconter mon histoire, ce n’était pas garanti qu’il me croie. Je préférais jouer la carte de la sécurité, mais aussi celle du mensonge et répondit :

« -Il y a quelques jours. Je viens de Lenclume, tout près de la frontière… Mais mes parents étaient Nordiques.

-Je vois, fit-il… Vous ne m’avez toujours pas dit votre prénom, d’ailleurs. »

Je marquai une pause, mon regard plongé dans l’assiette de poulet. Mon prénom dans le monde contemporain ferait tâche. Je levais la tête après quelques secondes de réflexions et prononçai avec assurance:

« -Arey. Je m’appelle Arey. »

Mralki hocha la tête. Soit il m’avait cru, soit il s’en moquait. Il répondit simplement :

« -Alors bienvenue en Bordeciel, Arey. »

EsZanN EsZanN
MP
Niveau 25
28 septembre 2016 à 20:39:42

Bon... une fic de plus, mais pour le moins... originale xD sweet quand ?

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
28 septembre 2016 à 20:59:22

Le 28 septembre 2016 à 20:39:42 EsZanN a écrit :
Bon... une fic de plus, mais pour le moins... originale xD sweet quand ?

J'ai prévenu au début, hein :hap:
La sweet arrive demain soir (normalement, faut pas que j'oublie) et elle est déjà prête. Le chapitre d'après l'est presque aussi mais je préfère ne pas m'avancer car je suis dans une période ou j'ai le temps d'écrire :noel:

Message édité le 28 septembre 2016 à 21:00:00 par elpadre0
EsZanN EsZanN
MP
Niveau 25
28 septembre 2016 à 21:08:48

Ooooké xD et moi qui improvise à chacun de mes chapitres :rire:

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
28 septembre 2016 à 21:14:14

Le 28 septembre 2016 à 21:08:48 EsZanN a écrit :
Ooooké xD et moi qui improvise à chacun de mes chapitres :rire:

J'ai voulu la poster ici, mais je me souviens que ton commentaire sur la façon dont je jouais RP à Skyrim (c'est ce RP qui à inspiré cette fic) sur un autre topic m'à fait douter qu'on apprécie une histoire comme celle-ci sur ce forum ou les fic sont ancrées de base dans le monde des TES. Du coup, j'ai écris en attendant pour réfléchir et finalement je l'ai posté quand même :hap:

EsZanN EsZanN
MP
Niveau 25
28 septembre 2016 à 21:19:05

Bah disons que mélanger les TES à la vie réelle... bof bof quoi... apres les comparaisons ok, mais si dans un TES, ya une ville qui s'appelle Paris ou New York, je vais littérallement chier sur la gueule de Beth xD mais là c'est TES mais seulement avec les pensées de l'IRL, mais c'est normal psk à la base elle est pas de cet univers ^^ après, le tout est bien amené, mais n'hesite pas à rajouter vraiment des details :)
Bonne continuation ;)

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
28 septembre 2016 à 21:22:25

Le 28 septembre 2016 à 21:19:05 EsZanN a écrit :
Bah disons que mélanger les TES à la vie réelle... bof bof quoi... apres les comparaisons ok, mais si dans un TES, ya une ville qui s'appelle Paris ou New York, je vais littérallement chier sur la gueule de Beth xD mais là c'est TES mais seulement avec les pensées de l'IRL, mais c'est normal psk à la base elle est pas de cet univers ^^ après, le tout est bien amené, mais n'hesite pas à rajouter vraiment des details :)
Bonne continuation ;)

Merci beaucoup, j'y penserais :oui:

SheogorathCDC SheogorathCDC
MP
Niveau 10
28 septembre 2016 à 22:19:33

Je me disais aussi que ça me rappelait quelque chose. :noel:

Go faire le chapitre suivant. SINON JE TE RETROUVE ET JE TE SEQUESTRE DANS MA CAVE! [[sticker:p/1jng]]

Wait.... GILBERT?! [[sticker:p/1jne]] DEGAGE DE CHEZ MOI PUTAIN! [[sticker:p/1jng]] *jette Gilbert avec Haskill*

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
29 septembre 2016 à 18:01:09

Et voilà, la sweet comme promis :noel:

_____________________________________________________________________________

Chapitre 2 : Une soirée tranquille à Rorikbourg

Au tout début, je me suis dit que j’allais me réveiller à n’importe quel moment dans une chambre d’hôpital. Mais après une nuit passée à l’auberge et une chute assez brutale de mon lit à cause d’un faux mouvement, j’en vins à la conclusion que je ne rêvais pas. Mes rêves ne duraient jamais plus d’une journée et jamais je n’avais réussi à m’endormir dans un rêve. Je l’aurais sût si j’étais dans un rêve : la réalité était tellement pourrie que je faisais toujours des rêves lucides, afin que je puisse faire ce que je veux, comme voler ou rendre les coups.
Mralki avait accepté de m’héberger quelques temps. Ce gars que je ne connaissais qu’à travers un écran et des répliques préprogrammées se révéla d’une grande générosité en m’hébergeant. Je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs. J’insistais néanmoins pour payer. Après une brève inspection du contenu de mes sacoches, je me rendis compte que j’avais sur moi environ deux-cents pièces d’or ainsi que trois potions de santé. Je déambulais dans Rorikbourg, en prenant soin de ne pas trop m’éloigner du village.
J’avais vu déjà exploré ces environs sur mon PC mais honnêtement, me retrouver réellement au milieu de tout ça c’était… A couper le souffle. J’avais plus l’impression d’être en terre inconnue et me sentais minuscule comparé à l’immensité des plaines brunes qui me cernaient avec leurs barrières montagneuses à l’horizon. J’emplissais mes poumons de l’air frais nordique avant de m’asseoir sur un rocher, à regarder le soleil se coucher à l’horizon.
Malgré ce bien être que m’envahissait, je n’arrêtais pas de ressasser les événements de la veille. Comment une simple lycéenne pouvait se retrouver ici, en plein milieu d’un univers de fiction ? Je secouais la tête :

« -Non, essaye de profiter de l’instant présent. Ici, t’es loin de l’école, du travail, des brutes qui m’humiliaient à longueur de journée. Repose-toi, t’en as besoin après tout ce merdier. »

Carpe Diem. Voilà ce que je me disais. J’étais dans un endroit ou jusqu’à présent, aucun homme sur terre n’avait sûrement pu mettre les pieds. Cet endroit, je le connaissais bien et n’avait pu l’arpenter qu’à l’aide d’un clavier, d’un écran et d’une tour. Je devais rester positive. De toute façon, je manquerais à qui ? Probablement personne. Je me levais du rocher avant de retourner à l’auberge d’un pas tranquille. Erik attendait devant le foyer, touillant une soupe qui chauffait sur le feu :

« -Qu’est-ce que vous préparez ? demandai-je en m’approchant.

-Une soupe aux légumes. C’est ce qu’on va manger, ce soir, expliqua-t-il en tournant le regard vers dans ma direction. Vous vous acclimatez bien, ici ?

-Oh, soupirais-je en haussant les épaules, je m’y fais. Mais je pense repartir demain. »

Il sembla un peu déçu. On s’était à peine adressé la parole mais il semblait avoir une certaine sympathie pour moi. Peut-être à cause de mon apparence. Il reporta son regard sur la soupe avant de reprendre :

« -Vous nous quittez déjà ?

-Oui, j’ai envie de voyager, expliquai-je en regardant les flammes danser dans le foyer.

-Ou comptez-vous aller ?

-Je ne sais pas encore… Là où mes jambes me porteront murmurais-je en regardant dans le vague. »

J’étais dans le monde de Skyrim. Autant le découvrir avant que quelque chose m’en emmène loin, pas vrai ? Erik m’interrompit :

« -J’aimerais devenir aventurier, moi aussi.

-Ah ? »

Je pris une mine faussement étonnée. Je savais déjà quelques trucs par rapport à ce brave Erik, y compris son désir de devenir aventurier. Une quête permettait de faire de lui un acolyte, il me semblait, mais je n’en n’étais plus trop sûre :

« -Gagner sa vie en parcourant le monde, cela doit être fantastique, vous ne croyez pas ?

-Peut être… Mais cela reste dangereux, déclarai-je en repensant au nombre de dangers qui parsemaient les routes de Bordeciels entre les loups, les smilodons, les ours, les bandits, les vampires ainsi qu’à la longue liste d’êtres dangereux cherchant à tuer les voyageurs.

-Pourtant c’est ce que vous faites, non ? »

Je levai la tête et répondit, un brin surprise :

« -Je vous demande pardon ?

-J’ai vu votre épée, dit-il. Elle est absolument magnifique. »

Une épée ? Je ne me souvenais absolument pas avoir vu une épée dans ma chambre :

« -Ou est cette épée, l’interrogeais-je en haussant les sourcils ?

-Mon père l’a cachée à la cave, afin d’éviter qu’on vous la vole. Vous voulez que j’aille la chercher ? »

J’hochais énergiquement la tête. Erik souffla du nez en souriant et retira la soupe du feu. Il disparut derrière le comptoir :

« -Une épée ? Mince, alors ! Me disais-je. J’espère que c’est bien celle à laquelle je pense… »

Je trépignais d’avance à l’idée de posséder une véritable épée, qui plus est celle que j’avais dans le jeu. Erik revint alors, le fameux objet dans les mains. Il me tendit l’arme, encore dans son fourreau. Je m’en emparai délicatement : longue de plus d’un mètre, l’épée possédait un pommeau en forme de tête de loup, dont les yeux étaient faits à partir de deux minuscules cristaux bleu clair. Je tirai la lame hors du fourreau. La lumière du feu gicla alors sur l’acier de la lame, projetant un reflet blanchâtre sur le mur. Je sentis les larmes s’amasser derrière mes yeux alors que je contemplais cet objet. Cela devait bien vous paraître stupide, mais cette arme était... L’objet manquant qui faisait de moi l’aventurière que j’avais toujours rêvé d’être :

« -Tout va bien ? fit la voix d’Erik, me tirant hors de mes pensées.

-Euh, oui… oui, balbutiai-je en secouant la tête. C’est juste que cette épée a beaucoup de valeur pour moi.

-Je comprends… En parlant d’épée… »

Il se leva, révélant une épée de fer à sa ceinture :

« -J’en ai une aussi, reprit le jeune homme.

-Et ? lui demandai-je sans vraiment comprendre.

-Vous me semblez être une combattante aguerrie, alors je me disais que vous pourriez m’aider à me battre, le temps que vous soyez là… Ce n’est pas tous les jours qu’on à des guerriers qui visitent Rorikbourg.

-Je… Je regrette, Erik mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Je ne me sens pas encore en pleine forme.

-Je vous ai vu déambuler dans les champs tous l’après-midi. Ne cherchez pas à me couvrir comme mon père, je vous en prie. »

Malgré son âge adulte, j’avais presque l’impression de voir un enfant supplier sa mère pour qu’elle lui offre une glace. J’hésitais sur ma réponse. Il serait difficile d’expliquer qu’une femme athlétique en armure et armée d’une épée ne soit pas douée en combat. Je fixais Erik avec incertitude :

« -C’est d’accord. Mais pas longtemps, alors. »

Le fils de l’aubergiste bondit immédiatement et se dirigea tout sourire vers la porte de sortie. Je lui emboîtais le pas en attachant mon fourreau et l’épée à ma ceinture, la mine renfrognée. Je priais pour qu’il soit vraiment mauvais afin que je puisse le contrer sans trop de difficultés. Je voulu sortir l’excuse du manque de luminosité dehors, mais je me rendis compte qu’il faisait encore jour en sortant.
Une fois dehors dans la plaine voisine à l’auberge, nous nous fîmes face, nos épées respectives à la main. Au moins, la mienne me parut plus légère que ce je pensais quand mes deux mains serrèrent la poignée de l’arme. Après un instant à se fixer, je lançai :

« -Bon, montrez ce que vous savez faire. Essayez de m’attaquer. »

L’apprenti mercenaire se plaça sur ses appuis et leva son épée à la verticale, les bras légèrement pliés. Je l’imitai aussitôt, plus ou moins prête à riposter. Honnêtement, je regrettai de ne pas avoir plus insisté sur le fait que je n’étais pas en état de me battre. J’avais intérêt à ne pas me montrer trop mauvaise, auquel cas j’aurais vraiment du mal à m’expliquer. Ma main serra fortement la poignée de l’épée afin qu’elle ne m’échappe pas des mains au premier coup, même si je doutais de ma chance.
Erik brandit son épée tandis que je mettais un pied en arrière, prête à tenter un blocage :

« -Erik ! »

Mralki se tenait debout, les mains sur hanches, l’air furibond :

« -Erik ! cria-t-il envers son fils. On a un sac de patates à éplucher alors repose moi cette foutue épée ! »

Le jeune homme rengaina immédiatement son épée, honteux avant d’accourir vers l’auberge ou il disparut derrière la porte. Le gérant de l’auberge avança d’un pas ferme vers moi en fulminant :

« -A peine arrivée ici et vous cherchez déjà à raviver les stupides idées de mon fils ! Vous n’êtes pas possible vous !

-Mais je…, tentai-je de m’expliquer.

-Taisez-vous ! Mon fils est fermier et il le restera ! Je n’ai pas envie d’apprendre sa mort car il s’est senti pousser des ailes parce qu’il croit tenir correctement une épée ! »

Je le fixai un instant avant de baisser les yeux. Je me sentais mal pour Mralki le père et le fils, l’un parce que je motivais son fils à un projet dangereux et pour l’autre car j’allais probablement lui attirer des ennuis. Les bras ballants, mon épée encore en main, je devais vraiment avoir piètre allure… Mralki me fusilla du regard encore quelques secondes avant que ses traits ne s’adoucissent. Il déclara à voix basse :

« -Excusez-moi… Vous ne pouviez pas savoir et vous pensiez probablement l’aider.

-Ce… Ce n’est rien, bredouillai-je en rangeant mon épée dans son fourreau. »

L’aubergiste s’approcha de moi et porta son sur regard les champs aux alentours d’un air pensif :

« -Depuis qu’il est petit, il s’est mis en tête de devenir mercenaire. Il se croit dans un de ses romans mais il n’a aucune idée de la dangerosité de ce monde.

-Vous voudriez qu’il reprenne l’auberge ? lui demandai-je.

-Oui… La vie de fermier à Rorikbourg n’est pas trépignante, mais au moins, elle est tranquille et honnête. Je tiens beaucoup à lui. Il est tout ce qu’il me reste depuis que sa mère… »

Il secoua la tête et se tut, poussant un long soupir. Nous ne dirent rien pendant quelques instants, laissant le vent s’exprimer pleinement sur les plaines. Je déclarai finalement :

« -Si vous continuez à le bloquer ici, il finira par partir sans votre avis et encore moins préparé. Je ne lui donne pas un mois de cette vie avant que…

-Je comprends, coupa-t-il. Peut-être pourriez-vous lui parlez pour le convaincre que ce n’est pas une bonne idée.

-Je ne sais pas si j’aurais assez d’arguments. Ce que je peux vous conseiller, c’est d’essayer de trouver quelqu’un qui entrainement au métier durement, de façon à lui donner une idée claire, voire même de le dégoûter. S’il abandonne, il reste ici et s’il reste entêté, alors… »

Je n’ai jamais sût si j’étais une bonne conseillère. A vrai dire, je n’ai jamais vraiment eu de personnes à conseiller. Mralki hocha la tête :

« -Vous avez peut-être raison… J’y réfléchirais. »

Il me sourit :

« -Allons dîner. Erik n’est peut-être pas un bon combattant, mais il est bon cuisinier.

-Tant mieux, je meurs de faim, acquiesçai-je.

Je retirai mes gants avant de les fourrer dans ma ceinture et emboîtai le pas à l’aubergiste en mettant de côté son bref accès de colère. J’étais même heureuse qu’il soit intervenu, j’aurai eu du mal à expliquer comment j’avais perdu si facilement face à un fils de paysan qui savait tout juste tenir une épée.

--------------------------

That's all, falks ! :noel:

Hiendral Hiendral
MP
Niveau 11
29 septembre 2016 à 18:15:13

Traitre e.e
Mais y en a marre de ces fichus guerriers qu'on voit partout la , un peu de finesse danse ce monde de brute :-(

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
29 septembre 2016 à 18:26:58

Le 29 septembre 2016 à 18:15:13 Hiendral a écrit :
Traitre e.e
Mais y en a marre de ces fichus guerriers qu'on voit partout la , un peu de finesse danse ce monde de brute :-(

Mec, on est au deuxième chapitre, on a même pas encore la moindre idée ce qu'elle est capable de faire :hap:
Mais je te comprends d'une certaine manière :(

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
30 septembre 2016 à 17:40:34

Sinon quelqu'un veut voir la suite ? :hap:

SheogorathCDC SheogorathCDC
MP
Niveau 10
30 septembre 2016 à 17:41:47

Le 30 septembre 2016 à 17:40:34 ElPadre0 a écrit :
Sinon quelqu'un veut voir la suite ? :hap:

Non.

:hap:

FAIS LA SWEET OU JE TE SEQUESTRES DANS MA CAVE! :fou:

:hap:

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
30 septembre 2016 à 18:06:55

Bon bah la sweet alors :hap:
____________________________________________________________________________

Chapitre 3 : Le retour des ennuis

Après un dîner au calme auprès du feu en compagnie du père et du fils, je décidai d’aller dans ma chambre. Une fois déshabillée, je me couchais sur le lit et attendit que les bras de Morphée m’emportent. Ces derniers ne vinrent pas au bout de deux heures à essayer de dormir. Je ne parvenais pas à chasser de mon esprit les questions quant à mon arrivée ici, dans cet autre monde. Comment étais-je arrivée ici ? Pourquoi mon apparence n’était plus la même ? Allais-je revoir le XXIème siècle ? Etais-je morte ? Dans le coma ? Aucune idée. Je décidai de me lever et de me rhabiller. Je devais essayer de me changer les idées au lieu de fixer bêtement la charpente de bois et de paille.
La salle principale de l’auberge était vide quand je suis sortie. J’avais laissé mon épée sous mon lit. De toute façon, je ne comptais pas sortir bien loin. Une fois dehors, je retournai à l’endroit ou Erik et moi (enfin, surtout Erik) voulions nous entraîner. La nuit était froide, ici et je regrettais rapidement de ne pas avoir pris ma cape. Je regardais les étoiles dans le ciel en souriant : là où j’habitais, il était rare d’en voir à cause des pluies fréquentes. Là où j’habitais… je me suis surprise de parler de chez moi comme ça. Parlaient-ils de moi au passé, là-bas, justement ? Si j’étais morte, que devait penser mon père ? Peut-être que malgré sa froideur quasi constante avec moi, il serait en train de verser des larmes ? Et les gens, au lycée, les élèves, les professeurs, que pensaient-ils de ça ? Est-ce que Steve et ses amis avaient été pris ? Et regrettaient-ils leur geste ? Il y avait trop de questions sans réponses.
Je me massais les tempes en tentant de penser à autre chose. Un coup de vent me fit frissonner et fut suffisant pour me convaincre de retourner me mettre au chaud dans l’auberge. Je tournais alors les talons et me dirigeai vers la demeure en bois. A l’approche de la porte d’entrée, des éclats de voix se firent entendre dans l’ouverture de la porte :

« -Pour la dernière fois, ou est l’argent ? lançait une première voix menaçante.

-Vous venez de tout prendre, râlait la voix de Mralki, à demi-étouffée. »

Je n’étais arrivée il n’y a même pas deux jours et les ennuis revenaient au grand galop. Je pris une profonde inspiration. Dans la vie, il fallait prendre son courage à deux mains. Les gens avaient trop souvent détourné le regard quand quelque chose m’arrivait. A moi de me prouver que je valais mieux qu’eux. J’ouvris la porte en grand pour tomber sur un spectacle qui me paralysa sur l’instant : trois hommes à l’aspect pour le moins sale avaient investis les lieux. Mralki avait plusieurs ecchymoses sur les joues, ainsi qu’un cocard à l’œil droit. Les bras retenus derrière le poteau en bois par un des bandits, il venait de prendre plusieurs coups particulièrement violents par les deux autres. Trois d’entre eux étaient donc sur Mralki. Erik gisait au sol, presque inconscient, la main sur son nez dégoulinant de sang. La vision du père et son fils maltraités ainsi me donna la chair de poule. Je me revoyais presque dans le caniveau la veille… Dans l’ombre, assis à une des tables, un quatrième homme, qui me paraissait plus costaud que les autres, terminait une chope de bière :

« -Tiens tiens, fit le plus mince d’entre eux d’un air presque amusé, on a de la visite… »

Il envoya son poing dans le ventre de Mralki, qui glissa au sol, le souffle coupé. Je croisai son regard qui semblait m’hurler de fuir. L’agresseur s’approcha de moi : avec son visage fin et ses dents inégales, il ressemblait presque à un rat. Ses cheveux roux presque rasés ne le rendaient certainement pas plus attirant. Je fis un pas en arrière. Même si je faisais la même taille que lui, il ne restait pas moins intimidant. Si j’avais gardé mon apparence rondouillarde, j’aurais probablement déjà fui à cause du fait qu’il m’aurait dépassé d’une tête :

« -Je m’attendais à un garde, reprit la face de rat en s’arrêtant juste en face de moi. Ils doivent être en train de se saouler ailleurs.

-Aldar, regarde comment elle est belle, ajouta son camarade qui s’assurait que Mralki était encore suffisamment sonné pour ne pas réagir. On n’aura pas eu d’argent, mais on aura passé du bon temps…

-Reculez, ordonnais-je d’une voix tremblante, ou vous… le regretterez."

Hiendral Hiendral
MP
Niveau 11
30 septembre 2016 à 18:24:51

Sauf qu'avec la magie le problème aurait été résolu en 3,5 sec :hap:

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
30 septembre 2016 à 19:06:10

Le 30 septembre 2016 à 18:24:51 Hiendral a écrit :
Sauf qu'avec la magie le problème aurait été résolu en 3,5 sec :hap:

Peut être, mais ça aurait été moins drôle :hap:

EsZanN EsZanN
MP
Niveau 25
30 septembre 2016 à 19:20:54

Sweet ? ^^

Hiendral Hiendral
MP
Niveau 11
30 septembre 2016 à 19:25:27

Le 30 septembre 2016 à 19:06:10 ElPadre0 a écrit :

Le 30 septembre 2016 à 18:24:51 Hiendral a écrit :
Sauf qu'avec la magie le problème aurait été résolu en 3,5 sec :hap:

Peut être, mais ça aurait été moins drôle :hap:

Oh je ne sais pas ... Des têtes et des jambes qui volent c'est pas mal :oui: Ou alors elle aurait pu les torturer ou ... je m'emporte [[sticker:p/1kki]]

elpadre0 elpadre0
MP
Niveau 10
30 septembre 2016 à 19:29:11

Le 30 septembre 2016 à 19:20:54 EsZanN a écrit :
Sweet ? ^^

Demain :oui:
Je dois déjà garder un peu d'avance :hap:

Le 30 septembre 2016 à 19:25:27 Hiendral a écrit :

Le 30 septembre 2016 à 19:06:10 ElPadre0 a écrit :

Le 30 septembre 2016 à 18:24:51 Hiendral a écrit :
Sauf qu'avec la magie le problème aurait été résolu en 3,5 sec :hap:

Peut être, mais ça aurait été moins drôle :hap:

Oh je ne sais pas ... Des têtes et des jambes qui volent c'est pas mal :oui: Ou alors elle aurait pu les torturer ou ... je m'emporte [[sticker:p/1kki]]

https://www.youtube.com/watch?v=hw2WqvbDt5g
:noel:

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