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Sujet : [FIC] La Faiblesse Ehlnofey

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Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
05 décembre 2015 à 14:20:32

Bienvenu ! Welcome ! Willkomen ! Bienvenidos ! Yokoso ! :cool:

Je suis de retour sur le forum depuis peu et j'ai en tête de refaire une petite fanfiction, l'autre étant abandonné :hap:
Ainsi, j'ai décidé de me relancer dans l'élaboration d'une histoire sur l'univers des TES, qui j'avoue est franchement classe et que j'adore beaucoup :bave: De ce fait, je vous sers ici "La Faiblesse Ehlnofey" ! Dont l'idée de titre m'est venu en explorant les méandres de la Grande Bibliothèque de Tamriel, dont je suis grande fan et fervente adoratrice voire fanatique :gni: (Bien que ma foi va dans les saintes écritures de Raptor Jésus et mon inspiration est issu du sacrifice larmoyant d'Optimus Prime, mort pour nos péchés je vous rappel :ange: ALORS CONVERTISSEZ VOUS ! :fou: )

Bref... :sournois:

Je vous souhaite une excellente et agréable lecture !!!!!! :gni:
(pour peu que cet étron horrible puisse vous procurez du plaisir à la lecture)

===================================

Prologue

Le marais était calme aujourd’hui.
Après des mois de préparation et de recrutement, l’armée de mercenaire se dirigeait vers la frontière entre le Marais Noir et Morrowind, là où devait se cacher les Ecailleux.
Ceux qui autrefois étaient appelés « Argonien », mais qui aujourd’hui n’était plus qu’un souvenir. Depuis cette étrange journée où, dans tous les pays, les hommes-lézards s’effondrèrent, raide mort.
Une maladie fulgurante ? Une malédiction ? Un suicide collectif à grande échelle ?
Ni mage ni érudit n’avaient pu répondre à cette question, lancée lors d’un jour qu’on surnomme « La Dernière Aurore de l’Ecaille ».
C’était il y 30 ans, la 230ème année de l’Ere Quatrième.

Aujourd’hui les Argoniens n’étaient que des ossements entreposés çà et là à l’extérieur des villes.

Les plus vieux mercenaires se rappelaient encore de ces créatures reptiliennes, mais encore plus de leur mépris pour elle. Les plus jeunes les avaient écoutés et maintenant partageaient leur haine à l’égard d’un peuple qu’ils traitaient volontiers de lâche, meurtrier, faible et menteur.
Pire que les Khajiit’s pour certain, pire que les Elfes pour d’autre.
Dans cette mélasse de haine envers l’inconnu, seul un paraissait être fasciné par ces créatures.
Le mercenaire qu’on appelait « La Fillette », de par sa petite taille, sa silhouette fine et sa longue chevelure, était peut-être le seul jeune homme de cette compagnie à trouver un intérêt tout autre à cette expédition que l’argent.
Il détestait d’abord ce nobliau outrageusement riche qui avait demandé cette expédition punitive dans le Marais Noir, ensuite il détestait le chef de cette compagnie, ainsi que ses membres pour la grande majorité, enfin, il haïssait les marécages et surtout Morrowind.
Dunmer des pieds à la tête, pour ses frères de race il était un être répugnant qui refusait d’arborer fièrement sa peau anthracite et ses yeux d’un rouge rubis, qui pour certain étaient trop féminins.
En vérité, seul sa chevelure d’ébène lui plaisait, mais pour l’instant elle le gênait à porter son casque de fer.

L’armée se stoppa à la lisière d’une forêt de palétuviers, dont l’ombre épaisse cachée l’intérieur du marécage. Des éclaireurs avaient été envoyés il y a quelques heures, mais leur retour se faisait tarder. Les mercenaires expérimentés savaient que quelque chose d’anormal se tramait sous la canopée, l’odeur putride avait des relents de sang frais parfois.
Les trouffions avaient été mis en avant, bien évidemment.
Armé de sa lance ébréchée, la Fillette faisait partie de la chair à canon destiné à retarder l’ennemi. Après tout il s’était engagé récemment et n’avait pas plus l’expérience du combat qu’un garçon de ferme, ce qu’il était.
Des frissons lui parcoururent l’échine lorsqu’une forme s’échappa de l’ombre du marécage.
Couverte de lisier et de matières putrides, la forme se révéla rapidement n’être qu’un des éclaireurs, qui s’effondra aux pieds de la Fillette, les yeux injectés de sang et des plaies béantes couvrants son corps nu.

FUYEZ ! Beugla-t-il comme un dément.

Sifflant dans le vent, une flèche vint lui transpercer le crâne, éclaboussant la Fillette de quelques gouttes de sang qui lui donnèrent la nausée. Mais ce qui l’empêcha de vomir fut cette vision cauchemardesque de corps s’extirpant de la boue, des yeux luisants et prédateurs braquaient sur les mercenaires.
Des corps ventripotents de crapaud humanoïde, armé de hache en pierre et de gourdins en bois.

La Fillette et l’ensemble de la compagnie n’avaient jamais rien vu de pareil.
Un saut, lourd mais prodigieusement rapide, et le premier de ces hommes-crapauds fracassait le crâne d’un trouffion.
La riposte ordonnée, les lances embrochèrent la trentaine de ces créatures lentes, c’était la première fois que l’ancien garçon de ferme tuait, mais il ne ressentit que de la peur à la vue de ces monstres.
Ses jambes défaillirent lorsqu’il leva les yeux.
De la brume et des ombres sortirent des bêtes, couvertes d’écailles et au faciès de lézard, dont les armures d’os portaient parfois un crâne humain comme trophée.
Le mot ne tarda pas à s’ébruiter jusqu’aux oreilles de la Fillette.

Des Ecailleux, des Marches-Boues, des Hommes-Lézards…
Des Argoniens.

Et ils étaient par millier à sortirent du marécage.

<< -Soldat ! Voici nos ennemis qui se terraient dans leur pitoyable marais de merde ! S’ils osent nous faire face avec autant d’imprudence c’est qu’ils ont oubliés la sensation du fouet sur leur peau d’abomination ! Hurla un chef de section.

-Ils paieront pour Longsanglot ! Ils paieront pour Almalexia ! Hurlèrent les Dunmers.

-L’argent coulera en vague immense ! S’enthousiasmèrent les plus matérialistes.

-Qu’est-ce que je fous ici… >>

Lancé au côté des autres trouffions, la Fillette fut l’un des premiers à être balayé par les boucliers d’obsidienne des Argoniens. La chance fut de son côté car seul sa lance avait été brisée et il avait pu esquiver la riposte des reptiliens. Mais d’autres n’avaient pas eu cette chance car à ses côtés se trouvaient la tête d’un jeune homme. Se relevant et tirant son épée de fer rouillé au clair, il chercha à quitter le champ de bataille, son instinct le lui criait.
Point de scène de bataille glorieuse, point de victoire écrasante sur les forces du Mal, il se rendait compte que tout autour de lui, seul les corps de ses compagnons chutaient vers le sol, tandis que celui des créatures reptiliennes se tenaient fièrement dressés sur leurs jambes.
Un cauchemar sans nom se déroulait devant ses yeux, son premier adversaire plongea son regard affreusement calme dans ses yeux affolés.
Une esquive mal assurée, des parades faibles et hasardeuses, sont adversaires ne tarda pas à lui loger un coup de bouclier qui, s’il n’avait pas été porté avec toute la force de son porteur, aurait brisé le cou du Dunmer comme une allumette.
Mais au milieu de la bataille, les Argoniens se permettaient de jouer avec leur victime.
Le nez en sang et des larmes roulant abondamment sur le visage du garçon de ferme, son adversaire approchait lentement vers lui, s’amusant peut-être à le regarder essayer de fuir en rampant.

<< -Je suis mort, je suis mort, je suis mort… répétait sans cesse la Fillette en regardant son bourreau dans les yeux. >>

La chance frappa une nouvelle fois lorsque la bête fut incendiée par un sortilège. Au milieu du carnage que subissaient les mercenaires, l’un d’entre eux, l’un des seuls magiciens, abattait son courroux ardent sur les reptiles qui l’encerclaient en vain pour tenter de l’abattre.
La Fillette profita de ce moment pour fuir, esquivant épée, flèche et lance pour fuir ce cauchemar, quitte à piétiner un camarade agonisant.
La peur, la panique, à la limite de la folie, puis la tétanie en voyant ce qui sortait du marais.

<< -Qu’est-ce que c’est que ça !? Hurla-t-on derrière lui.

-C’est pas normal ça !

-Replis ! Replis ! REPLIS ! >>

Les Géants existaient en Bordeciel, mais pas des argoniens géants en armure de pierre et portant des armes aussi grande qu’eux.
Une attaque de ces colosses terrassait une dizaine de mercenaire, ils dévoraient les vivants qui avaient le malheur d’être trop proche d’eux.
La Fillette courait pour fuir l’un de ses monstres, mais le corps éventré d’un camarade se chargea de le faire tomber au sol. Il allait finir dévoré par un guerrier géant monstrueux, ses larmes de douleur et ses faibles coups d’épées ne perturbant en rien la créature qui s’apprêtait à la dévorer.

<< -Azura m’en soit témoin ! Tu ne dévoreras pas un compagnon de plus ! >>

Des éclairs enflammés, le rugissement de douleur du géant qui lâcha sa victime.
Celle-ci assista à la chute d’un monstre, tué par un magicien couvert de sang.

<< -Hey toi ! Relève-toi et bats-toi pour la gloire de Morrowind ! Lui hurla-t-il en le levant d’un sortilège. >>

Un fou patriotique allait le mener à sa mort, un simple garçon de ferme allait mourir pour une gloire éteinte qu’il détestait de tout son cœur. La cendre et le sang des Elfes, c’était ce qu’il haïssait le plus, mais le regard fou du magicien l’obligeait à se battre pour.
Un coup d’épée dans le dos, et il pourrait s’enfuir pour de bon, quitte à devenir un traitre de la pire espèce.

<< -C’est mieux que de finir dévoré par ces monstres, pensa-t-il en levant son épée. >>

Mais le mage l’aperçut, plutôt, il aperçut les Argoniens qui s’élançaient dans leur direction. Il les brûla d’une boule de feu et empêcha un trouffion d’être tué non loin, son regard croisa alors celui du garçon de ferme.

<< -N’ai crainte jeune homme ! Azura nous accueillera en son sein si nous mourrons ! Ces démons n’iront servir que de nourriture pour les larves et les charognards !

-Alors qu’Azura soit bonne avec toi mon gars ! Moi je m’en vais ! >>

Les monstres n’en finissaient plus, balayé par un revers de main, la Fillette chut face à un imposant reptilien, qui sans être colossal ou géant, se démarquait des autres par sa carrure et surtout son armure.
Os et obsidienne la composaient, de même qu’un crâne de bête couvrait son museau de lézard. Une épée large et courbé, un écu des plus imposant ; de noir, de rouge et de blanc il était, se dressant comme un dieu sur un champ de bataille.

<< -Tu oses me regarder en face lézard ! Autrefois des gaillards comme toi tâtaient du fouet de grand papa et se soumettaient à son simple regard ! Railla le magicien en préparant son sortilège. >>

Il s’immobilisa soudainement, ses veines semblant remplis d’un liquide noirâtre et pulsant au rythme de son cœur s’affolant brusquement. Au côté du colosse reptilien se tenait son pendant féminin, portant non pas une armure mais de simple bijoux et nécessaire d’alchimie, laissant son corps nue à la vue de tous. On pouvait dire qu’il s’agissait d’une femelle, mais à vrai dire, seul de petits seins témoignaient de son sexe, là où le reste ne la différenciait pas de son compagnon en armure.
Qui d’un coup d’épée trancha le magicien en deux.

Le cauchemar prenait fin, du moins pour ceux qui gisaient face contre terre, pourfendu par l’épée et la puissance des hommes-lézards victorieux.
Silencieuse était cette victoire néanmoins, et leur armée repartit dans le marais sans autre forme de procès, piétinant les corps des mercenaires pourchassés et tués jusqu’au dernier.

La Fillette se tenait immobile au milieu des corps, son visage couvert de sang et de boue lui permettait de se camoufler dans ce carnage, sa survie ne tenait qu’à un fil. S’il bougeait, tout était terminé pour lui. Alors il attendait, attendait que les monstres quittent les lieux, mais le Colosse et l’Alchimiste se tenaient toujours près de lui, à quelques mètres. Ils ne disaient mots, mais ne cessaient d’humer l’air avec leur langue, comme le font les serpents.
La peur faisait suait abondamment le jeune mercenaire, il retenait ses larmes autant qu’il s’empêchait de vomir, l’odeur d’excrément, d’urine, de sang et d’intestin mettant à mal son odorat.

<< -La faiblesse… des Ehlnofey’s… >>

L’Alchimiste se tenait au-dessus de lui, à califourchon sur son corps et l’observant de ses grands yeux orangés. Il ne pipé mot, certes, mais le mercenaire avait l’impression qu’elle sondait son esprit de fond en comble, découvrant qui il était vraiment, d’où il venait, son regret profond d’avoir quitté une famille qui certes il détestait, mais dont la protection lui manquait terriblement en ce moment.

<< -Toujours en quête du bonheur, insatis…

-Pitié ! Ne me tuez pas ! J’ai rien demandé moi ! Je voulais juste quitter cette maudite maison couverte de cendres et ce maudit pays ! Pitié ! Laissez-moi vivre ! Hurla-t-il la voix pleine de désespoir et son timbre changeant au fur et à mesure qu’il perdait de sa volonté.

-Roi, est-ce suffisant ? Questionna l’Alchimiste en levant son regard vers son compagnon. >>

Le Colosse s’approchait, lui aussi, il sonda son esprit de son regard de braise ardente et son sifflement approbateur fut comme une lame froide perçant le voile de raison du jeune mercenaire.

<< -Entends les voix du Hist… >>

La lame qui perça son cœur était enduite d’un poison qui l’immobilisait, mais qui gardait sa conscience et sa souffrance intact.
Hurlé lui était interdit, la possibilité de pleuré ne lui était même pas accepté.
Seule la douleur dominait, et la vue de son cœur encore battant s’offrait à lui.

<< -Tu deviendras nos oreilles et nos yeux en ce monde, mais Il comblera le vide que nous laisserons dans ton être. >>

Un cœur arraché, une mort lente.

DaLiar DaLiar
MP
Niveau 8
05 décembre 2015 à 14:55:36

Bon début :ok: J'ai vu quelques fautes mais rien de bien gênant, j'attends la suite :hap:

Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
05 décembre 2015 à 15:57:35

DaLiar : Merki :cute:

Désolé pour les fautes :hap: Ma relecture a donc été trop brève :-(
J'améliorerai ça ! :banzai:
Enfin faut aussi que je trouve les fautes et je t'avouerai que je suis pas fortiche sur ce coup là... :hap:

La suite pour bientôt ! :gni:

Yaoyorozu Yaoyorozu
MP
Niveau 17
05 décembre 2015 à 16:36:56

Je vais lire, tiens.

Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
05 décembre 2015 à 18:12:58

Chapitre 1 : L’Aube d’une ère nouvelle

<< -Je suis Saviria Chorakin ! Comment ne puisiez-vous pas reconnaitre l’illustre magicienne ayant rédigé le fameux livre « Guide et Conseil pratique sur l’Atromancie », que j’ai mis trois ans à écrire bon sang !

-Hey ma p’tite dame, le dernier livre que j’ai lu c’était « La Petite Catin dans les bois » et c’était pas un truc de magicien, enfin maintenant que j’y pense si puisque que ça a réussi à faire lever ma vieille lance et…

-Je m’en fiche de vos problèmes d’érection ! Vous allez me donner une chambre gratuitement oui ou non ?!

-Non… >>

L’agacement était à son comble pour la magicienne, qui s’effondra dans un siège. Bien que le vieux tavernier lui ait refusé sa demande, elle comptait bien obtenir de quoi dormir dignement dans cette ville puante et délabrée qu’était Larme. Elle portait bien son nom d’ailleurs, l’odeur nauséabonde des lieux piquaient les yeux les premières fois.
Saviria se devait de réfléchir plus en avant sur le problème de logement, mais un élément vint la perturber tandis qu’elle mettait en ordre son havresac. Une onde magique inhabituelle, à la fois puissante mais faible, qu’un cœur battant rendait palpable à son esprit de magicienne.
Etait-ce l’onde magique qu’elle recherchait tant depuis six semaines ?
Un regard en arrière, mais elle l’avait perdu de vue, dommage qu’elle n’ait pas pu être assez rapide dans sa détection.

<< -Bon, le tavernier impuissant, tu as quoi de meilleur dans ta cave ? Demanda-t-elle en se massant les tempes.

-Une bouteille de liqueur de Kwama ! Vieille de dix ans ! S’exclama-t-il fièrement.

-En gros de la pisse d’insecte… elle est à combien ?

-Trente septim. >>

L’argent n’avait jamais été un problème pour Saviria, lorsqu’elle étudiait encore, ses parents et professeurs la choyaient en la couvrant d’or et de cadeaux, après tout elle le méritait bien.
Major de sa promotion au Collège des Soupirs, meilleure élève de l’Archimage Avrusan du présent établissement, première Dunmer à avoir pu accéder au titre de Présidente du Conseil des Etudiants et reconnue dans le domaine de l’atromancie depuis la parution de son livre « Guide et Conseil pratique sur l’Atromancie », a tout juste 24 ans cette elfe paraissait déjà avoir un poste important au Synode ou comme Mage-Conseiller de l’Empereur en personne, ce qui n’était pas pour lui déplaire.
Mais tous ses exploits et sa renommée ne lui était d’aucun secours en ce bas-monde puant, l’argent lui faisait défaut et personne ne voulait reconnaitre que sa tâche était bien plus importante que leur pitoyable quotidien.

<< -Je vais m’abstenir de ton mauvais alcool vieil homme, bon vent. >>

Quittant la taverne d’un pas lourd, elle se demanda où et qui pourrait l’accueillir, dans les meilleurs dispositions, pour une nuit qui s’annonçait orageuse. Dehors il faisait gris et presque sombre à cause de l’épaisseur des nuages noirs flottants dans le ciel. Un sortilège bien placé aurait pu arranger les choses mais la magicienne n’avait pas eu le temps, ou plutôt n’avait pas voulu, prendre des cours de météorologie auprès de Dame Bénédict, une vieille peau qu’elle détestait.
Il ne lui manquait plus qu’à errer dans les ruelles de la ville portuaire, en se demandant quand l’inspiration lui viendrait. Elle se permettrait bien de demander le gîte et le couvert aux locaux du coin mais au vue de leur demeure délabrée et peu avenante, elle préférait s’abstenir de souiller ses mains.
Larme avait été une ville florissante par le passé, mais depuis la fin de l’esclavage et la Dernière Aube de l’Ecaille, les esclaves se faisaient bien rares et la ville, qui tournait sur le commerce et surtout celui d’esclave, avait périclitée pour totalement tombé en ruine suite à l’assaut des Ecailleux en 4E 5. Si la Dernière Aube de l’Ecaille n’était pas arrivé, nul doute que Larme serait restée une ville en ruine.

Sur le vieux port, que les vagues et les années avaient en parties détruit, elle se prit à s’observer dans une flaque d’eau.
Elle était bien faite, c’était certain, mais son joli minois portait quelques salissures, de même que sa longue chevelure d’ébène, rasé d’un côté, n’avait pas subis un lissage depuis longtemps. Sa tunique, composée d’un long manteau de cuir pourpre, recouvrant un veston de la même matière mais d’une couleur bien plus foncée, d’un pantalon ample noire et de hautes bottes à talon brune, avait également souffert d’un voyage qui n’avait pas été une partie de plaisir du début jusqu’à la fin.

Elle se demandait pourquoi elle était venue si loin.

L’onde magique lui apporta comme une sorte de réponse. Elle était faible et diffuse, mais elle pouvait le sentir. Dans une grande ville comme Larme, elle s’étonna de la facilité avec laquelle elle pouvait la dissocier de toutes ces ondes d’âmes. La sienne était donc d’une particularité toute nouvelle qui faisait qu’elle était surement l’objet de sa quête jusqu’à ce lieu de désolation.
Quelques ruelles seulement, et Saviria tombait sur un petit marché où commerçait quelques maraichers. Il y avait peu de monde, donc elle détecta l’onde qui émanait d’un petit homme, ou était-ce une petite femme…

<< -Je peux vous parler quelques minutes ? Demanda-t-elle en s’approchant de l’émetteur de cette onde, ou émettrice, le choix était difficile. >>

Petit et fin, de long cheveux noir attachés en une queue de cheval et un visage étrangement féminin, ce petit homme n’avait pas du tout la carrure d’un débardeur et encore moins celle d’un travailleur manuel.

<< -Non, je suis occupé, siffla-t-il en s’éloignant. >>

Saviria ne croisa son regard qu’un instant, mais il lui laissa une impression de froideur glacial malgré son jeune âge, elle n’en fallut pas plus pour exciter la curiosité de la magicienne. N’ayant aucun scrupule à faire ce genre de chose, elle lui barra la route en invoquant un petit atronach de flamme, ayant l’apparence d’un petit lutin malicieux et agitant largement ces bras enflammés en riant comme un diablotin.

<< -Foutrecouille ! Qu’est-ce c’est que ça ! Hurla le débardeur en reculant d’un bond. >>

Derrière lui Saviria souriait d’une façon carnassière, lorsqu’ils croisèrent leur regard, le jeune homme comprit qu’il était dans une mauvaise passe et le regard affolé des passants ne gênait en rien la magicienne et son petit diable de feu, jouant du bassin en une mimique obscène.

<< -Tu as intérêt à me suivre mon mignon, où sinon je demanderai à mon cher petit compagnon de te roussir les fesses, gloussa-t-elle en l’invitant à s’approcher.

-Vous êtes malade, pesta le débardeur en la suivant, à contre cœur. >>

Le diablotin ayant remplis son œuvre, il adressa deux magnifiques majeurs levés vers la foule avant de disparaître en riant. Une ruelle plus loin, Saviria plaquait son fameux émetteur contre un mur, l’observant de haut en bas en souriant. Pour être petit il l’était, bien qu’elle soit également une femme de haute taille, dans le mètre quatre-vingt, la taille de cet homme était ridicule, à croire qu’il était presque nain.

<< -Alors mon petit, comment ça va ? Lui demanda-t-elle en lui offrant un large sourire.

-Mieux dès que tu m’auras laissé tranquille, dit-il sur un ton des plus hostiles.

-Oh voyons, je ne te veux aucun mal, enfin si nécessaire je te découperai mais pour l’instant c’est plus ton esprit qui m’intéresse. >>

Elle fut si proche de lui qu’il pouvait sentir son souffle sur son visage. Elle le regardait dans les yeux, au plus proche. Son murmure, à peine audible et empreint de magie, le détendit quelque peu.

<< -Ouvre-toi à moi… >>

Mais à l’instant où Saviria entra dans son esprit, ce fut comme si elle venait de percuter un mur invisible. Revenant à la réalité de façon abrupte, la magicienne n’eut pas le temps de voir que le débardeur s’enfuyait à toutes jambes. Même hébétée, elle savait qu’elle devait le rattraper le plus vite possible. Son onde se faisait plus forte et il était donc plus facile de le détecter, mais à vrai dire Saviria n’avait jamais été une sprinteuse hors pair alors que sa cible avait la rapidité du vent, ou plutôt du lâche. A bout de souffle et ayant perdu l’onde car celle-ci étant dorénavant trop loin, elle invoqua son diablotin pour simplement lui flanquer un coup de pied, le faisant disparaître par la suite.

<< -Peste, je vais avoir besoin d’aide, marmonna-t-elle mordant la lèvre. >>

Dans un coin calme, elle invoqua un chien, ou plutôt la copie d’un chien, car fait de pierre liée entre elle par des liens magiques, puis lui fit sentir sa main, imprégnée par l’odeur de sa cible. Le chien l’ayant flairé presque instantanément, elle le suivit tout en se questionnant sur la raison pour laquelle sa tentative de sonde ait été repoussée aussi facilement. Ce petit homme serait-il un mage ? Mais alors pourquoi ne se serait-il pas servi de ses pouvoirs ? A moins qu’il n’ait tout simplement pas les connaissances pour, dans ce cas pourquoi ne cachait-il pas son onde particulière ? S’il était capable de la repousser aussi facilement alors il devait, logiquement, pouvoir au moins se masquer à toute détection ?
Il était trop facile à retrouver, et c’était plus qu’étrange.
Enfonçant la porte d’une maison grâce à un sortilège, Saviria le retrouva effondré sur le sol, se tenant la gorge et tentant de respirer, comme un poisson hors de l’eau.

<< -C’est la meilleure celle-là, alors comme ça tu es asthmatique ? >>

Elle ferma la porte à clé, sautilla vers le malheureux et s’agenouilla près de lui, l’observant défaillir et s’étouffer à petit feu.

<< -Ecoute, j’ai besoin de réponse et le plus rapidement sera le mieux, alors je te propose un marché : je te donne de quoi calmer ton asthme et en échange tu me dis qui tu es, je pourrais bien me contenter d’essayer de pénétrer ton esprit mais apparemment celui-ci est très peu réceptif à cette idée, dit-elle en faisant danser une petite fiole devant les yeux affolés du débardeur.

-Pitié… pitié… j-je… je…

-Alors, tu marches ?

-O-oui ! >>

Toute souriante, la magicienne logea une lapée de liquide dans sa bouche et l’administra au malade par le biais d’un baiser où sa langue jouait le rôle d’entonnoir, dans l’état du malheureux il lui était impossible d’avaler quoi que ce soit et cela ne gênait en rien la Dunmer qui avait fait bien pire pour obtenir ce qu’elle désirait.
Le médicament faisant effet dès les premières minutes, il n’en fallut qu’une petite poignée pour que le jeune homme puisse respirer de nouveau. Affalé au pied d’un vieux fauteuil, il observait furieusement la magicienne, au sourire des pus victorieux.

<< -Sale… catin… siffla-t-il le souffle court.

-A ton service mon mignon, en attendant je t’ai sauvée la vie et tu as ta part du marché à honorer, ricana-t-elle en s’asseyant sur une chaise. >>

Un soupir, une grande inspiration, le débardeur était prêt à se présenter.

<< -Je m’appelle Thèl Védaren, je viens du nord de Morrowind, près de Nécrom…

-Hum hum je vois… bon tu peux répondre à ma question maintenant ?

-Ce n’était pas ce que j’étais en train de faire ? Pesta-t-il en foudroyant la magicienne du regard.

-Non, enfin m’a question n’était pas très claire non plus, pour être plus précise et éviter que tu me racontes ta vie de long en large, je veux simplement savoir si tu faisais partie de l’armée levée par Bévukyal Aldos Drès ? >>

Son regard horrifié lui répondit, un sourire plus large étira les lèvres de la dunmer.

<< -Tu en as vu ? Des vrais ? De chair et d’os ? Enfin les os ont en vois mais…

-Pourquoi vous voulez savoir ça hein ?! Ca n’intéresse personne ! Beugla Thèl en se levant d’un bond. >>

Il empoigna les épaules de la magicienne, son regard à moitié fou planté dans le sien.

Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
06 décembre 2015 à 09:36:35

:up:

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
06 décembre 2015 à 10:35:32

bon retour Masana dommage que t'ai abandonné l'ancienne fic j'aurais bien aimé découvrir le fin mot de l'histoire, je me met à la lecture :ok:

Message édité le 06 décembre 2015 à 10:38:42 par ODST-01
Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
06 décembre 2015 à 10:45:02

ODST : Désolé mais l'ancienne fic n'aurait pas dû être comme ça :-( Je me suis laissé distraire par une envie de fan en oubliant complètement le but initial de la fiction.
Là je compte ne pas refaire la même erreur et me concentrer sur le but initial du récit :-d

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
06 décembre 2015 à 12:47:15

sweet?

Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
06 décembre 2015 à 12:52:30

Pour bientôt :hap:
Je ne sais pas encore à quelle rythme je vais poster :gni:

Qu'en as tu pensé ODST ? :gni:

DaLiar DaLiar
MP
Niveau 8
06 décembre 2015 à 13:34:50

Pas mal pas mal :hap:
Je suis d'accord, il faut pas laisser les lecteurs influencer de la fic :oui: Je trouve que ça donne des rendus bizarres

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
06 décembre 2015 à 13:54:11

j'en pense que c'est un bon début tu as développer un backgroud intéressant (bien que je n'aime pas vraiment les argonniens) et les personnage ont déjà une personnalité imposé et qui se fait ressentir, j'aime bien ça. :ok:

Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
06 décembre 2015 à 14:49:59

DaLiar : en faite c'est moi la fan qui a pourrie la fic... :hap:
Donc je peux m'en prendre qu'à moi même :hap:

TheEbonyWarrior TheEbonyWarrior
MP
Niveau 31
06 décembre 2015 à 19:53:26

C’était... bien :noel: peu de fautes, une intrigue interessante, des descriptions... Bien :bravo:

Dis donc avec toutes ces fic on pourra créer un recueil :cute:

TheEbonyWarrior TheEbonyWarrior
MP
Niveau 31
06 décembre 2015 à 19:53:26

C’était... bien :noel: peu de fautes, une intrigue interessante, des descriptions... Bien :bravo:

Dis donc avec toutes ces fic on pourra créer un recueil :cute:

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
06 décembre 2015 à 20:37:15

Et avec ton auto PEMT on va pouvoir t'inscrire dans le livre des records :noel:

Message édité le 06 décembre 2015 à 20:38:58 par ODST-01
Masana444 Masana444
MP
Niveau 6
07 décembre 2015 à 08:08:06

Bijour bijour ^_^

Étant donné que je serais en internat cette semaine je ne pourrais peut être pas posté la suite quand j'aurai bientôt terminé mais mon internet devrait me faire un petit coucou dans la semaine alors je garde espoir ! :hap:

Sur ce je vous dis peut être à Vendredi soir ! :D

TheEbonyWarrior TheEbonyWarrior
MP
Niveau 31
07 décembre 2015 à 17:36:23

Complètement HS mais la communauté de fic s'est beaucoup élargie ces derniers temps

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
07 décembre 2015 à 17:39:17

c'est normal, tout les ficteurs lisent les fic de leurs lecteur, plus ceux dont le titre les à accrocher, et moi qui lit tout les topics avec "[fic]" dans le titre.

Message édité le 07 décembre 2015 à 17:39:58 par ODST-01
TheEbonyWarrior TheEbonyWarrior
MP
Niveau 31
07 décembre 2015 à 19:45:51

Le titre qui accroche ? DaLiar et moi sommes mal partit :rire:

En meme temps quelle idée de faire une fic sans le mettre dans le titre :honte:

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