Yo, je poste le chapitre 3 tout à l'heure. À la base ce passage était censé être le début du chapitre 3 mais il s'est avéré que j'ai mis plus de narration que prévu donc ce que je m'imaginais initialement comme étant le chapitre 3 sera finalement formé du chap 3 et du chap 4.
Je le trouve un peu moins bien que les autres, à vous de me dire.

Tu écris bien l'ami! J'attend la suite ;)
(Fais vite, y a déjà SaSaiPaMoi qui me met en pls en attendant sa FIC)

Sweet + pdf pls

@Ozym merci beaucoup !

Chapitre 3 :

-Quelle est la différence entre être perdu et savoir où aller ? demanda calmement l’homme mûr.
Le blondinet le regardait d’un œil hagard, las.
-Je ne sais pas et je n’en ai pas grand-chose à faire, en vérité. L’homme le toisait durement, non pas par dédain mais par affection, il tenait au jeune homme et voulait le former de la façon la plus stricte possible.
-Tu es doué gamin ; mais sache une chose, le talent ne vaut rien si l’on ne sait pas comment le mettre à profit. Savoir où aller, c’est connaître ses limites et se mouvoir au sein d’elles. Au contraire, être perdu c’est pensé que l’on n’a pas de limites. L’homme ne savait pas si ses paroles seraient entendues mais il essayait tant bien que mal de faire passer son message à son apprenti.
-Pourquoi devrions-nous forcément être limités ? Les limites sont faites pour être dépassées !
-Tu es encore jeune et insouciant ; même si ne tu ne peux pas l’accepter aujourd’hui, j’espère que tu garderas cette réflexion dans un coin de ta tête et qu’elle te sera utile un jour. Sinon, tu te perdras, irrémédiablement.

« Je ne suis pas perdu. Je sais parfaitement où je vais. » Le blondinet a grandi, du moins en taille. S’il garde un visage un tantinet enfantin, il a le corps d’un homme adulte.
« Je sais où je suis. Je suis dans une ville dont j’ignore le nom, en train de marcher dans une rue que je ne connais pas. » Il avançait d’un pas ostensiblement décidé pour feindre le fait qu’il savait où il se dirigeait. En vérité, il n’en était rien.

-On est perdu ? lui lança une voix moqueuse provenant de la droite. Le blondinet tourna la tête et vit un homme avec un chapeau adossé contre le mur de ce qui semblait être un bar.
-Pas le moins du monde. répondit-il avec un ton arrogant. L’homme au chapeau arborait un sourire narquois, comme s’il pouvait lire l’état d’esprit du blondinet.
-Pourtant, tout m’indique le contraire. L’homme perdu commençait à perdre patience :
-Qu’est-ce que tu veux à la fin ?
-Je peux t’indiquer une route à suivre, tu sauras où aller pendant un moment au moins.
-Et comment la connaitrais-tu ? Le ton arrogant du blondinet était mêlé cette fois-ci à de l’espoir, un innocent et naïf espoir que cet inconnu au chapeau pourrait réellement lui dire où aller. Il sortit un paquet de cartes et le tapota :
-Elles me le diront. Le blondinet regarda l’homme aux cartes avec un autre air ; il perdait peu à peu en arrogance et gagnait en curiosité. Bien entendu ma prédiction ne sera pas gratuite, tu devras me payer.
-Je suis un explorateur, avoir de l’argent ou des biens de valeur ne m’intéresse pas ; aussi je ne sais pas ce que je pourrais t’offrir en échange. Au mot « explorateur », l’homme au chapeau tressaillit et un éclair d’intérêt fusa dans son regard. Cependant il reprit rapidement sa posture pleine d’assurance.
-Si tu es un explorateur, tu sais dresser des cartes ?
-Je sais le faire, en effet.

L’homme au chapeau était définitivement intéressé, il avait du mal à garder son air confiant ; il avait peur, peur que le blondinet lui refuse de dresser une carte, la carte dont il avait besoin. Etrangement, ces deux-là se ressemblaient : tous deux feignant l’assurance, tous deux recherchant quelque chose, tous deux pouvant aider l’autre.
-Non loin d’ici, il y a une forêt réputée pour avoir un grand nombre d’arbres épineux. La connais-tu ?
-Oui. Répondit calmement l’explorateur.
-Dresse-moi-en une carte et je te donnerai ensuite mon indication. Le blondinet avait les bras croisés, il jaugeait la sincérité de l’homme au chapeau.

« Je n’ai rien à perdre de toute façon. » Quand il pensa au mot « perdre », l’explorateur fronça les sourcils, ce mot lui était douloureux et cruellement il revenait inlassablement dans sa vie. Finalement, il sortit un papier et un crayon de son sac à dos et commença à dessiner. Il était soudain animé d’une rapidité et d’une habilité que l’on ne lui eut pas soupçonné.
L’homme au chapeau était stupéfait devant sa dextérité. Il eut rapidement terminé et lui tendit la carte :

-Tiens. Les traits étaient fins et précis, la carte était extrêmement claire et délimitait parfaitement les différentes zones de la forêt. L’homme aux cartes qui n’avait jusqu’à présent pas réellement porté d’intérêt à ce blondinet, l’abordant plus par ennui que par envie de l’aider souhaitait maintenant sincèrement lui indiquer une route par gratitude.
-Tire une carte. Le blondinet en tira une : la poussière. L’homme au chapeau eut un instant de réflexion. Toutes les routes sortant de la ville sont poussiéreuses. Cependant celle qui l’est le plus est celle allant vers le sud, prends cette route. Tu trouveras sur ton chemin quelqu’un qui pourra te conseiller.

Même s’il n’était pas convaincu, l’explorateur écouta quand même cette indication et se détourna en direction du sud. En marchant, il fit un signe d’adieu à l’homme aux cartes. Tout en le regardant s’éloigner, le conteur de destinée tira une deuxième carte : le trait noir horizontal qui délimite la carte en deux parties parfaitement égales ; il sourit.

« Je ne suis pas perdu. » Pensa fermement le blondinet
« Je n’ai pas besoin de me fixer de limites, je finis toujours par savoir où aller. »

Le conteur rangea son paquet.
« Tu es fait pour tracer des limites, gamin. »

Quelqu’un sortit du bar :
-La lune sera pleine ce soir et il est dit que c’est à cette occasion que l’on rencontre les plus belles femmes. Je suppose donc que tu seras là ! Dit l’homme en riant. Le conteur de destinée ignora la remarque et rentra dans le bar.

Ainsi s’achève le chapitre 3.

Salut, je tente un up !

J'ai lu et c'est cool

le scenar est sympa mais elcriture est vraiment trop amateur, on dirait un collégien qui écrit dsl

Je suis toujours et j'aime toujours j'aime bien ton style

Merci Sweety et Forgo
Lowcoste qu'est-ce qui selon toi fait amateur dans mon écriture ? Ça m'intéresse.

Sweet

FIRST

ha bah non ...

si y a du diana x leona ouaip (j'ai pas encore lu encore)

Finalement, tu n'es pas qu'un détraqué fan de hentai qui poste des images de championnes en petite tenue a chaque topic, j'adore ton écriture je n'imaginais pas que tu puisse faire un truc aussi bien, sweet.

Le 04 septembre 2015 à 18:12:24 Kazama-Chan a écrit :
Finalement, tu n'es pas qu'un détraqué fan de hentai qui poste des images de championnes en petite tenue a chaque topic, j'adore ton écriture je n'imaginais pas que tu puisse faire un truc aussi bien, sweet.

Merci beaucoup, c'est très gentil à toi

Tu devrais sortir plus souvent des chapitres !
J'adore les fics bien écrites sur LoL en général, alors sache que ton travail est fortement apprécié
Continue et si possible, augmente le rythme de production

Salut tout le monde, je vais posté le chapitre 4. Il contient le passage le plus "osé" que j'ai écris jusqu'à maintenant, donc surtout dites-moi bien ce que vous en avez pensé : si c'était ridicule, excitant, pertinent, "omg encore plus " etc. Voilà, bonne lecture.

Chapitre 4 :

Quand il avançait dans une direction précise, le blondinet avait le cœur léger, il marchait confiant, ne se posant pas de question. Cependant, dès lors qu’il n’avait plus de destination clairement définie, le doute commençait à s’emparer de lui, ses démons l’assaillaient.

« Ca fait des heures que je marche sur cette route, je ne comprends pas, ce type m’avait dit que je trouverais quelqu’un… est-ce que je me serais… perdu ? » Il entendait au loin un bébé crier, sauf que ce bébé ne pouvait pas être sauvé, il n’y avait rien qu’il puisse faire : ce bébé était dans sa tête.
« Non je ne suis pas perdu, je dois continuer à marcher, je vais le rencontrer… » Les hurlements de l’enfant étaient de plus en plus stridents, le blondinet se prenait la tête dans ses mains.
-Tais-toi ! Je ne suis pas perdu ! cria-t-il pour se libérer. Les hurlements cessèrent, le blondinet était essoufflé, il se tenait avec les mains sur les genoux. Quand il releva la tête, il s’aperçut qu’un homme avançait sur la route dans sa direction. Lorsqu’il fut suffisamment proche, il remarqua que l’homme avait un lampadaire dans la main droite.
« Si moi je suis perdu, alors qu’en est-il de lui avec son lampadaire ? » pensa le blondinet, amusé.

-Dis-moi, n’aurais-tu pas perdu la tête, à te trimballer un lampadaire en pleine journée ? railla-t-il. Le blondinet cligna des yeux et avant qu’il n’eut le temps de les rouvrir, l’homme qui lui faisait face lui avait bondis dessus et lui avait asséné un coup surpuissant à la tête qui l’avait envoyé au sol ; il mit un certain temps à se relever et se frottait la tête avec sa main gauche.
-Impressionnant…
-Imagine si je t’avais attaqué avec une vraie arme, tu serais mort pour une simple blague. Lui répondit le guerrier au lampadaire d’un ton posé.
-C’est pour ça le lampadaire ? demanda le blondinet, se frottant toujours la tête.
-Oui, je prends plaisir à me battre mais pas à tuer. L’explorateur hocha la tête.
-Qu’est-ce que tu faisais sur cette route, à part punir les petits prétentieux comme moi ? Le guerrier lampadairien ne sourit pas à l’humour du jeune homme et répondit de son ton calme :
-Je voyage à la recherche de celui qui pourra me battre.
-N’as-tu jamais perdu un combat ? Le guerrier eut un temps de réflexion.
-Un combat, non. Une foi j’ai rencontré un homme qui maniait le sabre, il était en parfaite harmonie avec lui-même et il maitrisait aussi bien son corps que son esprit. Après plusieurs heures d’un combat acharné, nous nous sommes tous les deux écroulés au sol d’épuisement. D’un commun accord, nous décidâmes que ce combat n’avait pas de vainqueur. Ce fut la seule fois où je fus poussé dans mes retranchements. Le mot « retranchement » alluma une flamme dans le cœur du blondinet, la flamme de l’espoir, l’espoir que cet inconnu pourrait lui apprendre quelque chose sur lui-même.

-Ne connais-tu donc aucune limite ? Tu sembles invincible au combat. Cette fois-ci le guerrier lampadairien sourit.
-Au combat, il existe surement un adversaire qui pourra me battre, je ne l’ai simplement pas encore trouvé ; je n’ai pas la prétention de croire ma force illimitée, je ne suis pas un dieu. Je suis simplement un homme qui a passé sa vie à s’entraîner, ma force n’est que le résultat de ce dur labeur. Il marqua une pause. Toutefois, une fois j’ai appris une chose : le combat n’est pas le seul moyen de défaire un homme, ce jour-là j’ai compris que j’avais une faiblesse autre part. Assieds-toi, je vais te raconter mon expérience la plus marquante car celle qui m’a le plus surprise et désarçonné.
Les deux hommes s’assirent dans l’herbe à côté de la route poussiéreuse.

Souvenirs.

C’était un jour d’été, il faisait très chaud, le soleil dardait ses rayons dans la vallée. Depuis l’aurore je m’entrainais près d’un lac et au vu de la chaleur j’avais beaucoup transpiré, je décidais donc de prendre un bain pour me rafraichir. Lorsque je sortis, le soleil m’éblouissait de sa lumière rougeoyante, il commençait à se coucher et à disparaître derrière les collines. C’est là que je la vis : cette femme, je ne la connaissais pas et je ne la connais toujours pas aujourd’hui. Elle avait des oreilles de renarde et neuf queues mais plus que cet aspect inhabituel pour une femme, c’est son regard qui m’absorbait : ce regard coquin, qui n’était qu’invitation.
Je sortais calmement du lac, je marchais lentement vers elle, hypnotisé : comme une proie avance vers son tueur. Habituellement, je me tiens toujours sur mes gardes, rien ne peut me divertir mais ici j’étais comme impuissant. Après avoir été captivé par son regard, le mien commençait à descendre vers le reste de son corps : elle était nue. Ses queues étaient rétractées sur son corps, ce qui le dissimulait en partie ; il n’y avait que ses bras et ses chevilles d’apparents. Quand je fus proche d’elle, ses queues commencèrent à se retirer : ses jambes se découvrirent, elles étaient très belles. En haut, ses queues se retiraient aussi, je pouvais commencer à deviner sa poitrine généreuse et ferme. Je n’étais plus maître de moi-même, devant cette femme si désirable je n’avais qu’une envie c’était de me jeter sur elle ; au moment où j’allais le faire elle me fit signe de m’arrêter et je lui obéis : c’était naturel.
Elle avançait lentement vers moi d’une démarche chaloupée ce qui ne faisait qu’augmenter mon désir pour elle mais j’étais figé. Quand, enfin, elle fut à ma hauteur, elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser délicat sur mes lèvres ; puis ses dernières queues se retirèrent et je pus contempler son corps nu. Inutile que je te raconte ce passage.
-Ah ah, je crois que j’ai compris. nargua le blondinet

Nous passâmes la nuit allongée côte à côte en observant les étoiles, car en cette nuit d’été il n’y avait pas de nuages. La femme aux oreilles de renarde ne parlait pas, elle ne faisait que se tenir contre moi, je pouvais sentir son souffle régulier dans mon cou. J’ignore quand je me suis endormi mais à mon réveil elle n’était plus là.

-Depuis ce jour, je ne l’ai jamais revu : je ne garde d’elle que la trace de ses lèvres dans mon cou qui, pour une raison mystérieuse, ne part pas. J’ignore si j’ai réellement aimé cette femme cette nuit-là ou si j’étais sous le joug d’un quelconque sortilège. Toutefois je fus incapable de me battre pendant un mois à tel point cette expérience fut intense. Je ne sais pas si cette histoire peut t’aider, en tout cas elle m’a appris une chose très importante sur moi : si je n’ai pas mon pareil au combat, je suis vulnérable face à cette femme, en ce sens ma capacité à me battre est limitée, car je fus incapable de lui désobéir et de me battre contre elle. Aujourd’hui encore, je sens que si je devais la rencontrer à nouveau, je serais incapable de lui résister. Ainsi, je pense que n’importe quel homme a une faiblesse ; seuls les dieux peuvent se targuer d’avoir des pouvoirs illimités.
Le jeune homme ne répondit pas tout de suite, il devait accueillir tout cet enseignement.

« Si ce guerrier aussi redoutable a lui-même pu être défait par une simple femme, peut-être que mon maître avait raison, peut-être que nous avons tous une limite. » Le blondinet restait songeur.
-Je ne sais pas si nous sommes tous limités mais je peux te dire une chose : tu aimais cette femme. Quand tu racontais ton histoire, tes yeux traduisaient une affection sincère : elle ne t’a pas ensorcelé. Le guerrier sourit :
-Tu as sans doute raison, mais prétendre que j’avais été défait par un sortilège et non par un sentiment amoureux était plus facile à accepter pour mon orgueil. L’amoureux marqua une pausa. J’y pense, je te raconte tout ça mais je ne connais même pas ton nom, gamin. Moi c’est Jax.
-Je suis Ezreal, explorateur. Jax mit une tape amicale à l’épaule gauche d’Ezreal.
-Bonne chance pour la suite de ta quête, quelle qu’elle soit ! Jax se leva et s’éloigna. Ezreal restait assis sur l’herbe.

« Pour ça il faudrait d’abord que j’en trouve une. »

Ainsi s’achève le chapitre 4.

Gj pour l'histoire d'amour avec Jax et Ahri c'était vraiment bien écrit Jax vulnérable à une femme aux gros boobs

Le 06 septembre 2015 à 16:29:24 Forgolol6 a écrit :
Gj pour l'histoire d'amour avec Jax et Ahri c'était vraiment bien écrit Jax vulnérable à une femme aux gros boobs

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Salut, petit up !

Je me rattrape ce soir promis !