VDD:

-Arno: Je m'appelle Arno Dorian, merdeux !

Enombro: Non les termes c'est important

Et la arno reçoit un coup de poing

Et là Capitaine Bellec vient l'aider

Le scénario m'a déçu sur deux points.

Premièrement le caractère très secondaire de la révolution. On commence par les états généraux d'une manière bien amené. A partir de là c'est très décevant une ellipse balaye un énorme pan de l'histoire de la révolution : oubliez le serment du jeu de Paume et toute la montée du mécontentement. On se retrouve alors téléporté à la prise de la bastille mais encore une fois ça reste très décevant, nous on cherche juste à partir de la Bastille donc l'assaut des invalides on y passe dessus. Et après ça le néant, on aura une mission avec une référence sur la mort de Louis XVI mais sans grande importance et la période de la terreur balayer en 3 missions de la montée de Robespierre à sa chute.
Je cherchais pas vraiment une reconstitution fidèle de la révolution mais j'espérai juste un peu mieux que 2, 3 références et de l'agitation dans les rues. Le principal problème du jeu c'est de vouloir traiter l'intégralité de la révolution en un seul opus, au final on survole tout. On arrive à plus parler de Napoléon que de Louis XVI. Pourquoi pas un première opus sur la montée de la révolution et un autre sur la terreur. Par exemple la confrérie cherche à provoquer la révolution dans le premier opus et dans le second les Robespierriste (templier) s'empare de la révolution.

Le deuxième problème c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire, on retrouve le problème AC1, l'histoire se résume à une succession de nom à rayer. Au final les "La touche" et le roi des thunes ne servent strictement à rien. Et comme il n'y a pas de trame (situation initiale, élément perturbateur, péripétie, résolution) on sait pas trop ce qu'Arno cherche : sauver la confrérie, aider Elise à venger son père, venger son propre père, rétablir la liberté. Du coup nous ben comme on a pas d'objectif ultime on est pris dans aucun suspens.

Pour ne rien arranger les personnages ne sont absolument pas attachant et les scènes un brun caricaturaux. "Tu es un assassin, je suis une templier, adieu Arno" ou encore la scène où on tue l'assassin qui voulait dominer le monde..

C'est triste à dire mais je prend beaucoup plus de plaisir à faire les récis parisiens..

C'est vrai, un poil cliché

Par contre, il évoque pas son propre père.

D'accord avec super_croissant.
En faite rare sont les personnes qui ont apprécié le scénario.

Pour le père d'Arno, il est possible qu'il l'évoque plus tard. Dans le DLC, allez savoir?
Tharrick tu es focalisé sur le père d'Arno^^
Je pense qu'Arno au fond de lui, continue de chercher les meurtriers, (l'importance de la montre) Haytam a mit le temps avant de choper Birch, donc faut être indulgent avec le petit Arno.
Et pour moi, c'est logique de se concentrer sur ceux qui sont en vie, plutôt que de chercher à venger les morts, donc logique qu'il cherche à protéger Elise avant de venger son père.

Effectivement Enombro a soulevé une nouvelle incohérence. Bellec a connu le père d'Arno, pourquoi il n'a pas recueilli son fils?
Et il n'est pas au courant qu'il a été recueilli par un Templier? Il n'a pas peur que De La Serre l'ait "retourné"? Ça ne serais pas la première fois qu'un templier ment...genre...
Voilà ce que pourrait dire le père De La Serre.
"Oui, oui, je l'ai tenu à l'écart des assassins/templiers...mais Arno sait tout de même qu'ils existent...et je lui ai dis tout le "bien" que je pensais des assassins...

Effectivement et non je suis pas focalisé, c'est un fait. Quant à Haytham c'est différent

J'avais pas beaucoup apprécié l'argumentation d'Arno face à Bellec, ça renforce encore plus l'impression d'avoir à faire à un gros connard individualiste.

Bellec tue Mirabeau à tord et est près à provoquer un bain de sang pour une conception de la confrérie très épuré et dépourvu des réflexions d'Altaïr, Ezio et Connor, il y a matière à le contre dire même si il n'est pas si illégitime que ça face au fait que Mi1rabeau soit un peu trop politicien sur les bords.

Bref malgré tout Bellec soulève des points pertinents quand il dit qu'il a vue des templiers raser un village pour tuer un seul assassin et Arno répond totalement à coté et ramène tout à sa gueule d'égoïste "j'ai vu un grand maitre templier élever le fils d'un assassin comme le sien"

Putain mais ça n'a rien à voir, son cas personnel n'a pas à servir de rhétorique (enfin pas dis de manière aussi maladroite), il y avait autre chose à dire lui qui a connu un grand maître templier modéré passe à coté....

Sur le moment j'ai presque interprété ça comme un " rien à foutre, le vieux m'a laissé crécher chez lui, sa rouquine de fille n'était pas farouche, j'ai pu l'embrocher pas mal de fois pépère et j'ai bien envie de me la taper encore donc t'es gentil tu me la tues pas "
Oui j'exagère un peu, mais cette manière de ramener un tel débat à sa propre gueule m'a irrité.

Toi aussi VDD

*

On peut interpréter les paroles de Arno d'une autre manière.

""j'ai vu un grand maitre templier élever le fils d'un assassin comme le sien"
Il veut dire que les Templiers sont aussi capable d'être généreux et de faire abstraction du conflit assassin/templier.
Et si il le ramène à son vécu, c'est pour être crédible. Arno est jeune, il ne va pas sortir toute la rhétorique de Altair ou d'un Ezio, donc il se serre de sa propre expérience pour argumenter, a t-il vraiment d'autres arguments à proposer? Il n'a pas "joué" aux autres AC...

Autres arguments ? Bien sûr

Disons que la façon dont il le dit, avec le peu d'info qu'on a sur son vécu et sa pensée sur la confrérie de 89 à 93, tout cela donne l'impression qu'il pense d'avantage à sa gueule quand il dit ça genre "j'ai été élevé par un maître templier bien sympa alors tes délires sur les crimes des templier je m'en cogne"

J'en fait pas une pensée objective mais c'est mon ressenti, je trouve que ce que dit Bellec mérite un contre argument plus concret, surtout que les assassins semblent avoir quelques râteaux eux aussi d'après ce que j'ai vue de Rogue.

Après en 3 ou 4 ans, je me disais qu'un assassin dévouait au crédo devait déjà développer un début de réflexion dessus, même si t'as raison de souligner sa jeunesse marhabal ^^
Mais je veux dire Altaïr, quand il suivait les ordres d'Almualim n'était pas insensible aux paroles des templiers qu'il tuait et cela le troublé et l'amenait à réfléchir par lui même, quitte à s'éloigner un peu des paroles du mentor, c'est parce qu'il était sensible aux pensées et paroles de ses victimes que De Sablé a pu lui sauver la vie en le prévenant de la traîtrise d'Almualim.
Globalement on retrouve cet état d'esprit chez Connor et Ezio aussi dans leur jeunesse, ces assassins discutaient avec leurs ennemis et en tirait quelques choses pour enrichir leurs opinions, je ne vois pas ça chez Arno il n'a que Germain qui lui parle sur la fin mais on ne sait pas ce qu'en tire Arno.

Pour terminer Bellec était le seul perso que je trouvais relativement intéressant dans le jeu, il y avait matière à faire sur un perso comme ça ^^
Pourquoi pas un sage assassin tentant de détourner l'ordre et provoquant un conflit interne par la suite ?

Oui, au lieu des grandes confessions, traditionnel et parfois épique, ils nous servent la soupe de flashback incohérent qui n'amène rien, ou si peu.

De toute façon, Arno n'est pas développé, on en revient à supposer.
Quand Tharrick dit que Arno ne parle pas de son père, il n'a pas tord, quand je dis que potentiellement, Arno n'a pas oublié son père, je n'ai pas tord, le problème, le scénario est conçu à la hache, à coup d'ellipses, plus de 2 ans d'ellipses sur 5 ans de jeu...

On est d'accord

Oui je crois qu'on est tous du même avis ^^

Quant à la Confrérie, c'est vrai qu'elle semblait partiellement existante.

ça ressembler plus à une réunion Tupperware qu'a une confrérie