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Sujet : Boyhood, de Richard Linklater

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Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 11:27:37

Boyhood s’est sans doute heurté à de multiples obstacles durant sa réalisation et sa production. Il aurait très bien pu ne jamais voir le jour, pour d’évidentes raisons. Seulement voilà, toutes les faiblesses qui dans les mains d’un autre seraient fatales au film deviennent des forces, des parts entières de celui-ci quand Richard Linklater est derrière la caméra. En 2002, l’auteur-réalisateur à l’origine du sublime Before Sunrise se lance dans un projet d’une ambition folle, une étude de la vie à travers des acteurs filmés par intermittence chaque année pendant douze ans. En 2014, le projet est concrétisé et se voit récompensé à Berlin et Sundance. Reste à voir s’il s’agit d’un film se reposant seulement sur un concept ingénieux, ou une œuvre intelligente et mature qui parvient à transcender son idée.

En effet, le concept même de BOYHOOD était sans doute le plus grand piège dans lequel pouvait tomber Richard Linklater. Il aurait pu donner un film prétentieux, pompeux, empli de mauvaise symbolique et de « retour dans le passé/projection dans le futur ». Mais le réalisateur évite tout cela et livre un film d’une simplicité renversante. Nous verrons une famille grandir, se séparer, aimer, vivre, chronologiquement et sans artifices. La vie selon Richard Linklater est d’une beauté ahurissante, de celle qui vous arrache un sourire niais lorsque les lumières se rallument, de celle qui vous donne envie de ne jamais quitter l’univers mis en place. Même lorsque les personnages subissent des soucis, des séparations ou des déceptions, le metteur en scène pose son regard bienveillant sur cette famille ; la chronologie totalement maîtrisée nous fait bien vite relativiser ces problèmes pour se focaliser sur le positif. L’écriture sert totalement le montage, et si l’on sent une improvisation bienvenue pour certaines scènes, on ne peut qu’applaudir le choix de l’auteur de toujours prendre le spectateur à contre-pied. Sur un film racontant la vie d’un garçon de 6 à 18 ans, on peut s’attendre à voir les premières déceptions, le premier baiser, la première fois, la première soirée, le premier événement dramatique. Eh bien non, le réalisateur vous mettra devant le fait établi, et évite le voyeurisme presque inévitable avec ce genre de concept pour passer sous silence la plupart des moments considérés comme des étapes majeures de la vie. Ce qui l’intéresse, ce sont les petits riens. Les petites conversations sans incidence apparente. Les couples qui se font et se défont. La vie, tout simplement. Rien d’étonnant donc à ce que l’attachement aux personnages soient si forts. Ils sont tous vivants, ils ont tous quelque chose, on les a vus grandir et évoluer. Les quitter est aussi difficile que de quitter le couple Jesse/Céline à la fin de Before Sunrise, on aimerait rester des heures de plus avec eux. Mais Richard Linklater demeure fidèle à ses thématiques, et le spectateur, à son échelle, est lui aussi victime du temps qui passe.

Suite de la critique sur http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-boyhood/#7KHWjtySIkZ4VIOt.99

DoctorZoidberg DoctorZoidberg
MP
Niveau 30
24 juillet 2014 à 12:32:46

j'ai pas envie de lire la suite sur ton site là! :-((

Masterchief40k Masterchief40k
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 12:37:44

Le perso principal a quand même vachement une tête de Rossignol en fait :ouch:

Waho Waho
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 12:41:03

Topic de pub ! :hap:

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 12:43:33

Putain mais cette blague, quand c'est Schaffer qui le fait vous êtes tous à lui sucer la bite bande de putes !

Et le perso c'est moi avec un plus gros nez et des boutons.

barty333 barty333
MP
Niveau 19
24 juillet 2014 à 12:57:13

Elle est bonne Patricia Arquette dans le film ? :bave:

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 12:58:57

Elle joue bien. :hap:

blazcowicz blazcowicz
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 13:45:13

Perso je suis partisan du "on c/c tout dans le post ou je lis pas", peu importe qui c'est :hap:

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 13:50:51

Je croyais qu'on était tous d'accord pour faire comme ça depuis que Schaffouin le faisait avec le site. Après je m'en fous hein, c'est surtout pour la mise en page, 10 vues de plus ou de moins voilà quoi. Mais inutile de me taxer de pub malhonnête ou quoi, c'est loin d'être le cas.

blazcowicz blazcowicz
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 13:52:38

Ah je te taxe de rien du tout, je dis juste que je cliquerais pas.

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 13:55:23

Je parlais pas de toi :noel:

Waho Waho
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 13:57:30

J'ai mis un hap quand même ! Je vois juste pas l'intérêt en fait, mais y a pas de mal.

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 13:58:50

Non mais y a pas de mal de mon côté non plus :hap:
Bref, on retourne au film ? :hap:

SnakePlisken59 SnakePlisken59
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 14:02:29

Avec Shaffer aussi je ne cliquais pas perso :hap: .
Parce que juste mettre un lien ou une partie de la critique et un lien, c'est pareil, ça reste du teasing.

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 14:04:20

Ah, beeh d'accord, fallait juste le dire ! Je m'en occuperais quand j'aurais pas la flemme de réadapter la mise en page à JVC :noel:

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 14:04:46

(ce moment où schaffer réalise qu'il parlait tout seul :hap: )

Waho Waho
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 14:49:54

"Je m'en occuperais quand j'aurais pas la flemme de réadapter la mise en page à JVC"

Respawn 1er avril :ok:

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 14:52:27

Boyhood s’est sans doute heurté à de multiples obstacles durant sa réalisation et sa production. Il aurait très bien pu ne jamais voir le jour, pour d’évidentes raisons. Seulement voilà, toutes les faiblesses qui dans les mains d’un autre seraient fatales au film deviennent des forces, des parts entières de celui-ci quand Richard Linklater est derrière la caméra. En 2002, l’auteur-réalisateur à l’origine du sublime Before Sunrise se lance dans un projet d’une ambition folle, une étude de la vie à travers des acteurs filmés par intermittence chaque année pendant douze ans. En 2014, le projet est concrétisé et se voit récompensé à Berlin et Sundance. Reste à voir s’il s’agit d’un film se reposant seulement sur un concept ingénieux, ou une œuvre intelligente et mature qui parvient à transcender son idée.

En effet, le concept même de BOYHOOD était sans doute le plus grand piège dans lequel pouvait tomber Richard Linklater. Il aurait pu donner un film prétentieux, pompeux, empli de mauvaise symbolique et de « retour dans le passé/projection dans le futur ». Mais le réalisateur évite tout cela et livre un film d’une simplicité renversante. Nous verrons une famille grandir, se séparer, aimer, vivre, chronologiquement et sans artifices. La vie selon Richard Linklater est d’une beauté ahurissante, de celle qui vous arrache un sourire niais lorsque les lumières se rallument, de celle qui vous donne envie de ne jamais quitter l’univers mis en place. Même lorsque les personnages subissent des séparations ou des déceptions, le metteur en scène pose son regard bienveillant sur cette famille ; la chronologie totalement maîtrisée nous fait bien vite relativiser ces problèmes pour se focaliser sur le positif. L’écriture sert totalement le montage, et si l’on sent une improvisation bienvenue pour certaines scènes, on ne peut qu’applaudir le choix de l’auteur de toujours prendre le spectateur à contre-pied. Sur un film racontant la vie d’un garçon de 6 à 18 ans, on peut s’attendre à voir les premières déceptions, le premier baiser, la première fois, la première soirée, le premier événement dramatique. Eh bien non, le réalisateur vous mettra devant le fait établi, et évite le voyeurisme presque inévitable avec ce genre de concept pour passer sous silence la plupart des moments considérés comme des étapes majeures de la vie. Ce qui l’intéresse, ce sont les petits riens. Les petites conversations sans incidence apparente. Les couples qui se font et se défont. La vie, tout simplement. Rien d’étonnant donc à ce que l’attachement aux personnages soient si forts. Ils sont tous vivants, ils ont tous quelque chose, on les a vus grandir et évoluer. Les quitter est aussi difficile que de quitter le couple Jesse/Céline à la fin de Before Sunrise, on aimerait rester des heures de plus avec eux. Mais Richard Linklater demeure fidèle à ses thématiques, et le spectateur, à son échelle, est lui aussi victime du temps qui passe.

Richard Linklater est un auteur, et un auteur change avec ses œuvres. BOYHOOD risquait donc de souffrir d’une grande hétérogénéité tant le style du réalisateur a évolué depuis ses premières films. Cette disparité est bien présente, mais finalement loin d’être un défaut, elle fait corps avec le film. Au fur et à mesure que Mason grandit, Richard Linklateret sa mise en scène gagnent également en maturité. Ainsi, en plus d’assister à l’évolution d’une famille, nous assistons à l’évolution d’une réalisation, d’un réalisateur. La fiction rejoint la réalité. Le metteur en scène ralentit son montage, joue plus sur les plans fixes, ralentit les longs travellings qui ornaient Before Sunset et le début de BOYHOOD et revient à un découpage plus prononcé, comme dans Before Midnight, comme à la fin de BOYHOOD. Mais s’il est un point sur lequel le réalisateur-auteur n’a rien changé, c’est bien le choix des musiques. La BO dantesque de Dazed and Confused l’affirmait, les scènes musicales de la trilogie des Before le confirmaient ; Richard Linklater a le chic pour s’offrir les meilleurs morceaux et les utiliser avec brio. Le montage sonore est parfait et l’alchimie entre l’image et le son fonctionne à merveille dès que Bob Dylan ou Phoenix se font entendre. Les musiques traversent les époques et parfois, après Paul McCartney, Lady Gaga ou Gotye apparaissent en fond sonore, comme si le réalisateur avait juste demandé à ses acteurs quel était le tube du moment dans un souci de réalisme.

Si on retrouve la patte du réalisateur à tout moment, celui-ci est également un directeur d’acteurs hors pair et il le prouve une fois de plus. On n’avait pas vu des enfants jouer aussi bien depuis Tree Of Life. Il serait faux de dire qu’Ellar Coltrane porte le film sur ses épaules, tant Richard Linklater est généreux avec les seconds rôles et que chaque acteur colle à son personnage, mais l’enfant/adolescent livre une prestation impressionnante. Nous ne sommes pas ici dans une performance à Oscars, tout est dans la justesse. Et il en faut, de la justesse, et du talent, pour tenir aussi bien un personnage pendant douze ans. Par ses acteurs, BOYHOOD nous immerge dans des situations banales, qu’on a presque tous déjà vécu, il fait vivre sous nos yeux un monde familier et transforme la vie en une expérience magnifique, d’une pureté que seul un certain Terrence Malick pouvait atteindre jusqu’alors. Et le réalisateur sert ses personnages non seulement par une écriture fabuleuse, mais par des dialogues toujours vrais. Des phrases qui font qu’on croit à ce qu’on nous montre. Des mots qui parlent du temps, de la vie et des relations humaines, ces mots qu’on a tous déjà entendus mais qui, sous la caméra de l’américain, retrouvent leur sens initiatique.

Touché par la grâce, BOYHOOD est donc une oeuvre grandiose qui s’inscrit directement parmi les meilleurs films de 2014. S’il deviendra sans doute culte pour son concept, le film a le mérite d’exploiter parfaitement son idée, avec une subtilité rare. Si quelques petites lacunes techniques, la qualité de certains sons ou un éclairage parfois mal géré, témoignent du défi monumental que s’est fixé le réalisateur-scénariste, cela ne pèse pas lourd face aux plans magnifiques de nature ou de villes dans lesquels évoluent des personnages incroyablement bien écrits. Chaque minute est un pur régal, une bouffée d’air frais. Et Richard Linklater de conclure sa vie de 166 minutes par une scène majestueuse et une phrase qui pourrait résumer toute sa carrière.

Les moqueries de Waho en PLS :ok: :cool:

blazcowicz blazcowicz
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 15:00:49

Ben j'en avais longuement discuté avec Lt avant qu'il se décidé, je lui avais dit que perso ça me plaisait pas de voir qu'une partie de la critique, mais il était plus ou moins forcé par Cineheroes. Je lisais ses critiques sur SC du coup :hap:

Harron Harron
MP
Niveau 10
24 juillet 2014 à 15:05:39

Bah moi je comptais la mettre sur CL, comme Troie. Sauf que, bon. :hap:

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