Salut à tous, je vous présente une fan fiction qui j'espère vous feras passer un bon moment. Elle débute peu de temps avant la crise des dragons et je me permet quelque liberté sur le ton de la narration et sur les codes de Nirn. J'espère néanmoins que je pourrais poster un peu plus régulièrement qu'il m'est coutume de le faire. Voilà Voilà sur ce je vous laisse découvrir ^^.

Chapitre Premier
Contrat
L'Altmer face à lui machait lentement. Il prenait le temps de déguster ses aliments et d'identifier chaque arôme que comportait son dîner. "Alors vous êtes, commença t-il avant de s'interrompre pour finir de mâcher, commerchant ?
-Oui. A condition que l'on admette que fournir la grande armée du Thalmor en tenue tienne d'avantage du commerce que du devoir, bien entendu, répondit Menvïus avant de faire tournoyer le Grand Cru qu'il avait dans les mains et de s'en envoyer une gorgée. Quel est ce vin monsieur ?
-Ah enfin ! Enfin un homme qui sait reconnaître quelque chose de bon lorsqu'il est sous son nez, eh bien voyez, vous allez rire, mais mon serviteur refuse de me dire où il se le procure ! Il dit qu'aussi longtemps qu'il gardera le secret, je n'aurais jamais pretexte assez grand pour le renvoyer !
Là dessus, tout deux éclatèrent de rire, le vin sans doute. L'Altmer avait un rire digne d'un méchant de pièce de thêatre, Menvïus, lui, riait avec élégance, tout n'était toujours qu'élégance chez Menvïus. Conservant son sourire, il envoya un coup de sa coupe dans le vide pour signifier qu'il souhaitais reprendre la conversation. "Dites moi général, n'es pas une citation de Cypius que je vois graver sur la cheminer derrière vous ?", l'elfe se retourna et indiqua du pouce l'âtre richement décoré où ne brulait pour l'heure point de feu. "Oh ça ? Il n'est de gloire pour celui qui la cherche, de respect pour celui qui le mande et de grandeur pour celui qui la proclame. Vous avez lu Cypius ? dit le général en adoptant un sourire étonné et en papillotant des yeux d'un air presque stupide. "Oui, fit Menvius, enfin c'était il y a longtemps déjà. Etrange, c'est de la littérature impérial, c'est rudimentaire et loin d'égaler l'art du verbe Haut-Elfe.
-Approfondissez je vous prie. dit le Général en fronçant ses sourcils blonds par dessus son regard doré.
Menvius se tut un court moment, "Apprivoise la bête", se dit-il a part lui même. "Eh bien, reprit-il, c'est un fait un connu que le niveau de reflexion d'un homme est bien inferieur à celui de votre race. Vous vivez plus longtemps, naturellement, vous nous surpassez en intelligence et en presque tout autre domaine vous conviendrez que...
-Quel âge avez vous Menvius ? L'Altmer paraissait froid désormait. Comme résolu à énoncer une vérité qui le chagrinait.
- Trente-deux ans messire général, répondit l'impérial.
L'elfe se leva, doucement. Toujours doucement avec les elfes. Il s'approcha d'une ouverture dans le mur de végétation de son appartement et contempla un moment les lumières nocturnes d'Alinor. "Je fêterais trois-cent sieze ans le mois prochain, dit-il en se retournant vers son invité qui demeurait assis. Oh bien sûr je suis jeune, à vrai dire je ne suis pas à la moitié de ma vie. Connaissez vous quelqu'un qui a participé à la Grande Guerre ? Un proche peut-être ?
-Oui, mon père par exemple, et quelques anciens du village. La plus part en fait.
Menvius prit la liberté de se resservir un peu de vin "Où es qu'il veut en venir putain", s'interrogea t-il.
"Que vous ont-ils raconté ? Enchaîna le génral.
-Ce qu'on raconte de toute les guerres, que c'était horrible. Le sang, les massacres, la confusion, surtout la confusion. Mais puis-je savoir où vous voulez en venir ?
-Croyez vous messire que le Thalmor, aurait laissé aux hommes leurs part d'indépendance si il c'était su capable de les anéantir d'un seul coup ? Croyez vous que la cité impérial ne serait-autre qu'un champs de ruine si les elfes étaient aussi infiniment supérieur qu'ils le prétendent ? Vous etiez dans la légion Menvius, capitaine je crois ?
-Vous êtes bien renseigné, répondit celui ci en souriant et portant un toast imaginaire aux informateurs de son hôte pour boire d'avantage de vin. Mais là nous parlons du passé, j'ai remarqué que j'aimais d'avantage le son des pièces d'or que de l'acier.
-Et vous avez déjà été amené à combattre ?
-Quelque fois, avoua Menvius dans un haussement de sourcil pour feindre la nonchalance.
-Eh bien vous comme votre père avant vous, avez pu apprendre à votre grand étonnement ou non que le sang Aldmeris est rouge, comme le votre. Comme vous nous saignons, nous vidons jusqu'a ce que notre coeur cesse de battre. Notre intelligence au combat équivaut à la votre. Et si elle est équivalente sur ce point, elle est pour tout les autres. Ne me faites pas croire qu'un homme comme vous, n'a pas saisie que le mythe de la supériorité de la race altmer n'était autre qu'un instrument de propagande. C'est pour le peuple tout ça. Un gouvernement appauvris par la perte de l'un de ses domaines réagira naturellement par la conquête d'un nouveau. Mais le peuple Menvius, comment faire accepter au peuple qu'il doive y envoyer ses fils saigner dans les entrailles et la boue pour que de riches marchands du royaumes s'accaparent de nouvelles terres à exploiter ? Eh bien en persuadant le peuple que c'est un due. Qu'il le mérite. Lorsque deux enfants se battent pour une friandise, le vainqueur s'exclamera toujours "C'est l'autre qui a commencé", c'est dans l'instinct, et il en va de même pour la politique. Action, dommage, auto-justification pour accepter une vérité qui est insuportable. Lorsque l'empereur humain vint à nous brandissant le fer il justifia sa conquête en se donnant la position d'être un libérateur. Il en va de même aujourd'hui avec le Thalmor. Il s'en trouverait certains aujourd'hui pour affirmer qu'hommes et mers partagent les mêmes tares.
Menvius regarda l'altmer droit dans les yeux. "Alors toi, tu m'interesses, mais j'en veux plus".
"Qu'en est t-il de vous Seigneur Maynorel ? interrogea t-il.
-Moi je suis un soldat. Je n'ai pas le gout de la politique.
-Pas du tout ? Alors pourquoi vous battez vous ?
-Parce que je suis un piètre artiste, piètre commerçant et parait-il, un piètre amant.
Menvius ne put s'empêcher de rire à nouveau. “Si tout le monde suivait votre logique j'ai peur qu'il ne faille bientot engager des chats dans les ateliers d'art, des boeufs dans les échoppes et laisser les bordels aux porcs. Encore me diriez vous qu'il n'est pas rare de croiser des porcs dans une maison de plaisir”. Et tout deux s'esclafèrent encore.
Maynorel vint se rassoir face à lui. Après avoir répartit dans leur deux coupes ce qu'il restait de vin dans la carafe, il retrouva tant bien que mal son serieux. “Bien Maître Menvius, il est temps de parler affaire vous en conviendrez. Fit-il toujours souriant.
-Pas déjà ? Ironisa l'impérial.
-Hélas je le crains, vous avez le don de faire oublier que vous êtes un commerçant et non pas un ami en visite, quoique nous pourrions à termes entretenir de tels liens tant nous sommes semblables vous et moi.
-A l'amitié ? Proposa Menvius.
Et tout deux trinquèrent.
“Donc vous assurez pouvoir dès le mois prochain, me fournir deux mille tenues pour mes hommes ?
-Deux milles sous trente jours c'est exacte. Assura le marchand.
-Et ce serait le cas même si... disons que je vous demandes certaines spécificité, celà prendra du temps en plus ?
-Certaines spécificité ? Dîtes m'en plus général. Le pressa un Menvius petillant de malice.
-Disons, des tenues adaptées aux conditions hivernales de Bordeciel ?
-Vous paierez un peu plus chère, mais le délai sera le même.
-Une tenue spécial pour les capitaines Luvyel, Shoreyn et Guendovyel ?
-Bien entendue.
-Fort bien, je suppose que vous avez avec vous les documents ?
C'est alors qu'ils ratifièrent ensemble l'acte de vente. Il fut convenue que le mois l'armée du Thalmor s'engageait à payer sous trente jours cinq cent milles cent vingt pièces d'ors à maître Menvius et qu'en retour ce dernier devait fournir deux mille armure lègère fabriqué selon le cahier des charges de l'armée du domaine Aldméri.
Plus tard dans la soiré, avant de franchir d'une démarche chancelante le seuil de la porte Menvius se retourna vers son hôte. “Aimez vous nager messire ?
-Plait-il ? Répondit Maynorel, se tenant debout dans les escaliers de racines entremêlés qui menaient à l'étages.
-Je vous demande si vous aimez nager. Répéta l'impérial dans un énigmatique sourire.
-Oui, répondit l'elfe hésitant, mais je pense que je ne choquerais personne si j'affirmais que je réserve cette activité pour les journés les plus ensoleillées plutôt que pour les nuits les plus fraiche de l'année.
Menvius haussa les épaules, “tant pis”.
Et c'est ainsi que Menvius gagna la rue puis son carosse qui l'attendait déjà depuis des heures. C'est ainsi que tandis que la voiture s'enfonçait dans le dédales de rues lumineuses, l'impérial se projeta dans la rédaction d'un petit document qui lui tenait autrement plus à coeur que tout les contrats de vente du monde. Combien même étaient-ils d'une valeur d'un demi million de pièces d'ors. C'est ainsi aussi que plus tard encore dans la nuit Menvius s'immergea nue dans un bassin de plaisance qui entourait un ilot fleuris et gagna ce dernier à la nage. Là, il cracha la boule de papier qu'il avait dans la bouche aux pieds d'une certaine personne. Personne avec qui il n'échangea pas un mot. Personne qui, regagnant sa petite barque de bois, s'en irait le lendemain au port de la ville remettre une certaine caisse de poisson contenant un certain papier à un certain capitaine de navire marchand impérial. Caisse de poisson qui huit jours durant franchira la distance qui sépare Alinor du continant. Là, le fameux papier sera confié à un jeune homme qui remontera les terres pendant une semaine supplémentaire de l'Enclume aux forêts enneigées des montagnes de Jerall. Et tout celà pour qu'un certain rougegarde d'age mur dans une certaines grotte puisse y lire une lettre daté comportant les mots suivants :
“ Deux mille, Epervine, un mois à compter de ce jours. Luvyel Shoreyn, Guendovyel”.
Penché par dessus son épaule, le jeune homme demanda “ Capitaine, qu'es qu'il y a marqué ?
-Deux mille fils de putes pour le pays des glaces.

Espace plus, ca poignarde les yeux de tes lecteurs!

Corrige toi!

Met les lettres en chiffres comme deux mille=2000

Plus de fruit de mer!

Voila! Si ta besoin d'aide, appelle moi!

Christo_Force

Pour ce qui est de la correction je suis entièrement d'accord avec toi, en fait j'ai un logiciel tellement bidon que j'ai même pas le correcteur orthographique . Donc en fait je fais tout à la main ^^ et ça prend un temps monstre.

Pour ce qui est des espaces ça m'a frappé aussi mais après coup donc trop tard pour cette fois ci. Il y a aussi eut le problème du "Message trop long" qui m'a empêché de coller la description de la fic au premier chapitre, donc c'est possible qu'avec trop d'espace ils m'aient refusé de poster le message...

Je suis fan des texte entièrement écris en lettre par contre je veillerais à mettre plus de fruit de mer ça c'est promis.

Allez tout le monde, n'hésitez pas à commenter et donner votre avis ^^ (J'accepte même les commentaires méchants, pas besoin d'être constructif on construit pas un sentiment). Voilàà !

pour le logiciel télécharge libre office c'est gratuit, légale, et en français avec un correcteur orthographique sinon c'est un bon début. mais j'attend la suite pour faire un avis lus complet.

Merci ODST, par contre je ne sais pas quand je pourrais sortir le prochain chapitre (La fac, les partiels toussa toussa) donc je ferais aussi vite que je peux mais je veux pas le faire trop rapidement de manière à ce qu'il y ait un minimum de qualité

Et un petit up pour faire connaître :p

Bonsoir à tous, le chapitre suivant sera bientôt achevé ^^ je pense que ce sera pour plus tard dans la journée !

sweet?

Chapitre II
Sombre portrait

Il était déjà tard lorsque Menvius poussa la porte de son manoir. « Monsieur à su se faire un ami ? » demanda son maître de maison tandis que Menvius retirait son long manteau noir et le lui confiait. « Et un bon ! Répondit-il, cette fois la piste était bonne Julian ».

Las de sa journée éprouvante, Menvius retira ses bottes luxueuse, défit son pourpoint de velours rouge et le jeta en boule dans un coin du hall. C'est en tunique qu'il alla s'affaler dans son canapé favoris situé dans la pièce de séjour. Le vieil intendant lui emboîta le pas. « Vous ne mangez pas monsieur ? Demanda t-il.
-J'ai déjà mangé chez mon nouvel ami, le nargua Menvius avec son sourire habituel. Par contre, je ne refuserais pas un peu de skooma.
-Pitié monsieur, ménagez vous ! Que vous vous adonniez à la consommation de drogue lors de vos fêtes et de vos réceptions diverses est déjà malheureux en soit. Mais faire cela si tard et surtout si seul…. Comprenez que je sois obligé de vous faire montre de ma désapprobation la plus total quant à ce type de comportement.

Menvius se redressa sur son coude, et regarda Julian droit dans les yeux. L'intendant avait parlé avec la sincérité qui lui était coutumière, Menvius ne pouvait l'en blâmer car il était ainsi fait. « Mes cicatrices me font mal Julian et j'ai beaucoup de travail d'ici le moment de dormir. Vas me chercher du skooma, j'en ai besoin.
-Il en sera fait selon vos désirs. Se résigna le maître de maison.
Et il s'en alla.

Seul, Menvius se refit le film de la journée. Le matin il avait inspecté ses ateliers de production et écouté les différents rapports de ses employés. Qui demandait un meilleur matériel pour découper les toiles, qui se plaignait du retard d'un fournisseur, qui d'autre encore avait le mal du pays et demandait à prendre des vacances pour pouvoir retourner sur Tamriel. La palme des requêtes revenaient à Villus, le garde du domaine. Le même Villus qui passait ses journées assis à prendre le soleil, la pluie, à échanger des plaisanteries salaces avec les gars de l'atelier estimait avoir besoin d'un assistant pour le seconder dans sa tâche. Ça ressemblait au mieux à une blague de mauvais goût, néanmoins Menvius avait promis qu'il y réfléchirait, « Après tout, se dit-il, tout cette argent n'est qu'une couverture, j'irais le voir demain pour lui dire que c'est bon ».

A midi, il avait reçu le représentant d'une compagnie d'exportation de coton qui lui venait d'Elsweyr, la terre des hommes chats. Celui là venait lui proposer un contrat d'un an à un prix bien plus avantageux que ses actuels fournisseurs du Val Boisé. Menvius l'avait accepté. En effet, la Fairwood company (ses fournisseurs actuel) étaient des spécialistes du retard de livraison, leur concurrents d'Elsweyr, eux, se vantaient de posséder les meilleurs navires marchands de tout Nirn, « Bon ça je n'y crois que très moyennement mais ça me permettra d'éviter d'enrichir d'avantage le Val Boisé et le Thalmor dans la foulée ». Si Elsweyr était sous protectorat du Domaine Aldmerie, le pays conservait son indépendance en terme de fiscalité et ça, ça changeait tout.

L'après midi avait été plus tranquille, il s'était promené le long des quais de la ville en compagnie de membres éminents de la guilde des marchands d'Alinor, membres éminents qui se voulaient être ses « amis ». Menvius avait passé trois ans à Alinor, trois années durant lesquelles il s'était attelé à édifier un vaste réseau de relation avec les personnalités de la ville.
Inconnue à son arrivé, il avait d'abord passé ce que les aldméris appelaient la période de « mise en confiance » : période qui consiste en fait à flanquer deux gardes autour du nouveau venue et à le surveiller jour et nuit. Menvius, n'avait pas perdu de temps. Il se rendit chez les propriétaires fonciers de la ville et fit l'acquisition d'un domaine à une lieu de la ville. Il rencontra aussi les autorités pour obtenir l'accord d'entré dans le territoire des quinze employés que comportait son entreprise. En fait, tout se déroula si vite que deux mois seulement après la fin de sa mise en confiance, la production de vêtements était déjà lancé. Le budget qu'il possédait était colossal, et il ne tarda pas à le mettre à profit pour devenir l'homme incontournable de la cité.

Il prit d'abord des cours de magie car nul ne peut prétendre s'élever dans la société aldmérie en étant ignare dans ce domaine là. La nature avait doté les hommes de sa patrie d'une faible proportion à la magie, Menvius lui n'en avait pas du tout. Cependant, il avait acquis des compétences théoriques qui l'eussent fait passé pour érudit en Cyrodil, bien qu'en pratique, il était au mieux capable de faire apparaître une pitoyable flamme au bout de son doigt.
Ensuite, il se fit ensuite connaître par la somptuosité des réceptions qu'il organisait. Son goût pour la nouveauté, la musique et les arts en général étaient appréciés par toute la bourgeoisie. Menvius était en faite une véritable source de mode pour les gens de la ville, une force sociale à lui seul.
Mais l'ambition de Menvius ne se limitait pas aux bourgeois et aux marchands (Hlaluu, comme ils étaient nommés ici). C'était la caste dirigeante qu'il lui fallait atteindre, le pouvoir décisionnel. Ce fut son combat des six derniers mois, tisser des liens avec tel ou tel marchand qui était le neveu, le fils, le frère de tel ou tel capitaine. Puis trouver le capitaine qui était l'intime de tel ou tel général… Un travail épuisant.

Et c'est en cheminant ainsi dans ce que certains écrivains nomment « la forêt des êtres » que Menvius se vit présenté en fin d'après midi au seigneur Maynorel, général de la troisième armée du Thalmor. L'individu lui avait toute suite plut, avec ses aires modestes et son ouverture d'esprit. Ils conversèrent ensemble en compagnie d'autres notables de la ville en dégustant des fruits de mer dans un établissement réputé des terrasses du port d'Alinor.
Maynorel était intéressé par l'acquisition d'un nouveau fournisseur de tenue militaire et il se trouve que Menvius était parfaitement à même de remplir ce rôle. Le général lui proposa de venir souper chez lui et Menvius ne su refuser.

« Votre Skooma monsieur », Menvius sursauta, il n'avait pas entendu l'intendant revenir. Ce dernier s'approcha, et lui remit une petite fiole comportant un liquide blanc. Menvius la saisit et la regarda longuement. « Merci Julian, vas te coucher maintenant, tu n'aurais pas du m'attendre aussi tard, le congédia t-il.
-Toute suite monsieur. Répondit l'autre
Le serviteur fit mine de se retirer mais au niveau de l'arche qui séparait le grand hall du séjour il lança, « Je ne suis pas sur que le grand maître approuverais que …
-Le Grand Maître se trouve à des semaines d'ici ! Arborant quelque part son vrai nom ! Entouré d'amis et de parents ! Sur une terre qui lui est coutumière ! Ne me parlez pas, Julian, de l'avis supposé d'un homme à qui la réalité de ma condition échappe.

Menvius s'était levé en parlant, il ne contrôlait plus sa respiration et avait parlé bien plus fort qu'il le souhaitait. En jetant un œil sur le canapé il vu que la fiole était vide. « Bon sang, je ne me souviens pas l'avoir ouverte » s'alarma t-il. Un spasme lui tordit violemment le cou et il sentait de la sueur perler sur son front.
Julian ne l'avait pas quitté des yeux. Yeux dans lesquels nul colère ne se faisait ressentir, simplement du chagrin et peut-être un peu de pitié. « Vas t-en ! » ordonna Menvius.
Julian pris un air neutre et s'en alla.

Menvius avait toujours eut un grand respect pour cet homme. Il le connaissait depuis sa tendre enfance. Julian avait été au service de son père dans l'armée puis dans la villa familiale près d'Anvil. Son père lui avait raconté que Julian et lui étaient devenus amis lorsqu'il était lieutenant dans la légion. Ils auraient été du même avis sur une chose que Menvius était alors trop petit pour comprendre. En y repensant Menvius n'avais jamais reposé la question. C'était d'ailleurs son père qui avait insisté pour que Julian l'accompagne a Alinor…. « Les daedras m'emportent, j'irais m'excuser demain » se promit-il.

Les battements de son cœur accéléraient d'avantage à chaque minute qui passaient, bientôt il fut pris de bougeotte et se mis à arpenter la pièce en long et en large. Menvius souleva avec brutalité une pile de document sur une commode et mis la main sur une carte qui représentait Tamriel et l'Archipel de l'Automne. Il la déroula sur la table et se tint debout pour l'observer.
Après s'être procuré plume et encrier, Menvius corrigea l'emplacement de ses fournisseurs de cotons et traça une flèche d'Alinor à Bordeciel à coté de laquelle il inscrivit le nombre de deux mille. Son regard s'attarda ensuite sur Cyrodil et plus précisément sur Anvil. Plus il regardait et plus les détails de la campagne environnante semblaient apparaître sur la carte.
Il voyait la villa de père désormais, les serviteurs qui travaillaient aux champs, les oliviers qui s'étendaient au sud sur des hectares jusqu’à la Route d'Or. Il ferma les yeux et se laissa un instant bercer par le chant des cigales et des grillons. Désormais, il sentait le soleil de son sud chéri lui chauffer la nuque. « Par Azura c'est si bon... » , pensa t-il.

Et il rouvrit les yeux.

De son sud, il ne restait plus qu'un vulgaire point légendé « Anvil ». Nul trace des campagnes, nul trace du domaine, nul trace de père. La carte se brouilla soudain, il ferma les yeux pour réprimer les larmes qui lui montaient.
Menvius se retourna alors pour faire face à la cheminée. Le conduit en pierre était masqué par un gigantesque tableau richement ornementé qui représentait le général Thalmor Naarifin passant en revu ses troupe sur un cheval blanc. « N'oublies pas ce qu'ils ont fait » fit une voix dans sa tête.

Menvius travailla si tard qu'il s’endormit sur la table. Le lendemain, il se souvenu que Julian était venu le réveiller pour le conduire au lit : « Je ne veux pas dormir, lui avait-il dit.
-Monsieur le doit, avait répondu le vieil intendant en le supportant par le bras dans le couloir
-Non Julian, la nuit se moque de moi, elle aime à me faire songer que je suis rentré.

Bon et bien c'est intéressant tous ça, l'intrigue commence a prendre forme, et elle n'a pas l'air d'être c'elle d'une fic habituelle.

J'avoue ne pas être au courant des fics qui se font en ce moment (je vais me mettre à la page), ici je vais essayé de traiter du ressentiment qu'ont les impériaux sur le Thalmor, d'espionnage et surtout de sentiment humain. J’insérerais au travers d'un autre personnage une vision plus classique de cet univers avec bah des combats de l'aventure et autre ... voilà

tu sais mieux vaut ne pas dévoilé le scénario comme ça tu garde le lecteur curieux de la suite

Oui oui, mais bon le coup de l'espionnage on le devine assez facilement dans les deux chapitres précédents ^^

Voila qui est mieux!

un autre conseil,ne met pas de nom anglais dans une fic fantasy,l'anglais n a rien a faire la dedans

Merci Christo ^^
Oui le nom en anglais c'était pas top j'ai surtout fais ça pour parer à mon manque d'inspiration pour le nom de l'entreprise :D
Mais j'ai mis des fruits de mer alors on me pardonne !

Un autre conseil aussi

Si tu est en panne d'inspiration,attend quelque jours pour en recevoir de nouveau,trop écrire tuera l'imagination parce que tu est trop exciter d'écrire rapidement une autre suite!

Oui pour ça ne t'inquiète pas Christo, j'ai mis un bon mois à écrire le premier et 3 jours pour le second, quand je sens que c'est trop fragile je ne publies pas

Franchement superbe Fic (pour le moment ;p)