T'inquiète, je lirai et commenterai bientôt, Perso .

Ben, des fois, y'a des lecteurs qui ne se manifestent pas ou très rarement. Et même que l'on ne voie jamais, mais ils sont toujours là!

C'est pour ça que j'ai dit 'l'impression'

Et le troisième chapitre sera le meilleur des 3 !

Donc, au passage je poste un portait de Link, après qu'il ait mis sa tenue : http://www.hapshack.com/images/f5XNl.jpg
Dites-moi ce que vous en pensez!

Chapitre 6 : « Une bien triste découverte … »

Link retraversa toute la forêt, toujours en suivant sa « guide ». L’hylien se rendit compte lors de leur marche qu’en fait, à part lui, Hylia et toute la végétation, il n’y avait aucune trace d’autres êtres vivants… Étaient-ils morts ? Ou avaient-ils fuit ?

C’était sûrement à cause du drame d’hier… Il se remit son but premier en tête et suivit Hylia, qui comme lors de leur venue bifurquait, tantôt à droite, tantôt à gauche. De temps en temps elle se retournait et lançait un regard rieur à Link, ce qui agaçait l’hylien et il lui répondait par un grognement grincheux. Il hésitait très souvent à enlever le bonnet mais bon… Ils arrivèrent bientôt à la lisière de la forêt.

Link, n’eut plus de voix, tellement la vision catastrophique devant lui était horrible. Hylia fixa intensément ces horreurs, comme pour bien se les garder en mémoire. Il ne restait quasiment plus rien du village. Le ciel bleu sans nuage et le soleil bien en haut annonçant le midi, rendaient la scène encore plus apocalyptique. Il n’y avait aucun bruit, nul murmure ou ne serais-ce qu’un petit cri d’oiseau : tout était mort.

Il ne restait plus rien des ruelles, des petites maisons, des jardins, des quelques arbres…Le sol était noir, Link passa ses mains dessus et sentit qu’il s’agissait de cendres. Il ne subsistait que des bouts de murs ou des tuiles de maisons. Des cadavres trainaient éparpillés par terre. Ils y distinguaient : des enfants qui ne grandiront jamais, des hommes, des femmes, des jeunes couples qui ne pourraient plus vivre leur amour… ils étaient tous morts ou écrabouillés. Certains était tellement écrasés ou brûlés que l’on ne savait pas si c’était bien des humains ou non ! Link, préférait éviter de regarder ceux-là, il commençait à en avoir des hauts le cœur et sentait son repas d’hier remonter. Hylia au contraire, scrutait avec attention tous les cadavres, avec une rage grandissante sur son visage. Mais lors de leur inspection, Link en reconnut un en particulier encore en assez bon état. Non, ce ne pouvait pas … Il se précipita dessus, le cœur battant à tout rompre.

Il avait à présent oublié ce qu’il cherchait, sa conscience se focalisait sur ce qu’il lui paraissait impossible. Les bras sur le ventre, le sourire figé, le visage paisible, Heldo paraissait comme dormir.

- Non ! cria Link, le regard désespéré en s’accroupissant en face du corps de son père adoptif

Seule sa peau laiteuse et le bout de bois directement enfoncé dans son cœur (ce qui laissait une large tache de sang sur sa poitrine) trahissaient la vision sereine d’un vieil homme faisant sa sieste. Non ! Pourquoi ! Il se rappela de tous les bons moments passés avec lui, de leur estime de presque père et fils, de la façon dont il avait essayé d’alléger ses souffrances au village. L’émotion, tel un énorme poids lancé depuis une falaise lui tomba dessus. Il se mit à pleurer en cascade, ses larmes coulaient comme une fontaine sur ses joues. Il ne pouvait même plus prononcer un mot et à chaque fois qu’il essayait, il gémissait comme un animal blessé.

Hylia s’accroupit à côté de l’hylien et le prit doucement dans ses bras pour le consoler. Il ne s’en rendit même pas compte, tellement l’émotion l’avait submergé. C’est en sentant au bout de quelques secondes, le contact de sa robe et de sa peau sur lui qu’il prit conscience qu’elle l’étreignait. Il eut d’abord envie de se dégager car le touché avec elle ne faisait que renforcer la sensation qu’il avait eu dans les bois. Mais il avait un paquet de larmes à verser, tellement la mort d’Heldo créait une grande douleur dans son cœur.

Hylia trouvait cela tout à fait normal d’agir ainsi. La mort d’un proche était toujours douloureuse et il était égal qu’il se mette dans cet état. Sa nourrice l’avait toujours réconfortée de cette manière. Impa… c’est en repensant à elle que la déesse ne put s’empêcher de laisser couler une petit larme sur sa joue qui tomba sur le bonnet vert de l’hylien. Mais, elle se reprit, mieux ne valait pas empirer la situation…

A peine Link avait-il finit de vider ses pleurs qu’il se détacha d’Hylia. Celle-ci, le laissa faire et vu qu’il rougissait comme une pivoine et qui la regardait bizarrement de ses yeux rougis par ses pleurs. Il se mit de dos à elle de sorte à bien éviter son regard interloqué.
Hein ? Il l’avait rejeté ou quoi ? Ça avait était un geste amical pourtant ! Et, il avait rougit, ce qui voulait dire qu’il avait ressenti quelque chose.

Pfffff ! S’être ainsi laissé aller de cette manière, quelle honte pour un garçon de sa trempe ! Se renfrogna intérieurement l’hylien en posant sa tête sur ses genoux. Mais… cela lui avait procuré un certain bonheur, la dernière fois que l’on l’avait étreint, ça devait être il y’a longtemps … Il se dit que ce n’était pas vraiment de la faute de la déesse et qu’elle avait voulue bien faire.
Il marmonna, toujours retourné :

- Merci… d’avoir voulue me consoler… mais…, il se tut.

- Ce n’est rien, mais qu’es ce qui ta gêné ? répondit Hylia

- En fait, je ne suis pas habitué à ça… dit Link en levant sa tête

C’était donc cela ! Il avait rarement reçut autant de compassion d’un seul coup ! Elle n’aurait peut-être pas dût être aussi directe… Son éducation devait être différente de celle de l’hylien, pourquoi n’y avait- elle pas pensée plus tôt !

- Désolée, je ne savais pas, fit Hylia en baissant la tête

- Pas grave.

L’hylien se retourna vers elle, un discret sourire sur les lèvres. Elle prit un air sérieux et montra du doigt la main gauche d’Heldo :

- Regarde, il t’a un laissé un message.

Et en effet, sous la main droite du vieil homme posé sur sa poitrine, il y’avait une enveloppe un peu abîmé avec son destinataire inscrit dessus : « A Link, mon fils »
Link prit la prit doucement entre ses mains. Il la déchira les yeux brillants et en sortit plusieurs feuilles un peu froissées avec une écriture à la plume qu’il reconnut au premier coup d’œil : c’était celle d’Heldo. Que pouvait bien vouloir lui laisser son père adoptif ? Un testament ? Un poème ? Une petite histoire ? Une biographie ? Il le saurait seulement quand il l’aura lue.

Ce chapitre est génial mon amoùr ! Tu écris vraiment de mieux en mieux ! Je suis impatient de voir la suite !

Magnifiiiique!

Par contre, je trouve que le épaules de Link sont un peu trop voûtées, ou son cou trop long...je sais pas, mais le visage est très bien^^

En fait, son coup n'est pas trop long, c'est que le col paraît baissé et que j'avais la flemme de faire les épaules.

Mais que penses-tu du chapitre?

pour les deux...

Pov' Hedo...

Je lirais le chapitre plus tard, mais ton dessin est si beau que j'en ai les alarmes aux yeux!

• larmes

OMFG! Baschou a les yeux qui clignotent en faisant "bipbip"!
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J'ai lu ton chapitre; félicitations! Tu as vraiment le sens du suspense!
Il y a juste quelques imperfections:
-deux trois fautes, mais tu sais que l'erreur est humaine!
-Tu aurais du décrire plus le .par rapport à ce à quoi il ressemblait avant.
-écrabouillé et quelques autres mots appartiennent au langage famillier, et ça na s'utilise pas dans les fics

Sinon, je vois que tu as suivit les consils de Bridgess.

Bravo!

• je parlais du village à mon second alinéa

Bah merci beaucoup!
J'ai mis "écrabouillés" car, il n'y existait pas d'autres mots pour dire la même chose sans faire la répétition "d'écrasé"

Et, la description du village existe déjà dans le premier chapitre.

De rien!
J'ai hâte de découvrir la suite!

Je l'ai presque finie.

Bon, je fais un petit récap de tous les chapitres postés jusqu'a présent :

Chapitre 1 : " La Cérémonie " :

PARTIE 1 https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-1-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

PARTIE 2 https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-3-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

PARTIE 3 https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-5-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

Chapitre 2 " Le Drame ":

PARTIE 1 (avec Hylia) https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-7-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

PARTIE 2 (avec Link) https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-11-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

Chapitre 3 : " La rencontre " :

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-14-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

Chapitre 4 : " Et la Légende continue ... "

PARTIE 1 https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-16-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

PARTIE 2 https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-17-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

Chapitre 5 : " Un voyou au château d'Hyrule "

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-20-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

Chapitre 6 : " Une bien triste découverte "

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18125-716997-22-0-1-0--fic-the-hylian-dragon.htm

Petit Up ! Tes lecteurs attendent toujours ta suite Dragoone !

Ben oui, elle arive soit demain ou soit ce soir.

Chapitre 7 : "La Lettre" .PARTIE 1

Il la parcourue, les mains tremblantes d’émotion :

( dans la version sur Wolrd, le texte ci-dessous est en italique )

« Link, mon fils.

Si tu lis cette Lettre, cela veut dire que je ne suis plus de ce monde.

Sèches tes larmes, et écoutes ce que j’ai à te dire. Tu as toujours été pour moi un fils, le fils que j’ai toujours voulu avoir. Je n’ai jamais pu avoir d’enfants à cause d’un problème de naissance et cela me peinais beaucoup. Comme tu le sais, tu ne viens pas d’ici. Mais laisses-moi te raconter ce que je t’ai toujours caché : la façon dont je t’ai rencontré.

Il pleuvait beaucoup ce soir-là. Je veillais, comme à mon habitude, penché vers la fenêtre de notre ancienne maison, une sorte de petite villa, tu sais, celle qui appartient désormais au Maire. Oui, nous étions riches avant, mais je ne t’écris pas pour te raconter ma vie d’antan.
Je vis d’abord une tache noire au loin, intrigué, je me collais à la vitre. Je distinguais au fil qu’il se rapprochait, un cavalier venant de la plaine son cheval noir et drapé d’un tissu sombre. Il venait de la plaine d’Hyrule, en contrebas. Le bruit des sabots du cheval frappant le sol créait une étrange mélodie avec le souffle du vent. J’apercevais qu’il tenait quelque chose sous son bras gauche tandis que l’autre tenait les rênes de l’animal. Soudain il s’arrêta en plein milieu du village. Il descendit, à pas feutrés de sa monture. Je pus voir dans ses bras, un berceau tout en osier. L’inconnu, ou plutôt l’inconnue car je voyais à présent ses formes féminines à travers les tissus qui l’entouraient, passa doucement sa main sur ce qui se trouvait à l’intérieur. Je ne pouvais pas discerner ce que c’était car elle était encore trop loin de ma fenêtre. Je vis ses lèvres murmurer quelque chose, des mots très doux apparemment. Une boucle blonde comme l’or s’échappa de sa capuche, elle se précipita de la remettre en place, vérifiant que personne ne la voyait. Je dus me baisser pour me cacher, jusqu’à ce que sa tête se retourne vers le berceau. Après quelques instants de contemplation, elle le posa avec délicatesse sur le sol, jetta un dernier regard à l’intérieur puis, se dirigea la tête baissé vers son cheval. Elle le fit s’éloigner de l’objet en le tirant lentement par les rennes puis, elle lui monta dessus et partit au galop vers l’entrée vers la plaine du village. Je la scrutais, jusqu’à qu’elle ne devienne plus que un petit point noir à l’horizon. Là, je regardais le berceau. Peut-être qu’il s’agissait d’un piège, que les ennemis de la troupe de combat d’Hyrule dont certains commandants se trouvant au village,avaient voulu se venger de la bataille d’hier que notre camp avait remporté haut la main.

Non, une femme n’aurait jamais traitée de la sorte l’intérieur de l’objet si il avait inclut pièges ou autres ruses. Il devait contenir qu’elle que chose de bien précieux, d'aussi précieux que la vie elle-même...

Alors, je sortis à pas de loup de la maison en enfilant mon manteau. Je marchais en direction du berceau, sans me douter que ce que j’étais en train de faire allait changer ma vie à jamais. Ce que je vis à l’intérieur, me stupéfiât. Un bébé, âgé de quelques mois me regardait bizarrement de ses yeux bleu saphir, ses petits cheveux blond brillaient sous la lumière de la lune. C’était toi, à trois mois plus précisément. Pourquoi t’avoir ainsi abandonné ? Grossesse non voulue ou simplement qu’elle ne pouvait plus s’occuper de toi ? Je ne savais pas, mais, en tant qu’hylien respectueux de notre espèce, j’entrepris te ramener chez moi.

J’étais à quelques mètres de ma porte quand soudainement, tu t’es mis à pleurer comme un petit fou. J’avais bien l’air idiot, dehors à plus de minuit, un gamin qui braille comme pas possible dans les bras ! Vite, je rentrais en trombe dans la maison, espérant que tu n’es réveillé personne. Je ferme rapidement la porte derrière moi, traverse le salon, passe par la cuisine et ouvre haletant, la porte de notre très long garde-manger et aussi bazar à ustensiles divers. Tu n’arrêtais pas de pleurer et j’avais de plus en plus peur que tout le village vienne frapper à ma porte… Je fouille fébrilement dans un tas d’instruments de cuisines que l’on utilise pratiquement jamais et soudain, je le trouve. Ah, je croyais l’avoir perdu ce fameux biberon, gagné au loto du village ! Il est tout neuf car on ne l’avait jamais utilisé. Là, je prends une bouteille de lait du Ranch Lon Lon et je le rempli du liquide blanc, puis, je te l’enfonce vivement dans la bouche.

Tu parais surpris sur le coup et tu te mets à téter avidement, le biberon dans ma main. Tu devais avoir faim car en à peine une trentaine de secondes, tu as déjà bu tout le contenu de l’objet! Et là, tu lâches un rot bien bruyant, je pouffe et tu me réponds par un regard amusé.
Tu commences à bailler, tes paupières se ferment. Je t’ai emporté, le berceau dans les bras. J’ai monté en fessant le moins de bruit possible les escaliers en bois à côté de l’entrée. Je traverse le couloir du premier étage et j’ouvre la porte de ma chambre. Là, je t’ai posé sur le sol. Cependant, j’avais oublié quelque chose… étais-tu un garçon ou une fille ? Je vérifiais rapidement en soulevant le tissu blanc qui t’enveloppait tout en faisant attention à ne pas te réveiller. Je fus soulagé que tu sois garçon, je ne suis pas misogyne ni macho mais, j’avais déjà quatre femmes à la maison et pas un seul homme ! Mira, qui à l’époque était vraiment adorable, Stira sa sœur qui habitait chez nous mais qui est à présent partie vivre à la Citadelle une semaine après que je t’ai trouvé, Yeldi ma mère décédée de vieillesse quelques mois plus tard lors de tes premiers pas et Jani qui avait 15 ans à l’époque, c’était notre ancienne bonne, aujourd’hui c’est celle du Maire. Aussi, j’avais toujours voulu un peu de présence masculine mais malheureusement, je n’avais aucun parent « homme » encore vivant.

Mais bon, c’était la petite parenthèse « petits maux à moi ». Revenons-en à cette fameuse nuit. Donc voilà, j’avais vérifié et savant que les bébés ben, ça se fait dessus, je t’ai fait une couche avec un morceau de mouchoir en tissu encore propre (j’avais appris en regardant ma mère le faire avec mon frère. (Disparut au combat y’a quelques années avant cet évènement)
Je t’ai construit un lit de fortune avec des cousins empilés et en guise de drap, le tissu dans lequel tu étais enveloppé. Et je me suis couché tout habillé, sans même prendre la peine de me dévêtir.

Le lendemain, le Maire qui était un grand ami à moi, me rendit sa visite habituelle de chaque matin. Savant que j’étais un grand couche-tard et un des partisans de la grasse matinée, (nous étions Dimanche), il vint me voir dans ma chambre. Il papota avec moi de tout et de rien, comme d’habitude mais sans te remarquer. Il fallait avouer que te trouvais bien caché derrière ta pile de coussins. Ensuite, je l’ai laissé dans ma chambre car il devait faire quelque chose d’important pour le village avec des documents dans mon armoire. Je suis allé faire ma toilette matinale dans la salle de bain. Je me rasais la barde quand brutalement, j’ai entendu la voix du maire tonner depuis ma chambre :

- HELDO !!!