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Sujet : [fic] La fiction dont VOUS êtes le héros

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MP
Niveau 10
03 avril 2011 à 21:32:17

Luuçaliia était resté légèrement en retrait, laissant Gaïa s'occuper des présentations. Il semblait que les psykers regagnaient petit à petit leur pouvoir, pour des raisons qu'elle n'aurait pu expliquer de manière claire.
Apparemment, la lincianne avait fait forte impression sur les psykers, même si tous ne voyaient pas d'un très bon œil cette intrusion. Elle avait notamment remarqué de distraites flammes se former autour des mains du général, et se souvenait avoir lu qu'il était un excellent pyromancien, en plus d'un télépathe avertis.

Toutefois la situation resta entièrement sous contrôle, les officiers percevant sans doute la grande expérience psychique de Gaïa et préférant l'écouter que la faire taire. Ou alors ils étaient tellement dans la merde qu'ils n'avaient de toute façon pas d'autre choix. A voir.

Quoiqu'il en soit le général Loki accepta de s'entretenir en particulier avec Luuçaliia, particulièrement satisfaite de ceci tant les conditions étaient bonnes pour réussir à le convaincre. Déjà ils seraient seul, il ne se sentirait ni agressé, ni en puissance. Ensuite il devait sans doute penser, vu son comportement, que Luuçaliia n'était qu'une assistante, et ne s'attendrait surement pas à se retrouver face à une manipulatrice mais face à une auxiliaire qui ne ferait que répéter les propositions de sa maîtresse. Des avantages que Luuçaliia pourrait faire jouer.
De plus, elle savait d'après ces quelques renseignements que le général était du genre séducteur, et elle espérait bien pourvoir jouer de deux de ses autres avantages.

Elle suivit le général jusqu'à son bureau. On sentait d'ailleurs, à la quantité d'affaires non rangées, que le retour du général était récent, et même un peu précipité.
Seul un petit espace de son bureau ne croulait pas sous les documents administratifs et logistiques. De toute évidence, ce type n'avait pas un grand sens du rangement.

Il s'installa dans son fauteuil et fit signe à Luuçaliia de s'asseoir sur une chaise. Celle-ci s'exécuta gracieusement, adoptant une position légèrement sensuelle sans l'être trop. Le genre de position qu'elle adoptait tout le temps en fait.
Le général était en effet un homme jeune, tout au plus la trentaine au vu de ses traits, aux cheveux blonds coupés mi-longs et attachés en catogan, aux délicats yeux marrons, aux traits fins et à l'arrogance évidente.

-Bon, faisons vite et bien si vous le permettez, mademoiselle... ?
-Luuçaliia. Je comprend aisément que vous soyez pressés, mais je vous pris de me croire que lorsque je vous dis que ce qui va suivre est très intéressant.
-Allez-y.
-Ma maîtresse -elle avait volontairement employé ce terme, mais il sonnait étrangement naturel- a récemment la raison de votre inaptitude psychique -le général plissa les yeux. En effet, un champ de force de pouvoirs psychiques négatifs entoure cette planète, mais il semblerait qu'il ne soit pas naturel.
Nous savons que ces dernières années, de nombreux intouchables ont disparus sans laisser de trace. Nous soupçonnons qu'une organisation aux motifs obscurs, pour l'instant, les ai utilisé dans le but de produire ce champ de négativité psychique.
-Utilisé ? Vous avez une idée plus précise ?
-Malheureusement non, nous savons juste que ce champ est d'origine mécanique, même si son pouvoir doit résider dans des parias. Quoiqu'il en soit, nous avons localisé l'origine de ce champ. Seulement, nous manquons de moyen pour l'attaquer, tout au plus avons nous pu envoyer une équipe de reconnaissance sur place.
-Et vous souhaitez que je vous soutienne dans cette attaque ?
-Oui.

Il comprenait vite, tant mieux. Elle détestait avoir à traiter avec des idiots insignifiants. Au moins celui-ci avait-il une véritable présence, une intelligence aiguisé et une certaine classe par ailleurs.

-Intéressant. Si comme vous le pensez nous pouvons détruire ce champ, nous recouvrirons nos pouvoirs. Mais pourquoi le ferais-je ? Je suppose que vous n'êtes pas psyker et que vous ne l'avez donc pas remarqués, mais l'ouverture de ces portes vers le warps, d'après votre maîtresse, est en train de considérablement affaiblir ce champ, et je sens mes pouvoirs revenir de minutes en minutes. Alors pourquoi devrais-je vous aider ?

Pour preuve de sa puissance qui revenait, il faisait négligemment voleter quelques flammes autour de sa tête, et s'était avancer vers Luuçaliia, se redressant et croisant ses mains sur son bureau.
Sans être imposant, Loki était d'une stature supérieur à la moyenne, et ainsi positionné il écrasait littéralement Luuçaliia.
Pour autant elle ne se sentait pas le moins du monde menacé, peu d'adversaires lui avait déjà résisté dans un combat au corps-à-corps et ce n'était surement pas un noble, psyker sans pouvoir de surcroît, qui allait le faire.

-Parce que si vous laissez les dites portes s'ouvrirent, des choses vont en sortir, des choses que même tous vos psykers de combat ne pourront pas détruire, et votre monde brûlera dans les flammes de la destruction.
Alors que si vous récupérez vos pouvoirs assez tôt, vous serez en mesure de renverser la vapeur.
-Très bien, mais je veux un gage de confiance.
-Classique, que désirez-vous ?
-Un otage. Vous.

Luuçaliia haussa un sourcil. C'était une demande pour le moins singulière. Quoique, en y réfléchissant, plutôt logique. Elle était la porte-parole de Gaïa, se qui voulait dire qu'elle était logiquement un tant soit peu importante, mais pas trop pour que Gaïa refuse de la laisser en otage.

-Il faut que j'en réfère à ma maîtresse. Mais d'abord, il nous faudrait décider des effectifs que vous allez envoyez.
-C'est tout naturel.

Luuçaliia et Loki passèrent la demi-heure suivante à discuter des effectifs nécessaires à l'opération, Luuçaliia essayant d'obtenir le maximum pour être sur de réussir sa mission. Loki quant à lui essayait de minimiser les effectifs engagés, n'étant sur de rien sur la loyauté de ses nouveaux alliés.
Ils se mirent finalement d'accord sur le chiffre de six escouades pleines, chacune comportant vingt soldats et un sergent psyker, plus une escouade entière de psyker de combat, de vingt et un également, pour aider une fois le champ neutralisé.
Il fut également convenu que des armes spécifiques seraient adjointes aux escouades une fois le rapport des éclaireurs parvenus.

Le général et la provocatrice retournèrent voir la lincianne après que Loki est insisté pour sceller cette alliance d'une coupe de vin.

_____________________________

Kylar et les légionnaires avaient rapidement rejoints la position indiqué par Gaïa pour y trouver un bâtiment désaffecté, un peu isolé à la périphérie de la ville, et qui devait être d'après les vieux écriteau une ancienne station d'épuration.

Il s'approchèrent prudemment des quatre bâtiments carrés qui constituaient le complexe, si l'on exceptait les deux bassins de récupération extérieurs. Aucun signe de vie n'en émanait, ils semblaient tous à l'abandon depuis plusieurs années.
Le petit groupe arriva au niveau de la porte d'entrée du complexe, et pénétrèrent prudemment à l'intérieur, pour n'y trouver que des bureaux vides et d'anciennes installations à moitié rouillées. L'endroit était peu rassurant, glauque à souhait, les lumières électriques éteintes depuis longtemps, les sept soldats étaient obligés de s'éclairer grâce à des torches électriques aussi discrète qu'un phare une nuit sans lune.
Seul Kylar pouvait se permettre de s'en passer, son casque intégral lui permettant d'y voir convenablement. Mais il n'avait aucune envie de servir d'éclaireur, et il se garda donc bien d'en faire part.

Les bâtiments étaient vides et le groupe allait repartir, mécontents de cette perte de temps, lorsqu'ils repérèrent un accès à des niveaux inférieurs.
Redoublant de prudence, ils s'y engagèrent, traversant un dédale de couloirs métalliques qui abritait d'autres bureaux, des laboratoires d'analyses et certains des cogitateurs de contrôle de l'eau. Si les niveaux aériens avaient été évacués, les souterrains bénéficiaient encore de tout l'ancien matériel qui créait des ombres étranges sur les parois.
Néanmoins le groupe parvint à progresser de manière à peu près constante, et, alors qu'ils se rapprochaient des salles de traitements des eaux, il leur semblait entendre des bruits d'agitation. Il ne leur fallut parcourir que quelques couloirs de plus avant d'en être sur, ils se rapprochaient de quelque chose.

Ils se retrouvèrent finalement bloqué devant un tas de gravats métalliques, comme si le couloir avait explosé. Ce qui était d'ailleurs surement le cas au vus des traces de brûlures sur le sol. Ce qui était sur, en tout cas, c'est que l'agitation venait de derrière.
Même s'ils ne pouvaient pas apprendre grand chose de précis, Kylar et les légionnaires savaient où se trouvait leur ennemis, ou ce qui l'était probablement.
Ils convinrent donc de remonter et d'informer Gaïa de leur découvertes, puis d'attendre de nouveaux ordres.

L'accès par la station était plus ou moins condamné, mais après tout il existait surement d'autre accès.

Zylvos Zylvos
MP
Niveau 10
04 avril 2011 à 20:58:01

Les FDP attendait derrière une barricade improvisée, nerveux. Les bruits des combats qu'ils entendaient au loin se faisait de minute et minute de plus en plus proche. Les hérétiques ne tarderaient pas à leur faire face, enragés. Dès lors, il n'y aurait aucune tentative de parlementer. La seule option était de faire feu dans la masse, sans se soucier de la vie de ces hommes et femmes. C'était cela, ou la mort.
La rue demeurait néanmoins déserte. Les façades des bâtiments n'avaient pas été endommagée par les précédents combats, contribuant à donner à cette rue un air de ville fantôme. Seul le bruit au loin venait meubler ce vide.

Un épais brouillard se leva, venu de nul part, enveloppant la rue. Des vapeurs violacée dansaient, sans jamais s'approcher de la barricade. Une ombre sembla se dessiner à l'intérieur du brouillard, si bien que plusieurs hommes purent l’apercevoir. Craignant que le brouillard soit un fumigène lancé pour tendre une embuscade ou précipiter l'arrivée des hérétiques, les FDP firent feu sur l'ombre. Certaines balles se perdirent dans le brouillard, mais une seule toucha quelque chose, mais sembla rebondir.
Puis, l'épais nuage commença à se dissiper, lentement. Les hommes hésitaient à faire feu, mais face à leur salve précédente qui fit mouche, ils ne voulaient pas gaspiller des munitions à poursuivre des fantômes. Si il y avait quelqu'un, ils feraient feu sur lui alors. Ces doutes laissaient alors planer une atmosphère de plus en plus oppressante.

Bientôt, le brouillard fut assez dissipé pour laisser apercevoir un colosse en armure métallique, bleu nuit au dorure blanche. Dans son épaulière gauche se trouvait un crâne incrusté et transpercé par une pique, tandis que sur la gauche une hydre était peinte. Enfin, son casque comportait deux cornes bien distinctive qui montait telle des défense. Son armure était constellée de pointes.
Dans ses mains, il tenait une armure ressemblant à une sorte de mitrailleuse, bien qu'énorme, lui donnant des allures de lance-missile.
Le colosse ricana alors, le rire résonnant dans le casque :

-Ah ! Vauriens ! Vous pensez réellement pouvoir nous arrêter ? Mourrez !

Le space marine commença à faire feu de son arme, éclatant littéralement la barricade, tandis que les FDP se faisaient déchiqueter. Certains tentèrent de riposter, mais les autres prirent fuite en voyant le sort de leurs camarades.

Une salve des mêmes tirs encore plus rapide et nourrie que celle du space marine provint du dos de ce dernier, pour frapper les hommes qui tentaient de fuir. Le marine renégat se retourna, étonné, pour voir un autre colosse en armure arriver, avec dans ses mains un bolter lourd.

-Que de réjouissance dans la destruction !
-Je ne t'autorise pas à me voler mes victimes ! J'étais là avant, Baroth.
-Tu n'arriveras jamais à les avoir avec ton bolter, Tharn ! Laisse moi te montrer comment on fait plaisir au Dieux noirs !
-Espèce de...
-Assez !

Les deux spaces marines du chaos se retournèrent vers celui qui venait de parler. Ils aperçurent Sindri, arrivant depuis une ruelle à droite, avec un autre marine du chaos armé d'une épée énergétique et d'un pistolet à plasma.

-Rassemblement, nous avons mieux à faire.
-Sorcier ! Ne sommes nous pas là pour semer la désolations sur ce monde ?
-Vous aurez tout le temps de massacrer plus tard, il y a mieux à faire comme j'ai dit.
-Et quoi de plus important de voir ces lâches courir tous dans le même sens, puis les massacrer un à un en l'honneur des dieux noirs ?
-Un plus grand sacrifice : le psyker alpha. Si nous pouvions mettre la main dessus, les dieux noirs nous récompenserait au delà de toute mesure. Seulement, il y a quelque chose qui ne va pas. Les pouvoirs des psykers commencent à revenir, je le sens. Comme si l'alpha était conscient des dangers qu'il encourait en restant sur cette planète. Il faut l'intercepter au plus vite, et j'ai besoin de ma garde d'honneur pour cela.
-Oh, très bien sorcier ! Vous avez une idée d'où il peut se trouver ?
-Je serais enclin à penser qu'il va chercher à quitter la planète non pas par vaisseau. Mes espions m'ont informé qu'un croiseur inquisitorial vient de se mettre en orbite, avec assez de quoi nous écraser. Et avec l'absence de spatioport, il n'a pas d'autre choix. Non, il va choisir un autre moyen, une téléportation peut-être, je ne sais pas...
-Et comment voulez-vous qu'on le sache si vous ne le savez pas vous-même ?
-La disparition des pouvoirs psy n'est donc pas dû à la présence de l'alpha, mais soit à d'autre personne, soit à des appareils. Et, je sais de source sûre que l'Imperium n'a pas amené de tel chose ici.
-Vous pensez que...?
-J'ai un doute, mais cela expliquerait des choses. Il va falloir mener enquête, et si cela se confirmait...
Mais nous devons d'abord nous occuper des loyalistes pour avoir la main libre sur la suite des recherches. Nous allons à l'ambassade, frères.

Void_Dragon Void_Dragon
MP
Niveau 8
05 avril 2011 à 20:15:51

Balacruf en avait marre d'attendre cette foutue Maria, un homme de son rang n'avait pas que ça à faire... Enfin si, il n'avait que ça à faire il détestait attendre, la patience n'ayant jamais compté parmi ses qualités. La demoiselle arriva finalement à l'ambassade accompagné de son escorte. Balacruf fut prompt à réagir et alla directement à sa rencontre.

-Maria Valin? demanda t il sans savoir qui chercher dans le groupe qui venait d'arriver.
-Oui? Seigneur Balacruf je présume?
-Je veux parler à l'inquisitrice, pas à sa secrétaire... elle est où?
-Et bien je... je suis Maria Valin... -Mais par l'Empereur c'est quoi ce type?-

Ersnt approcha soudainement son visage à quelques centimètre à peine de celui de son interlocutrice qui eu un rapide mouvement de recul, l'observant et l'analysant sous toutes les coutures.

-Vous êtes jeunes... trop jeune... Enfin, je vais pas faire le difficile. Je veux un topo complet sur ce qui se passe sur ce cailloux! Le chef des bons à rien du coin n'a pas été capable de me raconter grand chose.
-Les bons à rien?
-Le Munitorum.
-D'accord mais ne pourrais t on pas allez... ailleurs? J'étais au cour des combats il n'y a pas si longtemps et j'aimerais au moins pouvoir m'asseoir sur un siège confortable!

Balacruf fixa Maria d'un air à la fois las et menaçant. Quelques longues secondes de silence s'écoulèrent avant que la demoiselle ne commence à résumer la situation.

Quelques minutes plus tard, fort de ces nouvelles informations à base d'eldars noirs, de chaotiques et de psyker alpha agrémenté d'intouchable et d'assassins impériaux. Ernst soupira, qu'un tel ramassis de déchets cosmiques se donnent rendez vous au meme endroit était déjà rare, mais en plus que lui se retrouve sur les lieux tenait du miracle! Il remercia intérieurement l'Empereur, chose qu'il ne faisait que très rarement.

-Bien... on va déjà mater cette rébellion, ensuite on s'occupera des...
-Alerte! Mouvement de troupe en direction de notre ambassade! fit une voix métallique sortie des haut parleurs.

Magnifique! En plus les agneaux venaient d'eux meme à l'abattoir. Vraiment génial, ça évitait une longue et fastidieuse fouille en règle de tout individu suspect au moins. Mais les effectifs ennemis risquaient d'etre élevés... et avec ses pouvoirs psychiques diminués, Ernst craignait de ne pas pour s'occuper de tout lui meme comme à l'accoutumé. Il demanda donc l'envoi de renfort immédiat ainsi que le calibrage des batteries de bombardement orbital sur les alentours de l'ambassade. Il vérifia comme à son habitude le bon fonctionnement de son pistolet à plasma et dégaina sa lame d'ébène. Tandis que les soldats et les quelques gardes de l'ambassade prenaient position, les civils s'attelaient à confectionner des barricades de fortunes à quelques endroits stratégiques.

Repoussé une foule en colère n'allait pas etre trop compliqué après tout, au pire ils auraient quelques véhicules légers mais le multifuseur que portait l'une des céleste d'Amarant voir les lances-plasma des troupes suffiraient à les tenir en respect. Quant aux simples fantassins, eux aussi seraient sans doutes mal armés et mal équipés, certain civils viendraient peut etre meme désarmés, pensant que la vindicte populaire suffirait à faire tomber les tyrans impériaux. Ce combat s'apparenterait surement plus à une boucherie qu'à une vraie bataille. Balacruf, armes au clair attendait les insurgés de pied ferme, prêt à leur offrir la miséricorde de l'Empereur.

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
06 avril 2011 à 21:42:45

Maria avait fait un rapide topo de la situation au nouveau venu, très rapide, ne lui révélant que ce qu'il fallait pour attiser sa soif de sang. Elle ne le connaissait pas encore et n'était pas enchantée à l'idée de devoir peut être collaborer avec lui dans les heures et peut être les jours à venir mais il lui fallait déjà tirer au mieux parti de la nature apparemment très agressive de l'autre inquisiteur.
Elle allait engager une réelle conversation pour tenter de cerner quelque peu l'homme quand les sentinelles qu'elle avait posté partout dans le périmètre de l'Ambassade déclarèrent avoir repéré une avancée ennemie. Sans attendre, Balacruf avait fait déployer des troupes depuis l'orbite, se préparant sans doute à affronter guère mieux qu'une population enragée. La situation sembla toutefois étrange à Maria, le peuple ne lui était pas hostile, bien au contraire et une attaque si subite n'avait guère de sens.
Pénétrant dans l'ambassade, l'inquisitrice connecta son mini cogitateur de poignet au réseau informatif du bâtiment tout en se dépêchant de rejoindre ses appartements où l'attendait son appareil de prédilection.
Alors qu'elle lisait ses premières données, un frisson parcourut son échine: d'après les capteurs du Dulce Dies, des distorsions warp de grande ampleur s'étaient formées aux alentours du palais du gouverneur et les visuels venus de l'orbite ne laissaient guère de doute: des failles warps s'étaient ouvertes sans que l'inquisitrice n'en sache la raison. Un instant elle envisagea un assaut concentré de la part des xénos en cause du chaos planétaire mais c'était très peu probable, après tout les attaques franches et massives n'étaient pas sensées être leur marque de fabrique. Ne restait alors que la possibilité du chaos...
Cette réflexion n'avait prit à l'inquisitrice que quelques secondes et lorsqu'elle ouvrit le rapport de ses éclaireurs, elle vacilla légèrement sur place.
Des astartes renégats avaient été aperçus et ils semblaient converger vers l'ambassade. En nombre...
Que pouvaient bien faire les suppôts de l'oeil de la terreur en ces lieux, Maria n'en avait pas idée... ou plutôt elle ne voyait que trop bien la réponse et se demandait quelle étrange conjonction de fait avait mené tant de factions sur le sol d'une planète si insignifiante.
Quoi qu'il en fut, Maria savait qu'elle n'était pas venue en ces lieux pour livrer une guerre, et elle ne comptait aucunement se battre sans raison. Avec une déchirure ouverte dans la trame de la réalité, ce ne serait qu'une question de jours ou peut être d'heures avant que la situation dans la capitale et peut être même à la surface ne devienne totalement incontrôlable. Elle avait découvert la cause du désordre psychique, elle le savait entre les mains d'une race de pillards galactiques qui s'en servirait probablement pour terroriser quelques mondes isolés sans grande importance...
Elle aurait pu rester, tenter de mettre la main sur la machinerie xénos mais elle ne pouvait espérer mener son enquête dans de telles conditions et rester signifierait mettre son personnel en danger aussi bien que sa propre vie avec fort peu de chances d'aboutir à un résultat concret.
Le seigneur Balacruf était arrivé et il semblait avoir la situation bien en main... enfin non mais il fallait bien se donner bonne conscience! En quelques minutes, elle distribua ses ordres pour que son personnel d'une trentaine d'agents civils et son même effectif militaire commence une évacuation en règle. Des navettes descendirent du Dulce Dies pour aider à embarquer l'effectif et alors que les forces du seigneur inquisiteur à moitié dément commençaient à engager les premiers éléments Astartes, Maria embarqua dans une navette, se doutant bien que son confrère serait bien trop occupé pour qu'une information aussi insignifiante que son départ ne lui sois d'une quelconque utilité.
Elle envoya un message d'excuse à Anton, lui exposant les raisons de son départ et lui témoignant tout son soutien pour le reste de sa mission ou pour son retrait de la planète avant de laisser définitivement Eubora derrière elle.
A bord du vaisseau marchand modifié, Maria observa un instant les informations tactiques que les appareils de l'ambassade continuaient de lui envoyer. Les forces de l'autre inquisiteur étaient mises à mal par un adversaire supérieur... elle pouvait bien lui donner un très léger coup de pouce... non?
Prenant une voix autoritaire, Maria s'adressa aux commandants des trois pièces d'artillerie de son vaisseau.

-Verrouillez vos armes sur le palais d'Eubora, le warp tente d'en faire son pied à terre, nous ne le laisserons pas souiller cet univers!

A son ordre, quelques tonnes d'obus partirent à grande vitesse pour s'écraser quelques secondes plus tard au sol avec tonnerre et fracas, rasant quasiment le palais gouvernemental et ses alentours ainsi sans doute qu'un certain nombre de chaotiques.

-Il fallait bien que je teste ça un jour ou l'autre non? dit, plus à elle même qu'à quelqu'un d'autre, l'inquisitrice. Maintenant esquivons nous, j'ai un rapport à faire et sans doute y aura il une affectation moins barbare dans laquelle s'engager...

Alors que Luuçaliia et le général Loki la rejoignait, Gaïa sentit que quelque chose était entré en opposition avec les portails un instant et qu'au moins l'un d'entre eux s'était refermé. N'aurait elle pas craint de perdre à tout instant le lien avec son corps, elle aurait envoyé une parcelle de son esprit explorer les alentours du palais mais ce n'était pas envisageable pour l'instant.
-Nos subordonnés ont découvert semble il trace de ce qui perturbe les pouvoirs psioniques à la surface. Il nous faudrait juste un groupe d'intervention motivé pour pouvoir enfin lever le verrou qui bloque nos pouvoirs à tous et ainsi pouvoir sauver votre monde.
Loki, à peine de retour semblait d'avis relativement favorable quand à ses hôtes mais il n'avait pas pour autant perdu toute logique:
-Je vois clairement mon intérêt à collaborer avec vous... mais je ne vois pas pourquoi vous désirez mes hommes alors que vous même semblez disposer d'une milice tout à fait compétente. Si ce que vous et votre servantes avez dit est vrai, je risque d'avoir besoin du maximum de mes forces pour faire face à la situation actuelle.
-Je vous croyais prêt à coopérer?
-Oui, mais non sans garantie que vous n'allez pas vampiriser mes forces sans raison. Je vous confierais une compagnie mais en échange, je conserverais auprès de moi votre Luuçaliia qui ne vous sera rendue qu'en échange du retour de mes hommes et d'un résultat concret.
-Luu m'est précieuse mais elle n'est pas une possession que je peux laisser en gage de bonne foi... -l'ironie de ces paroles tira un léger sourire à Gaïa- je peux en revanche vous laisser une part de moi même... -elle sortit de son décolleté l'obsidienne qu'elle avait préparé tantôt.
"Une part de mon âme se trouve enfermée en cette pierre, un moyen comme un autre d'assurer ma survie, mais sa destruction me serait... douloureuse au mieux. Je vous la laisse contre votre compagnie.
En temps normal, Loki aurait refusé tout net mais Gaïa n'avait cessé un instant d'attaquer subtilement ses défenses psychiques. Elle lui souffla l'idée de vérifier qu'une conscience se trouvait effectivement dans la pierre et cela finit de le convaincre. Le jeune général prit la pierre entre ses mains et à cette instant son âme y fut emprisonnée alors que l'essence du démon s'emparait de son corps.

-Ma part du contrat est accomplit, signala Gaïa, maintenant tu te dois de me servir aussi longtemps que j'aurais besoin de toi.

Le démon désormais doté d'un corps s'inclina légèrement, jouant avec la petite pierre où il s'était trouvé enfermé quelques heures durant. Les souvenirs du général se mêlèrent aux siens et en quelques instants il sut tout ce qu'il devait pour se faire passer pour Loki et ainsi ordonner ce que son invocatrice pourrait exiger.
Alors que Gaïa commençait déjà à se diriger vers la sortie, Luuçaliia sur les talons, le "général" fit passer des ordres pour qu'une centaine des meilleurs soldats en poste se dirigent vers la fameuse cache des perturbateurs psychiques. Gaïa comptait bien voir si elle pourrait négocier mais dans le cas contraire, elle pourrait frapper violemment sans risquer le moindre de ses hommes...

albericus albericus
MP
Niveau 10
07 avril 2011 à 20:03:41

Anton tira une nouvelle fois. Tout au bout de la place, une forme massive en armure s'écroula, le casque perforé d'un trou net.
Le salon où les assassins s'étaient installés était devenu en quelques secondes un véritable petit bunker. Seul, au fond de la pièce, Styx ne bougeait pas un cil, imperturbable malgré le grondement de la guerre qui s'approchait.
Le temps leur était compté, Anton le savait depuis que l'Inquisitrice Valin leur avait transmit un message expliquant son départ. Durant cette courte communication, Maria l'avait rassuré quand à sa couverture, l'autre Inquisiteur, et donc vraisemblablement tout le monde sur cette sphère de boue, ignorait leur présence.

Épaulant de nouveau son arme, le Vindicare aligna une silhouette massive de plus lorsqu'une exclamation étouffée retentit dans son dos, lui faisant tourner la tête.
Toujours assis en tailleur, les yeux grands ouverts, Styx souffla : "Je l'ai trouvé."

Surgit de nulle part, Shin Ray déboula dans la pièce.
"Vous l'avez localisez ? Vous êtes sur ?"
"Septième district. J'ai la position exacte, à l'immeuble prêt."
"Alors nous partons. Styx, rejoins l'appareil et sécurise le. Anton, monte avec lui et couvre notre départ depuis le toit. Je m'occupe des préparatifs."
"A vos ordres, répondirent les deux assassins avec un bel ensemble. Coiffant son casque, le Culexus se dirigea sans attendre vers les escaliers, le Vindicare le suivant comme son ombre, le fusil en bandoulière et un pistolet Exitus en main.

Restée seule dans la pièce, la Callidus dépêcha aussi vite qu'elle le pouvait un message à haut cryptage aux instances des Ordos, les informant des progrès de leur mission.
Récupérant ses armes, elle lança un virus de nettoyage dans les bases de données des systèmes utilisés par les assassins. Ce genre de virus ultra-intrusifs ne laissaient rien derrière eux que l'on puisse utiliser, et la moindre tentative de récupération en faisait qu'exposer les systèmes connectés.

Laissant la pièce derrière elle, l'assassine courut rejoindre ses collègues. Lorsqu'elle arriva en haut, le Pax Imperialis grondait déjà. Au bord du toit, Anton tirait coup sur coup.
"On embarque !" Lui cria t-elle.
Tirant une dernière balle, le Vindicare courut la rejoindre, embarquant après elle. La rampe se releva après eux et le vaisseau accéléra dans un murmure, laissant les combats derrière lui alors que son camouflage s'activait.

Au coeur du vaisseau, l'affichage tactique holographique montrait un immeuble au sein duquel un point rouge clignotait de façon insistante.

best-eldar-noir best-eldar-noir
MP
Niveau 10
07 avril 2011 à 22:03:34

Luuçaliia avait assisté à la neutralisation de Loki, dommage, ou plutôt vaguement sentis qu'il s'était passé quelque chose, il aurait fait un pion prometteur dans le jeu politique futur de cette planète. Même si celui-ci était plutôt condamné dans le genre.
Lorsque Gaïa s'éloigna, Luuçaliia la suivit docilement. Dès qu'elles eurent quitté le bâtiment et revinrent dans la cour où étaient installés les soldats, Luuçaliia posa la question qui lui brulait les lèvres.

-Dis moi, qu'as-tu fait à Loki ?
-Rien de bien compliqué, j'ai simplement enfermé son âme là-dedans, dit-elle en montrant la petite pierre, et mit un esprit du warp servile à sa place. Désormais il nous est totalement dévoué. Enfin, son corps, son esprit doit me haïr.
-Son esprit est intact ?
-En effet, cela t'importe ?
-En rien, simple curiosité.

A dire vrai ça lui importait légèrement. Malgré ses débuts en tant que sorcière, elle ne disposait pas encore de véritables pouvoirs psychiques, et elle avait déjà pu constaté à quel point ceux de Gaïa lui étaient utiles. Avoir un psyker à son service, et son entier service, s’avérerait très pratique par la suite.

Sans plus s'attarder, voyant que les troupes promises par le remplaçant de Loki étaient prête, Gaïa et Luuçaliia embarquèrent dans une voiture blindée mise à leur disposition, qui s'élança aussitôt en direction des coordonnées transmises par l'équipe de reconnaissance.
Elles prirent également une carte des anciens réseaux d'épuration, Kylar ayant signalé qu'ils en auraient peut-être besoin.
Le convoi récupéra l'équipe d'infiltration qui leur expliqua la situation en quelques mots. Le lieutenant en tête des opérations, qui n'avaient d'yeux que pour les courbes des deux femmes, signala qu'un accès par route était possible, et qu'il ne serait sans doute pas bloqué, car trop fragile pour le condamner sans risques, raison pour laquelle le complexe avait été abandonné.

Ils y arrivèrent après un quart d'heure de route, et s'y engagèrent prudemment. C'était un large tunnel permettant le passage de deux camions de front, aussi les transporteurs semi-blindés de l'armée pouvaient-il circuler librement.
Plus ils s'enfonçaient, plus il se sentaient mal, comme si ils perdaient petit à petit un sens sans bien savoir lequel. Seul Gaïa savait pertinemment lequel, il s’agissait du lien avec le warp, malgré l'affaissement du champ partout ailleurs, il restait ici bien plus puissant.
N'ayant pas l'intention de s'enfoncer plus avant dans un piège, La lincianne fit arrêter les camions et descendit, avant de tracer aux sols quelques runes impies, les soldats se demandant se qu'elle pouvait bien faire. Malgré le nombre de psykers, personne ne sembla reconnaître l'usage de la magie chaotique.
Tant mieux, se dit Luuçaliia.

_______________________

Les machineries complexes du tourmenteurs étaient prêtes à être rangées, il n'y avait plus qu'à démarrer le portail, chose qui prendrait encore un peu de temps. Lancer ce genre de machinerie demandait une énergie folle, qu'il était difficile de pomper au réseau de la surface sans attirer l'attention.
Bien entendu Jalaxlar avait eu vent de ce qui se passait en surface et il vampirisait sans vergogne toute l'énergie. Mais même ainsi, un portail warp reste un portail warp, et le lancer demande du temps. Surtout sur ce genre de modèle portable

Les dernières installations qui restaient en place étaient celle des annihilateurs psychiques, il n'avait aucune envie de rendre leur pouvoir au psyker plus tôt que prévus. Même s'il avait repéré que le champ était en grande partie effondré suite à l'apparition de portail warp.
Apparemment les marines du chaos avec qui il avait conclus un accord avant cette opération étaient passés à l'action, et comme le fait qu'ils tiennent leur promesse était loin d'être une garantie, le départ n'en était que plus pressant.

Ses gorgones étaient toujours en position de défense, prête à éventrer le moindre intrus, et le tourmenteur n'attendait que la première occasion de filer.
Il était donc patient, immobile, comme inactif, seuls ses appendices supplémentaires permettant de détecter une once de vie qui l'habitait.
Quand soudain une brume rosâtre prit forme devant lui, prenant l'apparence d'une humaine splendide, au corps propre à éveiller les plus bas instincts. Mais Jalaxlar n'avait plus d'yeux pour ça depuis longtemps, et, bien qu'il fut surpris, ne cilla pas et se contenta de demander sur un ton poli et noble :

-Puis-je savoir à qui j'ai l'honneur ?
-Gaïa Julis, émissaire de Lincia cherche audience auprès de l'être qui a annihilé le psyk en ce monde. Je sais que vous avez en votre pouvoir certaines choses que je désire et que je suis prête à monnayer contre de nombreux services. Si vous refusez toute négociation, je me verrais forcée de prendre cet objet par la force.

Jalaxlar ne haussa même pas un sourcil alors que le corps immatériel attendait patiemment.

-C'est d'accord, je viens négocier, où êtes-vous ?
-Dans le tunnel principal qui permet d'accéder à votre base. Je vous attends.

Le corps spectral disparut aussitôt et Jalaxlar s'autorisa quelques instants de réflexion.
Il ne savait pas qui était cette fille, ce qu'elle voulait même s'il s'en doutait un peu, se qu'était Lincia ou ce qu'elle pouvait bien diriger comme force. Ceci dit elle avait du cran, semblait sur d'elle, et, comme à son habitude, il était mortellement curieux.

Aussi se mit-il en route dès l'instant.

Quelques minutes plus tard Gaïa, Luuçaliia et les soldats qui les accompagnaient purent voir arriver vers eux une imposante machine à quatre patte, possédant un torse doté de deux bras puissants dont l'un tenait une épée capable de faucher trois hommes, et possédait une coupole de verre comme seule tête.
La machine était une arme de guerre d'une macabre perfection, et plusieurs soldats armèrent leur fusils en la voyant approcher, l'un d'eux lâcha même une rafale non voulue tant il était inquiet. Les balles rebondirent sur la carcasse blindé mais la machine ne répondit pas.
A ses côtés marchaient une trentaine de silhouette vêtue de robes noires à capuches, qui laissaient deviner d'horribles silhouettes à la façon dont elle formait une bosse entre les deux épaules. De temps à autre on pouvait apercevoir un masque de fer sous la capuche et des instruments de tortures à l'emplacement où devraient se trouver les mains.

Le spectacle devint encore plus macabre encore lorsque la procession s'arrêta brusquement, la machine de guerre posant ses genoux avant à terre, révélant alors son dos auparavant caché par sa stature imposante. Dessus était monté un imposant trône, des accoudoirs en os finement sculptés évoquant des visages emplis de terreur, des nerfs tressé formant le soutien des toiles de peau humaine tendus entre les armatures en os.
Et l'être qui se tenait dessus était encore plus répugnant, son visage blafard évoquant la démence et la cruauté, ses nombreux appendices toujours en mouvement sur l'affreuse excroissance dorsale. La silhouette se redressa et descendit d'une démarche lente, assurée et noble de son porteur, puis s'avança de quelques pas pour se planter face à Gaïa.
Il portait une tenue richement décorée, principalement noire, et aucune arme n'était visible sur lui, si l'on exceptait les instruments de tortures et autre seringues qui pendait de ses appendices supplémentaires.

-Jalaxlar, tourmenteur des Prophètes Charnels. Il me semble que vous vouliez me parler, que désirez-vous ?

albericus albericus
MP
Niveau 10
17 avril 2011 à 20:26:10

Esther Wystmann réajusta le cadre pour ce qui lui semblait la centième fois. Sur la photo accrochée au mur, son mari et elle se souriaient, vêtus de blanc perchés sur un belvédère surplombant la vallée d'Eniz. Sans qu'elle sache pourquoi, la position du cadre lui semblait toujours incorrecte, tordue, et ce quelques soient les efforts qu'elle mettait à corriger ce défaut imaginaire. Essuyant une larme d'un geste nerveux, elle changea une fois de plus l'angle de l'image. Le décès de son mari lui avait été appris tôt ce matin par une paire d'agents plus froids que la mort. Le tout n'avait duré qu'une poignée de secondes, mais cela avait suffit à balayer des années de vie commune. Depuis, Esther errait chez elle. Son premier réflexe avait été d'envoyer ses enfants chez sa mère pour quelque temps, la seule idée d'affronter leurs regards lui donnait la nausée. Ravalant un sanglot à la pensée de ses petits anges, elle s'apprêtait à corriger la position du maudit cadre une fois de plus lorsque le son de quelqu'un frappant à sa porte de l'appartement lui fit suspendre son geste. Elle ne détacha pas son regard de la photographie et resta figée quelques instants, mais le visiteur n'en démordit pas et une nouvelle série de coups retentirent, insistants.

A regret, elle s'arracha à la prison qu'elle s'était elle même bâtie, quittant le patio et sa grande baie vitrée qui laissait filtrer les derniers rayons du jour, pour se diriger vers la porte d'entrée. Prudente, elle jeta un regard par l'oeilleton et reconnue du premier coup d'oeil la jeune femme patientant dans le couloir comme l'assistante de feu son mari. Ce que la visiteuse confirma immédiatement d'ailleurs.
"Madame Wystmann" , fit Lydia Cortes, comme si elle avait sentit sa présence, "Vous voulez bien me laisser entrer ?"

Ravalant son angoisse et ses sanglots, Esther jeta un coup d'oeil à son reflet dans un miroir fixé au mur à cet effet et réajusta quelque peu sa coiffure, essayant d'oublier ses cernes et ses yeux rouges.
Déverrouillant la porte, elle l'ouvrit et afficha le meilleur sourire qu'elle se sentait capable de conserver plus de quelques secondes.
"Lydia ." fit-elle. La jeune femme avait l'air aussi perdue et hagarde qu'elle et se contenta de faire un pas en avant pour la prendre dans ses bras. Il n'y avait rien à ajouter.
Malgré tout ses efforts, Esther ne parvint pas à endiguer le flot de larmes qui lui échappa, intarissable.
Au milieu de ses pleurs, elle remarqua vaguement que Lydia avait refermé la porte derrière elle avant de la conduire jusqu'au patio où elle la fit s’asseoir dans le grand canapé, un bras toujours passé autours d'elle.
"Je suis désolé Esther, tellement désolée..." souffla t-elle d'une voix tremblante. Elles passèrent un moment ainsi, se consolant mutuellement. Puis, comme à regret, Lydia rompit leur étreinte et produisit un mouchoir de soie grâce auquel elle sécha doucement les larmes de la femme de son ancien patron, lui arrachant un triste sourire.
"Vous tenez le coup Esther ?" Lui demanda t-elle.
"Je fais de mon mieux...C'est étrange. On sait qu'il y a toujours un risque, on pense être préparé..."
"Rien ne nous prépare jamais à ça."
Esther hocha simplement la tête.
"Où sont les enfants ?" Demanda la jeune femme.
"Chez ma mère. Je ne sais pas comment le leur annoncer..."
"Ils sauront le surmonter, ce sont des enfants. Vous hébergez quelqu'un d'autre ici ?"
"Non, pourquoi ? "
"Vous êtes sure ?" insista la jeune inspectrice.
Désarçonnée, Esther allait lui répondre surement plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu lorsqu'on frappa à la porte, la coupant net dans son élan.
"Je reviens", dit elle à son invitée en se levant.

Se dirigeant vers la porte d'entrée, elle sécha une dernière fois ses larmes et comme à son habitude jeta un regard par l'oeilleton. Et se figea net.
Derrière la porte, patiente et les habits légèrement brûlés, Lydia Cortes frappa de nouveau.
"Madame Wystmann ?" appela t-elle.
Esther sentit alors le canon froid d'une arme se plaquer contre sa tempe et une voix qui n'était plus celle de Lydia retentit dans son dos.
"Vous feriez mieux de renvoyer votre amie, Esther."

Térrorisée, elle n'osait plus bouger d'un cil et seul un faible gémissement lui échappa.
"Maintenant !" Ordonna la femme derrière elle en appuyant encore plus fort sur son arme.
Rassemblant le peu de contrôle sur elle même qu'elle possédait encore, Esther se força à articuler.
"Lydia ? Désolée je préfère rester seule encore un moment." Lydia dut lui répondre mais elle n'entendit rien, trop préoccupée par la menace de mort immédiate qui pesait sur sa tête. Pas seulement sur sa tête, se fit-elle la réflexion.
L'arme se retira et une poigne d'acier la retourna en la plaquant contre le mur, de façon à ce qu'elle puisse voir son agresseur. Les traits de Lydia achevaient de fondre, sa peau devenant aussi noire que le métal de l'arme qu'elle pointait sur elle.
"C'est...c'est vous qui avez tué Alan ?"
"C'est moi qui vous tuerait si vous ne faites pas exactement ce que je vous dit. Allez au salon."
Joignant le geste à la parole, la Callidus poussa Esther vers le patio où elle la poussa dans l'un des sofas sans cesser de la garder en joue.
"Répondez à ma question. Qui vit ici avec vous ?"
"P...Personne !"
"Cessez de me mentir !" Hurla l'assassine en armant le chien de son pistolet.
Paniquée au delà du supportable, Esther se plia soudain en deux et vida le contenue de son estomac sur la moquette.
S'écartant en laissant échapper une exclamation de dégoût, la Callidus observa la veuve se vider convulsivement.
"Depuis combien de temps avez vous des nausées ?" Lui demanda t-elle plus calmement lorsque ses spasmes se furent calmés.
"Quelques mois..." balbutia t-elle.
En un éclair, la Callidus fut sur elle et arracha d'un seul geste vif les boutons de sa chemise, ignorant ses protestations. Le vêtement ouvert laissait deviner un très léger mais perceptible renflement du ventre de la veuve.
Elle était enceinte !

Soudain, les yeux d'Esther se révulsèrent, la bave lui monta aux lèvres et elle s'effondra, prise de convulsions. L'instant d'après, une force invisible soulevait la Callidus de terre et la projetait au plafond avec assez de forces pour lui fêler plusieurs côtes et lui arracher un cri de douleur.

Derechef, Shin Ray fut projetée au sol où plusieurs lattes de bois se fendirent sous l'impact. Rassemblant ses forces, l'assassine se releva en chancelant et tenta tant bien que mal de pointer son neuro-disrupteur vers la forme avachie d'Esther. Un poing invisible la frappa en pleine poitrine et la projeta en arrière, lui faisant traverser la baie vitrée dans une explosion de verre et la propulsant dans le vide.

Longtemps après qu'elle eut disparue, une main gantée de noir agrippa le rebords parsemés de débris de verre, écrasant les morceaux sans qu'ils ne fassent ne serait-ce qu'entamer la combinaison. Un bras puissant suivit et entreprit de hisser son propriétaire, lui permettant de jeter un regard dans l'appartement au travers des lentilles de son masque en forme de crâne ricanant de Culexus.
Avachie au sol, sa proie l'attendait.

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
19 avril 2011 à 22:52:34

Gaïa considéra le nouveau venu de son regard devenu expert au cours des dernières années. Il s'agissait là d'un être à la grande assurance née d'une longue vie. Il avait tenté d'être impressionnant et sans doute l'escorte de locaux devait être stupéfaite d'une telle vision mais Gaïa pour sa part avait contemplé la divinité et vécu l'horreur et un simple xénos n'allait pas l'effrayer outre mesure.
Néanmoins, la slaaneshite s'inclina avec révérence ne quittant pas de ses yeux sans pupilles ceux de l'eldar.
Elle connaissait cette race de part le catéchisme qu'elle avait reçu. Les eldars avaient donné naissance à Slaanesh, celui ci avait détruit leur empire et maintenant les rares survivants d'une race sur le déclin tentaient de lui échapper en se dissimulant dans les replis de la réalité.

-Ainsi donc voici celui qui est à l'origine du chaos en ce monde? Je vous félicite Jalaxlar, vous avez causé beaucoup sans avoir à intervenir intensément. Vous avez sans conteste laissé quelques traces quand à qui vous êtes mais je ne peux que reconnaitre la qualité de votre œuvre. Cependant, je suppose que vos expériences en ce monde sont désormais plus ou moins achevées?
-En effet, je ne peux maintenir mes tests avec tout le désordre que les races inférieures ont porté avec elles, reconnu le xénos.

Gaïa ne réagit pas à l'insulte nullement voilée, se contentant au contraire d'afficher un visage des plus amicaux.

-Je suppose que vous allez apporter avec vous tout votre matériel pour de futures expérimentations et connaissant votre race, vous allez sans doute user de votre "toile". Cependant, je doute que vous ayez prit la pleine mesure des événements de ce monde.

Le tourmenteur restait silencieux, ne montrant pas la moindre réaction extérieure.

-Les légions renégates ont ouvert des portails warps sur ce monde, d'une nature bien plus sauvage que ceux que vous maîtrisez. L'énergie du chaos se déverse en ce monde et je sens que les démons se rassemblent pour le festin à venir. La seule chose qui les empêche de venir s'emparer de ce ridicule monde reste votre système anti psychique. A la seconde où vous le désactiverez, ce monde sombrera mais plus grave, le warp soufflera à torrent et envahira votre demeure et le portail par lequel vous comptez fuir. En un mot, retirez du jeu l'ensemble de votre système et vous perdrez la partie. Laissez un fragment derrière vous et sans maîtrise, il risquera de vous condamner. Je suis en revanche prête à payer pour garder un des deux êtres qui assurent le fonctionnement de votre appareillage et de le guider pour assurer la sécurité de votre retrait en échange de sa garde.

best-eldar-noir best-eldar-noir
MP
Niveau 10
23 avril 2011 à 12:39:58

Jalaxlar était intrigué. Soit cette gamine était idiote, soit présomptueuse, soit c'était un magnifique coup de bluff. Sa réponse fut aussi clair que précise, chose rare.

-Non.

Il était hors de question qu'il ne cède ne serait-ce qu'un dixième de sa machinerie. Il avait passé plusieurs mois sur cette planète dans l'unique but de mettre au point cette machine dont l'idée lui trottait dans la tête depuis un certain temps. Avoir perdu tout ce temps n'était pas envisageable. Pas du tout.
De plus, il n'avait aucune preuve de ce qui se passait en surface, et n'avait aucune envie d'envoyer des espions. Même s'il savait que le sorcier du chaos avec lequel il avait fait un marché était en mesure d'instiguer des telles prouesse démoniaques, cela avait été particulièrement rapide.

Il sentait toutefois que la proposition de cette Gaïa n'était pas sa réelle proposition. Il décida de continuer sur le bluff.

-Voyez-vous, rien de ce que vous ne me dites n'est nouveau pour moi. Je sais parfaitement ce qui se passe là haut, les instigateurs de tout ceci sont des associés, je leur offrais le monde, et en échange ils m'offrent des âmes. Vous pensez donc bien que le portail par lequel je compte m'enfuir a été prévu pour résister à ce qui va suivre, rien n'est impossible avec la Toile quand on connait les bons guides.

C'était faux bien sur, à sa connaissance aucun tunnel de la Toile ne pourrait résister à l'énergie warp dégagée par une invasion démoniaque. Mais cette fille n'avait pas besoin de le savoir, en dehors des arlequins personne ne connaissait les limites exactes de la Toile. Dans l'absolu, un tunnel résistant à une invasion démoniaque pourrait exister que Jalaxlar n'en saurait rien.

L'intérêt de ce coup de bluff vous me direz ? Amenez cette émissaire à révéler sa véritable proposition, si il y en avait réellement une.
En attendant une réponse, il jaugea les deux femmes qui se tenaient face à lui. Celle à qui il parlait avait un incontestable charisme, d'une beauté rivalisant avec certaines des plus belles eldars noirs. Ceci dit, les pulsions sexuelles de Jalaxlar ne l'affectait plus depuis plusieurs milliers d'années, aussi belle soit son interlocutrice elle n'allaient pas soudainement revenir à la surface.
Il tenta plutôt de voir au-delà des apparences. Il lui semblait évident qu'elle bénéficiait des faveurs d'un dieu, son apparence et son aisance magique étaient trop particulières pour que cela soit naturel. L'hypothèse la plus probable était Tzeentch, au vu de l'intérêt qu'elle portait à son invention, mais Slaanesh était également envisageable.
Quand il estima ne pas pouvoir deviner plus d'informations, il passa à l'autre jeune femme. Elle était bien plus classique, même si elle dégageait une beauté troublante, pour un homme normal tout du moins. Son comportement laissait à penser qu'elle était (ou du moins se sentait) en position d'infériorité par rapport à l'autre. Ce qui pourrait vouloir dire qu'elle appartienne au même culte.

Cette analyse n'avait duré que quelques secondes, et avant qu'elles n'aient réellement eu l temps de réagir il feignit un salut amical et se détourna des deux femmes en déclarant d'un ton prétentieux.

-Puisque vous n'avez rien d'intéressant à proposer, cette conversation est terminée. A bon entendeur.

Si elle avait quelque chose d'intéressant à proposer, elle le ferait maintenant. Et il l'écouterait avec plaisir.

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
26 avril 2011 à 17:11:46

L'eldar et les chaotiques étaient associés? Cela pouvait servir, d'autant que le tourmenteur venait de révéler une monnaie qui semblait avoir de la valeur à ses yeux: les âmes! Forte de ces informations, Gaïa se prépara à déplacer légèrement son jeu, misant sur la nature hautement instable de la plupart des membres des légions renégates.

-Ainsi donc vous avez également eut le plaisir d'être trahis par nos chers amis légionnaires?
L'eldar noir eut un très léger mouvement de sourcil qui confirma à Gaïa qu'il n'avait pas pleine conscience des agissements de son "allié".
-Je suppose que vous ne vous attendiez pas forcément à ce que vos "compagnons" ne se décident à détruire ce monde avant même votre départ? De même que je suppose qu'ils vous avaient promit des âmes de ce monde en paiement pour votre assistance. Cependant comme je vous l'ait dit, ce monde n'existera bientôt plus en tant que tel, le sorcier à la tête de la force renégate désire faire de ce lieu un monde démon, consumant toutes les âmes qui s'y trouve et très probablement en particulier les deux si particulières dont vous avez la charge. Il ne m'étonnerais pas qu'ils aient prévu de vous retenir, par un moyen ou un autre, si vous avez foi en votre toile n'hésitez pas à fuir mais je doute que vous ayez atteint l'âge que vous devez avoir en commettant ce genre d'imprudences.

Gaïa laissa se passer un moment de silence, satisfaite de voir que l'eldar ne semblait plus se diriger par là d'où il était venu.

-Pour ma part, je ne compte pas non plus m'éterniser sur ce monde, j'étais curieuse de découvrir quelle était la cause de son chaos, c'est chose faite. Cependant, je suis venue ici en femme d'affaire. Je me doute que votre création ne restera pas inactive et je suppose que vous tenterez de la vendre au plus offrant. De là deux possibilités: vous comptez en vendre plusieurs exemplaires et il vous faudra donc éliminer la composante mortelle de votre appareil ce qui signifie que me laisser l'Alpha ne vous coûtera pas cher, l'autre est que votre création restera unique et livrée au plus offrant. Or je suis la plus offrante dans ce secteur de la galaxie. Mes maîtres seront prêt à verser une large somme pour une telle création ou simplement pour ses moteurs biologiques. Plusieurs millions... d'âmes en plus de la garantie que vous puissiez quitter ce monde en toute sécurité.
"Pensez vous toujours que je n'ai rien à proposer?

best-eldar-noir best-eldar-noir
MP
Niveau 10
27 avril 2011 à 19:04:29

-Je vois surtout que vous n'envisagez absolument pas que je puisse envisager un usage personnel de ce que j'ai conçu.
Toutefois, comme vous l'avez deviné la machine n'est pas prête : elle marche, mais n'est pas opérationnelle en situation réelle. Toutefois si vous tenez tant que ça à la posséder, ou du moins en posséder un exemplaire, nous pouvons trouver un arrangement je suppose.
Premièrement vous me faites quitter cette planète, moi, ma machine et ceux qui m'accompagnent actuellement. Y compris lui -dit le tourmenteur en désignant d'un doigt le Talos, immobile jusqu'à maintenant.
Deuxièmement, je permet à vos scientifiques ou ce qui en tient lieu d'étudier et d'utiliser ma machine, dans des circonstances que je validerais. Toutefois, d'après ce que j'ai compris c'est surtout l'Alpha qui vous intéresse. Sachez donc qu'il n'est plus tout à fait opérationnel.

Jalaxlar avait le visage barré d'un rictus sadique sur ces derniers mots. L'Alpha n'était en effet plus qu'une coquille desséchée qui ne survivrait pas plus d'une quinzaine de secondes si on le déconnectait de l'annihilateur psychique, ses organes vitaux étaient enlevés pour la plupart, ses fluides extraits. Mais plus que son état physique -on pouvait agoniser très longtemps- c'était ses pouvoirs qui le tueraient : son corps ne supporterait pas le brusque retour psychique une fois déconnecté de l'annihilateur.

-Toutefois, vous imaginez aisément qu'en l'état, notre marché n'est pas équitable. Je demanderais donc un accès total aux connaissances de vos maîtres, et également des sujets d'expérimentations. Tout en sachant que mon prix augmentera chaque fois que ma machine sera directement utilisée.
Et enfin, je pourrais installer à ma guise mon laboratoire et mes suivants dans une zone suffisante, et qui me permettra de perfectionner le fonctionnement de la machine. Tout en sachant que toute amélioration que je pourrais faire dessus vous servira directement.
Les clauses exactes seront à décidées de manière précise dans un lieu plus calme et à tête reposé, naturellement.
Qu'en dites-vous ?

Lupercal_06 Lupercal_06
MP
Niveau 10
29 avril 2011 à 14:40:00

-Que veux-tu que nous y fassions ?

Les autres se mirent à protester, et tout devint chaotique, les uns criant sur les autres. David se passa une main sur le front, fatigué qu’il l’était de toutes ces chamailleries. En tant que chef de gang, il avait assez de pouvoir pour faire assassiner n’importe qui ; les autres lui étaient semblables. Pourtant, ils étaient là, à se crier dessus pour trouver une solution à une crise qui ne les concernait peut être même pas. Un problème multiple s’il en était. D’abord, l’Imperium avait débarqué sur Eurobas, menaçant le marché des gangs avec toutes les complications qu’un changement de régime pouvait apporter. Les chefs de gang s’étaient d’abord mis d’accord sur le fait qu’ils pouvaient retourner cette situation à leur avantage. Puis, d’autres étaient venus. Des géants en armure avaient traversé la ville en détruisant tout sur leur passage, insensibles à tout ce que les habitant pouvaient leur envoyer.

Ça, c’était vraiment quelque chose d’autre. David et ses comparses n’étaient pas des militaires, mais les autres y ressemblaient fortement. C’était lui-même qui avait convoqué tous ces hommes. Et ils menaçaient de s’entre-tuer, pour un oui ou pour un non.

David porta la main à son arme et enleva la sécurité. Le coup de feu résonna longtemps dans l’entrepôt. Tous se turent et se tournèrent vers lui. Le chef de gang abaissa son arme, de la fumée sortant du canon. Un fin rai de lumière illuminait un point sur le sol ; la balle qu’il avait tirée avait traversé le toit du bâtiment.

-Ce que nous pouvons y faire ? répéta-t-il. Tourner tout ce merdier à notre avantage.

Des hommes acquiescèrent silencieusement.

-Si on ne fait rien, tout partira en vrille, reprit-il en s’humectant les lèvres. Nos gars se mettront à agir de façon irraisonnée et incontrôlable, tout notre réseau partira en fumée. Comment garder des clients si on ne montre pas que nous n’avons pas peur de tout ça, ce qui est le cas. Nous sommes intouchables. Nous contrôlons la majeure partie des quartiers pauvres de la ville, et notre influence s’étends de jour en jour.

Les hochements de tête se firent plus nombreux.

-Nous devons maintenir notre présence en ville, que les gens nous voient. Nous sommes à craindre, nous aussi. Cet Imperium n’est qu’un obstacle mineur, les guerriers ennemis ne cherchent pas à nous causer du tort : ils se sont dirigé vers l’ambassade. Profitons-en !

Des hommes crièrent leur assentiment et des applaudissements se firent entendre, alors que les responsables des différents cartels envoyaient leurs hommes dans les rues avec leurs ordres. L’ovation se calma et ils se dirigèrent vers une grande table, où étaient étalées diverses armes et fiches, ainsi que des vers remplis de la liqueur locale.

Quelqu’un continuait d’applaudir. Les mafieux se tournèrent pour en voir la source. Des armes se braquèrent immédiatement sur l’intrus en costume sombre, qui continuait d’acclamer celui qui avait parlé.

-Beau discours, dit l’homme. Vous devez être fatigué après un sermon pareil. J’en frémis encore !
-Des dernières volontés avant qu’on te transforme en passoire ? demanda David.
-Vous devriez boire pour humidifier votre gorge, dit l’autre.

David hocha la tête et les autres rirent en le voyant saisir son verre. Il porta le liquide à ses lèvres et l’avala d’une traite, avant de pointer à nouveau son arme sur l’inconnu apparemment suicidaire.
-Mmh ? Mieux ? demanda ce dernier.
-Ouais, beaucoup mieux, répondit David en ouvrant un peu plus le col de son vêtement. Je suis comme au paradis, et tu vas pas tarder à y aller pour de bon pauvre imbécile.

L’autre hocha la tête.

-Tu transpires, dit-il.
-L’impatience, répliqua David en étouffant une quinte de toux.
-Probablement.

Soudain, les jambes de David le lâchèrent et il s’effondra au sol, une douleur indescriptible le tenaillant à la poitrine. L’intrus s’avança vers lui, alors que les autres reculaient, ne sachant que faire, certains baissant même leur arme.

-Du hyoscine pentothal, dit-il. Conçu pour induire une impression de douleur. Une fois dans l’organisme, tu as l’impression que chacun de tes nerfs est en feu. C’est ce qu’on appelle avoir les nerfs à fleur de peau, si j’ose dire, ricana-t-il à l’adresse des autres.

Ces derniers regardèrent leur compagnon se tordre par terre, comme un animal. David commença alors à crier.

L’agonie dura deux longues minutes. Finalement, son cerveau surchargé de potentiels d’action et son cœur au bord de l’explosion, David expira.

-Bien ! lança l’homme en costume. Quelqu’un d’autre à la gorge sèche ? Il y a à boire.

Il avait toute l’attention des mafieux. Il pouvait procéder.

L’homme se dirigea vers la table, prit une chaise de métal et s’y assit, disposant soigneusement son costume pour ne pas le froisser. Les yeux fixés sur les autres, il sortit un paquet de carte d’une poche intérieure, et commença à battre les pièces de papier cartonné d’une main experte.

-Vous savez, commença-t-il. Je ne veux de mal à personne ici.

Les autres jetèrent un regard au corps qui refroidissait par terre.

-Pas directement, ajouta l’homme. Non, non, ce que je veux est bien plus… élémentaire. Ces gens, là dehors, qui sont en colère, ils le sont pour quelque chose qui leur semble important. Vous aussi, David aussi.

Un des hommes de main dudit David renifla d’un air méprisant et le regarda fixement d’un regard haineux. L’homme en costume lui retourna son regard et ne cilla que quand l’autre détourna les yeux.

-L’Imperium a lui aussi ses priorités, continua-t-il. Les soldats en armure aussi. Toute cette ville, finalement, se bat pour quelque chose de profondément égoïste. Moi non. Tout ce que je fais sert un intérêt supérieur.
-Qui est ? demanda quelqu’un.
-Content que tu le demandes. Je sers le désordre. Le « dés-ordre ». Le « non-ordre ». Le chaos. Le tumulte… appelez ça comme vous le voulez. La moindre de mes actions n’est là que pour bouleverser l’ordre établi et introduire l’anarchie.

Il commença à poser ses cartes sur la table. Malgré eux, les autres hommes s’approchèrent pour les observer. Des dessins de nature cabalistique représentaient sur chacune d’elle un élément en particulier : un Roi sur un trône de fer, une Tour frappée par la foudre, un Cavalier en pleine charge.

-Chaque carte représente un acteur dans cet immense drame, dit l’homme. A vous de visualiser laquelle représente qui.
-Laquelle te représente toi ? demanda un des mafieux.

Son interlocuteur sourit et sortit une dernière carte de sa manche. Il la tint à côté de son visage.

-Le Fou.

Tous eurent le regard happé par la profondeur de cette carte. On y voyait une table sur laquelle étaient représentées toutes les autres cartes. Penché sur cette table, un homme en costume sombre, l’air pris dans ses réflexions, regardait ce qui ressemblait à un champ de bataille miniature. Son ombre était projetée sur le mur derrière lui.

-Le fou, répéta un homme d’un air moqueur.
-Oui, dit le Fou d’un air sérieux.
-Et nous, nous sommes ? demanda un autre.
-Ça, c’est à vous de le deviner. Vous pouvez vous joindre à moi, ou bien finir comme… attendez que je les retrouve… comme la Tour, le Moine, ou bien d’autre.

Chaque carte énoncée avait une croix rouge sang au dos.
Personne ne dit rien. Les mafieux se regardèrent, incertains de la marche à suivre.

-Remarquez que le désordre peut sourire aux plus malins, dit innocemment le Fou.

Certains regards s’illuminèrent. La graine était plantée. Le Fou rassembla ses cartes et se dirigea vers la sortie.

-Mes coordonnées sont dans la veste de votre défunt camarade, dit-il sans même se retourner. Bonne journée à vous, messieurs.

Il sortit.

-Je vous dépose où ?
-Commissariat du district, dit le Fou au chauffeur de taxi.
-Le commissariat ? s’étonna l’autre, mais en se mettant néanmoins en route. Parait qu’il s’est fait sauter.
-Oui, il parait, dit le Fou en sortant une télécommande de sa veste.

Il ouvrit la fenêtre et passa le bras dehors.

John fouilla son ancien employeur et trouva la carte du Fou. Il la retourna et la mit à la lumière. On y voyait des pantins dont les fils étaient reliés à des doigts fins au sommet de la carte. Mais c’était le texte qui attirait le regard.

-« … et vous n’êtes pas les plus malin. HA HA HA HA », dit-il à voix haute.
-Qu’est-ce que c’est que cette m…

L’entrepôt explosa.

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
01 mai 2011 à 21:42:28

Gaïa sourit intérieurement en entendant parler le tourmenteur. Ce qu'il proposait dépassait de loin ce qu'elle avait espéré, non seulement il serait possible de mettre la main sur les deux spécimens qui avaient créé cette si intéressante situation en ces lieux mais aussi de détruire l'abomination que cet être avait tenté de créer, voir peut être même plus si il faisait mauvais usage des portails warps qu'il semblait maîtriser.
-Toutes les connaissances de mes maîtres, s'exclama elle avec un petit rire, vous proposez un marché tout à fait non équitable comme vous le dites vous même. Nous pouvons toutefois garantir votre fuite et vous fournir à la fois environnement et sujets de test, le psyk n'a que peu de secrets pour nous et nous sommes prêts à en révéler une partie contre votre coopération. Toutefois, pour vous permettre de quitter ce monde, comme je l'ai déjà dit, il me faut la garde de votre alpha, sans lui je n'aurais pas les moyens de prévenir le warp de s'engouffrer derrière vous. Pour ce qui est du reste de la négociation, je peux vous laisser un des hommes qui m'accompagnent en le marquant psychiquement. Je vous recontacterais pour la suite. Ce marché vous convient il?

best-eldar-noir best-eldar-noir
MP
Niveau 10
01 mai 2011 à 21:49:19

-Je crois que vous n'avez pas très bien compris... Je quitte ce monde avec ma machine et avec vous. Ainsi qu'une escorte suffisamment raisonnable de mes protégés pour vous dissuader de tout acte néfaste envers ma personne et surtout ma machine.

Jalaxlar souriait. Elle refusait de donner accès à toutes les connaissances. Ce qui révélait sans doute qu'il y en avait déjà une certaine somme.
Peu importe, il pourrait tirer toutes les informations qu'il voudrait en choisissant soigneusement les sujets de tests qu'il réclamerait.

-J'accepte également votre clause limitant l'accès à vos connaissances, mais je vous préviens que la note pour ma machine sera élevée.
Pour résumer : vous me faites sortir d'ici, moi, ma machine et une escorte. Vous me conduisez jusqu'à vos maître qui me fournissent un laboratoire permettant tout le travail que je jugerais bon, ainsi que de nombreux spécimens d'étude.
En échange je vous laisse étudier, et utiliser, si vous payer de nouveau, ma machine, sans toutefois y toucher ou essayer de la modifiée d'une quelconque manière.
Cela vous convient-il ?

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
01 mai 2011 à 21:57:59

-Vous voulez que je vous accompagne dans la toile? Vous laisseriez le démon envahir votre si précieux domaine? Vous êtes plus distrayant que vous en avez l'air. Cependant, je ne peux protéger votre portail que depuis l'extérieur, si je devais être de votre coté au moment de faire ce que je devrais, vos petits couloirs s'effondreront et ni vous ni votre machine n'existerez plus. Quand au risque que je vous cause le moindre dégât, il me semble que vous me surestimiez quelque peu, je ne suis aucunement une guerrière. Quoi qu'il en soit, les conditions que je propose me semblent honnêtes: la possibilité de survivre à ce monde et la promesse d'un partenariat à venir en échange d'une composante périssable de votre machinerie qui ne devrait de toute évidence plus vous servir bien longtemps. Vous pouvez bien-entendu décliner mon offre mais sacrifier tout votre travail sur l'autel d'une méfiance exagérée me semble peu productif.

best-eldar-noir best-eldar-noir
MP
Niveau 10
01 mai 2011 à 21:59:58

-Vous êtes lentes à comprendre n'est-ce pas ? Je n'attendais pas moins ceci dit. Si je dis que c'est VOUS qui me faites quitter ce monde, c'est parce que nous quitterons ce monde dans votre moyen de transport.
Car, malgré votre ferveur envers les puissances sombres, ne venez pas me faire croire que vous resterez ici lorsque les démons envahiront ce monde.

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
01 mai 2011 à 22:07:43

-Ha, fort bien, en ce cas je n'ai plus rien à faire sur ce monde!

Un des soldats eurobaste approcha, apparemment dérangé à la fois par sa proposition précédente d'utiliser un des leurs pour comme simple moyen de communication et maintenant par la déclaration de la linciane de vouloir abandonner son monde. Gaïa mobilisa le pouvoir démoniaque qui était en elle pour rendre ses prochaines paroles infiniment plus persuasives qu'elles n'auraient du l'être.

-Avec le retrait de cette machinerie, vous serez en mesure de combattre la légion sans difficulté, de plus Lincia ne tardera pas à vous envoyer de l'aide, ne vous inquiétez pas.

Se tournant désormais vers Jarlaxale, elle dit:

-Et bien préparez vous au départ, une navette viendra vous prendre dans une petite heure, je vous reverrais à ce moment là.

Elle se détourna alors, sans attendre son reste et rembarqua avec Luuçaliia dans un des transports qui avait conduit son groupe d'intervention sur place.

best-eldar-noir best-eldar-noir
MP
Niveau 10
08 mai 2011 à 17:40:25

-A la bonne heure. Ne traînez pas.

Jalaxlar remonta sur le dos de son Talos, il avait encore beaucoup à préparer et si peu de temps. Néanmoins le marché qu'il avait conclus était très satisfaisant. En exigeant beaucoup -des connaissances et des sujets d'expérimentation- il avait pu gagner la seule chose qui l'intéressait réellement, à savoir les sujets d'expérimentation. Il ne voyait pas quelque connaissance importante pourraient bien détenir ces Mon-Keighs de toute façon.

Il regagna son repaire et donna rapidement ses consignes. Arrachant l'un de ses appendices, ce qui lui provoqua une incommensurable douleur très vivifiante, il le plaça dans un caisson de conservation remplis de liquide apte à préserver les tissus aussi longtemps qu'il seraient dedans. Il confia le caisson à Fanaë, lui donnant pour instruction de regagner ses laboratoires de Commoragh avec les grotesques, la majorité des gorgones ainsi que toutes les machines qui n'étaient pas reliées à l'annihilateur psychique. Elle avait pour ordre d'attendre là-bas que son maître connecte un nouveau portail à travers la Toile une fois installé dans son futur laboratoire. Si jamais il mourrait, elle devrait lancer la régénération à partir de l'appendice en conservation.
Nathaniel, vingt gorgones, un des deux autres acothyste et le Talos accompagneraient Jalaxlar avec Gaïa. L'acothyste était un peu anxieux, après tout rien ne garantissait la fiabilité de la lincianne. Mais il se sentait honoré de partir avec son maître, car il n'avait pas été choisis pour ses compétences de gardes du corps -bien qu'elles soient très honorables- mais pour ses compétences en tant qu'assistant.

Une fois la quasi totalité des souterrains vidés, Jalaxlar referma le portail et fit charger l'annihilateur ainsi que les machines censées ouvrir la Toile sur une plate-forme antigrav fixé au Talos. Puis la macabre expédition prit le chemin par lequel étaient venus Gaïa, Luuçaliia et les troupes humaines. Quand ils atteignirent l'air libre, à des kilomètres de la cité, ils purent néanmoins apercevoir les lueurs rougeoyantes venant du cœur de la ville. Jalaxlar s'installa sur le dos du Talos, attendant la navette promise, confiant dans le fait que, quoiqu'il arrive, il survivrait.

_________________________________

Luuçaliia avait suivis la conversation entre sa maîtresse et le xenos avec attention. Tout deux était de sacré négociateurs, Gaïa parce que c'était son métier, l'autre parce qu'elle devinait des siècles d'expérience derrière lui, au bas mot.

Finalement l'accord avait été conclus, et la lincianne avait ordonné le repli. La troupe d'hommes en armes avait fait demi-tour et regagner l'air libre, puis le quartier général. Alors que les deux femmes étaient encore dans la voiture blindée, sur le chemin du retour, Luuçaliia s'approcha doucement de Gaïa, se collant à elle. Chaque centimètre carré de peau en contact l'excitait au plus haut point.

-Gaïa, j'aurais une demande à te faire. Pourrais-je, au terme de cette mission, récupérer la pierre dans laquelle tu as enfermée l'âme de Loki ?

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
08 mai 2011 à 19:47:38

-Je ne te priverais pas d'un tel jouet ma douce, répondit Gaïa, charmeuse.

Elle était venue sur ce monde plus par ennui que pour une autre raison et elle avait eut le plaisir de découvrir qu'elle pouvait mettre la main sur des présents qui contenteraient au plus haut point sa maitresse, la confortant dans sa position de favorite.

Depuis qu'elle avait finit son éducation dans les temples Lincians, elle avait parcourut tant de chemin, maitrisant ses pouvoirs, pactisant avec les démons, les liant à son corps à défaut de les unir à son âme. Elle avait eut le plaisir, malgré sa déchéance au rang d'esclave de détenir plus de pouvoir que l'écrasante majorité des habitants de l'empire, jouissant d'un statut dépassé seulement par les êtres les plus favorisés du règne.

Avec entre ses mains un hôte dont le sacrifice permettrait l'invocation de créatures parmi les plus puissantes du warp ainsi qu'une machinerie que même les Archérétiques pourraient désirer, elle serait plus que jamais capable de faire évoluer le statut de sa maîtresse et par là même le sien.

Elle s'était attendue à ce que le chaos ambiant lui complique les choses, que les divers factions qui, semblait il, courraient toutes après la même cible qu'elle ne viennent se présenter en opposition mais elle avait été la plus rapide et il ne lui restait plus qu'à quitter ce monde ridicule, à faire disparaitre l'embêtant xénos et à attendre patiemment le retour de celle à qui elle avait dédié sa vie.
Le véhicule qui devait les reconduire s'arrêta non loin du QG des forces eurobastes. L'anihilateur psychique avait dore et déjà été désactivé et les unités locales s'élançaient vers la ville, entourées de halos psychiques, prêtes à faire face aux légionnaires.

Un instant, Gaïa caressa l'idée de demeurer un peu sur ce monde et de contempler la guerre qui s'y livrait mais cela n'était pas une attitude prudente. Au lieu de ça, elle contacta psychiquement tous ses subordonnés à la surface et les dirigea vers divers points d'extraction en exigeant de son vaisseau qu'il procède en vitesse à leur évacuation.

-Luu, tu viens avec moi je suppose?
-Je te suivrais jusqu'au bout de la galaxie mon amour, répondit la provocatrice, les yeux pétillants. En même temps que les pouvoirs psychiques, la suggestion mentale entourant Gaïa était pleinement revenue, incitant tout ceux l'entourant à lui porter une quasi vénération et pour Luuçaliia, chez qui la Linciane avait déjà implanté une très forte suggestion et qui, semblait il, avait décidé de laisser le plein contrôle de la situation à son amante depuis déjà un certain temps, elle devait paraitre telle une déesse.
-Et bien en ce cas, contacte tes effectifs à la surface, nous partons dans l'heure à venir, à moins que tu ne veuille laisser derrière toi quelques ennuyeux personnages?
-Je vais les contacter, répondit la provocatrice, obéissante.

Gaïa pénétra dans le complexe de bunker où son pion démoniaque s'occupait de coordonner les contre attaques de "son" armée. Elle demanda à le voir en privé et il se détourna à regret de son nouveau jeu pour la suivre dans une salle arrière.

-Il semblerait que mon petit séjour sur ce monde se révèle plus court que prévu, aussi réjouit toi démon, tu sera libéré de mon emprise à la seconde où je quitterais ce système et libre de faire de ce monde ton propre royaume si tu en as le pouvoir et l'adresse. En attendant, j'ai un possible dernier ordre pour toi: je veux que tout ce que ce monde peut avoir de chasse s'assure qu'aucune des navettes portant ma marque et se préparant à descendre de l'orbite ne soient inquiétées par quoi que ce soit, entendu?
-Oui, maitresse, répondit la créature mineure.
-Fort bien.

Satisfaite, Gaïa quitta définitivement ce ridicule poste de commande et retrouva Luuçaliia à l'extérieur, une navette arrivant tout juste. Ce qui adviendrait d'Eubora n'était plus du ressort de la linciane, peut être le démon parviendrait à repousser l'astartes, auquel cas Lincia viendrait soumettre ce monde dans les années à venir pour en faire une base arrière de sa flotte, peut être deviendrait il un monde démon, un potentiel allié ou ennemi futur? Qu'importait! "Savoure l'instant" était le premier des enseignement du Prince des Délices et Gaïa ne comptait aucunement s'en détourner!

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