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Page Dossier Sakimoto ou la symphonie polychromatique

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !

Disponible depuis le 31 mai dans une édition collector luxueuse, la bande originale de Final Fantasy XII aura bluffé beaucoup de monde par sa qualité étonnante, y compris notre ami Killy passé maître dans l'analyse des OST vidéoludiques. Je laisse donc la parole à notre mélomane encore sous le choc de cet album d'exception.

Sakimoto ou la symphonie polychromatique
Travaillant avec Yasumi Matsuno depuis leur collaboration originelle chez Quest, Hitoshi Sakimoto a ensuite suivi ce dernier chez Squaresoft, lors de la création de Final Fantasy Tactics, réalisé en grande partie avec l'équipe principale de Tactics Ogre. Un voyage somme toute logique qui a permis à un public bien plus large de connaître la grande valeur de la "Matsuno team" et en particulier des deux compositeurs rattachés à cette dernière, à savoir Hitoshi Sakimoto et Masaharu Iwata. Après le développement de Vagrant Story et la bande sonore signée entièrement de ses mains, l'homme au style sombre et enlevé décida de créer en 2003 une société lui permettant d'acquérir une indépendance en collaboration avec son compère de toujours, à savoir Iwata, ainsi que Manabu Namiki. Nommé Basiscape, ce creuset de talents mêlés est aujourd'hui à l'origine de l'une des bandes sonores les plus stupéfiantes de cette année. Car si Sakimoto est seul crédité sur le document principal de l'OST de Final Fantasy XII, il a toutefois bénéficié de l'apport de son associé Masaharu et de Hayato Matsuo, détenteurs à eux deux d'une dizaine de compositions sur la centaine présente. De même, Nobuo Uematsu, dont l'absence semble décidément impensable dans le cadre d'un FF, s'est chargé de quelques fort bonnes pistes incluant malheureusement la sacro-sainte mélodie chantée, d'ailleurs d'une qualité plus que discutable. Connu pour ses inspirations à la taciture souterraine, Sakimoto était parvenu à la quintessence de ce style dans Vagrant Story, conférant aux simples volutes musicales une matérialité troublante, faisant de cet élément un personnage à part entière, une strate supplémentaire. Sorte de nappe nauséeuse percée d'éclats mystiques transcendants, cet opéra gothique a réussi à transposer un accompagnement en une base. Certes, les compositions de FF Tactics avaient déjà jeté les lignes directrices d'une construction en légères touches subtilement épicées, mais elles n'étaient pas parvenues à créer une cassure aussi franche et révolutionnaire que celle initiée sur Vagrant Story.

Sakimoto ou la symphonie polychromatique
Puis, parallèlement à la percée électro-médiéval grandiose de Breath Of Fire Dragon Quarter, sous l'égide de Mitsuda, Sakimoto opéra une montée vers un ton résolument plus aérien, mélangeant avec un bonheur palpable sonorités aiguës et mélodies pétries d'un sentiment profond de puissance "narrative", symbolisant une espèce de conte mélodique. Une impression de légèreté assumée, incluant une noirceur bien évidemment incrustée dans cette "envolée" mais servant de support, sans prendre le pas sur l'émotion. Une évolution se remarquant nettement au sein d'oeuvres telles que Final Fantasy Tactics Advance ou Legend Of Legaia 2, titre dans lequel Sakimoto s'adapte à la sublime cohérence générale en ajoutant son point de vue étonnamment fluide à l'histoire racontée. Semblant emporté par ces nouveaux paysages sonores, le compositeur parvient à faire évoluer son style initié dans FF Tactics sur le terrain vierge de Stella Deus. Véritable tableau soulignant la finesse de thèmes "matures" et profonds, cet ensemble de pistes enchanteresses est également souligné par un Iwata particulièrement inspiré, prenant un ascendant mélodique net et offrant l'une de ses meilleures prestations depuis Baroque et FFT. Charnière stylistique étonnante de maîtrise, l'OST de Gradius V bénéficie d'une sorte de souffle guerrier comprenant des phases tirant vers un électro entêtant et symphonique, pétri de variations sonores discrètes mais ingénieuses, rappelant le travail du compositeur sur Radiant Silvergun. Du moins dans un même souci de puissance rageuse traversée de moments planants et mystiques. Une longue introduction utile pour comprendre correctement l'évolution majeure de Sakimoto, opérée sur la bande sonore de Final Fantasy XII. Enserré par ces couches successives de progression stylistique, le musicien semble trouver avec le dernier RPG Square-Enix en date une sorte d'expiration lui permettant d'exulter sans retenue, livrant quelques-uns des meilleurs thèmes de sa carrière dans une vivacité à la pureté enfantine, transpercée de moments de grâce.

Sakimoto ou la symphonie polychromatique
Si les quatre CD de l'OST, d'ailleurs orchestrés différemment pour l'occasion, ne se valent pas en terme de plaisir d'écoute pur, la globalité forme l'une des bandes-son les plus impressionnantes de virtuosité de cette année, voire de l'histoire du RPG. Si l'on peut regretter parfois l'utilisation d'instruments sonnant quelque peu synthétiques, la première chose qui attire l'attention reste la multitude de variations techniques opérées. Brassant en une espèce d'essaim bourdonnant d'inventivité de légers pizzicati, des rythmes orientaux, allant jusqu'à l'utilisation d'un pseudo xylophone crépitant en passant par des nappes de harpe gorgées d'émotions, Sakimoto ouvre des perspectives et des changements de vision divers, dans des remises en question musicales rarement aussi présentes chez lui. Procédant par cassures nettes, les architectures des morceaux comportent ses touches cinématographiques habituelles, posant immédiatement une ambiance et racontant une histoire, sans même l'utilisation de support visuel. Rejoignant Motoi Sakuraba sur ce point précis, Sakimoto entretient cette science de la plongée dans un univers qui ne se défera qu'une fois l'album terminé pour ressurgir subrepticement lors d'une seconde écoute. Au-delà des compositions déstructurées, laissant libre cours à une noirceur saupoudrée de légers copeaux touchants par le biais de l'utilisation d'aigus habilement disposés, le maître d'oeuvre laisse s'écouler de magnifiques pistes orchestrales, à l'image de celle accompagnant la cinématique d'ouverture (le troisième thème du premier CD). Une symphonie aux mouvements fluides se terminant dans une apothéose de choeurs emphatiques et de violons sauvages. Une qualité de composition stupéfiante de richesse au sein d'un héroïsme guerrier à peine retenu.

Sakimoto ou la symphonie polychromatique
Parallèlement, de nombreuses pistes, dont la magnifique quinzième du troisième CD, offrent des respirations volatiles, par le biais de l'utilisation d'instruments calmes (hautbois, flûtes) laissant s'écouler une magie quasi tactile. Si les amoureux de Vagrant Story retrouveront nombre de pistes difficilement audibles hors du contexte ludique, définissant uniquement une atmosphère sans communiquer vraiment d'émotions, petites perles d'obscurité oppressantes, ce sont surtout les étapes lumineuses, voire crépusculaires, qui imposent une implication passionnée et un respect émerveillé. Pour terminer, comprenant des thèmes de la grandeur dépressive d'un "Joshua" de VS (voir la piste White Room du CD 3), des compositions destinées aux différents boss d'une puissance chevaleresque inégalée (prenez bien soin d'écouter le thème du dernier combat) ou encore des sortes de clairières mystiques étincelantes, l'OST de Final Fantasy XII est une merveille. Mine à ciel ouvert de sentiments variés, d'excitation jouissive et de cette sensation d'accomplissement, cet ensemble de compositions propulse Sakimoto aux oreilles du plus grand public, qui ne pourra décemment plus le mettre de côté. Si on regrette la relative morosité du second CD, l'intégration de ces pistes au sein du jeu ne choque en aucune manière et leur redonne même une légitimité. Si certains doutaient des capacités d'évolution de Sakimoto, voilà une belle preuve que l'homme a de la ressource. Une OST un tant soit peu inégale donc mais qui transporte dans un univers musical entêtant, prenant, dont on inscrit les mélodies longtemps dans nos souvenirs. A noter tout de même la reprise du thème des Chocobos, assez troublante mais amusante et le clin d'oeil à FFV par le biais de la piste "Battle On The Big Bridge" dédiée aux confrontations avec Gilgamesh. Je vous conseille donc de vous jeter sur ces quatre CD beaux et mystérieux, et si vous le pouvez sur le magnifique coffret collector en édition limitée qui est, de plus, vendu à un prix très acceptable. Tam dam dam dam dam comme dirait Sakimoto.

---Killy

PS2 Square Enix RPG Jouable en solo Fantastique
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Sommaire Dossier
  • Terra Cognita
  • Le contexte scénaristique
  • Les peuples
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  • La rébellion
  • Les Judge Masters
  • La Néthicite
  • Vaan
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  • Basch
  • Balflear
  • Fran
  • Penelo
  • Le choc du gameplay (partie 1)
  • Le choc du gameplay (partie 2)
  • La chasse aux mobs
  • Le Licence Board
  • Gambit et Mist Knack
  • Les invocations
  • Belias, Le Démon de Feu
  • Mateus, Empereur de l'Immoralité
  • Shumihaza, le Traître
  • Hashmurim, Elémental de Terre
  • Famfrit, Nuage Noir
  • Adramelech, Empereur Sacré Rugissant
  • Exdeath, Arbre Sacré du Jugement
  • Zeromus, Le Tyran Condamné
  • Zalhera, L'Ange de la Mort
  • Queklain, Roi de l'Impureté
  • Chaos, Zodiac et Ultima
  • Sakimoto ou la symphonie polychromatique
  • Une prise de risque maîtrisée
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