Dans Saints Row, on n'ira pas chercher l'originalité tant le jeu ressemble dans son gameplay à GTA, on ne passera donc pas des heures à le décrire. Mais à première vue, Saints Row, c'est GTA en mieux, en plus beau, en plus jouable. Avant de vous lancer dans votre carrière de membre de gang, vous passerez d'abord par la case de création de votre personnage afin de modeler un avatar à votre goût, homme, femme, blanc, noir, latino etc. Tout un panel de facteurs sont disponibles, de la taille des sourcils à la grosseur du menton. Une fois cette étape préliminaire accomplie, vous contemplerez votre oeuvre mise en scène dans une cinématique d'intro montrant comment, après avoir failli mourir dans un règlement de compte, votre héros finira par rejoindre un gang. Fonctionnant sur le même principe que GTA (entre missions scriptées et promenades en liberté) Saints Row se déroule dans une ville dont on ignore encore la taille mais bien plus agréable à visiter que celles vues dans les épisodes de GTA et plus crédible. Les immeubles sont vastes et les intérieurs très vivants, l'affichage porte loin sans traces de clipping, les rues sont sinueuses et pleines de relief, le moteur physique se charge de donner vie à tout cela. Personne ne sera surpris de savoir que l'on peut tout à fait emprunter n'importe quelle voiture dans le jeu, pour une petite virée à la conduite pseudo-réaliste qui combine la gestion de l'inertie de la voiture à une approche très arcade. Mais ce qui saisit le plus au sujet des véhicules est la gestion des dommages très précise, des pneus aux portières. Lors des collisions, on peut voir la tôle se froisser de façon assez réaliste ou les débris s'envoler. Exemple trivial, il suffit d'ouvrir sa portière en étant garé trop près d'un poteau pour la voir prendre un très vilain coup. A pied, on note une prise en main excessivement simple, avec des combats armés beaucoup plus intuitifs que dans GTA (Rockstar n'ayant jamais décidé de corriger son insupportable visée) et des combats au corps-à corps gérant les deux mains et les coups de pieds. Pour le reste, c'est du Grand Theft Auto pur jus, mais en version next gen et bien plus convaincant. Rockstar a tout intérêt à se bouger sur le quatrième volet de sa série.