Cavia et Project Dragonsphere ? Quelles sont donc ces deux sociétés jusque là inconnues au bataillon ? Et bien les artistes qui les composent ne sont pas des moindres. En effet, la majeure partie de ceux-ci sont des anciens de Namco, ayant travaillé entre autres sur Ridge Racer, Ace Combat et Tekken. Connaissant leur capacités à faire évoluer une série, et leur goût prononcé pour un design agressif et original, on ne peut qu'être flatté que ce soit eux qui se soient occupé du développement. Mais ce n'est pas tout, certains ressortissants de Squaresoft sont aussi impliqués dans cette sale affaire. Si je vous dis Final Fantasy 7, et que je rajoute scènes cinématiques ? Votre sang ne fait qu'un tour, et je ne peux vous en blâmer. Une partie de la team responsable de ces merveilles s'est donc penchée sur les CG de Drag-On Dragoon. Le résultat parle pour elle. Quand on sait également que des personnes responsables d'ICO, de Resident Evil : Code Veronica, et de Final Fantasy : Spirits Within, ont apporté leur concours, on comprend alors mieux le travail sur l'atmosphère et la psychologie des personnages. Tout cela mené par Yasuhito Watanabe, producteur de Bust A Groove (?!). Un beau patchwork qui détonne et étonne (c'est pas génial, mais bon).
Poussant la démarche mentale d'une galerie de personnages atypiques à un point que beaucoup de développeurs n'auraient osé approcher, même de loin, cette dernière production Square-Enix (au départ seulement Enix d'ailleurs) se démarque des thèmes habituellement abordés par la firme. Non une révolution, car il pêche sur certains points, mais une révélation. La naissance prometteuse d'un petit groupe de rebelles, qui se démarquant de la masse, amène une réfléxion sur le jeu vidéo en lui-même. La firme au logo rouge et blanc possède décidément un vivier de talents impressionnant. Espérons qu'elle en tire le meilleur partis dans les années à venir. Un petit message personnel : A quand Vagrant Story 2 ?