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Page Dossier Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence
Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Note de la rédaction

14
Spécifications
CompatibilitéPlayStation 4, Windows (XInput)
Type de connexionFilaire en USB
Boutons d’action4 + 4 + 4
Sticks analogiques2
Croix directionnelleOui
VibrationsOui
Détection de mouvementsGyroscope et accéléromètre
BatterieNon
Poids220g sans câble

Pour sa PlayStation 4, Sony a largement ouvert les portes de la compatibilité à des constructeurs tiers afin qu’ils produisent des accessoires officiels. Et en ce qui concerne les manettes, Nacon est un des premiers à avoir proposé un modèle alternatif à la DualShock 4 : la “Revolution”. Quelques mois plus tard, une version 2 de ce contrôleur filaire orienté eSport est annoncée au prix de 129€, et se retrouve donc tout naturellement sur notre banc de test.

Manette filaire … 129€ … Si déjà ces deux seules informations vous choquent, c’est que vous n’êtes tout simplement pas le public visé par ce modèle. Car de toute évidence, la Nacon Revolution 2 n’a pas la prétention de faire de l’ombre à la DualShock 4 auprès du grand public. Elle chercherait plutôt à viser le pro-gamer, le hardcore du FPS comme du TPS, le joueur prêt à passer du temps sur les réglages pour améliorer ses performances. Et c’est en ce sens qu’elle affiche des caractéristiques, des fonctions et des outils à même d’offrir ce gain de précision ou de temps de réaction qui, en compétition, peut faire la différence. Connexion USB, sticks asymétriques distincts avec courbe paramétrable, croix directionnelle verrouillable sur 4 directions, gâchettes avec course réduite et réglage de courbe, boutons assignables accessibles sous la manette ou encore logiciel pour la création de profils à intégrer à la mémoire de la manette sont autant de gadgets aux yeux du joueur lambda que de potentielles sources d’améliorations pour le compétiteur. Mais attention, comme pour la plupart des manettes spécialisées, il y a un revers de la médaille. Et c’est de toute évidence au niveau de la polyvalence que la Revolution 2 manque son approche.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence
Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Elle est large, bien bâtie et franchement confortable. Une fois en main cette Revolution 2, qui profite d’un design quasi identique à sa prédécesseure, offre clairement une des meilleures postures qui soit à nos grandes paluches d’adulte. La bonne position semble tout de même un peu plus difficile à trouver si l’on est équipé de petites mains et carrément inaccessible si l’on a les menottes d’un enfant. En effet, le format est un peu plus épais que chez la concurrence, avec notamment des poignées plus profondes que celles de la DualShock 4 ou même de la Manette Xbox One, dont elle reprend pourtant une bonne partie des courbes. Côté finition, on a droit principalement à un plastique mat, au toucher doux et au grip assez satisfaisant sans qu’il y ait besoin d’y ajouter une texture supplémentaire comme sur les modèles sus-cités. A l’arrière, un magnifique “piège à traces de doigts” brillant accueille les gâchettes, les touches de tranches et le port USB C. On note tout de même un défaut d’ajustement à l'extrémité des poignées, Nacon ayant eu la mauvaise idée d’y ajouter une pièce différenciée pour des besoins purement esthétiques, mais dont les bords légèrement saillants donnent, à défaut d’une vraie gêne, une impression de piètre qualité de fabrication. Ce qui n’est, au regard de l’ensemble, pas vraiment le cas. On n’est certes pas tout à fait au niveau d’une Xbox One Elite, mais la Revolution 2 sait, à bien des égards, se défendre en tant que périphérique haut de gamme.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence
Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Accessoire PlayStation 4 officiel oblige, la Nacon Revolution 2 reprend la plupart des sérigraphies et des fonctions de la DualShock 4, parmi lesquelles l’ensemble des touches, le pad tactile, le port micro casque (mais sans port data), les fonctions de détection de mouvements, mais fait tout de même l’impasse sur la barre lumineuse, ce qui la rend incompatible avec la VR de la console. De même, elle se voit incapable d’allumer la console ou de la sortir de sa veille, un privilège réservé aux périphériques de Sony. Elle joue aussi la carte de la différence avec un placement asymétrique des sticks analogiques, mais surtout 4 touches supplémentaires, nommées de M1 à M4 et accessibles sous la manette, avec le majeur de chaque main. Ces boutons, non amovibles, ne sont pas à proprement parler des fonctions supplémentaires puisqu’on ne peut leur attribuer que des actions déjà présentes sur la manette de base, en remplacement ou en duplication. Il est ainsi possible de remplacer les touches classiques PlayStation, les gâchettes ou la croix directionnelle, mais pas de leur offrir une fonction propre ou un combo. D’un point de vue mécanique, on notera aussi que ces boutons sont liés en bascule, deux par deux. Il est ainsi difficile, voire impossible en jeu, d’activer simultanément M1 et M3, ou M2 et M4, d’où l’importance de les assigner en conséquence.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Au niveau des boutons de façade, la Revolution 2 propose des modèles bien plus larges et épais que sur la Dualshock 4. Très confortables, ils sont aussi plutôt secs et réactifs à l’activation, avec un retour en position rapide, idéal pour le matraquage de touche. Au vu de l’espace très limité qui les sépare, on aurait pu craindre à des difficultés de différenciation en jeu, voire d’appui simultané involontaire. Il n’en est rien et il faut avouer que cette configuration est efficace et agréable, surtout sur le long terme. On ne pourra malheureusement pas en dire autant des touches de tranche, L1 et R1, trop fines et bien peu larges, avec un méplat qui aurait mérité d’être plus proéminent, histoire de tomber plus facilement sous les doigts. Là, on cherche un peu son bouton et la position salutaire qui donneraient confort et efficacité, en vain.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Côté gâchettes, c’est beaucoup mieux. On a affaire à des modèles qui font le pont entre celles d’une DualShock 4 et celles d’un contrôleur Xbox One S. Le résultat est plutôt efficace, avec une course suffisamment courte pour être rapide, mais assez longue pour être précise. Le compromis parfait pour les jeux de tir comme de course, mais sans véritable avantage ni pour l’un ni pour l’autre. On aurait en effet préféré un limiteur de course à l’instar de ce que proposent la Elite et la Wolverine TE, ce qui aurait permis de proposer 2 types de rendu bien distincts, plus spécialisés, pour plus de polyvalence.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

De même avec les sticks qui ne sont toujours pas amovibles et imposent donc les choix du fabricant : une position plutôt haute, une inclinaison de 46°, des chapeaux dépareillés avec à droite un modèle convexe et à gauche un concave. Ils offrent un excellent grip, une résistance suffisamment légère pour des changements de direction rapides, et néanmoins un retour au centre assez vif. Le résultat est donc plutôt satisfaisant en tir ou en course, mais les autres styles de jeu, plateforme et combat en première ligne, s’en trouvent tout de même désavantagés, les mouvements plus amples n’étant pas forcément des plus pratiques. Et malheureusement, il ne faudra pas compter sur la croix directionnelle pour améliorer ce constat. Cette dernière semble en effet avoir été pensée plus pour la navigation dans les menus que pour le jeu lui même. Floue, peu fluide, avec en plus un cran qu’on prendrait pour un clic dès qu’on appuie dessus, elle se montre plutôt indigne des prétentions de la manette et bien loin des modèles de référence du genre.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalenceTest Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalenceTest Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Enfin, la Revolution 2 est livrée avec une housse souple, bien moins classieuse que celle de la Elite, un câble tressé de belle qualité offrant 3 mètres de longueur, une chiffonnette pour les traces de doigts et un jeu de poids permettant de l’alourdir de 20g à 61g, pour une amplitude de 220g à 281g. Le système d’insertion des poids, placés dans les poignées, nécessite tout de même l’utilisation d’un outil, fourni, mais qu’il faudra éviter de perdre. C’est peu pratique, mais efficace, les trappes ne risquant pas de s’ouvrir par erreur en jeu.

Test Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalenceTest Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalenceTest Nacon Revolution 2 : Plus de possibilités, moins de polyvalence

Comme on vient de le voir, la Nacon Revolution 2 est loin d’être une championne de la personnalisation hardware, mais elle se rattrape plutôt bien côté software. Même si on regrette que les réglages ne soient pas disponibles depuis la console, comme c’est le cas avec la Elite, on apprécie la belle évolution depuis la Revolution première du nom. Désormais, l’interface est disponible sous Mac Os , Windows 10, et propose un remapping intégral de la manette, un réglage fin des courbes de sticks et gâchettes, ainsi qu’une gestion de profils approfondie permettant de profiter du travail de la communauté. Avec 4 mémoires intégrées en plus d’un mode classique PS4, la Revolution 2 permet effectivement d’affiner ses réglages en fonction du jeu joué, et ce avec une précision des plus appréciables. Il nous aura ainsi été possible d’améliorer nos temps sur Wipeout Omega Collection avec un réglage dynamique sur les premiers degrés puis fin sur le reste de la course des sticks, ou d’augmenter notre taux de headshot en FPS, de façon assez conséquente et sans grand besoin d'entraînement pour s’habituer à cette nouvelle ergonomie. On apprécie enfin de pouvoir emporter nos réglages sur PC (Mac et Windows), en profitant de la Revolution 2 et de son signal en XInput, quasi universel.

La Revolution 2 est donc une belle manette pour qui apprécie les réglages fins, le jonglage entre les profils, les jeux de course et les FPS/TPS. C’est en tout cas un modèle qui permet effectivement de gagner quelques millièmes de seconde sur le circuit ou d’améliorer ses performances au tir. Mais hormis cela, difficile de vous conseiller de dépenser autant d’argent dans un modèle qui manque de polyvalence, n’offre aucun mode sans fil, et possède tout de même quelques défauts qui font tâche à ce niveau de prix. La comparaison avec la Elite de Microsoft, qui reste la référence en la matière, finit de plonger la Revolution 2 au rang de second choix pour les joueurs PC, et modèle de dépit pour les possesseurs d’une PlayStation 4.

Points forts

  • Un modèle très confortable pour les mains d’adultes
  • Un angle de sticks qui favorise la précision
  • Des boutons de façade larges, confortables et précis
  • 4 mémoires de profils accessibles à la volée
  • Un logiciel complet avec de nombreuses possibilités
  • Le réglage de poids qui a du sens
  • Le port micro/casque intégré

Points faibles

  • Un tarif trop élevé au vu des prestations
  • Une infâme croix directionnelle
  • Des sticks assez typés, efficaces dans certains jeux seulement
  • Pas de gestion de la manette depuis la PS4
  • Il manque le blocage de course des gâchettes
  • Les touches L1 et R1 peu accessibles
  • En filaire uniquement
  • Incompatible avec la VR de Sony
  • L’ajustement limite désagréable des embouts de poignées
  • Une housse de transport trop légère

Derrière un premier modèle largement perfectible, Nacon continue de miser sur sa gamme de manette Revolution avec une seconde déclinaison. Cette dernière entend privilégier les joueurs exigeants en quête de performances. En grande partie réussie, cette approche se fait pourtant au détriment d'une certaine polyvalence : pas de mode sans-fil, pas de personnalisation des sticks, et une croix directionnelle peu convaincante... A nos yeux, le compromis n'est pas encore mûr, au regard du tarif imposé.

Note de la rédaction

14
Commentaires
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darkvadorobiwan darkvadorobiwan
MP
Niveau 10
le 13 août 2018 à 13:23

Excellente manette en remplacement de ma DS4 que j'ai pété il ya 2 mois.
Acheté 94€, Il y a 3 positions, une PS4, une PC et une pour les profils et 4 palettes à l'arrière.
Pour le moment, je ne me sers que de 2 positions : La ps4 avec un meilleur confort que la DS4 et la PC our mon nouveau MSI Nightblade MI3 que ve viens d'acheter. Le mode Pc est parfaitement émulé aussi et la manette est reconnue direct comme une manette xbox. Le pied pour jouer sur NFS Payback !
Son seul souci, j'ai du conservé ma DS4 d'origine pour allumer ma Ps4 car la Nacon ne le fait pas...

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Commentaire édité 13 août 2018, 13:28 par darkvadorobiwan
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