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Page Dossier Au Clair de la Tech : Les principales forces en présence
Au Clair de la Tech : Les principales forces en présence

Comme expliqué en première partie de ce dossier, les premiers moteurs de jeux sont principalement issus des FPS, qui se prêtaient très bien à la séparation en un moteur « générique » et une couche spécifique au jeu. Plus de vingt ans plus tard, ces origines se retrouvent encore sur le marché, où quatre moteurs les plus connus ont été développés initialement pour des FPS, même s’ils s’adaptent aujourd’hui très bien à d’autres types de jeux : CryEngine, Source, Unreal Engine et idTech.

CryEngine

L’environnement de développement du CryEngine

Au Clair de la Tech : Les principales forces en présence

Comme son nom l’indique, c’est le moteur développé par Crytek pour les séries Far Cry et Crysis. On le retrouve également dans plusieurs dizaines d’autres titres sortis ou annoncés ces dix dernières années (Enemy Front, Evolve, Homefront, Sniper, Star Citizen…). Très complet, il est particulièrement réputé pour ses qualités graphiques et la facilité d’implémentation d’intelligence artificielle (en utilisant le langage de script LUA). Compatible Direct3D et OpenGL pour la 3D, il est disponible dans sa version la plus récente pour Windows, Xbox One, Playstation 4, Wii U et Linux.

Il est également la base du moteur Lumberyard d’Amazon dont la beta a été lancée il y a quelques mois, qui est gratuit même pour les jeux commerciaux, contrairement à CryEngine, mais impose par contre l’utilisation de services Amazon. Amazon, qui a également porté son moteur sur d’autres plateformes, notamment iOS et Android.

Source

Hammer, l’éditeur de maps livré avec Source

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Au milieu des années 90, Valve a repris le moteur de Quake (en quelque sorte une pré-version de l'id Tech 2) pour développer son premier jeu, Half-Life. Cette première version du moteur de Valve a surtout été utilisée en interne pour la plupart des jeux de Valve.

Peu de temps avant la sortie de Half-Life 2, Valve a dévoilé une évolution majeure de son moteur, baptisée Source. Cette nouvelle version a depuis été utilisée pour tous les jeux Valve (y compris ceux utilisant l’ancien moteur, qui ont été portés sur Source) et par plusieurs dizaines d’autres titres. Disponible pour Windows, Playstation, Xbox, Linux et OS X, il a l’avantage de faciliter l’intégration des jeux dans Steam, et de permettre de produire des jeux très profondément ouvert aux mods. Toutefois, il commence à être dépassé, en particulier au niveau des outils de gestion des ressources fournis dans le SDK officiel, dont certains n’ont pas évolué depuis la fin des années 90.

L’année dernière, Valve a annoncé une nouvelle version majeure de son moteur, baptisée Source 2, et utilisée pour la première fois dans Dota 2 Reborn (portage de Dota 2 de Source vers Source 2). Outre une mise à jour générale du moteur et un gros travail sur l’ergonomie des éditeurs de ressources, le Source 2 se distingue de son prédécesseur par l’utilisation de son propre moteur physique (Source utilisait une version modifiée de Havok) et par l’adoption d’un nouveau modèle économique : l’utilisation de Source 2 est gratuite pour les développeurs, mais ils doivent en contrepartie distribuer leurs créations via la plateforme Steam.

Unreal Engine

Unreal Engine 4 permet des rendus photo-réalistes

Au Clair de la Tech : Les principales forces en présence

Développé pour le jeu du même nom il y a dix-huit ans, l’Unreal Engine est sans doute aujourd’hui l’un des moteurs de jeux les plus utilisés par des grands studios et éditeurs (Epic, bien sûr, qui en est le développeur, mais aussi Electronic Arts, Ubisoft, Gameloft, Firaxis, 2K Games, Team 17, BioWare, Cyanide, Square Enix, Eidos, Capcom, Bandai Namco…). Au total, ce sont des centaines de titres qui utilisent ou ont utilisé ce moteur, principalement des « triple A » en raison de la politique de licence initialement adoptée par Epic (licence très onéreuse, disqualifiant d’office les indépendants). Il est plus largement adopté par des jeux moins ambitieux depuis la version 4, grâce à une nouvelle tarification : d’abord un abonnement mensuel relativement modeste (19$) et une commission de 5% sur le chiffre d’affaire des jeux commerciaux, et désormais seulement une commission sur le chiffre d’affaire, rendant donc le moteur totalement gratuit pour les utilisations non commerciales.

Dans sa version actuelle (Unreal Engine 4), il est l’un des moteurs supportant le plus de plateformes, de Windows (y compris en version RT) à iOS en passant par Linux, Android, les consoles et même les navigateurs web, via JavaScript et WebGL.

L’Unreal Engine marketplace permet de profiter de ressources de qualité à des prix abordables. S’il reste assez complexe à manipuler pour un néophyte, il est techniquement à la pointe, en particulier sur le plan graphique, et bénéficie d’une très large communauté d’utilisateurs toujours prêts à s’entraider. Epic a en outre mis en place un service permettant aux utilisateurs d’acheter et vendre des ressources pour l’Unreal Engine, ce qui peut grandement aider des développeurs indépendants n’ayant pas les moyens de créer leurs propres ressources.

id Tech

L’id Tech 5 dans toute sa splendeur (Wolfenstein : The New Order)

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Id Tech, développé par id Software, est l’un des moteurs de jeux les plus anciens. Sa première version était le moteur du tout premier Doom, sorti en 1993. C’est également l’un des premiers moteurs a avoir été utilisé par plusieurs studios de développement, puisque id Tech 1 a également été utilisé par Raven Software (édité par id Software) pour Heretic et Hexen. Les versions suivantes du moteur ont été utilisées pour les séries Quake, Doom, Wolfenstein… On le retrouve également dans les jeux d’autres éditeurs (Call of Duty, Medal of Honor…), mais malgré la réputation d’id Software, l’id Tech est resté relativement peu utilisé par des studios non liés à id Software.

Les quatre premières versions d’id Tech sont disponibles sous licence libre (GPL), mais étaient également proposées sous licence propriétaire pour les projets commerciaux (les versions GPL arrivant souvent plusieurs années après les versions propriétaires). À partir de la version 5, le moteur id Tech a été retiré du marché, le nouveau propriétaire d’id Software ayant décidé de le réserver à ses propres studios de développement.

Unity

L’éditeur de maps d’Unity, l’un des moteurs les plus utilisés aujourd’hui

Au Clair de la Tech : Les principales forces en présence

Contrairement aux quatre moteurs précédents, Unity est développé par un éditeur qui s’est spécialisé dans le développement de moteurs de jeux : Unity Technologies n’a jamais sorti un seul jeu. Initialement proposé uniquement pour un marché restreint (OS X), Unity s’est adapté petit à petit à de très nombreuses autres plateformes (plus de 20 plateformes officiellement supportées aujourd’hui), ce qui en a fait le moteur de jeu de prédilection des développeurs ciblant beaucoup de plateformes. Il est aussi très apprécié des indépendants pour sa politique de licence relativement peu onéreuse (licence perpétuelle, quel que soit le nombre de jeux développés et leur succès commercial) et sa facilité d’apprentissage. Fort de largement plus d’un million d’utilisateurs, il bénéficie aujourd’hui, comme l’Unreal Engine, d’une très large communauté d’entraide. S’il est particulièrement populaire sur les plateformes mobiles (Monument Valley, Angry Birds 2, Plague Inc, Temple Run…) il est également au cœur de certains gros titres sur PC (Cities Skylines, Might & Magic X Legacy…) et de la majorité des jeux Wii U, Unity faisant partie du SDK officiel de la console.

GameMaker

GameMaker excelle dans les jeux 2D aux graphismes retro (ici, Gunpoint)

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Moins connu que les moteurs cités ci-dessus, GameMaker n’en est pas moins intéressant pour sa grande simplicité d’utilisation. Via son environnement de développement officiel (GameMaker : Studio), il permet de réaliser des jeux 2D sans écrire la moindre ligne de code (un langage de script simple, le Game Maker Language, est tout de même présent pour ceux qui veulent aller plus loin), en faisant quasiment tout à la souris. Le résultat pourra ensuite être exploité notamment sous Windows, OS X, Linux, Android, iOS, Xbox, PlayStation ou dans un navigateur web. Parmi les titres réalisés avec GameMaker, on peut citer Hotline Miami et Gunpoint, qui sont parmi les plus gros succès des développeurs indépendants ces dernières années.

Même s’ils sont parmi les plus populaires, ces six moteurs ne sont évidemment que la partie émergée du marché des moteurs de jeu, dont l’évolution sera sans doute très intéressante, ce marché étant encore relativement jeune. Si les acteurs historiques y sont encore solidement installés, le succès d’Unity montre qu’ils peuvent être bousculés par un nouvel acteur, et on peut donc s’attendre à ce que d’autres moteurs montent en puissance au fil de leur maturation. On pense par exemple au moteur associé à la suite de modélisation 3D open-source Blender, ou encore à Stingray, développé par un poids lourd du logiciel, Autodesk (éditeur d’AutoCAD, Maya, 3ds Max…).

Commentaires
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kurios57 kurios57
MP
Niveau 11
le 26 mai 2016 à 03:05

L'Unreal Engine 4 est assez bluffant :bave:

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Sommaire Dossier
  • Au Clair de la Tech : Qu’est-ce qu’un moteur de jeu, pourquoi en utiliser ?
  • Au Clair de la Tech : Un marché des moteurs dynamique et diversifié
  • Au Clair de la Tech : Les principales forces en présence
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