Comme le Suora, le M500, le KM570 ou l’Alloy FPS, le clavier G413 s’inscrit dans cette mouvance de périphériques qui entendent associer avec brio design épuré, bon niveau de fonctionnalité et tarif contenu. Une recette plutôt alléchante, mais qui impose un cadre dont il est difficile de s’extirper. Pour preuve : les références citées en exemple ont tendance à toutes se ressembler ! Oui, sauf que voilà : c’est un peu la force de Logitech en ce moment, que de reprendre un concept pourtant vu et revu, et d’y apporter une touche qui va en faire un produit de référence. Démonstration…

Au sortir de sa boite, le G413 se présente comme de nombreux claviers que nous avons testés récemment : compact, respirant la sobriété, et disposant d’un châssis ouvert. Entendez par là que ses touches sont surélevées par rapport à la base qui les supporte, au lieu d’être en partie enchâssées à l’intérieur. Un design éprouvé et commun, mais que Logitech revisite avec élégance, en ajoutant une finition métallique en aluminium brossé du plus bel effet. Et en plus d’être élégant, le G413 fait montre d’une construction de première qualité. En témoignent l’épaisseur du câble de liaison USB, la fermeté des charnières permettant de surélever la partie arrière du clavier, ou la présence de 7 larges pièces de caoutchouc qui apporteront sa stabilité au produit.

De bonnes impressions de départ, donc, qui se confirment lorsque l’on commence à produire nos premiers textes. Logitech a choisi ses interrupteurs maison, les Romer-G, pour équiper son périphérique, et sans surprise, ces derniers proposent le même confort de frappe que celui que nous avions éprouvé sur le G910 Orion Spectrum : la pression d’enfoncement est bien dosée, et le retour reste agréable. Globalement, on sera sur des sensations assez similaires à ce que procurent les technologies Cherry MX Black, avec une frappe peut être un poil plus "froide". À ceci, il convient d’ajouter deux éléments : d’abord, Logitech a pris soin d’ajouter à son clavier un jeu de touches supplémentaires, ainsi que l’outil nécessaire à leur insertion. Dotées d’un profil de surface tout en arêtes, et prévues pour remplacer les touches les plus utilisées par les joueurs, elles offriront un retour tactile plus affirmé. Ensuite, les interrupteurs Rome-G ont l’avantage de disposer de diodes de rétroéclairage centrées, et non décalées comme sur les éléments Cherry. Résultat : l’ensemble des caractères est parfaitement éclairé, à contrario de ce que l’on constate sur les dernières générations de claviers Razer, par exemple. Quant au bruit généré, il est assez similaire à celui produit par un clavier en Cherry MX Brown. Dès lors, ce G413 se pose comme un compagnon de jeu ou d’écriture idéal, que votre environnement de prédilection soit sombre ou lumineux.

Maintenant, là où Logitech va particulièrement se démarquer sur la concurrence, c’est sur les fonctionnalités annexes, très complètes au regard du positionnement tarifaire du produit. Ainsi, le G413 profite évidemment d’une technologie anti-ghosting et d’un système 26-Key rollover, de même qu’il dispose de raccourcis directs vers certaines fonctions multimédia, en partage avec la ligne de touches la plus haute. D’autre part, un mode jeu permet de désactiver certaines fonctions, afin d’éviter qu’une pression malencontreuse ne vienne perturber votre partie en cours.

Mais surtout, le G413 peut mettre en avant la présence d’un port USB 2.0 complet sur sa tranche arrière. Un élément qui manquait partiellement à l’Alloy FPS, et totalement à la plupart des produits concurrents à ce niveau de prix. En outre, le G413 dispose d’un support logiciel complet, qui passera par l’installation du Logitech Gaming Software. Ce système vous autorisera par exemple à modifier la configuration du rétroéclairage, sachant que selon la finition du clavier, argent ou carbone, celui-ci sera blanc ou rouge uni, et que l’on ne pourra donc jouer que sur son activation, ou sur des variations d’intensité : il ne sera pas personnalisable touche par touche. L’application donnera aussi la main sur les raccourcis à assigner aux touches de fonctions, et seulement elle. Dommage, là où d’autres fabricants permettent des redéfinitions plus complètes, chez Roccat ou Razer par exemple. Dernier point notable : ce sera également par le système LGS qu’il faudra passer pour choisir quelles touches seront affectées par le mode jeu.

Certes, on pourra regretter que le G413 ne propose pas de repose-poignets... Mais comment en vouloir à Logitech lorsque l'on regarde le prix associé au périphérique : 99€. Un prix qui fait du G413 l’un des claviers les plus intéressants du marché actuellement, et qui lui permet d'entrer dans notre sélection de produit favoris.

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