Note de la rédaction
Spécifications | |
---|---|
Technologie de touche | Mecanique Cherry MX Red |
Rétroéclairage | Oui, Bleu |
Raccourcis multimédia | Oui, Partagés |
Raccourcis macro | Non |
Anti-ghosting - Prise en compte simultanée des touches | Oui, NKRO |
Connectique requise | 1 port USB |
Port(s) USB | Non |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Port(s) audio | non |
Ces dernières années, SteelSeries avait fait de son clavier 6GV2 un produit de choix, pour ceux qui souhaitaient s’offrir le confort d’une technologie de frappes mécanique à peu de frais. Ce nouvel APEX M500 entend se placer comme son digne successeur, mais va-t-il réellement s’en donner les moyens ?
Au sortir de son emballage, il faut avouer que l’on a eu bien du mal à faire la distinction entre cet APEX M500, et le modèle qu’il vient remplacer, le 6GV2, tant les points communs visuels que partagent les deux produits sont nombreux. Chacun d’eux affiche ainsi le même poids sur la balance, 1,2 kg environ. Ils profitent également du même design épuré au niveau du châssis, sans repose-poignets, et avec une base extrudée pour recevoir l’ensemble des touches. Ces dernières présentent par ailleurs un profil similaire, et un même agencement, à l’exception de la touche arborant le logo SteelSeries, qui permet d’enclencher le mode jeu, et qui passe à droite de la barre d’espace sur le M500 (sans doute, afin d’éloigner cette commande de la zone ZQSD) .
Les raccourcis multimédias sont quant à eux toujours partagés avec les touches de fonctions, et finalement, il faudra retourner le nouveau clavier pour découvrir le seul élément de design qui le différenciera vraiment du 6GV2 : il dispose sous son châssis d’une goulotte, qui permettra à son utilisateur de faire ressortir proprement son câble USB par le centre, ou par les côtés, en fonction de la manière dont l'espace de jeu sera agencé. Ce sera également l’occasion de constater que les pattes rétractables servant pour le surélèvement de la partie arrière font montre d’une belle robustesse. En apparence, toutefois, puisqu’il s’agit là d’un élément que nous ne pouvons malheureusement pas mettre à l’épreuve concrètement.
Une fois le clavier branché, et les premières sessions de travail effectuées, l’APEX M500 commence à marquer plus nettement sa modernité : il offre par exemple un rétroéclairage bleu uni, dont l’intensité et la désactivation seront gérables à la volée. Également, tandis que le clavier 6GV2 ne nécessitait pas de pilotes particuliers, le M500 dispose d’une compatibilité avec le moteur SteelSeries Engine. À ce titre, il sera possible de régler son rétroéclairage afin de lui donner un effet dynamique de respiration, ou de réassigner les fonctions de l’ensemble des touches, pour les faire correspondre à nos pratiques de jeu. Le taux d’interrogation appliqué au périphérique sera également paramétrable (entre 250 et 1000 Hz). Et bien sûr, tout cela sera enregistrable sous différents profils, qui se déploieront automatiquement, s’ils sont rattachés à un programme particulier.
Enfin, les plus sensibles ne manqueront pas de noter une différence majeure entre 6GV2 et M500 : tandis que le premier reposait sur une technologie de touche Cherry MX Noir, le second, lui, aura préféré adopter des interrupteurs MX Rouge. On restera donc sur une frappe linéaire, mais un poil plus légère, et en ce qui nous concerne, plus agréable. On notera d’ailleurs qu’au-delà de ce changement, le clavier M500 intègre deux systèmes d’anti-ghosting et de N-Key Rollover complet.
Considérant ces différents points techniques, vous imaginez aisément qu’il sera difficile de mettre en défaut ce nouveau modèle de la gamme SteelSeries : très stable, de construction robuste, il fait montre d’un confort de frappe éprouvé, que seules les personnes allergiques au clavier sans repose-poignets pourront critiquer. Une expérience pratique pas loin du sans-faute, et proposée qui plus est à un tarif relativement modeste : autour des 100€. Et ce dernier argument ne sera pas de trop, pour se faire une place sur nos étals, face à des concurrents agressifs : Logitech avec son G610, Roccat avec son Suora, Corsair avec son STRAFE.
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Points forts
- Le choix d'interrupteurs éprouvés
- Le pilotage du système SteelSeries Engine
- La goulotte guide pour le câble
- Construction de qualité
Points faibles
- L'absence de repose-poignets
- Pas de port USB
- Un positionnement tarifaire un peu élevé