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Page Dossier La java des bombes atomiques

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La java des bombes atomiques

Le genre Post Apocalyptique existe depuis des lustres. Cette idée de créer des récits d’hommes et de femmes ayant survécu à un désastre ayant condamné la presque totalité de l’humanité est aussi vieille que les premières légendes, qu’elles fussent épopées comme celle de Gilgamesh (env. 2 650 ans av-JC), ou qu’elles fussent religieuses comme celle de Noé. On pourrait certes glisser l’apocalypse selon Saint Jean dans le tas, mais d’une manière générale, cet écrit se rapproche plus d’une acceptation de la fin de l’humanité, un peu comme lorsque les populations précolombiennes ont accepté la fin de leur civilisation lorsque les européens ont débarqué sur leur continent. L’apocalypse du nouveau testament, telle qu’elle nous est transmise (l’humble auteur de ce papier ne maitrisant pas l’araméen ou le grec ancien, il ne peut donc que se baser que sur les traductions qui lui servent de Bible, et ne peut pas vérifier décemment les textes originaux), ne constitue pas un témoignage de survie, véritable structure narrative d’un récit « post apocalyptique ».

On pourrait parler d’une foule d’œuvres que l’on pourrait considérer comme fondatrices du genre Post Apocalyptique, que ce soit à travers les écrits de Mary Shelley (le Dernier Homme, 1826), H.G. Wells (La Machine à Explorer le temps (1895), la Guerre Des mondes (1898, remanié avec une grande efficacité radiophonique par Orson Wells en 1938)) ou encore Barjavel (Ravage (1943)). Mais même si ces ouvrages demeurent essentiels pour la « bonne compréhension » des paradigmes mis en place au service d’un récit Post Apocalyptique, il faut attendre l’invention de la bombe atomique pour que ce genre prenne ses lettres de noblesse en tant que mouvement culturel à part entière.

La java des bombes atomiques

L’avantage de la bombe atomique, c’est qu’elle a un potentiel important de destruction en un temps très court. Difficile de faire mieux, mais si une apocalypse était « rampante » comme une épidémie de peste décrite dans « Le Dernier Homme » de Mary Shelley, l’homme aurait peu ou proue le temps de s’adapter... Ce n’est pas un hasard si, pendant les grandes épidémies de peste que l’Europe a connues, le dicton « pars vite et reviens tard » était appliqué à la lettre.

Pour se rendre compte du délire médiatique qu’a engendré la bombe atomique, il suffit de regarder l’excellent documentaire « Atomic Café », réalisé par Kevin Rafferty, et qui compile plusieurs spots de la propagande pro-nucléaire nord américaine entre 1945 et la fin des années 50. Si, grâce à la guerre froide, la bombe atomique est une préoccupation si profonde, qu’on la retrouve souvent dans nombre d’œuvres cinématographiques, qu’elles soient propagandistes (Them !, Gordon Douglas, 1954), qu’elles soient cyniques (Docteur Folamour, Stanley Kubrick, 1964), ou dramatiquement pacifiste (Le Point de Non-Retour, John Boorman, 1967), il faudra attendre le milieu des années 70 pour qu’on puisse vraiment voir mis à l’image les interrogations de survivants d’un conflit nucléaire.

C’est en 1975 que deux films sortent sur les écrans, qui sont assez « fondateurs » de ce qu’on peut attendre du Post Apocalyptique « nucléaire », dans la forme du récit de survivants, et surtout, lorsqu’on le rencontre dans le jeu vidéo.

La java des bombes atomiques
A Boy and his Dog

Le premier film est « Apocalype 2024 ». Le titre original est « A Boy and his Dog », réalisé par L.Q. Jones, et tiré du livre éponyme d’Harlan Ellison, édité en 1969. Il a la particularité de mettre en scène une Terre recouverte intégralement par une épaisse couche de boue séchée, vestige d’un conflit nucléaire majeur. L’idée est de suivre un binôme, composé d’un jeune homme et de son chien, pouvant communiquer entre eux grâce à un puissant lien télépathique, ce qui donne à l’écran des dialogues particulièrement surréalistes (« il faut être con pour croire un chien policier ! .../... »). D’une part, le film propose de décrire le quotidien du survivant post apocalyptique. Si d’un coté l’homme cherche la nourriture dans les vestiges de notre civilisation, le chien, lui, s’engage à chercher des femelles pour satisfaire la libido de l’homme. Outre les conflits qui naissent, nécessaires à la survie des rares humains foulant le sol de cette Terre désolée, la survie est aussi inhérente au besoin de devoir bouger d’un point à un autre pour trouver des ressources. Être nomade est la clef de la survie : non seulement pour trouver lesdites ressources, mais aussi pour échapper aux prédateurs. Autre point remarquable du film, une société sous-terraine de survivants privilégiés y est dépeinte dans une forme assez effrayante de décadence...

Le second film est « New York ne Répond Plus », réalisé par Robert Clouse, et qui souffre d’un budget trop limité pour servir les ambitions narratives de cette œuvre, transformant le film en série B, puis en nanar. Le titre original était « The Ultimate Warrior » et mettait en scène un conflit entre deux tribus ennemies, dans les vestiges d’un New York dévasté par une guerre nucléaire. Ce qu’il y a d’intéressant, dans ce film, c’est que le héros nomade cesse de l’être à partir du moment où il réussi t à trouver une terre fertile pour y faire pousser des plantes, afin de subvenir à ses besoins nutritifs. Bref : le redoutable guerrier, le Héros triomphant, cesse de l’être lorsqu’il devient agriculteur : un sédentaire.

Ces deux films sont très intéressants, parce qu’ils regorgent de règles post apocalyptiques qui seront appliquées scrupuleusement dans des œuvres postérieures, et notamment, dans Mad Max 2, et surtout, dans Mad Max 4 : Fury Road, sorti dernièrement. En somme, il s’agit d’établir que le héros ne peut pas se permettre d’être sédentaire, sans quoi, il devient une proie, et surtout, que lorsqu’il devient sédentaire, il arrête d’être un héros (et le récit s’arrête).

Mad Max 2 (1981)

La java des bombes atomiques
PC PS4 ONE PS3 360 iOS Android Bethesda Softworks Interplay Obsidian 14°East Black Isle Studios RPG Stratégie Gestion FPS Jouable en solo Post-apocalyptique Rétrogaming
Commentaires
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chamuco chamuco
MP
Niveau 5
le 11 août 2015 à 05:36

On peut se demander si sans sacrifice humain les azteques auraient ete aussi bon en anatomie. C est peut etre con mais sortir un coeur ou augre organe sans l esquinter ca doit pas etre si facile.et donc,sans ses connaissances en anatomie,ils n auraient peut ete pas ete aussi bon medecin. C etait barbare mais c etait ca la societe mexicaine prehispanique,le grandiose cotoyait le barbare.Mais vraiment,il semblerait que le sacrifice etait vraiment reconnu comme un honneur pour bon nombre de sacrificies. Sans deconner, si tout cela t interesse lis aztequa de gary jennings,vraiment super comme bouquin qui ferait un exellent film,pas comme cette merde d apocalypto...et sinon,j espere bien d ici quelques temps avoir la reponse de ces archeologues.sur ce bonne journee a toi et bonne nuit a moi (il est est 22h30 au mexique)

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Sommaire Dossier
  • La java des bombes atomiques
  • Le voyage du héros
  • Fallouts
  • Jeux de rôle
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