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Test Lollipop Chainsaw

Lollipop Chainsaw : Trailer de sortie

39 345 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Goichi Suda est un de ces créateurs qui se plaisent à explorer les mêmes thématiques dans des jeux aux gameplays très différents (Flower, Sun & Rain, Killer 7, No More Heroes...). Sa dernière production, Lollipop Chainsaw, est animée d'un esprit décalé et de fulgurances artistiques toujours aussi réjouissants, mais s'avère trop proche de No More Heroes pour offrir une expérience aussi rafraîchissante.

Lollipop Chainsaw

Au confluent de Dead Rising, de No More Heroes et d'un épisode de Buffy contre les Vampires, la dernière production de Grasshopper Manufacture a bénéficié du concours de James Gunn, scénariste et réalisateur d'Hollywood auquel on doit entre autres le script de L'Armée des Morts. Dans ce titre complètement barré, on incarne Juliet Starling, une pom-pom girl qui se prépare à fêter ses dix-huit ans en compagnie de son petit ami Nick, lorsque les étudiants de son lycée de San Romero (on apprécie la référence) se transforment subitement en zombies ! Aucun souci pour Juliet, car derrière cette Lolita écervelée se cache en réalité une farouche chasseuse de morts-vivants, qui a l'habitude de charcuter du zombie en famille, en compagnie de son biker de père et de ses soeurs Cordelia et Rosalind. D'ailleurs, lorsque Nick se fait mordre, elle sait comment lui administrer les premiers soins : une simple décapitation suffira à empêcher l'infection de monter à la tête (qui restera tout aussi bavarde !). C'est tronçonneuse en main, vêtue de sa tenue de pom-pom girl, son petit ami accroché à la ceinture, qu'elle se lance au secours des étudiants encore sains.

Lollipop Chainsaw
Il faudra secourir à l'occasion quelques infortunés étudiants.
Dès les premières minutes de jeu, la proximité de Lollipop Chainsaw avec No More Heroes est une évidence, qu'on ne cessera de marteler tout au long de ces lignes. Juliet a la même façon de se déplacer que Travis Touchdown, et manie sa tronçonneuse comme un sabre. Elle évolue dans des niveaux qui prennent tous la même forme : constitués d'une succession on ne peut plus linéaire de couloirs et de salles infestés de zombies divers et variés (sportifs, geeks, voyous...), ils s'achèvent tous par un affrontement épique et délirant contre un boss (qui, chanteur, batteur ou guitariste, sont tous membres du même groupe de rock gothique). Comme dans No More Heroes, la violence bien réelle – tronçonnage furieux, mutilations et décapitations à l'appui – est désamorcée en permanence par l'humour et le parti pris artistique du jeu. Les personnages cel shadés, les menus dans un style pop-art, la bande-son oscillant entre le hard rock et la pop des années 80 : tout concourt à faire de Lollipop Chainsaw une expérience visuelle et sonore jubilatoire, même si une fois encore, les efforts de design ne suffisent pas à masquer les faiblesses techniques du titre, qui affiche des graphismes dépassés et des animations trop rigides.

Lollipop Chainsaw
Les coups spéciaux permettent de faire le ménage.
Rigide, c'est un adjectif qui pourrait aussi qualifier la structure du jeu, basée sur la répétition des mêmes schémas, que ce soit au niveau des combats, de la progression, ou des phases de boss. No More Heroes n'était pas architecturé autrement, mais pouvait compter sur un environnement ouvert et quelques à-côtés pour varier l'expérience. Ici, on a bien droit à quelques phases de jeu plus farfelues les unes que les autres, qu'il s'agisse de jouer au basket-ball avec des têtes de zombies, de broyer des infectés à la moissonneuse-batteuse, de s'échapper d'un labyrinthe truffé de Pac-Man voraces, ou encore de guider la tête de Nick, greffée sur un corps "d'emprunt", dans d'inénarrables séquences de QTE où Juliet joue son rôle de pom-pom girl ! Mais Lollipop Chainsaw n'est pas aussi inventif que son modèle, et réchauffe trop souvent les mêmes recettes. On regrette notamment qu'en dépit de personnages caricaturaux, de situations excessives et de rebondissements volontairement grotesques, la narration ne serve pas suffisamment la mise en scène : au bout du énième zombie nous ouvrant pour la énième fois le passage à bord d'un énième camion fou, on se dit que l'équipe de Grasshopper a manqué un peu d'inspiration.

Lollipop Chainsaw
Les situations proposées sont souvent complètement barrées.
Par chance, les combats s'avèrent suffisamment fun pour que chacun puisse prendre son pied. Lollipop Chainsaw n'est pas un beat'em all très technique (ne vous attendez pas à un Bayonetta !). Il propose quelques coups de base simples à exécuter, qu'il s'agisse de tronçonner, de donner des coups de pompon ou de jouer à saute-mouton avec les zombies. Pas de parade, pas d'attaque haute ou basse comme dans No More Heroes et un lock bien souvent superflu. Mais la tronçonneuse de Juliet évoluera tout au long du jeu, ouvrant à des possibilités supplémentaires comme celle de tirer des projectiles, qui suscitera quelques phases de shoot plus ou moins bien pensées. Qui plus est, des techniques de combat supplémentaires peuvent être achetées dans la boutique en dépensant les médailles que laissent tomber les ennemis occis, qui servent aussi à récupérer des consommables (sucettes offrant un regain d'énergie vitale) et des améliorations permanentes (force, vitalité, rapidité à se relever, etc.). Ces combos sont d'un intérêt inégal, mais certains permettent d'infliger des dégâts de zone. Cela s'avère très utile pour réaliser des "sparkle hunting", consistant à décapiter plusieurs zombies d'un seul coup, et gagner ainsi des médailles spéciales servant notamment à acheter des tenues coquines pour Juliet. La collectionnite est une fois de plus mise en avant !

Lollipop Chainsaw
Juliet a de nombreux talents, comme le prouve ce pole dance.
Ces fameux "sparkle hunting" provoquent toutefois systématiquement une petite animation de quelques secondes dont on se serait bien passé. Dans le même esprit, le déclenchement de la loterie procurant à Juliet un coup spécial aléatoire – une idée en provenance directe de No More Heroes – s'accompagne d'une petite cinématique qui, aussi brève soit-elle, n'en interrompt pas moins l'action. Si l'on ajoute à cela la présence de fréquents QTE, impliqués aussi bien dans les affrontements (oppositions, dégagements, finish moves) que dans les scènes d'action hors combat (obstacles à franchir ou à détruire, pièges à éviter), on aboutit à un rythme de jeu trop haché. Cette impression est renforcée par des temps de chargement d'une durée acceptable, mais bien trop fréquents. Et puisque l'on en est à évoquer les défauts techniques, impossible de passer sous silence les soucis de caméra, un écueil récurrent dans les progressions Grasshopper. Lorsque Juliet est entourée de zombies, la caméra trop rapprochée de l'action condamne à n'en voir que la moitié, sans parler des environnements fermés où elle est à la peine. Et si l'on se résigne à la recentrer manuellement, on est décontenancé par son manque de vélocité, franchement agaçant.

Lollipop Chainsaw
Ah ben ouais, forcément ça fait mal, hein !
La difficulté peu prononcée pose également problème. En dehors des "named" (des adversaires avec un nom et une barre de vie), les zombies croisés ne représentent généralement pas un gros défi, du moins en mode Normal. Et aussi jubilatoires soient les affrontements contre les boss, ils se révèlent bien trop faciles, car assez prévisibles. Le challenge surgit parfois par pics à l'occasion de mini-jeux tordus qui ne sont pas au coeur du gameplay, ce qui est tout de même paradoxal. Cela n'arrange pas la longévité du titre : Lollipop Chainsaw propose des niveaux thématiques certes longs (une quarantaine de minutes en moyenne), mais qui ne sont qu'au nombre de six, pour une durée de vie ne dépassant pas les cinq heures de jeu. Certes, on comprend très vite qu'avec ses modes Défi (Score, Contre-la-Montre ou Course aux Médailles), son classement mondial et ses extras à débloquer, la nouvelle production de Grasshopper mise sur sa rejouabilité pour convaincre l'acheteur. Mais comment mettre en avant la replay-value d'un titre aussi linéaire, qui reconduit de surcroît les mêmes schémas du début à la fin ? Bref, Lollipop Chainsaw est à l'image d'une sucette : il procure un petit plaisir certes savoureux, mais aussi éphémère que dispensable.

Les notes
  • Graphismes14/20

    A l'image des autres productions Grasshopper, il convient de distinguer l'aspect technique de l'aspect artistique. Les personnages cel shadés, les explosions de couleurs acidulées et l'interface au style pop-art contribuent à faire de ce titre une réussite artistique, au détriment d'un aspect technique franchement décevant qui aligne des graphismes dépassés et des animations bien trop rigides.

  • Jouabilité15/20

    Lollipop Chainsaw ne souffre d'aucun problème de jouabilité, si l'on excepte une caméra capricieuse et difficile à dompter. C'est un beat'em all peu technique, mais la panoplie de coups originaux et de combos marrants à exécuter suffit à procurer une bonne dose de fun, d'autant que les combats quelque peu redondants sont parfois entrecoupés de phases de jeu délicieusement farfelues.

  • Durée de vie8/20

    Le principal reproche que l'on puisse faire à Lollipop Chainsaw tient à sa durée de vie, qui n'excède pas les 5 heures de jeu, en y incluant les temps de chargement trop fréquents. On pourra éventuellement s'adonner au mode Défi, classement mondial à l'appui, ou essayer de débloquer tous les extras possibles, mais difficile de mettre en avant la rejouabilité d'un titre aussi linéaire.

  • Bande son16/20

    La musique est un élément central du jeu : chaque niveau dispose de sa propre ambiance, du hard rock à la pop des années 80 en passant par l'ambient hippie, sans parler des menus qui diffusent en boucle le fameux "Lollipop" des Chordettes. Les bruitages se font un poil plus communs et les voix en anglais, non doublées mais traduites en français, sont convaincantes.

  • Scénario12/20

    On n'attendait certes pas grand-chose de l'histoire, qui n'est que le prétexte à nous infliger les tranches de vie d'une famille de psychopathes chasseurs de zombies, saupoudrées d'un humour plus ou moins réussi et de références bien senties. Mais la narration et la mise en scène déçoivent, car elles ne parviennent pas à rythmer le jeu et peinent à justifier sa structure extrêmement répétitive.

Lollipop Chainsaw est un délicieux cocktail de violence, d'humour et de charme, sublimé par les facéties créatives d'un Suda 51 qui aime toujours autant partir en sucette, et par un parti pris artistique très réussi. Qu'il est fun de décapiter des zombies à la tronçonneuse sur des rythmes pop, hard rock ou disco ! Pour autant, l'expérience s'avère trop proche de celle offerte par No More Heroes pour nous surprendre. Qui plus est, elle pâtit de quelques défauts malheureux, comme une caméra capricieuse, des loadings trop fréquents et un aspect technique décevant. Si l'on y ajoute une durée de vie franchement insuffisante, on conclura qu'à l'image d'une sucette, Lollipop Chainsaw procure un petit plaisir coupable et savoureux, aussi éphémère que dispensable.

Note de la rédaction

14
14.7

L'avis des lecteurs (91)

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