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Test La Memoire Dans La Peau

La Memoire dans la Peau : Trailer de lancement

10 650 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

On vous imagine déjà en train de vous couvrir le visage et de hurler que non, on ne vous reprendra pas à acheter une quelconque adaptation vidéoludique d'un long métrage, aussi fantastique soit-il. Lassés, presque toujours déçus par des productions médiocres, la plupart des joueurs affichent volontiers leur mépris de ces petits tas de pixels assemblés à la va-vite et à peu de frais à des fins purement mercantiles. Pourtant, dans le cas de La Mémoire dans la Peau, l'adaptation des premières aventures pelliculées de Jason Bourne, beaucoup de gamers ont vu germer en eux l'espoir que peut-être, pour une fois, un titre parviendrait à contredire la règle. Eh bien mes bons amis, le temps est maintenant venu de découvrir si ces folles espérances prennent effectivement corps dans le bébé de High Moon Studios, ou si encore une fois, elles voleront en éclats au contact d'une froide et dure réalité.

La Memoire Dans La Peau

Cette adaptation du film La Mémoire Dans La Peau, lui-même adapté d'un roman de feu Robert Ludlum, nous la devons au studio High Moon, papa du sympathique Darkwatch. Loin de céder à la facilité, raison de tant d'échecs retentissants, les développeurs se sont en fait efforcés de créer une aventure qui, si elle retrace bien évidemment les événements les plus significatifs du long métrage, n'en compte pas moins un bon nombre de séquences inédites, à peine évoquées par le réalisateur du film, monsieur Doug Liman. Outre les pérégrinations martiales et déjà bien connues du héros amnésique, les joueurs se retrouveront donc très régulièrement plongés au coeur de nombreux flash-back, prétextes à des missions d'élimination pas piquées des hannetons. C'est ainsi qu'en début d'aventure, vous vivrez par exemple les événements qui précèdent la mission ratée de Jason Bourne. Bref, l'intention est louable et injecte une certaine variété à l'ensemble, une variété qui comme nous le verrons plus tard, sera pourtant mise à mal par un level-design peu inspiré et un gameplay qui bien que très énergique, manque indubitablement de profondeur. Mais revenons à nos moutons grassouillets et prévenons tout de même les joueurs n'ayant pas encore vu le film qu'ils auront sans doute un peu de mal à suivre l'histoire, du fait de cinématiques qui sautent un poil trop rapidement d'une scène à une autre. Mais l'essentiel est là, et le fan éclairé reconnaîtra son chemin sans peine.

La Memoire Dans La Peau
Plus puissant que Kane & Lynch, plus fringuant que Val Kilmer dans le célèbre Heat, Bourne fait déferler le plomb.
Ce qu'il ne reconnaîtra pas en revanche, c'est la ravissante frimousse de labrador de l'interprète officiel de Jason Bourne. En effet, ne vous attendez pas à retrouver les traits de Matt Damon sur le visage de votre avatar, le bougre ayant manifestement jugé le jeu trop violent pour accepter d'y figurer. Ben tiens, pourtant tu m'as pas l'air particulièrement effarouché lorsque tu distribues mandale sur mandale dans les salles obscures. Mais on passera vite sur ce caprice de star, puisque le Jason du jeu, même si pas foncièrement charismatique, remplit tout de même très honnêtement son rôle. Et en quoi consiste-t-il précisément ce fameux rôle vous demandez-vous sans doute. Eh bien, très simplement, à briser des mâchoires, à dégommer tout ce qui bouge, et parfois même, ce qui ne bouge pas. En effet, pour cette adaptation, High Moon Studio joue la carte de l'action pure, dure et non-stop puisque même si quelques pseudo phases d'infiltration en mousse, presque totalement impraticables, sont présentes, le gros du jeu repose sur des séances de gunfight et de close-combat. Le tout bénéficie d'un enrobage cinématographique qui fait tout pour coller aux films. Il suffit pour s'en convaincre de regarder Jason Bourne lâcher des bouffes avec son style si particulier, typique du close-combat, des attaques à courte distance et très vives. De plus, si au cours des déplacements ou des affrontements à l'arme à feu, le titre ressemble à n'importe quel third person shooter, il suffit de se lancer dans un combat à mains nues pour que la caméra se mette à coller à l'action alors que Jason semble "locké" sur ses adversaires.

La Memoire Dans La Peau
Une jauge d'adrénaline pleine, et hop, vos adversaires n'ont plus qu'à ramasser leurs molaires.
Avec à sa disposition une petite panoplie de coups assez dévastateurs, le joueur enchaîne les frappes, projections, désarmements et gros coups à la cuisse avec remontée du coude dans le pif suivie d'un bon éclatage de tronche dans le mur. Le décor étant en effet à considérer comme une arme à part entière, on n'hésitera pas à projeter son adversaire la tête en avant sur tout ce qui peut sembler plus solide qu'un crâne, ni même à reculer violemment afin de plaquer un ennemi venu se glisser dans notre dos sur le mur le plus proche, le souffle coupé et l'esprit peu prompt à la riposte. Le résultat à l'écran se veut extrêmement dynamique. Mais la touche qui vient compléter cet aspect cinématographique, tout en mettant en avant le côté instinctif de la gestuelle de Bourne, provient de l'usage de l'adrénaline et des QTE. Certes, la formule n'est pas neuve. Encerclé par plusieurs adversaires, on pourra déclencher ces séquences scriptées du plus bel effet qui feront avant tout intervenir un ralenti et des mouvements de caméra efficaces.

La Memoire Dans La Peau
Plus haut la jambe, plus haut !
Outre la ficelle du game design, le ralenti colle plutôt bien au personnage. Restera alors à appuyer sur les bonnes touches, celles indiquées à l'écran, pour lancer les enchaînements qui seront généralement composés d'attaques "takedown", un coup fatal, l'ensemble profitant d'une chorégraphie grave tetra chiadée à mort, si je puis me permettre. On aurait du mal à ne pas trouver une classe certaine à ce qu'on voit sur l'écran de jeu. Précisons en outre que ce système de combat s'applique également aux gunfights, une astuce commode lorsqu'on se retrouve acculé. Si on a déjà vu ce type de gameplay dans nombre de jeux, La Mémoire Dans La Peau fait partie de ceux qui en font un usage des plus efficaces. D'autant que l'esthétique des combats est soutenue par quelques menus détails, notamment la gestion des dégâts apparents sur les visages tuméfiés par les patates, à commencer par celui de Jason Bourne. Hélas, trois fois hélas, tous ces bons points finissent très rapidement par s'inscrire dans une routine assassine. Car le fameux système de combat au corps-à-corps, tout impressionnant qu'il soit, montre vite ses limites. Avec deux touches principales qu'il faudra combiner pour réaliser l'un des 8 combos du jeu, on se retrouvera tout de même très vite à faire et à refaire la même chose. Une fois au contact, matraquer les touches comme un porc marche souvent, même en augmentant le niveau de difficulté. En prenant garde à parer les coups et à ne pas trop se découvrir, rien ne résiste à Jason. D'autant qu'à chaque mandale portée, votre jauge d'adrénaline se remplit et vous permet d'accéder aux fameux takedowns.

La Memoire Dans La Peau
L'Instinct de Bourne permet de mettre en valeur les objets importants, de même que les ennemis.
Ne restera généralement qu'à observer votre environnement, attirer votre ennemi dans une zone susceptible de permettre une "attaque environnementale", et à lancer la chose, sans que la transition soit toujours très fluide. Bref, emballé par les premiers chocs, le joueur finit malheureusement par se lasser après une heure de jeu. Cette lassitude, on la devra également à la lourdeur des phases de gunfight, où Jason ne semble guère à son aise. Les déplacements y sont laborieux, la mise à couvert parfois difficile, et les armes, qui se cantonnent grossièrement à quelques pistolets, une mitraillette, différents modèles de fusils d'assaut et de pompe familiaux, font preuve de beaucoup d'imprécision. Pour sauver les meubles (si je puis dire), on sera alors tenté d'user d'un système répondant au doux nom d'Instinct de Bourne, qui s'active d'une pression d'un bouton et pompe joyeusement votre jauge d'adrénaline. L'intérêt ? La mise en surbrillance des ennemis ou des objets susceptibles de servir à une interaction quelconque. Ce système permet également de "locker", assez péniblement il faut bien le dire, des adversaires aussi énergiques et malins que des bétonnières. Cela ne dure d'ailleurs que quelques secondes et n'est généralement pas suffisant pour traverser les très nombreuses fusillades.

La Memoire Dans La Peau
Un niveau dont on se serait bien volontiers passé.
Au fond, le seul véritable intérêt de cette fonction consistera à ralentir le temps dans un unique niveau : lorsqu'il s'agira de fuir la police avec l'Austin de Marie dans les rues encombrées de Paris. Un niveau longuet qu'il aurait peut-être mieux valu s'abstenir d'intégrer au soft d'ailleurs, tant il manque d'intérêt et la conduite, de précision. Certes, il eut sans doute été difficile de ne pas inclure quelque chose évoquant l'incroyable poursuite présente dans le film, mais dans les faits, cette pseudo course contre le temps dans des ruelles grisâtres, où certaines issues sont bloquées par de disgracieuses barrières lumineuses qu'on aurait cru enterrées avec les vieux épisodes de Burnout, serait sans doute mieux passée sous la forme d'une cinématique. Ce niveau évoque d'ailleurs à lui seul tous les problèmes de level-design dont peut souffrir le soft. Linéaire, dans le sens dépréciatif du terme, La Mémoire dans la Peau se contente de niveaux à l'architecture classique, ne recelant pas la moindre surprise et constitués d'une succession assez lourdingue de couloirs et de salles plus vastes à l'occasion. Personnellement, moi, quand je me trouve incapable de sauter par-dessus une banquette ou un banc, ça me gonfle. Certains jeux parviennent à dissimuler cet aspect sous divers artifices, La Mémoire dans la Peau n'y arrive jamais vraiment, malgré de sérieux efforts pour vous maintenir sur votre route et dynamiser tout ça à grands coups de petites scènes scriptées, hélas très prévisibles.

La Memoire Dans La Peau
Les "takedowns" peuvent également marcher avec une arme à feu.
Un autre aspect de la Mémoire dans la Peau qu'il convient d'évoquer avant de vous abandonner lâchement, tient à la durée de vie. Le titre est très court et ne résistera guère plus de 6 ou 7 heures aux joueurs un peu handicapés des pouces comme votre humble serviteur. Quoi qu'il en soit, cela fait tout de même très léger, d'autant que rien ne nous poussera vraiment à retenter l'aventure. En effet, les combats contre les boss, véritables sommets dans ce déchaînement de violence, sont tous accessibles depuis le menu principal une fois le jeu terminé une première fois. Nul besoin dans ces conditions de se retaper un niveau entier pour le seul plaisir de bastonner un chef Corse ou un assassin de Treadstone. Quant aux passeports dissimulés dans les niveaux, ils auront beau donner accès à des bonus sympathiques, seuls les chasseurs de succès sur Xbox 360 auront une raison plus ou moins valable de les rechercher. Bref, vous l'aurez compris, l'adaptation de la Mémoire dans la Peau n'était pas loin de se voir accoler l'étiquette de très bon jeu mais malheureusement, quelques soucis de prise en main, un certain classicisme dans la structure, ainsi qu'un système de combat visuellement flamboyant mais relativement creux s'associent pour ne donner au final qu'un jeu d'action bien rythmé et sympathique, sans plus.

Les notes
  • Graphismes15/20

    La Mémoire Dans La Peau s'en sort très honorablement dans ce domaine. On appréciera notamment la modélisation des personnages ainsi que leurs diverses animations. Même constat pour des décors qui très vite, portent les stigmates de la folie destructrice de Jason et de ses adversaires : les débris virevoltent, les couverts partent en morceaux et les voitures explosent comme il se doit. On dénombre cependant un nombre important de bugs de collisions ainsi que la présence d'un peu de clipping. Dernier élément dommageable, les transitions lors des "takedowns", pas toujours très élégantes puisque les deux combattants se verront souvent "téléportés" près de l'objet avec lequel vous tentiez d'interagir. L'ensemble pourtant, parvient généralement à nous transposer en plein milieu d'un énorme film d'action, et en cela, le but est atteint.

  • Jouabilité12/20

    Les corps-à-corps ont beau suinter la violence et la rage et faire preuve d'un dynamisme rare, ils n'en restent pas moins ultra basiques car soutenus par une modeste palette de coups. Même en difficile, l'approximation est souvent de mise. Même constat pour les gunfights, relativement imprécis et lourds, nécessitant un usage abusif de l'adrénaline pour être traversés. En découle évidemment une grande répétitivité, qui se retrouve d'ailleurs renforcée par un level-design sans la moindre inspiration. L'aventure heureusement, ne manque pas de rythme, et bénéficie d'un superbe enrobage cinématographique.

  • Durée de vie8/20

    Il ne faudra guère plus de 7 heures à un joueur moyen pour parvenir au terme de cette aventure. Et une fois le jeu terminé, on n'aura que peu de raisons d'y revenir. Notez cependant que la collecte des passeports plus ou moins bien planqués dans les niveaux permettra de débloquer des cinématiques, des concept arts, et des morceaux issus de l'excellente bande-son du jeu.

  • Bande son16/20

    Globalement le doublage français est correct, même si certaines répliques manquent un peu de conviction. Côté musiques en revanche, les fans peuvent d'ores et déjà se réjouir. Il semble en effet qu'une grande partie de la BO du long-métrage d'origine se retrouve sur cette jolie galette. Enfin, les bruitages retranscrivent très fidèlement la fureur des combats, avec moult craquements sinistres lors des prises vicieuses de notre machine à tuer amnésique. Du tout bon.

  • Scénario11/20

    Si le titre suit évidemment l'histoire du long métrage éponyme, il rajoute bon nombre de séquences inédites sous la forme de flash-back. Le tout est très maladroitement lié par quelques petites cinématiques. Les fans s'y retrouveront sûrement, mais les néophytes n'ayant pas encore vu le film n'y comprendront pas un traître mot.

Nous ressortons un peu déçus de cette adaptation de film qui se montrait tout de même très prometteuse. Non pas que le titre soit mauvais, loin de là, mais ses trop nombreuses lacunes l'empêchent de prétendre à autre chose qu'au statut de jeu d'action sympathique. On retiendra néanmoins l'incroyable dynamisme qui ressort des phases de combat au corps-à-corps et la retranscription fidèle de l'inventivité de Jason Bourne lorsqu'il s'agit de pulvériser un assaillant. Un soft à essayer et à acheter d'occasion, en attendant impatiemment une suite qui nous l'espérons, gommera la plupart de ces errements de jeunesse.

Note de la rédaction

13
14.6

L'avis des lecteurs (102)

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