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Test Dark Messiah of Might and Magic : Elements

Dark Messiah of Might and Magic : Elements : Trailer de lancement

9 728 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Fin 2006, le studio français Arkane, qui nous avait déjà gratifié de l'excellent Arx Fatalis, réussissait de fort belle manière son incursion dans le genre FPS. Dark Messiah of Might and Magic ravissait les joueurs PC en proposant des affrontements dynamiques tirant parti de l'environnement, agrémentés d'une touche de jeu de rôle. Alors que déboule enfin sa conversion Xbox 360, sous-titrée Elements, on ne peut s'empêcher de penser que le pari est osé. Quelques heures de jeu suffisent hélas à confirmer ces craintes.

Dark Messiah of Might and Magic : Elements

Précisons d'emblée que la licence Might and Magic n'est ici qu'un prétexte de vente : Dark Messiah est un FPS médiéval fantastique, genre peu représenté depuis les Hexen et autres Witchaven. Les fans de la célèbre série de stratégie au tour par tour argueront qu'ils y ont reconnu tel ou tel élément de background, mais le grand classicisme du scénario de Dark Messiah fait qu'on n'y prête guère attention. Vous incarnez Sareth, un héros un peu paumé au milieu d'une lutte fratricide entre magiciens. Dépêché dans la ville de Heaumerock pour porter assistance à un notable du nom de Menelag, il va vite se retrouver plongé dans une bataille épique doublée d'une tentative d'assassinat. Par chance, Sareth est accompagné d'une sirène immatérielle nommée Xana, dont la douce voix le guide et le conseille. Mais Xana est-elle aussi innocente qu'on le croit ? Le scénario de Dark Messiah, développé à l'aide de cut-scenes et des interventions régulières de Xana, consitue en tout cas un aspect bien secondaire du jeu.

Dark Messiah of Might and Magic : Elements
Dans mon immense mansuétude, je décide de t'épargner... Oh puis non, tiens, je préfère te tuer !
Manipulé, ballotté, pris dans les filets d'une intrigue sur laquelle vous n'avez que peu de prise (excepté quelques choix qu'il faudra effectuer vers la fin), vous n'aurez qu'une envie : profiter de l'espace de liberté offert par le développement de votre avatar. Hélas, cet aspect n'est plus au programme dans cette version Xbox 360. Vous choisissez d'emblée quelle sera votre incarnation : guerrier, archer, mage ou assassin. L'évolution du personnage perd alors tout son sel : les différents arbres de progression ont ici disparu au profit d'une progression linéaire bien moins réjouissante : vos victoires vous octroient toujours de l'expérience, mais les compétences destinées à votre classe vous sont attribuées automatiquement à chaque gain de niveau. Conséquence la plus malheureuse : les personnages multi-classés, qui permettaient de varier les approches au sein d'une même partie (magie, discrétion, corps-à-corps) ne sont plus à l'ordre du jour. Une épée trouvée par un mage lui sera inutilisable, et ira donc rejoindre les "objets de collection" visibles dans un des menus du jeu. Quelle ironie que de voir l'aspect jeu de rôle réduit à une relique sans splendeur. Reste la gestion de l'inventaire, mais les items conservables étant beaucoup moins nombreux, vous n'y accéderez guère que pour associer un objet ou une arme à une touche de l'inventaire rapide – fort bien fait soit dit en passant.

Dark Messiah of Might and Magic : Elements
Parfois, il faut savoir se percher pour échapper au danger.
Dark Messiah redevient donc sur Xbox 360 un "simple" FPS. L'objectif est de décimer une horde d'adversaires plus féroces les uns que les autres dans une vue à la 1ère personne. Heureusement, le tutorial inédit, qui vous apprend les bases du déplacement et du combat, est l'occasion de constater que les différentes façons d'éliminer vos adversaires sont toujours aussi nombreuses. Pour cela, les programmeurs d'Arkane ont multiplié les occasions de tirer profit du décor. Il est possible de se débarrasser de vos ennemis en tirant dans le pilier branlant d'une vieille charpente, en leur lançant des objets (tonneaux, caisses... même le corps sans vie d'un adversaire lancé du haut d'une échelle peut faire office de projectile), en constituant des pièges variés (flasque d'huile sur le sol à enflammer au dernier moment ), ou encore en les repoussant d'un bon coup de pied vers des endroits dangereux (vide, grille d'épieux, feu de camp). Et rassurez-vous, cette liste n'est pas exhaustive ! Si après cela il reste encore quelques adversaires essayant de se relever dans un dernier souffle, il suffira de se précipiter sur eux pour les empaler avec votre épée. On regrette cependant que les effusions de sang soient moins spectaculaires dans Elements, notamment en ce qui concerne ces coups fatals que vous pouvez placer une fois votre jauge de rage remplie.

Dark Messiah of Might and Magic : Elements
Les ennemis manquent cruellement de vivacité dans cette adaptation.
Dark Messiah fait perpétuellement appel à l'inventivité et à la capacité d'adaptation du joueur pour se sortir des situations les plus compromises. Pour exemple, le début du second chapitre vous oppose à une déferlante d'ennemis au saut du lit. Vous devez alors rivaliser d'ingéniosité pour parvenir à vous débarrasser de la plupart avant d'envisager l'assaut frontal. Cependant, là où la version PC donnait l'impression de figurer dans une vieille production hollywoodienne aux côtés d'Errol Flynn (on court, on bondit, on lance, on frappe, on pare, on casse...), Elements procure la sensation désagréable d'incarner un Bud Spencer un lendemain de fête. Les combats sont en effet beaucoup moins dynamiques : la faute à des mouvements plus lourds et à des adversaires bien moins incisifs. En cause également, le strafe au stick analogique peu convaincant, sans parler du lock automatique de la cible au premier coup porté, alors même que Dark Messiah est un jeu qui nécessite de fréquents replis pour changer de tactique. D'aucuns estimeront que ces concessions étaient inéluctables pour permettre le jeu à la manette ; il n'en reste pas moins que la jouabilité en prend un bon coup dans l'aile.

Dark Messiah of Might and Magic : Elements
La ville de Heaumeroc est truffée de zones secrètes à découvrir.
Heureusement, le titre conserve bon nombre de ses qualités d'origine. Reprenant les bonnes idées d'autres jeux (les flèches à corde de Thief), ou les adaptant à la sauce Heroïc Fantasy (le Gravity Gun de Half Life 2 transformé en pouvoir de télékinésie), Dark Messiah tire sa force de l'utilisation du Source Engine de Valve, mais également d'un level design de grande qualité. Les niveaux sont reliés entre eux (on débute un nouveau chapitre à l'endroit même où on a terminé le précédent), ce qui confère une cohérence agréable à l'univers. Ils sont en outre truffés de zones secrètes que vous aurez grand plaisir à découvrir, d'autant qu'elles contiennent souvent des items intéressants, ainsi que des "reliques" à collectionner (eh oui, encore!). Elements propose une aventure similaire au jeu original, hormis le rajout plus ou moins heureux de quelques nouvelles zones, comme en témoigne ce recyclage du niveau tutorial de la version PC à l'intérieur même de la demeure de Menelag ! En ce qui concerne les adversaires rencontrés, ils sont très classiques (gardes, gobelins, orcs, goules) et leur intelligence artificielle laisse parfois à désirer ; mais à l'instar de son travail sur Arx Fatalis, Arkane les a rendus plus "vivants" en les dotant de dialogues crédibles et amusants qui favorisent l'immersion.

Dark Messiah of Might and Magic : Elements
Bug ou censure ? La question reste entière.
Quelques mots enfin sur l'aspect graphique décevant de cette conversion Xbox 360. Le jeu est loin d'être moche, et conserve son cachet esthétique. Mais la modélisation 3D n'a plus le même attrait qu'il y a un an et demi, et les textures, qui n'étaient déjà pas irréprochables dans la version PC, vont du passable au hideux pour peu que l'on s'en approche un peu trop. Bref, le jeu manque d'éclat, et il vous faudra en outre régler le contraste, bien trop élevé par défaut, ne serait-ce que pour compenser l'abus de HDR. L'ambiance sonore se révèle quant à elle toujours aussi convaincante, malgré une légère saturation constatée par moments. Ecartant régulièrement la musique au profit de l'environnement sonore naturel, elle contribue à immerger le joueur dans l'action. A ce titre, la poursuite de la goule sur les toits de la ville de Heaumeroc lors d'une nuit d'orage, aussi linéaire soit-elle, est un grand moment. Dans l'ensemble les scripts, dont le premier niveau fait craindre la profusion, sont finalement bien dosés et contrebalancés par la liberté d'action offerte en permanence. Bref, Dark Messiah of Might and Magic Elements reste un titre de qualité, original, intéressant et rythmé même dans ses moments les plus classiques. Pour peu que vous n'ayez jamais touché à la version PC, vous apprécierez sans doute l'aventure solo, ainsi que le mode multijoueur proposé, toujours aussi nerveux et enrichi de plusieurs nouvelles maps. Dans le cas contraire, fuyez ce portage décevant.

Les notes
  • Graphismes13/20

    A l'instar de la version Xbox d'Arx Fatalis, dont l'aspect graphique avait souffert d'une adaptation trop tardive, Dark Messiah sur 360 n'a pas la beauté de "nouvelle génération" que l'on était en droit d'attendre. Les graphismes font leur petit effet de loin, mais dévoilent leur aspect anguleux et leurs textures disgracieuses dès que l'on s'en approche. Les effets de particules sont bien en-deçà du rendu PC, et seuls les liquides parviennent à s'en sortir honorablement.

  • Jouabilité11/20

    Procurant une jouabilité lourde, approximative et terriblement frustrante, la manette XboX 360 se révèle inapte à offrir la maniabilité nécessaire au FPS subtil et raffiné qu'est Dark Messiah, et à tirer parti de toutes ses possibilités environnementales. Que le pad ne soit pas l'arme ultime pour le genre, ce n'est pas nouveau. Mais on est alors en droit de s'interroger sur la légitimité de cette adaptation.

  • Durée de vie13/20

    La durée de vie n'est pas le fort de Dark Messiah, qui peine à aligner les 12 heures de jeu à moins de passer son temps à chercher la moindre petite cachette secrète (certains s'y reconnaîtront). Mais il possède deux atouts : un bon potentiel de rejouabilité, pour aborder l'action sous un autre angle, et un mode multijoueur nerveux et efficace. Les ajouts de cette version Xbox 360 restent cependant anecdotiques.

  • Bande son16/20

    La bande-son est un travail d'orfèvre. La musique prend des allures épiques à l'occasion des moments forts du jeu, et a le bon goût de disparaître dans les passages plus intimistes (souvent synonymes d'endroits lugubres), laissant la place aux sonorités environnementales. Les remarques et vociférations de vos adversaires apportent un surcroît d'ambiance. On déplore toutefois une certaine saturation du son lors des explosions et autres bruitages prononcés.

  • Scénario10/20

    L'intrigue de Dark Messiah suffit à la tâche mais ne vous provoquera pas d'émoi particulier : les personnages ont beau cacher leur jeu, on les voit venir à des kilomètres à la ronde ; les intrigues secondaires sont dans l'ensemble peu intéressantes. En outre, si l'importance de votre rôle s'accroît au fil du jeu, vous passez une bonne partie du temps à subir les événements et à suivre les directives qu'on vous donne.

Il est bien difficile d'attribuer une note à Dark Messiah of Might and Magic Elements. Délesté de sa dimension jeu de rôle, doté d'une jouabilité douloureuse et d'un aspect graphique décevant, ce portage transforme un joyau raffiné en une pierre brute et mal dégrossie. D'un autre côté, il ne parvient pas à occulter totalement les multiples forces du jeu d'origine, parmi lesquelles un level design d'exception et de savoureuses possibilités d'interaction avec l'environnement. Qu'à cela ne tienne, cette note de 12 se veut médiane : ajoutez 3 points si vous ne connaissiez pas la version PC, et retirez-en le même nombre dans le cas contraire. Il reste à dire qu'on ne cessera de s'interroger du bien-fondé d'une telle adaptation.

Note de la rédaction

12
12.8

L'avis des lecteurs (42)

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