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Preview Worms 4 : Mayhem
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Quand on essaye de se représenter la signification du mot "guerre", et que l'on rassemble de ce fait, l'ensemble du champ lexical de ce terme, il ne nous viendrait pas à l'idée d'y inclure de pauvres et inoffensifs êtres relativement paisibles. Par exemple, je ne crois pas que vous vous soyez directement dirigé sur des vocables comme taupe, écureuil, ou encore huître. Il est certain que ces animaux ne vont pas de paire avec le thème du conflit armé. Néanmoins, certaines personnes ont un jour décidées que le ver de terre correspondait sans doute possible au massacre et à la volonté de puissance. Pourquoi ne jamais avoir composée une armée de lombrics ? Me direz-vous. La réponse sera sans doute plus claire après ce texte.

Worms 4 : Mayhem

Comme dirait le grand ténèbreux : "Dans le monde, il y a deux types d'hommes, ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses !". C'est en un sens de cette façon que l'on pourrait définir l'ambiance générale de Worms. En effet, la clé de la victoire, outre la mise en place de stratégies machiavéliques, réside dans l'exploitation des faiblesses et de la grande détresse de l'ennemi. Une constante dans la série, qui fait passer les amateurs de ces actes sadiques pour des pervers à tendance psychotique. Un constat, qui, s'il n'est pas avéré, donne une vision de l'état d'esprit à revêtir lors d'une partie endiablée. Effectivement, et pour ceux ne connaissant pas cette série aussi emblématique pour son mode multijoueur que Bomberman, voire Mario Kart, votre seul et unique but sera d'exterminer la partie adverse à l'aide de l'ensemble des armes mises à votre disposition. La particularité principale étant que ce pugilat d'invertébré se déroule au tour par tour, donc dans un calme relatif. De ce fait, vous être libre de réfléchir posément au meilleur placement à occuper ou bien à l'outil contondant que vous allez propulser sur le crâne rose et dégarni de votre opposant. Toutefois, chacune de vos actions se trouve minutée, offrant l'arrivée d'un stress salvateur, vous obligeant à conserver un certain rythme de jeu et une vivacité d'esprit sur la longueur. Ensuite, et suivant votre type d'arme, il vous incombera, soit de viser avec précision tout en implémentant une certaine puissance dans votre tir, soit de jauger la distance et la force dans le cas d'un ustensile devant être lancé. Tout cela en prenant en compte le relief, les places occupées par vos coéquipiers, ainsi que les caractéristiques de l'objet que vous employez. Une somme assez importante de paramètres à prendre en compte donc, amenant une nécessité de la réflexion, attrait principal d'une saga aux légères ondulations. Pourtant, dans la version Mayhem qui nous intéresse aujourd'hui, cette sorte de contemplation spirituelle se transforme en une sorte de lourdeur éreintante. Certes, les vers ne se sont jamais déplacé à vive allure, mais la présence de nombreux reliefs et surtout de la gestion de la profondeur, via la présence de la 3D, rallongent considérablement les distances à parcourir et de ce fait enterre un tant soit peu le dynamisme du soft. Un écueil dommageable que l'on retrouvait déjà dans Worms 3D, et qui fait donc un retour peu triomphal.

Worms 4 : Mayhem
Une attaque qui cause des dégâts assez impressionnants aux alentours, tout en creusant un puit
Effectivement, si le choix d'une représentation en trois dimensions peut paraître judicieuse dans la mouvance actuelle, on ne peut de fait que regretter ce choix dans l'aspect relativement laborieux qui se dégage de la progression de nos habitants des jardins préférés. Pourtant, alors que l'on pourrait pester continuellement contre l'abandon de la 2D, les divers effets rajoutés à ce quatrième opus font un tant soit peu oublier la pesanteur générale. Utilisant un cel shading rappelant les grandes heures de Zelda : The Wind Waker, durant les explosions et certains coups, le titre de Codemasters affiche des graphismes bien plus fins dans le peu glorifié Worms 3D sans pour autant provoquer un étonnement manifeste. Même si les mouvements de caméra restent toujours perfectibles, voire même parfois énervants, les environnements se révèlent porteurs de textures plus détaillées et d'un level-design nettement plus convaincant. Une avancée louable, doublée d'un léger remaniement de la jouabilité, qui ne vous obligera plus à calculer votre approche au millimètre et à jeter votre pad, ou votre souris contre un mur, lors d'un saut. Le tout n'est pas encore véritablement intuitif, mais on ne peut nier un certain progrès. Dans le même registre, il vous est désormais possible de faire feu avec davantage de précision, tout en étant quand même soumis à un passage en vue interne. Une condition indispensable à la réussite de vos objectifs, mais qui à l'inverse de Worms 3D conserve l'exactitude des opus 2D. Toutefois, ce n'est pas ici qu'il faut chercher les véritables innovations.

Worms 4 : Mayhem
Un petit clin d'oeil en ces temps de glorification malsaine pour ce barbu de Lucas
En effet, devant le manque, non pas de charisme, mais de réel caractère des types de vers de l'opus précédents, Team 17 s'est décidé à nous proposer un éditeur de personnage très complet, permettant des délires visuels et anachroniques dans le but de se composer une équipe éclectique et de ce fait personnalisée. A vous donc les viking à casquette et les motards à béret. Mais comme un commandant en combinaison spatiale perd toute crédibilité sans une arme adéquate, il vous sera également possible de créer de toutes pièces un fusil, un lance-roquette, ou une matraque, en choisissant votre couleur, votre style, et la puissance désirée. Une nouveauté très agréable donc, qui, couplée avec un mode permettant de customiser ses règles du jeu, relance aisément l'implication dans le titre et son aspect loufoque. D'autre part, la scénarisation du mode solo, impliquant la recherche d'objets et l'accomplissement d'objectifs au sein des diverses cartes permet de contourner assez agréablement le prenant mode multi, tout en engrangeant des pièces d'or à la fin de chaque mission, nécessaires à l'obtention de nouveau terrains de jeu, personnages, ou encore règles de jeu. Néanmoins, vous aurez la possibilité d'empocher ces mêmes pièces lors d'affrontements entre amis face à des montagnes de boissons gazeuses et de produits chimiques sucrés ayant la forme de nourriture. Le côté convivial et notablement "fun" de Worms reprend donc quelques couleurs, après un passage relativement maussade il y a peu.

Worms 4 : Mayhem
En même temps, il ne mérite pas beaucoup mieux vu la façon dont il est habillé
Au final, loin d'être parfaite, véhiculant encore son lot de bugs et d'approximations parfois coupables, cette version de Worms 4 : Mayhem redonne espoir quant à l'avenir d'une série que l'on pensait définitivement éteinte. Moins amusant que les opus 2D et ne proposant pas le même dynamisme, le dernier né de Team 17 s'approche tout de même à grandes enjambées de ses ancêtres en laissant de côté des défauts handicapants de Worms 3D. Certes, on peut pinailler sur l'utilisation d'une représentation en trois dimensions, mais à la vue des explosions orientées "dessin-animé" et de l'utilisation correcte des textures on ne peut s'empêcher d'avoir envie de pénétrer dans le monde particulier et clairement parodique du soft de Codemasters. Fier de ses éditeurs de personnages et d'armes, et présentant une grande variété de ces dernières (avec les célèbres moutons et grand-mères explosifs), celui-ci paraît emprunter une voie digne d'intérêt, si tant est qu'il puisse se remettre en cause et voir ses erreurs. Dans le monde dangereux et traître de la nature, seuls les plus forts survivent. Déjà handicapés au départ, les vers de terres se doivent de redoubler d'efforts, pour peut-être se sentir le courage de neutraliser un ours, voire deux. Espérons en tout cas que le mois de juillet soient un peu plus faste. A noter pour finir que cette version PC dispose d'un mode online, permettant des combats à grande échelle.

PC Codemasters Team 17 Stratégie
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