Le GTRACER est composé d'un châssis métallique et d'un siège baquet avec dossier réglable. Il ne lui manque plus qu’un volant et un pédalier, voire un levier de vitesses ou un frein à main, pour vous permettre de jouer en profitant d’une position GT. Lancé à 399€, ce châssis entre en concurrence avec les modèles GT OMEGA Art comme avec le PlaySeat Evolution Pro. Et il se positionne comme une vraie alternative au GTLite Pro de Next Level Racing.

Voir le GTRACER sur le site Stealth Gamer

Caractéristiques du GTRACER

Montage, Finition et Fabrication

L'assemblage du GTRACER, bien que réalisable en deux heures pour une personne seule, révèle quelques difficultés. Il va vous falloir de la méthode pour le classement des vis, et un peu de technique sur certains points. Parce qu’il arrive que l’on soit obligé de forcer un peu sur le métal pour visser, ou encore que l’on visse de la main droite tout en contraignant un ressort de la gauche. On vous conseille franchement de faire appel à un ami sur cette étape si vous voulez gagner une bonne heure de montage.

Le montage est plus facile à deux.

Côté rigidité, on est plutôt dans la confiance. Le châssis du GTRACER, entièrement métallique, se compose de tubes de 3 centimètres de diamètre, combinant des éléments soudés et vissés, alors qu’une couche de peinture noire mate confère une impression de finition de qualité. Le support du pédalier est composé d’une plaque de métal de 2 mm d'épaisseur renforcée par des barres latérales. Du côté du support du volant, on a droit à une pièce métallique, épaisse et pré-percée pour accueillir les modèles les plus connus de volants. Le support du levier de vitesses, réglable en hauteur, peut accueillir un levier de vitesses ou un frein à main … Ou les deux.

Enfin, une plaque en plastique dur vient compléter une esthétique globale qui aurait mérité un peu plus de travail. Car si le GTRACER semble être un produit solide, il ne brille pas par son design qui, face à un GT Omega Titan, a une allure beaucoup moins racée. De même avec la visserie qui, bien qu’efficace, ne devrait pas supporter de nombreux démontages et remontages.

La fixation du siège vient tout de même réhausser l’ensemble. Le baquet fourni par Next Level racing est en effet plutôt élégant avec sa finition faite de similicuir et de tissu velour. Ses piqûres épaisses pour la couture des différents éléments sont aussi rassurantes pour la durabilité du siège. Enfin, le siège est fourni avec des rails de réglage, lesquels sont prémontés, pour plus de facilité.

Réglages et matériel compatible

Le GTRACER peut accueillir à peu près n’importe quel volant. Sa plaque de fixation a été testée avec les bases Fanatec, Logitech et Thrustmaster, et toutes ont été fixées sans difficulté. La visserie est d’ailleurs fournie pour attacher votre volant en M6. Il faut ensuite fixer 4 boulons sur écrou pour donner la bonne position au volant, en termes d’angle et de hauteur, ce qui prend 5 minutes. Pour la profondeur, c’est carrément l’arceau qui vient accueillir ce support qu’il faut déplacer. Et là, il y en a pour 10 bonnes minutes supplémentaires. Autant dire que changer la position du volant pour l’adapter à un nouveau pilote n’est pas la chose la plus aisée en soirée avec des amis.

Côté pédalier, la question ne se posera pas bien longtemps. En effet, la plaque de support de cet accessoire est fixe. Totalement fixe. Pas de réglage de hauteur, pas de réglage de profondeur, pas de réglage d’angle. Il faudra donc faire avec. Sauf que de cette caractéristique découle un problème de compatibilité : Le GTRACER ne peut accueillir un pédalier aux pédales trop verticales. Il faudra donc lui associer un modèle de chez Thrustmaster, Logitech, Fanatec, ou encore la gamme SRP de Moza, soit un modèle qui a les pédales inclinées avec un angle suffisant donc.

Pour le support de levier, nous avons pu fixer les modèles Moza, Fanatec et Thrustmaster sans difficulté. Il est possible de régler sommairement l’écartement de la plaque (mais de quelques millimètres seulement), mais surtout sa hauteur. Il est en effet possible de mettre la plaque au plus bas, pour une position GT, ou au plus haut pour un mode quasi WRC.

L'Épreuve du Jeu : Entre performance et réflexions sur la conception

Puisque Next Level Racing clame la compatibilité avec les bases 13Nm et les pédaliers Load Cell, nous avons sorti notre Logitech G Pro Racing Wheel et son pédalier pour quelques sessions de jeu. Ce qui en ressort, c’est avant tout la rigidité globale du châssis. Pas de souplesse au niveau du volant, pas de souplesse au niveau du pédalier. Un défaut tout de même est à signaler : Les freinages les plus appuyés amènent une torsion au niveau du châssis, provoquant une hausse du support volant. Le même souci que le GTR S3 de Oplite , du au même problème de design : la base du châssis est coupée en deux et la jointure n’est pas assez solide.

Côté siège, nous constatons après plusieurs heures de jeu que le modèle de ce GTRACER est vraiment confortable. Il apporte un bon maintien des hanches, avec un bassin bloqué pour les freinages. Par contre, le dossier nous semble un peu trop souple et laisse facilement les épaules partir en arrière. Ce qui amène logiquement à une perte de précision en jeu.

Enfin, le support de leviers n’est pas des plus rigides, mais dans cette catégorie de châssis, il fait quand même référence. Il est suffisamment bien fixé pour encaisser un frein à main et un levier de vitesses séquentiel. Et ce n’est déjà pas si mal. Au final, après des heures de jeu avec le GTRACER, nous sommes satisfaits du résultat. Certes, le cockpit ne se mesure pas à un GT OMEGA TITAN, bien plus efficace sur tous les points, mais la différence de prix justifie les petits défauts du GTRACER qui reste un bon châssis pour débutant.

Voir le GTRACER sur le site Stealth Gamer

Conclusion