En jetant un oeil à l'écran de contrôle du parc, on voit que l'évaluation de celui-ci dépend pour moitié de la « note dinosaures ». Là, plusieurs critères entrent en jeu comme le nombre de dinosaures présents dans les enclos et, plus important encore, leur variété : les visiteurs aiment voir des bestioles diverses.
Surveiller l'état de vos dinosaures
Si l'interface de Jurassic World : Evolution n'est pas toujours parfaite, il va falloir passer outre certains désagréments pour réussir. Par exemple, le bien-être des dinosaures passe par la surveillance attentive de leur état, au moins au cours des premières heures de jeu quand on est encore débutant.
En cliquant sur n'importe quel dinosaure, on accède effectivement à son dossier avec plusieurs onglets : à côté des caractéristiques de base ou de sa note de dinosaure, il y a surtout une partie dédiée à son « état ». C'est de loin la plus importante. Là, on retrouve une série de barres avec une partie bleue, une partie rouge et un curseur : vous vous en doutez, le curseur ne doit pas être dans le rouge.
Santé, eau, nourriture
Les trois premières barres sont simples à comprendre. La barre de santé se focalise sur la vie du dinosaure. Un animal qui tombe malade et le curseur se rapprochera de la zone rouge avec un indicateur (%) en baisse. Il en va de même si le dinosaure en combat un autre. Forcément, lorsque la vie tombe à 0%, le dinosaure meure. Sachez qu'une fois l'agression levée (fin du combat, injections), la vie remonte toute seule.
L'eau dépend principalement du carde dans lequel vit le dinosaure : il faut simplement qu'il ait accès à une étendue d'eau. Pour la nourriture, c'est un peu différent : il faut une mangeoire adaptée à sa taille et à son régime alimentaire. Cela dit, les mangeoires se vident et il est important que les gardes les remplissent régulièrement. Un herbivore qui a faim s'affaiblit, puis meurt. En revanche, un carnivore qui a faim risque de s'en prendre à ses congénères !
Confort et les duos prairie / forêt, population / intéraction
Les cinq jauges suivantes sont liées au confort général de notre dinosaure dans son nouvel habitat. La première jauge est fort justement intitulée « confort ». Il s'agit en quelque sorte d'un résumé de la situation : elle se base sur tous les autres critères pour établir un diagnostique. Attention certains dinosaures comme le Spinosaurus sont très sensibles à leur confort et deviennent vite dingues s'il n'est pas satisfait.
Le duo prairie / forêt représente les envies d'espace des dinosaures. Certains sont plus à l'aise dès lors qu'ils peuvent se planquer dans les arbres quand d'autres préfèrent la quiétude d'une vaste étendue herbeuse. De la même manière, le duo population / interaction permet d'avoir une idée du caractère social de nos dinosaures. Le Tyrannosaurus rex est un grand solitaire alors que les Gallimimus ne sont heureux qu'en groupe.
Attention également aux mélanges. De manière assez basique, regrouper des petits herbivores et des carnivores au sein d'un même enclos est particulièrement risqué... surtout pour les premiers. Il n'est pas évident de connaître toutes les combinaisons possibles, mais nous pouvons résumer la situation ainsi :
- tous les carnivores sont une menace pour les petits herbivores,
- les herbivores de taille moyenne n'ont rien à craindre des petits carnivores,
- les grands herbivores ne craignent aucun carnivore.
Intéressantes, ces quelques règles ne répondent toutefois pas à toutes les questions. Sachez par exemple qu'un groupe de Velociraptors n'aura aucun problème pour cohabiter avec un Tyrannosaurus rex, mais qu'il attaquera systématique un groupe de Deinonychus par exemple. Au moindre signe, n'hésitez donc pas à déménager le ou les fauteur(s) de trouble, voire à la revendre.