Prévu pour le 8 juin, Chivalry 2 s’est laissé approcher le temps d’une beta fermée. Envoyez les enfants au lit et éloignez les cardiaques, parce que de la tripaille s’apprête à remplir les douves.
Cette suite du FPS médiéval de 2012 reprend la même formule. On incarne donc un chevalier que l’on sélectionne parmi différentes classes pour s’étriper en multi. Jusqu’à 64 joueurs s’échangent des coups d’épées, de lance, de marteau et des flèches dans des combats ultra violents. Toujours aussi jouissifs, ces matchs mélangeant attaques, parades et esquives gagnent un peu en profondeur. On peut maintenant lancer n’importe quelle arme tandis que les enchaînements gagnent en précision. Ces combats restent tout de même bien plus accessibles qu’un Mordhau et on prend vite le tout en main. Pas dénués de profondeur, ces combats privilégient le fun avant tout, et ça marche toujours aussi bien.
Dans la beta, deux modes étaient disponibles. Du match à mort classique et un mode à objectifs revisités. Dans ce deuxième mode, les joueurs participent à des sièges et doivent remplir différents objectifs pour avancer dans la carte. Prendre les remparts, pousser un bélier, faire exploser des catapultes, tuer le roi. Autant d’étapes crédibles à la prise d’un château qui sont d’excellents prétexte pour se fracasser le crâne en choisissant la classe la plus adaptée à la situation. Les 2 cartes dédiées à ce mode nous ont semblé particulièrement bien conçues et offrent des affrontements bien rythmés. On alterne donc entre de véritables mêlées générales et des combats rapprochés de manière naturelle.
En plus d’être très prenantes, ces campagnes impressionnent car elles sont très bien mises en scène et l’on a vraiment l’impression de prendre part à un siège moyenâgeux. Le jeu est très joli, les modèles 3D sont détaillés, les effets de fumées et d’explosions fonctionnent bien… On est à fond dedans. Il est donc très facile de céder au roleplay. Dommage que l’on ait eu quelques bugs, lors de la séquence d’intro, notre perso n’avait plus de tête et en plein milieu d’une partie, des flèches restaient immobiles dans le ciel. Eh oui, n’oublions pas que Chivalry est un jeu où il y a une touche pour crier. Tout semble fait pour que le joueur soit complètement immergé et nombreux sont les joueurs à parler en vieil anglais dans le chat textuel. Tout comme le premier épisode, Chivalry 2 est un jeu qui fait rire, c’est évident.
Nous n’avons pu découvrir que 4 cartes au travers de 2 modes de jeu, mais le contenu proposé était de qualité. Au fur et à mesure des kills, le joueur gagne en expérience et débloque des armes pour chacune des différentes classes. Masse d’arme, marteau, glaive, Claymore, Lance, Hallebarde, Arc, Hachette… Certaines de ces armes, notamment l’arc ont largement été améliorées et sont bien plus agréable à prendre en main que dans le premier épisode. Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de tout débloquer et de tout essayer mais chacune des armes que nous avons prit en main nous a convaincu. En tout cas, on a hâte d’avoir accès à tout le contenu et de couper des têtes.
Bref, Chivalry 2 semble faire comme son prédécesseur mais pousse plus loin le cran de la crédibilité et du fun. Les nouvelles mécaniques créent des situations hilarantes et les cartes scénarisées mettent à fond dans l’ambiance. Espérons que la majorité des bugs disparaissent d’ici la sortie, parce qu’à part ça, c’est du tout bon.