Derniers tests de jeux vidéo - page 61

Annoncé début décembre aux Games Awards avec une sortie initialement prévue dès le 13 du même mois, Atlas, le nouveau projet de Studio Wildcard et de sa filiale Grapeshot Games, créateurs de ARK : Survival Evolved, aura navigué en eaux troubles durant quelques semaines avant de trouver un rythme plus léger. Vendu comme un immense MMORPG où des pirates attaquent des dragons en sautant de bateaux avec des chevaux, Atlas semble pourtant être en réalité un tout autre jeu…

Devant l’indétrônable Monster Hunter de Capcom, la licence God Eater fait figure d’éternel challenger. Annoncé en 2016, le troisième opus de la série avait la lourde tâche de tenter de rivaliser avec le colosse Monster Hunter World, sorti début 2018 et proposant un univers plus ouvert que d’ordinaire. L’année dernière, Bandai Namco a ainsi livré aux joueurs japonais un God Eater 3 visant non seulement à marquer son territoire, mais aussi à atteindre un public plus vaste, notamment parmi la clientèle européenne. Pour ce faire, il fallait offrir à la saga un épisode inédit d’envergure, tout en restant accessible au plus grand nombre. Le premier choix du studio a été de laisser la PS Vita sur la touche et de consacrer le développement du titre à deux plateformes : la Playstation 4 et Steam. Le dernier né de la licence God Eater a t-il relevé le défi ?

En 2014, Alien était revenu sur le devant de la scène vidéoludique via un excellent Alien : Isolation. Ayant brillamment fait oublier le désastre Colonial Marines, le titre de The Creative Assembly avait réussi à retranscrire avec brio l’ambiance anxiogène du premier film de la saga auquel il était rattaché via le personnage qu’on y incarnait, autrement dit Amanda Ripley, la propre fille d’Ellen Ripley. Les rumeurs d’un nouvel opus avaient alors enflammé la toile avant de se transformer en pétard mouillé lors de l'officialisation de Blackout sur les plates-formes mobiles. Néanmoins, plutôt que de s'étendre sur le choix de ce positionnement stratégique, attardons-nous sur les qualités du titre s'inscrivant dans le prolongement de Isolation.

Alors que les fans l’attendent sur plusieurs fronts, voilà que le studio Respawn surprend son monde (ou presque) en ce lundi 4 février. Car non, leur nouveau jeu “available right now” n’est ni le shooter AAA en VR annoncé à l’Oculus Connect 2017, ni-même la suite potentielle de l’excellent Titanfall 2, petit ange sorti trop tôt, et encore moins le Star Wars : Jedi Fallen Order annoncé à l’E3 2018. Non, leur titre secret (du moins jusqu’à ce que des leaks surviennent durant le week-end) se nomme Apex Legends et son concept risque à première vue de faire jaser. Il s’agit ni plus ni moins d’un Battle Royale, Free to Play, épousant une philosophie Live Service. En d’autres termes, EA veut, par son intermédiaire, toucher au juteux marché qui depuis plus d’un an ne jure que par Fortnite dans cette catégorie de modèle économique. A-t-il les atouts pour réussir à challenger le fer de lance d’Epic Games ? C’est ce que nous allons voir…

Disney et Square Enix s’unissent à nouveau pour la série Kingdom Hearts, toujours dirigée par le charismatique Tetsuya Nomura. Un troisième opus qui compte bien visiter et revisiter des univers connus, tout en nous embarquant dans sa propre histoire.

Pendant que l'Occident pousse un énorme soupir de soulagement après l'annonce par NIS America de The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel III pour l'Europe et les États-Unis, le Japon a lui pu déjà assister à la conclusion de cet arc excessivement important dans l'histoire de Falcom avec Trails of Cold Steel IV, sous-titré "The End of Saga" histoire que tout le monde en soit bien sûr. Les attentes étaient colossales quant à la conclusion de l'histoire et le développeur avait pour difficile mission d'y répondre.

Malgré de très bons jeux japonais comme les Project Diva ou les Theatrhythm, le jeu de rythme a été souvent considéré comme "party game" par le grand public, donc à jouer essentiellement entre amis. On peut citer les récents Just Dance ou plus anciennement, des Guitar Hero ou Rock Band. Pourtant, il existe un petit pays asiatique très riche en productions de ce type : la Corée du Sud. En effet, il y existe des tas de jeux de rythme, souvent très bons et pour certains, considérés même comme les plus exigeants au monde. Si l'on doit citer un des jeux de rythme coréens les plus connus dont le nom revient en tête, ce sera certainement la série DJMax. Et justement, cette série, développé par le studio Neowiz MUCA, a récemment connu un nouvel opus : DJMax Respect sur PlayStation 4.

De l’argent gratuit ! C’est par cette promesse tarabiscotée qu’est accueilli le joueur se lançant pour la première fois dans l’étrange aventure de Pikuniku. Le studio britannique Sectordub s’est associé à Devolver pour livrer un jeu au scénario halluciné au sein d’un univers à la fois minimaliste et naïf. Sous couvert de grand n’importe quoi imaginé par un enfant, ce titre coloré réserve des moments réussis avec un peu de plates-formes et beaucoup de puzzles. Est-ce néanmoins suffisant pour que la recette acidulée mérite d’être goûtée par tous ?

Les promesses du premier opus appartiennent au passé, le deuxième se doit d’amorcer lentement mais sûrement le chemin qui mènera cette ultime saison jusqu’à sa conclusion. Mais The Walking Dead a connu bien des remous avec la fermeture du studio Telltale, qui a tout de même pu boucler ce second chapitre avant de mettre la clé sous la porte et laisser le soin à Skybound de s’occuper des deux prochains épisodes.

Tout juste repris par Skybound, l’ultime saison de The Walking Dead nous livre son pénultième épisode avant de définitivement quitter le monde des zombies. En attendant une conclusion que nous espérons évidemment à la hauteur d’une série ayant marqué l’époque moderne du jeu narratif, c’est à cet avant-dernier épisode que nous nous intéressons avec une seule question en tête : Vaut-il le détour ?

Exclusif à la PlayStation 4, Vane a été développé par le nouveau studio Friend & Foe comme une sorte de fils spirituel aux jeux de Fumito Ueda. Mais si Ico ou Shadow of the Colossus ont subjugué les foules et sont considérés comme des chefs d’oeuvre, Vane aura bien du mal à se faire une place au soleil.

Autrefois un genre de niche, le Shooter en vue de dessus s’est popularisé auprès du grand public avec la sortie de Hotline Miami en 2012 et cette vague de violence qui a déferlé sur l’industrie vidéoludique n’a rien perdu de sa puissance. Les joueurs réclament des titres à la violence et à la difficulté exacerbée et le studio Vreski compte bien répondre à cet appel avec The Hong Kong Massacre… un hommage aux films d’action hongkongais.

Après un premier épisode assez clivant, nous continuons la route vers le Mexique en compagnie de Sean et Daniel, nos deux héros malgré eux, catapultés dans une sombre affaire d’homicide. Après la mort de leur père et celle d’un policier, les voilà en cavale, innocents mais désespérément seuls et méfiants, tandis que le petit Daniel développe des pouvoirs télékinésiques qu’il maîtrise de plus en plus. Ce nouvel épisode nous présente donc la suite de leur fuite en avant, de la plus belle façon possible...

En 1998, soit deux ans après le premier épisode, Resident Evil se voit offrir une suite. Alors que le développement passe par diverses étapes compliquées, le résultat s'avère de grande qualité et permet à la série de véritablement entrer dans le cercle très fermé des licences attendues et «bankables». Bien qu’en 2008, il se murmure qu’un remake Wii pourrait être en cours de développement, celui-ci ne verra jamais le jour. On devra alors se contenter de la reprise de divers passages dans le réussi Resident Evil : The Darkside Chronicles en 2012. C’est donc avec intérêt qu'est accueillie l’annonce du remake en 2015. Après un silence radar de trois ans, ce dernier refait parler de lui et se prépare à infecter nos machines début 2019. Au final, le titre méritait-il l’attente générée ? N'y allons pas par quatre chemins, oui d’autant qu’à travers la (re)découverte de l’oeuvre, on se rend compte que certains parti-pris légitiment plus que jamais le statut de survival-horror de Resident Evil 2.

Un Kickstarter ayant permis de récolter 420 252 € en août 2015, une phase d’accès anticipé en septembre 2016 avant le lancement officiel le 26 mai dernier, EVERSPACE a tout du jeu indépendant au développement modèle. Qu’en est-il du résultat manette (ou souris) en main ? À première vue, la production des développeurs allemands de ROCKFISH GAMES a tout pour séduire et alimenter quelques fantasmes : une composante Rogue-like qui rend vite addict, un gameplay shooter spatial en 3D, et surtout, une plastique de rêve venant titiller l’excitation des joueurs en quête d’aventure spatiale.

Si vous aimez les jeux de vol typés action, il n’y a aucune chance que vous ne connaissiez pas Ace Combat. Référence du genre, la série aborde son septième opus, attendu au tournant. Atterrissage réussi ?

Si vous aimez les jeux de vol typés action, il n’y a aucune chance que vous ne connaissiez pas Ace Combat. Référence du genre, la série aborde son septième opus, attendu au tournant. Atterrissage réussi ?

Suda51 et Grasshopper Manufacture sont de retour dans une suite dite “spirituelle” de la franchise No More Heroes. Voilà maintenant de longues années que Travis Touchdown se la coule douce après deux épisodes canoniques sortis sur Wii en 2008 et 2011. Il est grand temps pour ce héros un brin particulier de reprendre du service sur Nintendo Switch dans Travis Strikes Again : No More Heroes.

A l’image de plusieurs de ses pairs, Capcom a toujours été prompte à récupérer des idées qui fonctionnent pour les décliner encore et encore quitte à un peu trop presser le concept initial. Ainsi, fort du succès de Resident Evil en 1996, la société japonaise décide l’année suivante de produire un survival-horror calqué sur le chef-d’oeuvre de Shinji Mikami mais se déroulant dans le Japon féodal. Toutefois, pour diverses raisons, Onimusha ne verra le jour qu’en 2001 sur PS2. 18 ans plus tard Capcom ressort le titre, ayant redéfini le beat’em all moderne sur bien des points, dans une version HD. Pour autant, l’histoire de Samanosuke vaut-elle encore la peine d’être vécue ?

Récupérer un domaine familial à l’abandon, le retaper tout en s’offrant une nouvelle vie au sein d’un village au style coloré et enchanteur, la formule est déjà bien connue des amateurs de simulation de vie rurales vidéoludiques. Harvest Moon, Story of Seasons ou Stardew Valley en sont quelques uns des plus célèbres représentants. My Time at Portia s’invite sur ce même créneau en proposant toutefois un concept de départ un brin différent, puisque vous prenez ici le contrôle d’un atelier et pas d’une ferme.