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Test Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Une suite à la hauteur de son prédécesseur ?

71 412 vues
Profil de mrderiv,  Jeuxvideo.com
mrderiv - Journaliste jeuxvideo.com

Souquez les artimuses, larguez les voiles et cap vers l'archipel du feu éteint pour une nouvelle aventure ! Après un premier épisode riche et complexe à l'écriture exemplaire, les fans de RPG old school biberonnés aux cultissimes Baldur's Gate et autres Planescape : Torment tournent une fois de plus leurs regards vers Obsidian dans l'attente d'une suite à la hauteur de son illustre aîné. Avec Pillars of Eternity 2 : Deadfire, le studio californien reprend la plume et signe une nouvelle lettre d'amour portée par la fraîcheur des vents marins. Entre l'exploration d'une centaine d'îles à la barre de votre propre navire, la formation d'un équipage de fortes têtes et l'urgence de contrecarrer les plans d'un Dieu, les embruns océaniques prennent régulièrement ici des airs de souffle épique.

Conditions techniques du test

Nous avons testé Pillars of Eternity 2 sur une version PC fournie par l'éditeur. Basé sur le moteur Unity comme son prédécesseur, Pillars 2 dispose certes d’une direction artistique réussie, mais il ne nous semblait pas particulièrement exigeant, du simple point de vue des effets graphiques. Or, sur notre configuration PC MM Elite et en 1080p, le titre accusait des variations de framerate importante, de 113 à 170 FPS selon les zones. La raison de cette volatilité est à chercher du côté du processeur : comme son ainé, Pillars 2 répartit assez mal sa charge CPU, et souvent, la concentre sur un cœur en particulier. Ce cœur peut alors devenir un facteur limitant pour la carte graphique, qui peinera à déployer tout son potentiel. Cela étant dit, même dans un cas défavorable, Pillars 2 maintiendra les 60 FPS sur une configuration modeste à base de GTX 1050, toutes les options graphiques au maximum. Les consommations de RAM ou de VRAM restent quant à elles maitrisées : 7,9 Go dans un cas et 1,9 Go dans l’autre, ce qui nous conduit à une configuration conseillée de type PC Gamer Level One, dont le budget avoisinera les 630€.

L'héritage du passé

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Riche, mature, intelligent, les qualificatifs élogieux ne manquent pas lorsqu'il s'agit d'aborder le premier volet de la saga Pillars of Eternity. Longtemps laissé sur le bas-côté par une industrie bien plus attitrée par les prouesses graphiques que par les jets de dés, le RPG old school, héritier du jeu de rôle sur table, n'avait pourtant pas dit son dernier mot ! Porté par une bande de vétérans de l’industrie et par le soutien financier massif de dizaines de milliers de fans sur les plateformes de financement participatif, le genre renaissait de ses cendres sous la bannière de titres tels que Divinity : Original Sin ou PoE. Quelque 4,5 millions de dollars au compteur plus tard au compteur de sa campagne FIG, Deadfire se laisse enfin approcher avec le poids de nos grandes attentes sur ses épaules.

Est-il possible d’aborder cette suite sans pour autant avoir parcouru les terres du premier épisode ? La réponse dépendra en réalité de vos attentes en matière d’immersion. Oui, car PoE 2 accomplit un boulot très correct dans sa manière d’introduire les événements du passé aux nouveaux joueurs. Non si le simple fait de passer à côté de pans entiers de background vous fait hérisser les poils.

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Il est en revanche possible d’importer sa sauvegarde du premier volet afin de conserver les conséquences liées à vos choix antérieurs. Dans le cas contraire, le jeu vous soumettra à un petit questionnaire moral dans le but vous simuler un passé. Nous sommes cinq ans après les événements du premier PoE, toujours dans la peau du Gardien victorieux de la crise des Hollowborn dans sa forteresse de Caed Nua. Mais par un doux matin, alors que votre petit coin de paradis baigne dans la tranquillité, Eothas, le dieu de la lumière et de la renaissance, pourtant considéré comme mort renaît et prend possession d'une immense statue d'Adra enterrée sous Caed Nua. Votre pied à terre est réduit à une simple ruine, vous êtes dépossédé d'une bonne partie de votre essence de Gardien et laissé dans un état proche de la mort. La statue intendante de Caed Nua vous sauve, achète un bateau et vous envoi vers l'archipel du feu éteint à la recherche d'Eothas parti drainer l'essence des piliers d'adra lumineux de la région.

Le gardien prend le large

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Lent au démarrage, le premier Pillars écrasait quelque peu le joueur sous le poids d’un background étalé sur des kilomètres de lignes de texte à parcourir pour comprendre les enjeux de notre quête. Sans renier son amour du verbe, Obsidian fait ici le choix d’alléger la contextualisation de son univers et laisse au joueur le choix de se plonger à sa guise dans les pages d’un épais codex rempli d’informations sur le monde qui l’entoure.

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

L’exploration à pied lente et souvent caverneuse du premier épisode laisse ici place à un vaste océan sur lequel naviguer d’île en île à bord du Défi, votre propre navire. Bien amoché en début d’aventure suite à un malencontreux échouement, le bateau n’attend plus que votre capacité à gérer son équipage et ses différentes réparations/améliorations pour retrouver sa splendeur d’autrefois. Direction l’est et cap vers l'archipel du feu éteint à l'extrémité du monde connu. Une chaîne de centaines d'îles aux ambiances aussi variées que dépaysantes. Elles abritent une myriade de biomes et de climats ainsi qu’un grand nombre de créatures originales. Ce nouvel environnement plus vaste et surtout plus « ouvert » est majoritairement peuplée par la Aumauas, des insulaires de la tribu de Huanas à l’apparence d’humanoïdes semi-aquatiques. Sous des notes plus exotiques aux forts accents hispaniques, ces îles sont le théâtre de bien des conflits entre pirates qui se battent pour la domination du territoire et du commerce. Deux compagnies commerciales se livrent ici une guerre sans grande pitié et laissent les plus faibles sur le carreau. C’est dans ce contexte de poudrière que nous débarquons avec l’intention de remonter la piste du Dieu quadri-classé Eothas.

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Oh mon bateau !

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

En véritable bac à sable isométrique doté d’une intrigue dense et protéiforme, PoE 2 laisse de côté le découpage en actes séparés de son prédécesseur et nous laisse explorer sa carte interactive avec une totale liberté. Les évènements aléatoires, les trésors à dénicher, les batailles navales et les quêtes secondaires à la scénarisation de grande qualité sont ici légion. La mer et la navigation sont des aspects clés du gameplay de ce Pillars 2. Non seulement cet aspect affecte le déroulement de l’intrigue, mais une grande partie de l’aventure se déroule au beau milieu des vagues. Notre navire remplace ici la forteresse de Caed Nua et devient notre principale base d’opérations. Il faut dire qu’après avoir accompli la majorité des quêtes et amélioré ses possibilités, la gestion du bâtiment prenait des airs de jeu mobile sans grand intérêt.

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Le Défi sert un but bien plus utilitaire : celui de nous faire voyager sur les eaux de la vaste carte du jeu. Il fait aussi office de stockage pour l’équipement en surplus et dispose d’un volet gestion à ne pas négliger. Gestion de la faim de l’équipage, de la soif (le rhum se doit de couler à flots!), attribution des postes à bord, personnalisation des voiles, de la coque et des canons, il faudra investir afin de transformer notre frêle esquif du départ en véritable machine de guerre capable de tenir tête aux multiples assauts de pirates. Les combats maritimes se déroulent de deux manières, nous pouvons aller directement à l’abordage et déclencher une escarmouche classique ou bien choisir d’affronter l’adversaire via une joute navale au tour par tour. Cette dernière option est présentée sous la forme d’un jeu textuel dans lequel nous décidons des manœuvres du navire. Si ces batailles pimentent l’exploration durant les premières heures de l’aventure, leur nombre et leur durée pourront finir par lasser même le plus enhardi des capitaines.

Du gameplay pour Pillars of Eternity 2 : Deadfire

La plume ou l'épée

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Obisdian démontre une nouvelle fois son savoir-faire en matière d’écriture et de contextualisation d’une myriade d’intrigues pour la plupart passionnantes à suivre. Derrière la trame d’une quête principale sans doute un peu longue à installer son véritable enjeu, s’articule une série de quêtes annexes, pour la plupart liées aux quatre factions de l’archipel. Venir en aide à l’une d’entre elles implique presque systématiquement le fait de causer du tort à une autre. Deadfire dépeint avec brio les enjeux de plusieurs mouvements en action au sein des îles. La colonisation, la raison d’État, les pressions commerciales, la domination culturelle et la place des peuplades locales au beau milieu de ce monde en plein changement. Chaque accostage dans un nouveau port représente l’occasion de croiser la route d’une nouvelle faction aux motivations particulières. Libre à vous alors de leur prêter allégeance et de devenir l’instrument de leurs ambitions. PoE 2 nous met réguliérement face à des choix narratifs difficiles dont les conséquences affectent l’ensemble de la toile tissée par Obsidian. Il n’existe pas de bonnes ou de mauvaises décisions , nous pouvons tout au plus tenter de réduire la casse liée à nos choix. Cette absence de dualité morale intensifie le doute et la prudence du joueur face à des situations aux enjeux dont la portée s’étend souvent plus loin que sa compréhension actuelle des événements.

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Pillars of Eternity II n'est pas un de ces RPG qui peuvent être bouclés sans sortir au moins une fois les armes. Néanmoins, de nombreux conflits peuvent être résolus sans violence, que ce soit grâce à la diplomatie ou à l’aide d’une bonne dose de discrétion. Bref, le studio nous offre une nouvelle fois un scénario non manichéen, à l’écriture subtile. Le tout est parfaitement retranscrit par une traduction française textuelle de grande qualité et par des doublages vocaux anglais portés par un casting aux délicieux accents multiculturels.

Je suis un demi-elfe nain quadriclassé

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Les différents attributs principaux des personnages comme la force, l’intelligence ou la dextérité s’accompagnent toujours de compétences plus sociales comme la diplomatie ou l’intimidation qui influencent de manière directe vos possibilités de dialogue avec les PNJ. Certains choix ne sont en effet accessibles qu’à la seule condition de posséder tel ou tel trait au sein de votre très touffue feuille de personnage. De quoi ajouter une bonne couche de rejouabilité à ce Deadfire qui s’abordera sous une multitude d’angles selon vos choix de compétences. Pour nous accompagner durant ce périple maritime, Obsidian a mis le paquet sur le traitement de nos différents compagnons de route. Le casting se compose de quatre nouvelles têtes et de trois héros de retour du premier épisode (tout du moins s’ils y avaient survécu). Eder et son bagout ; Aloth ou encore Pallegina, tous se font l’écho d’une écriture plus inspirée que par le passé, libérée de certains poncifs du genre, souvent plus pince-sans-rire à la manière d’un Divinity : Original Sin. Notre attachement aux personnages est de plus renforcé par un système de réputation qui, tout comme celle des factions, reflète leur niveau de sympathie à notre égard.

Pillars of Eternity 2 : Deadfire : Sous le vent d'un grand RPG dépaysant ?

Lorsque les mots ne suffisent plus à calmer le jeu, le combat se fait parfois inévitable. Obsidian était attendu au tournant sur cet aspect du jeu après un premier Pillars qui ne brillait pas vraiment par la fougue de son système de baston. Des changements bienvenus interviennent fort heureusement dans cette suite afin de gommer certains des défauts les plus gênants du grand frère. Chaque combat s’aborde comme un casse-tête à résoudre à l’aide d’une bonne combinaison de résistances, d’interruptions et de contrôles de l’adversaire en semi-temps réel. La barre d’espace permet toujours de mettre l’action en pause pour distribuer les ordres à des personnages, désormais débarrassés de certaines lourdeurs. Il n’y a plus de restriction dans le port d’armure, la puissance d’attaque physique et magique partage une même statistique et la santé est désormais indépendante de l’endurance. Le titre gomme aussi ses soucis de micro-gestion lourdingue d’équipe grâce à l’adoption d’un système basique de programmation d’IA. À la manière d’un Dragon Age : Origins il est dorénavant possible d’associer une liste d’actions à certains déclencheurs spécifiques en combat. Si l’action gagne en fluidité par cet ajout, le tout se montre encore trop brouillon à l’écran. La faute à une interface peu engageante saturée d’indicateurs de toute sortes et de barres de progression à ne pas perdre du regard.

L’introduction d’un système de multi-classe vient renforcer vos possibilités en combat et a le mérite de proposer un vent de fraîcheur dans l’approche traditionnelle des affrontements. Sans pouvoir devenir maître dans chacune de ses classes, le personnage hybride s’ouvre toutefois l’accès à une tonne de combos atypiques qu’il se fera une joie de mixer avec les propriétés spéciales des nombreux objets légendaires dégotés au fil des expéditions sur les îles. Bref, Obsidian fait évoluer en douceur son approche du combat sans parvenir à le révolutionner ni même à gommer certains de ces défauts toujours présents (pathfinding, faiblesses de certaines IA, lisibilité, etc.).

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Beau comme un tableau

Mais Pillars of Eternity reste pour la plupart des joueurs un appel au voyage dans un univers fantastique et fantasmé. L’archipel du Feu éteint offre aux artistes du studio californien une occasion unique de prouver que leur talent ne se limite pas à l’heroic-fantasy traditionnelle. Grâce à une parfaite alchimie entre les influences multiculturelles des lieux (hispaniques comme souligné en début de test, mais aussi asiatiques et orientales) les décors en 3D isométrique offrent de somptueux tableaux bourrés de détails dans lesquels se perdre avec une certaine admiration. PoE est un bien beau jeu, sans fausse note artistique ou technique. Il nous aura fallu environ 55 heures pour en voir le dénouement, une durée de vie extensible à souhait en fonction de vos désirs d’exploration du contenu secondaire du titre.

Points forts

  • La plume d’Obsidian fonctionne toujours à merveilleuse
  • Un splendide nouvel environnement multiculturel et atypique
  • Gestion du personnage pleine de possibilités
  • Artistiquement irréprochable
  • Mieux rythmé que son prédécesseur
  • Terminé la micro-gestion lourdingue des compagnons
  • VO et VF réussies

Points faibles

  • Les combats manquent toujours de lisibilité
  • Peu innovant sur le fond
  • Joutes navales rapidement lassantes
  • Intrigue principale en deçà du reste

Si Pillars of Eternity premier du nom était un grand RPG, ce second volet l’est tout autant. Ne vous attendez néanmoins pas à y trouver une formule chamboulée de fond en comble. Obsidian déploie une fois de plus son savoir-faire narratif et artistique afin d’améliorer la formule de la saga sous des angles spécifiques. Plus ouvert, plus dépaysant que son prédécesseur, ce Deadfire s’offre un décor maritime original, théâtre de passionnants affrontements idéologiques entre factions. Plongé dans cet océan de possibilités scénaristique, le joueur pourra toujours compter sur une riche gestion de personnages pour aborder l’aventure selon sa propre vision des choses. Peu avare en contenu, intelligent dans son écriture, mieux rythmé, ce second volet se montre en revanche bien peu fougueux lorsqu’il s’agit de sortir de sa zone de confort et aligne encore certaines faiblesses que les aficionados du genre n’auront toutefois pas grand mal à pardonner.

Note de la rédaction

18
15.8

L'avis des lecteurs (32)

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