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Test NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

NBA 2K16, le meilleur du sport virtuel

34 869 vues
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Chaque année, chaque rentrée, les jeux de sport font leur retour. Et pendant que nos amis amateurs de football se déchirent pour savoir qui de FIFA 16 ou de PES 16 est le plus correct, les fans de NBA eux se régalent à chaque épisode, et ce n'est pas ce NBA 2K16 qui devrait les faire changer d'avis. Eh oui puisque cette année encore, le cru est de qualité.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

Tester un nouveau NBA 2K16, c'est toujours une lutte contre le temps, contre la fatigue. Il faut dire que le titre de Visual Concepts est tellement riche, tellement complet, tellement chronophage donc, qu'il donnerait presque des vestiges. Imaginez un titre dans lequel se trouvent mêlés un mode Carrière plus complet que ce qu'aucun jeu de sport n'a jamais pu offrir ; un pseudo Football Manager version NBA ; un Fifa Ultimate Team pour amoureux de la balle orange ; et moult façons d'exprimer vos talents en local ou en online. Cette profondeur, on la trouve dans le contenu mais aussi dans le gameplay. La série nous a habitué à un tel niveau de grandeur que les amateurs en sont arrivés à pinailler sur l'absence de certains accessoires ou des détails de jeu hyper techniques... De ce point de vue là, les choses ne devraient pas changer puisque si NBA 2K16 parvient à proposer mieux que l'année dernière, il n'est pas non plus exempt de tout défaut.

Ma Carrière... après Sa Carrière

Le gros chantier de ce NBA 2K16 concernait donc le mode Ma Carrière, ou MyPlayer pour les anglophones. Dans ce mode, vous incarnez donc un nouvel arrivant dans la ligue, qui devra faire ses preuves. Les objectifs que l'on peut donc se donner sont nombreux : intégrer le 5 majeur d'une grande équipe pour les plus modestes, les titres de MVP en boucle et les three-peat pour les plus ambitieux. L'année dernière, le mode s'enrichissait de conversations avec des équipiers, de l'arrivée d'un rival, et la possibilité de mal parler aux journalistes lors de sessions de questions-réponses d'après match. Tout n'était pas parfait, mais la question était surtout : peut-on faire mieux ? Visual Concepts a tenté le coup.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
Si vous aviez déjà un joueur sur NBA 2K15, 2K16 vous l'importe directement.

Vous ne l'aurez pas loupé, mais l'information à retenir cette année, c'est que Spike Lee (Malcom X, He Got Game, Inside Man...) s'est invité au générique, et il n'était pas là pour faire de la figuration. Grand fan de basket et de NBA (quoi qu'en étant fan des Knicks on peut se poser la question – ce troll vous est offert par la maison), Lee a apporté au mode sa patte, que l'on ressent en fait uniquement lors de vos débuts. En effet, votre carrière commencera dès le lycée. Mais ne vous emballez pas : la partie highschool / universitaire est assez mince, même si franchement bien foutue. En tant que lycéen, vous ne jouerez finalement que quelques matches, très courts, même chose en college. Mais les développeurs n'ont pas oublié d'adapter l'ambiance et l'on ne tombe pas sur de bêtes copier-coller de salles NBA. Au lycée, vous jouerez donc dans de petites salles, et entendrez donc très bien les spectateurs dans les gradins vous encourager, ou vous siffler ; l'ambiance sonore est bien différente de ce que l'on trouve en NBA, c'est forcément moins impressionnant mais l'on entend parfaitement bien les pom-pom girls... Drôle de sensation !

Trailer de présentation de "Living da dream", le mode Carrière selon Spike Lee

Une fois cette courte saison highshool terminée, vous serez abordé par différentes universités, leur identité  dépendant de vos résultats et de votre style de jeu. Après une défaite en finale, j'ai été approché par une dizaine de facs, allant de Kansas en passant par Michigan, jusque UCLA. C'est donc à Los Angeles que j'ai mené ma carrière universitaire, bien courte à mon goût : seulement quelques matches de deux mi-temps, jusqu'à terminer l'année et me présenter à la draft NBA de 2015. Il aurait été bon de pouvoir rester quelques années de plus en université : l'ambiance y est particulièrement folle : les salles sont plus grandes et la foule est très, très, très chaude, poussant ses équipes via des chants et surtout grâce à des orchestres qui jouent divers hymnes afin d'encourager leurs joueurs. Là encore, c'est très différent du highschool et de la NBA : Visual Concepts a fait un très gros effort sur ces changements d'ambiance et c'est franchement appréciable.

Drafté par les Jazz à la 12ème position, ma saison de rookie a été aussi lente que courte, ce qui peut vous paraître paradoxale. C'est en fait là que l'apport de Spike Lee devient contestable : on comprend vite que le réalisateur tient à raconter une histoire, celle de votre joueur, dont vous perdez complètement le contrôle. Votre rookie season, limitée à 8 matches, vous échappe complètement : le temps avance sans que vous n'ayez de vraie prise sur les événements, comme par exemple votre relation (nocive) avec Vic, le meilleur ami de « Freq ». Frequency Vibration, c'est le surnom de votre joueur, qui le temps de ces 8 matches, n'est plus votre joueur du tout. Vous subissez surtout de longues cinématiques dans lesquelles Freq discute et s'engueule avec sa famille, ses amis, son agent... Si le parti pris est intéressant au début, il lasse vite, d'autant que l'histoire que raconte Lee n'est pas particulièrement intéressante.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
Chouette, un vrai mode Carrière. Au revoir, Mister Lee.

Vous serez donc ravis d'apprendre qu'une fois votre première saison NBA terminée, le jeu revient à quelque chose de plus classique, mais tellement plus agréable : un vrai mode Carrière, avec la possibilité de faire de vrais choix, de simuler des matches pour avancer plus rapidement, etc. On note néanmoins que les interactions sont plus limitées qu'auparavant, mais certaines nouveautés contre-balancent à merveille ces petits manques. Vous êtes désormais libres de gérer vos contrats pubs comme vous l'entendez, tout comme vos entraînements et vos sorties entre amis et coéquipiers. Votre agent vous proposera régulièrement des contrats, qui, si vous les acceptez, vous demanderont de bloquer un ou plusieurs jours pour les besoins de la marque qui vous engagent. L'avantage, c'est que ces contrats peuvent vous faire gagner de l'argent ; mais il faudra faire attention à ne pas négliger l'entrainement, qui permettra à votre joueur de se perfectionner, et à ne pas oublier vos coéquipiers, les fans et les autres joueurs avec qui vous pouvez passer du temps. Avec le système de connexions, que vous choisissez via un menu dédié, vous pouvez en effet passer du temps avec certains joueurs (DeMar Derozan, Derrick Rose, Dwight Howard... la liste est assez longue) ou des personnalités du monde du basket (le proprio de votre franchise par exemple). Eux aussi vous demanderont du temps, mais cela peut en valoir le coup : certains joueurs vous apportent plus de fans, débloquent de nouveaux moves (dunk, shoot, etc) ou carrément des cartes de joueur pour le mode « Mon Equipe », l'équivalent NBA 2K de FIFA Ultimate Team.

Vous débloquez de nouvelles connexions possibles au fur et à mesure que votre nombre de fans augmente

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

Bref, vous l'aurez compris, ce mode Mon Joueur, après un départ un peu compliqué (quoi qu'intéressant dans l'approche), s'en sort à merveille et parvient à nous offrir quelque chose de neuf, et de plus profond à mon humble avis. Certains critiqueront l'absence de discussion entre joueurs, comme c'était le cas dans NBA 2K15, mais il faut rester objectif et reconnaître qu'à la longue, ces conversations n'avaient aucun sens. Entendre Jimmy Butler vous parler comme à un bleu, alors que vous êtes double MVP et que votre arrivée dans l'équipe a permis à Chicago de gagner son premier titre depuis Michael Jordan... c'est un peu déstabilisant, pour ne pas dire autre chose.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

NBA 2K16, c'est tout ce que GM

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
L'interface du mode MyGM a peu évolué.

Pardonnez cet intertitre au mauvais goût de frites trop molles, et passons donc au mode MyGm si vous le voulez bien. Équivalent NBA d'un Football Manager, le mode vous met donc dans la peau d'un General Manager en devenir. Après avoir choisi quelle équipe intégrer, vous aurez donc à gérer toute une franchise NBA, allant des entraînements des joueurs, qu'ils soient collectifs ou individuels ; au prix des billets d'entrée et du parking ; aux relations avec le coaching staff ; et donc à tout ce qui concerne les recrutements, transferts, et autres drafts. Si vous connaissez la série, vous ne serez pas perdu, les choses n'ont pas beaucoup changé par rapport au précédent épisode. Mais ils s'enrichissent de quelques nouvelles fonctionnalités pas désagréables.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
Allez hop, le rookie va bosser un peu.

Je pense notamment aux entraînements individuels des joueurs que vous pouvez paramétrer avec une extrême précision. Si jusqu'à présent vous n'aviez qu'à choisir l'intensité de l’entraînement et sur quoi l'axer (physique, tactique, fondamentaux), vous avez maintenant la possibilité de décider ce sur quoi votre joueur travaillera, dans chacune des sections mentionnées. Dans le même ordre d'idée, si vous souhaitez que votre joueur travaille ses fondamentaux en solo, mais rejoigne le reste du groupe pour le physique et le tactique, c'est possible. Bref, les options sont nombreuses, et l'on ne saurait que trop vous conseiller de jouer le plus de matches possibles pour affiner vos séances d'entraînement, afin de savoir qui a besoin de quoi.

Et parmi les tonnes de fonctions possibles (recherche de talents, recherche de transferts, gestion des contrats de joueurs...), il y en a une nouvelle qui a pas mal fait parler d'elle : celle permettant à un GM d'organiser le déménagement de sa franchise. Là encore, tout est paramétrable : vous pouvez choisir votre ville, la marque de l'équipe, le design de la salle... jusqu'au look de votre uniforme. Bien entendu, délocaliser votre équipe ne se fait pas comme ça puisqu'il faut un projet viable et l'appui de la NBA comme de celles des autres propriétaires de franchises. Malheureusement, tout cela prend du temps et lors de ce test, je n'ai pas été en mesure de parvenir à un déménagement. Dommage, les Lakers à Seattle, ça aurait eu de la gueule... Encore que botter à coups de pompes taille 56 le gros fessier de Chris Paul et de ses Clippers en dehors de LA auraient eu plus de sens, et un sacré charme. Pouf pouf, excusez, le fan des Lakers qui est en moi s'est exprimé un peu trop fort.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

Le gameplay : c'est d'la balle (orange)

On continue la valse des intertitres à la pertinence plus que critiquable et on enchaîne gaiement sur la partie gameplay du jeu. Eh oui parce que tous ces modes de jeux (et encore je ne vous les ai pas tous encore présentés) c'est bien sympa, mais sans gameplay de qualité, ce ne serait pas aussi intéressant. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que NBA 2K16 est extrêmement jouable. Toujours aussi exigeant, la série en profite pour revoir son système de passe, qui devient beaucoup plus accessible mais également plus précis. Sur One, A vous donne une passe classique, B une passe avec rebond, et Y une passe lobée. Doublez B pour obtenir une passe spectaculaire et Y pour une passe de alley-oop, et voilà vous connaissez toutes les passes de NBA 2K16. C'est simple, efficace, et cela profite au jeu de passe qui est désormais beaucoup plus fluide.

Dans le même genre d'idée, le système de feintes et de dribbles a été revu et maintenant tout s'effectue avec le stick droit de votre manette. Si vous dribblez, un petit à-coup dans telle ou telle direction donnera lieu à une feinte de départ ou un dribble plus technique pour tromper votre vis-à-vis ; il est toujours possible de changer de main de dribble en faisant passer la balle d'un côté à l'autre, et feinter passe et tir est toujours aussi aisé.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
Russell Westbrook pas content d'avoir loupé un dunk.

Néanmoins ce qui change véritablement ce sont les réactions de vos adversaires et le rythme de jeu. Si les NBA 2K ont toujours été assez irréprochables de ce point de vue là, chaque épisode apporte sa petite amélioration. Cette fois-ci, cela concerne le rythme du jeu donc, plus lent qu'autrefois. Les joueurs semblent plus lourds qu'auparavant et les contacts sont plus crédibles que par le passé. Impossible de bloquer un LeBron James lancé comme un TGV si vous incarnez Lou Williams, par exemple : le King vous roulera dessus sans aucune pitié. Mais l'inverse est vrai également, et ce sont tous les contacts qui ont été améliorés. Etant personnellement plutôt amateur de jeu en pénétration, j'ai du revoir une bonne partie de mes stratégies puisque les défenses sont beaucoup plus mobiles qu'autrefois et surtout parce que les contacts sont désormais plus précis. Résultat des courses, une tentative d'euro-step un peu trop courageuse résultera généralement en une perte de balle puisque les mains des joueurs adverses ont tendance à traîner et que les hitbox sont plus précises que dans un NBA 2K15.

Ces efforts en termes de gestion des contacts, et ces défenses plus pressantes ont donc un impact sur le rythme du jeu puisque désormais il faudra être prudent et juger de la pertinence de chacune de nos actions à venir. Et qu'est-ce qui en bénéficie ? Le sentiment de réalisme, bien entendu.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
Customisation
NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

En mode MyGM ou en 2K Pro AM, vous avez la possibilité de créer votre salle, et votre propre uniforme. Une fonctionnalité que Visual Concepts a pris très au sérieux, une fois de plus : les possibilités de customisation sont extrêmement nombreuses. Type de parquet, couleur du bois, couleurs des différentes peintures applicables ici et là, types de paniers, de table de marques... Côté uniforme là encore il y a du choix et vous aurez même la possibilité d'uploader sur le site de la série des images, que vous pourrez ensuite récupérer dans le jeu. C'est de cette manière que vous pourrez créer un emblème unique, à appliquer sur votre maillot ou directement sur le parquet de votre salle. Ce fut pour moi l'occasion de créer les Santa Monica Gundam, en seulement quelques minutes. Génial.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

Comme à la télé

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
Cette fois, ils n'ont pas tué Kenny.

C'était déjà vrai l'année dernière mais NBA 2K16 pousse toujours plus loin cette volonté de donner l'impression aux joueurs qu'ils regardent et participent à de vrais matches de NBA. Chaque partie commence et se termine par les analyses de l'équipe de TNT, Earnie Johnson, Shaquille O'neal et Kenny Smith. Un peu robotiques (sauf pour le Jet qui fait sa première apparition dans un NBA 2K) dans le dernier opus, les compères sont désormais plus fringants, plus humains. Même chose en match, puisque l'on peut entendre les joueurs parler, surtout en Ma Carrière où votre gaillard n'hésitera pas à pester à chaque pause de jeu, s'il a mal joué. On notera également l'apparition intéressante d'interviews pré-matches de certains joueurs, ou les « photo-bomb » qui peuvent survenir d'un moment à l'autre, durant une interview.

Arrivé en NBA, c'est un autre monde : la télé est omniprésente et l'on peut voir plusieurs types d'interview.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

C'est d'ailleurs là que le jeu montre une petite faiblesse : les joueurs choisis pour ces scénettes ne sont pas toujours pertinents. Cela étant, pour les collectionneurs, ce sera l'occasion de récupérer des images rares, comme celle d'un Derrick Rose tout sourire ou d'un James Harden avec plus de 5 de tension.

Côté technique

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfection
La modélisation des visages des joueurs est splendide.

Inutile de vous dire que NBA 2K16 est un beau jeu, vous le savez déjà. La série jouit déjà d'une belle réputation et ce n'est pas cet épisode qui me fera mentir : le nouveau bébé de Visual Concepts est splendide. Sur One comme sur PS4, le jeu est extrêmement fluide, en dehors de certaines scénettes mystérieusement limitées à 30 images par seconde. C'est le cas lorsque la caméra se centre sur un joueur se préparant à tirer un lancer franc, par exemple. On pourra également tiquer sur les textures des t-shirt des joueurs lors des interview pré-matches, mais globalement NBA 2K16 s'en sort extrêmement bien. Petite anecdote, alors que je testais le jeu, l'ami Panthaa se tenait à côté de moi et a lâché un « Putain, c'est super beau ! ». Il faut savoir que le sieur Panthaa avait jugé The Order 1886 (sans doute le plus beau jeu actuellement disponible sur console de nouvelle génération) « plutôt bof » graphiquement. C'est dire à quel point NBA 2K16 flatte la rétine. Avec ses arènes archi-peuplées, ses animations faisant la leçon aux équipes des jeux FIFA et tous les petits ajouts que l'on qualifiera de « télégéniques », NBA 2K16 est très clairement le plus beau jeu de sport collectif actuellement disponible.

NBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfectionNBA 2K16, toujours plus proche de la perfection

En revanche petit bémol sur la partie online du jeu. Les divers tests infligés au jeu ont des résultats pour le moins inégaux. En fonction des heures de la journée et des joueurs que vous rencontrez, les parties peuvent être soit complètement injouables, soit de qualité suffisante. Le jeu n'était pas encore officiellement disponible au grand public, on imagine que les choses s'amélioreront rapidement. Pas de quoi s'alarmer donc, d'autant que le ratio de parties jouables/pas jouables était largement positif.

Points forts

  • Vraiment beau
  • Mode Carrière passionnant... après l'année rookie squattée par Spike Lee
  • Mode MyGM proposant toujours plus d'options
  • La possibilité de créer sa salle...
  • … et son uniforme, que ce soit en MyGM ou en 2K Pro Am
  • Une durée de vie incalculable
  • L'ambiance dans les salles highschool et NCAA
  • Les animations des joueurs, toujours plus fines
  • Les défenses qui s'adaptent au fil des matches
  • Une physique toujours plus pertinente
  • Les nouvelles équipes de légende
  • Pouvoir jouer le CSP Limoges, voilà qui va faire plaisir à Lespol

Points faibles

  • Quelques légers bugs
  • Qualité des parties online aléatoire (avant date de sortie du jeu)
  • Les sneakers mieux texturées mais pas forcément mieux modélisées...
  • … et quelques accessoires qui manquent encore à l'appel
  • Plus de vrai didacticiel

On pourrait parler des heures de NBA 2K16 : le mode Mon Equipe, toujours plus complet, le mode 2K Pro Am, et ses nombreuses possibilités de customisation, et le mode MyPark, vous permettant de participer à des parties pick-up en online... Des modes dont nous n'avons pas ou peu parlé dans ce test mais qui participent clairement à faire de ce nouveau NBA 2K le jeu de sport de référence, cette année encore. Hyper technique, extrêmement complet et terriblement chronophage, NBA 2K16 apporte sa pierre à l'édifice et participe à l'amélioration de la série, qui continue sa marche inexorable vers les sommets du sport numérique. Si l'apport de Spike Lee est finalement assez discutable, on profite toujours d'un mode Ma Carrière extrêmement riche et très prenant, et d'un contenu global d'une profondeur quasi-infinie. Que vous soyez fans de NBA ou non, difficile de trouver quoi que ce soit à reprocher à ce nouvel opus, si ce n'est quelques petits bugs ici et là, et un jeu online qui ne demande qu'à s'améliorer. Bref, cette année encore, le NBA 2K nouveau est un immanquable.

Note de la rédaction

18
15

L'avis des lecteurs (75)

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