Exploration, sécurisation, survie

L’histoire de Synced : Off-Planet se déroule dans un futur où l’humanité a mal tourné, littéralement parlant. La nanotechnologie s’est infiltrée dans les corps des humains de la planète. Ces derniers, trop heureux de jouir des améliorations de leurs fonctions cognitives, ne voient pas le drame arriver lorsque soudainement tous les êtres équipés des petites puces se transforment en terribles zombies. Les surhommes d’un jour deviennent donc des bêtes assoiffées de sang à l’organisme corrompu. Du côté des survivants, l’heure est à la résistance.

Le but de Synced : Off-Planet est de localiser des navettes afin de pouvoir quitter définitivement les lieux, au sein d’une équipe composée d’autres joueurs. La démo jouée exposait en fait trois séquences : une d’exploration, une de sécurisation (de la zone d'atterrissage) et une de survie (jusqu’à ce que l’engin soit prêt à décoller). La carte étant partagée avec un maximum de 49 autres utilisateurs, les rencontres peuvent s’avérer mouvementées. Durant notre session, nous avons rencontré un monstre spécial équipé d’un “sync node”. Un peu à la manière d’un Dead Rising avec les guêpes, l’objet a une influence sur tous les zombies actifs dans les parages. Sauf qu’ici il ne s’agit pas de les tuer, mais de les diriger pendant un court moment à l’aide d’un curseur. L’idée est de se servir de ces répugnants cyborgs pour les envoyer attaquer d’autres joueurs hostiles. Contrairement aux livides protagonistes des films d'horreur, un joueur mort ne revient pas. Il y a donc bien une petite dimension Battle Royal dans les lignes de code écrites par NeXT Studios.

Escape Plan

En ce qui concerne la prise en main, Synced : Off-Planet rappelle The Division. La maniabilité générale est proche, et la possibilité de se mettre à couvert comme de faire apparaître une mini-map en activant un brassard fait immédiatement penser au titre d’Ubisoft. À l’instar d’un Left 4 Dead, des créatures plus puissantes apparaissent à intervalle régulier. Heureusement, l’arsenal, déjà plutôt fourni, a tendance à refroidir efficacement les ardeurs des opposants. Nous notons surtout l’efficacité d’une grenade qui a le pouvoir de ralentir les ennemis se trouvant dans sa zone d’action, ce qui est bien pratique lorsque que l’on se sent submergé. En une quinzaine de minutes, la mission était pliée. Notre vaisseau s’est envolé vers les cieux tandis que nos adversaires mangeaient les pissenlits par la racine.

Les développeurs insistent sur le côté connecté de l’expérience, et sur le fait que les joueurs peuvent se synchroniser entre eux. Ils nous expliquent par exemple que leur titre s’adapte à l’état de santé des équipes de la map pour envoyer plus ou moins d’ennemis, ou encore que la progression se fait grâce à des bases qu’il est possible de faire évoluer, débloquant ainsi de nouveaux héros (aux classes différentes). Malheureusement, rien de tout cela n’était disponible dans notre démo. Le jeu est encore au tout début de son développement, et NeXT espère des échanges productifs avec leur future communauté. À ce stade, il n’est pas non plus forcément aisé de voir les bienfaits du ray tracing mis en avant par NVIDIA.