En évoquant la réalité virtuelle, qui a commencé à prendre le marché d'assaut il y a désormais plus de deux ans, on se demande quand elle sera réellement démocratisée dans les foyers. Et si le tarif est souvent pris comme un facteur d'importance, Palmer Luckey remet cela en perspective.
Sur son blog personnel, le cofondateur d'Oculus VR évoque le marché de la réalité virtuelle, qu'il connaît bien, et parle plus précisément des limites des coupes de prix. "Des tarifs plus bas pour des technologies existantes peuvent aider à étendre le nombre de personnes engagées, mais pas du tout au point que l'on pourrait imaginer", explique l'entrepreneur américain. Selon lui au delà de la taille du public, le maître-mot est le nombre de personnes engagées chaque mois, et actuellement la qualité de la prestation viendrait saboter cet objectif.
C'est vrai même lorsque les gens obtiennent du hardware gratuitement : les millions de casques en carton trouvant leur destin au fond d'un placard n'aident pas le marché de la VR. Comment s'explique ce peu d'utilisation ? Par la qualité de l'expérience. (...) Aucun hardware VR existant ou imminent n'est assez bon pour être réellement mainstream, même au prix de zéro dollar. Vous pourriez offrir un PC et un Rift à chaque personne du monde développé, et la vaste majorité cesserait de l'utiliser après quelques semaines ou mois.