Salué à la fois par la presse (18/20 dans nos colonnes) et par les joueurs, The Messenger a connu une première semaine de commercialisation correcte mais prometteuse comme l'explique Martin Brouard, cofondateur du studio Sabotage, chez GamesIndustry.
En restant objectif, le cofondateur de Sabotage qualifie les ventes The Messenger de prometteuses, même s'il avoue qu'il s'espérait à mieux compte tenu des qualités du titre :
En voyant la réception critique, j'espérais un peu mieux. Nous sommes tout juste sous les 50 000 ventes sur toutes les plateformes après un peu plus d'une semaine, ce qui est vraiment un bon démarrage. Mais si on se compare avec d'autres succès indépendants récents, on est peut-être en dessous
Martin Brouard reste cependant confiant et estime que les ventes décolleront grâce au bouche-à-oreille, tout en soulignant que beaucoup de joueurs ont ajouté le titre dans leur liste de souhaits Steam, possiblement freinés par son tarif : 16,79 €, du moins sur PC (19,99 € sur Nintendo Switch). En réalité, le studio a longuement hésité sur le tarif à appliquer avant de s'arrêter sur 20 dollars, un prix justifié selon eux dans la mesure où le titre est généreux en contenu : "la plupart des joueurs mettent entre 12 à 20 heures pour le finir."
La période de sortie choisie leur a sans doute joué des tours également (30 août, soit quelques jours avant Spider-Man, Dragon Quest XI...). Le fait est que The Messenger devait initialement sortir plus tôt durant l'été, avant d'être repoussé au prix d'un crunch de dernière minute pour éviter à tout prix la période de sortie des AAA. Quelques fonctionnalités sont ainsi passées à la trappe, dont la possibilité de réassigner les touches, l'une des priorités des développeurs dès qu'ils rentreront de congés.
The Messenger : Deux minutes pour comprendre pourquoi il vous le faut