Durant l'E3 2018, le site Game Informer a pu s'entretenir avec Strauss Zelnick. L'occasion d'évoquer le futur de la licence NBA 2K, par le biais d'un sujet épineux : celui des microtransactions. Son éditeur 2K Games aura fort à faire pour regagner la confiance des joueurs, pour beaucoup lassés du rôle prépondérant qu'ont pris les "VC", la monnaie du jeu qui permet de faire progresser son joueur virtuel et que l'on peut acheter avec de vrais euros. Le PDG de Take-Two apporte son point de vue sur l'usage de cette monnaie :

Incontestablement, nous prêtons attention à la réaction des consommateurs, car nous sommes concentrés sur le fait de séduire, de captiver et de divertir notre audience. Dès que l'on reçoit un retour qui n'est pas à 100% positif, on s'arrête et on se demande ce qu'on pourrait faire différemment. Je pense qu'il y a une petite tranche de joueurs qui veulent tout gratuitement. On ne peut pas vraiment aider ces gens-là. J'estime que les consommateurs veulent un deal équitable. On veut leur donner plus que ce pour quoi ils ont payé. Nous apprenons de nouvelles choses à chaque fois, et nous devons équilibrer la balance entre la monétisation et l'expérience de jeu. Notre principal objectif est de créer le meilleur divertissement possible. Si on fait ça bien, les revenus et les profits viendront d'eux-mêmes.

Un discours qui ne permet pas de savoir ce que nous réserve Take-Two avec NBA 2K19. Il semble que l'entreprise américaine a pris conscience de certaines erreurs, mais un changement radical de stratégie ne semble pas prévu. Quand on voit que NBA 2K18 est l'opus le plus vendu de la saga malgré la polémique entourant ses microtransactions, on imagine que Strauss Zelnick n'est pas plus inquiet que cela pour le futur.